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    Baccalauréat
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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Cristian Mungiu, abonné aux récompenses cannoises depuis dix ans, remporte cette année le prix de la mise en scène avec "Baccalauréat", un drame sans surprises mais solide sur la corruption en Roumanie et sur les limites d'une certaine éducation. Le film porte un discours très pessimiste sur les possibilités de ne pas tomber dans l'illégalité dans un pays prenant l'eau de toute part en faisant de son personnage principal, Romeo, un père prêt à tout pour que sa fille obtienne son bac après avoir été agressée. Mais si ce père angoissé et hyper protecteur est prêt à renier ses principes éducatifs (rester droit ne compte plus, seul le résultat importe), c'est parce qu'il se sent responsable de ce qui est arrivé à sa fille, ne la laissant pas devant le lycée car pressé de rejoindre sa maîtresse. Et tout le film est animé par le besoin de Romeo de se rattraper jusqu'à ce qu'il propose à sa fille de truquer ses examens; mais Mungiu a trouvé dans le personnage d'Eliza un symbole d'une nouvelle génération qui souhaiterait mettre fin à un système gangrené, quitte à ne pas aller étudier en Angleterre. Il y a ce que les parents veulent pour les enfants, au point presque de décider pour eux, et ce que ces derniers souhaitent au plus profond d'eux-mêmes et qu'ils finiront pas appliquer. Le véritable sujet du film, que le scénario dévoile progressivement, tient bel et bien dans cette idée émouvante que les parents doivent un jour ou l'autre laisser le pouvoir à ceux qui l'ont accepté, que les enfants sont devenus des adultes sans que ceux qui les éduquent ne s'en soient rendus compte; ainsi, l'agression d'Eliza aura au moins permis d'inverser le rapport de force père-fille et de faire valoir la supériorité du libre-arbitre à l'oppression des parents, prisonniers d'un pays dans lequel ils ne croient plus.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    L’écriture de Christian Mungiu nous tient par les tripes, nous dérange. Il ne nous laisse pas plus le choix qu’à ses protagonistes, il nous happe et nous entraîne dans un tourbillon intense dont on se demande sans cesse s’il va nous relâcher. Il procède à l’analyse fine d’une relation éducative tout en disséquant, sans la moindre concession, une société roumaine distordue par les trafics d’influence, les compromissions, où tout chez l’humain, de l’âme à la chair, se négocie dans la plus totale amoralité.
    Ce film confirme le réalisateur roumain comme un des plus importants du cinéma international actuel.
    Fiers R.
    Fiers R.

    111 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Le cinéma roumain se fait une belle percée chez nous depuis quelques années mais caractérise peut-être un peu trop ce que beaucoup qualifieront de cinéma d’auteur intello pour rester poli ou chiant pour être plus direct et prosaïque. Cristian Mungiu est l’un des fers de lance de cette nouvelle vague venue de l’Est et surtout le récipiendaire de la Palme d’Or pour « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». Et « Baccalauréat » ne déroge pas à la règle de ce type de films tout à fait adaptés aux festivals européens, à la fois très austère formellement mais trempé dans des thématiques de fond fortes et intéressantes. On se demande juste encore une fois pourquoi le Jury lui a remis le Prix de la mise en scène dans ce palmarès cannois vraiment très contestable cette année.

    Néanmoins, en dépit de cet état de fait que peu pourront contester, « Baccalauréat » s’avère être beaucoup plus accessible, plaisant à regarder et surtout réussi que son collègue de compétition, l’interminable « Sierra Nevada », dont les plus de trois heures nous apparaissaient comme un chemin de croix. Les deux films ont en commun de dresser, en parallèle de leur intrigue principale, un état des lieux de leur pays après la chute du communisme. Un pays exsangue que l’ouverture à l’occident n’a pas pour autant détourné de la pauvreté, de la tristesse et surtout de la corruption. Il est clair que ce n’est pas un film divertissant et qu’il faut un certain volontarisme pour s’y plonger, mais c’est également ça le septième art.

