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    Baccalauréat
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    chas
    chas

    33 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    A lire le pitch qui indique : « la vie de Roméo bascule. Il oublie tous les principes qu’il a inculqué à sa fille », on peut croire à un passage brutal de la lumière à l’ombre. Pourtant les mensonges sont installés depuis longtemps dans la vie du médecin, loin de vivre une vie somptuaire, qui projette maladroitement sur sa fille tous ses espoirs inaboutis. Cette ambition contrariée l’amène à entrer progressivement, amicalement, dans l’engrenage de la corruption, des compromis, des lâchetés, des manipulations, des trahisons. Film désabusé autour d’un homme dont l’absence de qualité évidente ou de caractéristique particulièrement désagréable le rendent proche, sans constituer à mes yeux la corrosive description annoncée des dérives de la société roumaine .
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    C’est pas la joie !
    Voilà sans doute l’impression dominante après les 2h10 de projection. Pas la joie d’avoir fréquenté des familles où domine une telle déprime, d’avoir voyagé dans une Roumanie à ce point corrompue, d’être resté longtemps prisonnier d’un parcours aussi trouble que monocorde.
    La question est : pour pointer les compromissions et les trafics d’influence qui règnent semble-t-il en maîtres dans le pays, faut-il les multiplier à l’écran au point d’étouffer le spectateur ? Faut-il, pour montrer l’abattement d’un pays, choisir un tel ton morose et des plans-séquences si épais ?... C’est l’excès de larmes qui peut affecter un propos tragique jusqu’à en faire un mélo trop appuyé. Et le style de Cristian Mungiu qui signe ce « Baccalauréat » ne donne pas dans la sobriété mélancolique.
    Un synopsis intéressant
    Dommage, car la trame est intéressante. Comment, de modestes arrangements en méchantes malversations, la relation éducative d’un père à sa fille bien-aimée peut tourner mal. Jusqu’à tomber dans l’immoralité globalisée justement parce qu’il tient au meilleur pour elle. Cela nous est dépeint par accumulation de petites touches subtiles, mais aussi par empilement de plus gros traits.
    À quoi peut mener l’individualisme dans une société malheureuse, défaite par les malversations ? Jusqu’où pousser les compromissions pour favoriser sa famille ? Le film nous montre comment une Roumanie actuelle peut réagir à ces interrogations. C’est pas la joie…
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    En compétition à Cannes cette année, reparti avec le Prix de la Mise en scène, après la Palme d’Or reçue en 2007 pour « 4 mois, 3 semaines, 2 jours ». Tout ça pour dire que le réalisateur de cette comédie dramatique (Cristian Mungiu) n’est ni un inconnu, ni un débutant, même si le cinéma roumain ne jouit pas encore du retentissement populaire qu’il mérite dans notre pays. J’espère que ça ne durera pas tant ce qui nous parvient depuis quelques années est d’une formidable intensité. Romeo, médecin respecté, a tout mis en œuvre pour qu’Eliza, sa fille adorée, puisse quitter rapidement la Roumanie, qu’il juge corrompue, pour étudier dans une prestigieuse université britannique. Elle doit pour cela obtenir son Bac, une formalité pour la jeune fille dont les performances scolaires ont toujours été excellentes. Mais quelques jours avant l’examen, Eliza se fait violemment agresser. Blessée et traumatisée, sa participation au concours est compromise. Son père va alors faire jouer ses relations pour qu’elle ait son diplôme, au mépris des principes qui sont les siens et des valeurs d’honnêteté et de probité inculquées à sa fille. Le film interroge notre sens moral. Jusqu’où serions-nous prêts à aller pour nos enfants, quel degré de compromis ou de compromission sommes-nous capables de franchir pour servir nos intérêts propres sans tenir compte de l’intérêt général ? En même temps que Romeo tente par tous les moyens plus ou moins (il)légaux d’aider Eliza, la famille implose et part en lambeaux (le père trompe la mère et personne n’est dupe, la maîtresse menace de se barrer et la grand-mère flanche). Victimes d’actes de malveillance dont la violence et la soudaineté entretiennent l’ambiance oppressante et délétère, chacun va devoir réfléchir aux conséquences de ses actes. Le récit est (trop ?) complexe mais remarquablement construit et l’engrenage infernal dans lequel se noie Romeo est proprement glaçant. J’en suis sortie des questions plein la tête… ce qui je pense est plutôt bon signe !
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2016
    Film très intéressant qui allie avec beaucoup d'intelligence suspense policier, portrait de deux quadragénaires jadis idéalistes et aujourd'hui désabusés, état des lieux de la Roumanie contemporaine gangrenée par la corruption et dilemme cornélien autour de cette question : peut-on en vue d'un bien à venir transiger avec la morale et faire ce qui est mal ? A recommander !
    PLR
    PLR

    413 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Faut-il faire un film ennuyant et long (long car ennuyant, ennuyant car trop long) pour obtenir un prix à Cannes ? J'en ai bien peur... Dans le genre film social - sur un pays de l'Union Européenne fort peu connu et venant de loin - il y avait sans doute moyen de faire plus démonstratif. La description de la société roumaine n'est pas suffisamment poussée. C'est au spectateur qu'il est demandé d'imaginer ce qu'il y a derrière des expressions anodines comme "on rend service", "il faut bien s'aider"... C'est rapidement assez lassant.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    14 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Chaque plan dure 5 à 10 secondes de trop. Aucun trajet ne nous est épargné. On ne voit jamais le visage de la comédienne principale qui joue quand même comme une quiche. Interminable, sans aucune idée de mise en scène (il faut le faire pour lui avoir attribué le prix de la mise en scène à Cannes !), c'est du réel réel social comme le cinéma français ose malheureusement encore le faire ! Sans rythme avec des gros sabots métaphoriques à la fin pour montrer "subtilement" que ça peut arriver à tout le monde ! Au secours !
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    16 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Virtuosité de la mise en scène, personnages puissants, un récit intense et touchant qui nous tient en haleine de bout en bout. Un film à voir !
    FaRem
    FaRem