    Et cette corruption s’avère être l’un des deux vrais sujets du film. D’un côté la lutte d’un père pour que sa fille puisse accéder à une meilleure vie à l’étranger en obtenant son bac par tous les moyens, y compris les petits arrangements. De l’autre et surtout, la mise en branle de tous ces arrangements entre policiers, médecins, hauts placés et bourgeois qui n’hésitent pas à contourner la loi grâce à l’argent et au pouvoir au détriment de la morale. Et si le film est un peu trop long (bien une demi-heure de trop) et beaucoup trop bavard, il met en exergue de manière sobre et limpide cette corruption morale et financière qui gangrène le pays. La petite histoire - un peu triviale - qui se fond dans celle plus globale et passionnante du contexte actuel d’un pays qui souffre. Ténu, parfois lourd mais interprété avec conviction et réalisé avec soin.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Avec ce nouveau film Cristian Mungiu, récompensé au dernier Festival de Cannes par le prix de la mise en scène, plonge le spectateur en plein cœur d'une Roumanie d'une incroyable tristesse. Un médecin, tente d'imposer à sa fille ses idées et tout ce qu'il juge nécessaire afin de lui assurer un avenir meilleur, mais surtout, ailleurs. Le scénario survole la propre histoire de Romeo, ce père, et principal protagoniste du film. Sa propre vie n'est ici qu'une succession de faits à peine effleurés. Son mariage qui, visiblement part à la dérive. Il en va de même sur la relation qu'il entretien avec une maîtresse, désireuse d'une autre vie. Cette dernière attend surtout de son amant un rendez-vous avec orthophoniste pour son fils. Des faits divers et variés ne trouvent aucune explication, tels vitres brisées en pare chocs qui vole en éclats. Pire encore, une agression sur la propre fille de Romeo. Pas davantage d'explications quant au petit ami qui, selon le père, pourrait être le coupable. Plus certainement le témoin de la dite agression. Seule véritable constatation l'impuissance de la police. Entre passe droit malversations et tricheries diverses Romeo voit ses idéaux s'effondrer les uns après les autres. Seul conseil d'un policier pour se prémunir de certains de ces délits, installer une caméra de surveillance. Tout semble partir à la dérive. Je me souviens de l'émotion ressentie avec les précédentes réalisations de Cristian Mungiu "Au-delà des collines" ou encore le magnifique "4 mois, 3 semaines, 2 jours". Dans ce dernier film, d'une incroyable noirceur, l'ensemble manque de profondeur.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    "baccalauréat "pris de la mise en scène à Cannes et acclamé par la critique est un film qui m'a laissé de marbre.En effet le réalisateur n'a pas réussi à me toucher dans cette histoire qui raconte le système de corruption en Roumanie, le film s'étire au fil des minutes, c'est dommage car des idées sont intéressante et l'interprète principal est convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Dans une petite ville de Roumanie, Baccalauréat suit le cheminement d'un bon père de famille amené à compromettre son honnêteté habituelle pour venir en aide à sa fille à la veille de son examen de fin d'études, et lui garantir ainsi un avenir plus radieux. À plusieurs reprises, on a l'impression que l'intrigue et la tension vont s'intensifier, que le ton va monter, que l'étau va se resserrer ou au contraire le mystère s'éclaircir mais non, le film suit son petit bout de chemin monocorde à coup de conversations à demi-mots, de petites faveurs accordées ici et là et de scènes quotidiennes dans des intérieurs miteux. La conclusion qui n'en est pas vraiment une n'apporte ni réponse, ni morale. Le personnage de ce père dévoué est quand même bien étudié et ses tourments intérieurs bien exposés. Pas inintéressant mais pas renversant non plus.
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    celui qui ne s'est jamais posé la question de sa responsabilité comme adulte, ami, frère ou soeur, parent etc.. peut passer à coté de ce film
    les autres seront bouleversés par cette histoire ou chaque décision compte pour un enfant
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Avant d'être une véritable prise de conscience sur la société, en particulier roumaine, Baccalauréat est une satire sociale qui met en scène un médecin qui cherche à tout prix à garder le contrôle sur l'avenir de sa fille. Celle-ci doit absolument réussir son baccalauréat avec une note très supérieure pour intégrer une prestigieuse école. Tourné en longs plans-séquences, le film nous emprisonne dans le parcours, quasiment pas à pas, de ce père de famille. Les échanges, les magouilles sont d'une cocasserie qui vont ensuite se noyer dans un sentiment d'injustice lorsque les choses ne vont pas se passer comme prévu. En effet, sur le chemin du lycée, la jeune fille va se faire violer sous le regard fuyant de passants qui ne réagiront pas. En un rien de temps et après nous avoir mis en confiance dans l'humour, le réalisateur de 4 mois, 3 semaines, 2 jours, pose la question de la culpabilité et nous invite à réfléchir sur notre rôle de porter assistance aux personnes en danger. Mais il ne s'arrête pas là, il met aussi en avant les histoires réelles de corruptions dans le pays. Sous ses traits de drame presque comique, Baccalauréat nous piège ensuite astucieusement dans un polar dont on ne ressort pas indemne.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Globalement, ce "Baccalauréat" est pour moi une déception. Tout d'abord, parce que j'attendais davantage du réalisateur du poignant "4 mois, 3 semaines, 2 jours" sur un tel sujet ; ensuite, car l'unanimité critique laissait penser que l'on était en présence d'une oeuvre majeure.
    Ce dernier film de Mungiu est pourtant tout à fait digne d'intérêt car il aborde des sujets politiquement peu corrects, comme la corruption, la trahison ou l'infidélité, mais il manque à la mise en scène le punch nécessaire à la transfiguration d'un récit trop linéaire.
    L'ancien boxeur Skolimowski en aurait vraisemblablement tiré une oeuvre plus courte et plus nerveuse.
    Restent, et c'est déjà pas mal, l'interprétation parfaite de l'ensemble des comédiens et la justesse des relations du personnage principal avec son entourage, notamment les belles scènes où il se démène, souvent impuissant, avec les femmes de sa vie.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Quelle belle année encore pour ce cinéma encore trop méconnu, après l'excellent "Illégitime" (2016) voici "Baccalauréat" dans lequel on retrouve d'ailleurs l'acteur Adrian Titieni déjà père de famille du film de Sitaru. Le lien entre "Illégitime" et "Baccalauréat" est évident. Si dans la forme on passe du huis clos familial au parcours du combattant dans le second le fond est très similaire, à savoir comment vivre dans un pays gangrené par la corruption, la peur, les convenances plus ou moins partisanes. Cristian Mungiu signe encore une fois un film magnifique même s'il manque un soupçon d'émotion et/ou de chaleur en plus.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    La fin justifie-t-elle les moyens ? Voilà le sujet philosophique que traite Cristian Mungiu en plus de deux heures pour ce baccalauréat roumain. Après le très beau "4 mois..." justement palmé à Cannes, nous avions été plus que déçu par le soporifique "Au delà des colines". Ce "Baccalauréat" continue à nous montrer l'envers du décor de la vie quotidienne de la Roumanie post-Ceaucescu et le moins que l'on puisse dire, c'est que la production n'a pas dû bénéficier de subventions de l'office du tourisme. De longues scènes bavardes, une caméra portée (le plus souvent) génératrice de tremblements de l'image intempestifs, quelques impasses scénaristiques sont à mettre au passif de cette réalisation mystérieusement récompensée au dernier festival de Cannes par un prix de la mise en scène.
    Il faut reconnaitre toutefois au réalisateur un certain art du suspense, le sommet étant atteint par un happy-end paradoxal et inattendu. La capacité à tisser plusieurs histoires simultanément est également à mettre à l'actif de Mungiu, Cela lui permet d'atteindre péniblement la moyenne !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    "Baccalauréat", film plutôt célébré du célèbre Mungiu (et hop, une babiole cannoise de plus à exposer sur la cheminée !), est d'autant plus admirable formellement qu'il est douteux moralement (et politiquement)... à moins que ce ne soit l'inverse. Remarquablement filmé en plans séquences mobiles qui évoquent l'intelligence du cinéma des Dardenne (par ailleurs producteurs, il n'y a pas de hasards...), "Baccalauréat" impressionne surtout par son obstination dans le non-dit, le hors champ, l'irrésolu - qui frustrera sans doute bien des spectateurs captivés par sa construction de quasi polar social - au point qu'on pourrait qualifier sa démarche artistique de presque "antonionienne" : y a-t-il même un sens derrière cette menace sourde que l'on ressent continuellement, y a-t-il une issue alors que toutes les décisions prises par le triste héros du film, quelles qu'elles soient, ne mènent qu'à des désastres ? J'écris "presque" car c'est dans ce "presque" que se niche malheureusement la faille de la démarche de Mungiu, qui détruit le film, le rend tellement douteux qu'il en deviendrait facilement détestable : à travers cette indécision flottante si élégante, Mungiu nous dit tout et son contraire. Que la Roumanie est un pays irrémédiablement pourri par la corruption, les arrangements et les compromis quotidiens. Que l'on DOIT choisir de quel côté de la barrière on veut vivre, et que le moindre pas de travers ouvre un gouffre de désastres sociaux et de désespoir. Mais aussi que l'on est humain et que finalement, ce n'est pas si grave, l'amour que l'on donne - plus que la fin, certes - justifiant les moyens. Bref, "Baccalauréat" est à la fois une leçon de morale assez démonstrative (manichéenne dirions-nous) et une autorisation roublarde à compromettre nos principes : et ça, ce n'est guère acceptable. Sinon, à la sortie de la salle, des spectateurs discutaient entre eux pour savoir si c'était un chien ou un enfant qui avait été renversé par la voiture de notre sinistre héros, preuve que l'accumulation de McGuffins à laquelle se livre Mungiu fonctionne parfaitement.
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Baccalauréat est un film d'un intelligence rare. Haletant, poignant, brillamment mis en scène et magnifiquement interprété, on n'en revient pas indemne!!
    Un chef d'oeuvre!!!!!
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    En voyant la notation de la presse et des spectateurs, je me dis que je ne dois pas être normale. Ce film se résume, me concernant, en 4 lettres I.I.S.S (incolore, inodore, sans saveur). Je l'ai trouvé non seulement très long, un scénario qui aurait pu être nettement meilleur, des acteurs peu crédibles et une réalisation banale. Or, au départ cette adolescente agressée, dans un quartier plutôt malsain (les premières images sont d'ailleurs frappantes), un père obsédé par la réussite au baccalauréat de sa fille, un couple qui vit ensemble sans l'être vraiment, une maîtresse qui en demande de plus en plus, bref, pourquoi cela a t-il tourné à un film sans aucun intérêt. Pour conclure mortellement ennuyeux !
    fasskinder
    fasskinder

    30 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Encore une fois Mungiu se moque du monde avec ce téléfilm monocorde et ennuyeux où on comprend tout dès les 15 premières minutes et dont l'enjeu principal ce sont les notes d'une étudiante sans intérêt.... Comment fabriquer des boîtes vides pour les festivals, bravo !
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