    7 548 abonnés 8 893 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Tout se passait parfaitement bien pour Romeo et sa famille jusqu'au jour où sa fille s'est fait agresser. Un drame qui va tout changer pour ce docteur qui va mettre de côté tous ses principes ainsi que tout ce qu'il avait inculqué à sa fille pour ne pas que sa vie soit gâchée. Dans ce film, il est question de bien, de mal, d'honnêteté, de corruption, de ce qu'on est capable de faire pour arriver à nos fins en gros. Tout ça illustré par des dilemmes moraux auxquels le personnage devra faire face pour "effacer" les conséquences de cette agression. Dans le fond, le film est intéressant avec de bons thèmes abordés avec justesse, mais la forme n'est pas aussi convaincante... Le film est trop riche avec beaucoup d'histoire en parallèle ce qui fait que pas mal de choses ne sont pas explorées au maximum pourtant sur deux heures, les longueurs sont très présentes... Après le début, on croit que la tension va peu à peu monter, mais non, le rythme de croisière ne change jamais et rien n'est vraiment conclut ni concluant. Le film ne véhicule rien, il est souvent ennuyeux, mais pas toujours désagréable à suivre, car bien réalisé et avec des acteurs convaincants, mais je n'ai pas accroché.
    Corbett
    Corbett

    24 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Ce film est un chef d’œuvre absolu. Halletant du début jusqu'à la fin, les rapport père-fille sont décrits avec une très grande finesse et comment faire le mal en voulant faire le bien avec une grand intelligence.
    A ne rater sous aucune prétexte, un des meilleurs films de l'année^.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Ce film du roumain Cristian Mungiu a reçu conjointement avec Personnal Shopper de Olivier Assayas le prix de la mis en scène au dernier festival de Cannes…le prix de la mise en scène honore un cinéaste comme étant le meilleur réalisateur parmi les films de la compétition…on peut s’étonner que Cristian Mungiu le reçoive pour Bacalauréat… mais le dernier palmarès de Cannes nous a apporté d’autres surprises…Roméo, médecin chirurgien, la cinquantaine, un peu d’embonpoint vit à Cluj, au nord de la Roumanie, coincé entre une femme bibliothécaire, Magda, fleur fanée, un peu neurasthénique ou dépressive, avec laquelle il fait chambre à part, et une jeune maitresse, Sandra, enseignante qui a été sa patiente avant qu’il ne la séduise…sans que l’on ressente un lien fort entre eux…on comprend que Roméo et Magda avaient quitté la Roumanie sous Ceausescu et qu’ils sont revenus en 1991, espérant un renouveau du pays après cette « révolution roumaine »… on les sent sans illusions, désabusés et se sentant coupables de n’avoir rien fait pour que cela change…Ils ont une fille, Eliza, brillante lycéenne à la veille de passer son baccalauréat , surprotégée par ses parents et notamment son père qui envisage pour elle des études en Angleterre pour prendre pieds dans un monde meilleur…à la veille de son examen, Eliza est victime d’une agression en traversant un chantier proche de son lycée…elle a un poignet fracturé, et le traumatisme de l’agression lui fait perdre ses moyens et rater une partie des épreuves. L’obsession de Roméo est de sauver sa fille, et lui, intègre praticien qui n’a jamais accepté une enveloppe de ses patients, va entrer dans un cycle de compromissions, non pas nécessairement une corruption monétaire, mais un monde d’obligés, de services rendus et de services attendus en retour…piège qui évidemment se retournera contre lui….c’est un film austère, voir désespéré, gris…tout est gris, les intérieurs fatigués, les immeubles tout autant , le temps maussade…de long plans séquences placent les personnages dans de longs face à faces silencieux…c’est un film d’une déprimante fatalité, un peu trop long, se compliquant inutilement sur la fin… j’ai eu peine à être captivé, alors que j’avais été ébloui par Au-delà des collines du même réalisateur…
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un père médecin, en Transylvanie veut tout faire pour que sa fille puisse aller faire ses études supérieures, en Angleterre. Le moment le plus difficile arrive et la jeune fille doit passer son bac.Les relations entre le médecin et sa fille vont se tendent de plus en plus. Le film se déroule avec beaucoup de lenteur et un certain ennui à mon sens, mémé si les acteurs sont parfais dans leur rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    D'une intelligence rare et grâce à une mise en scène ciselée au millimètre, le nouveau film de Mungiu fait encore mouche.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Palmé pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Cristian Mungiu a obtenu le prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes pour Baccalauréat. Si le premier film impressionnait par son réalisme et sa virtuosité, Baccalauréat ne surprend plus tant le cinéma roumain est devenu familier dans ses narrations linéaires et sa dénonciation sans fard des dysfonctionnements de la société. Le film s'attaque à la corruption et à ses rouages dans un cheminement inéluctable avec une ténacité prévisible. Le problème est là : tout est relativement attendu dans Baccalauréat et la charge s'avère très souvent bien trop lourde pour ne pas provoquer un certaine lassitude d'autant que, et c'est une mauvaise habitude dans le cinéma roumain, le film est excessivement long. Il n'est pas interdit de penser qu'avec trente minutes de moins, Baccalauréat aurait été d'une force bien plus grande.
    velocio
    velocio

    1 192 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Après sa Palme d’Or obtenue en 2007 pour "4 mois, 3 semaines, 2 jours", après le Prix du scénario et le double Prix d’interprétation féminine attribués en 2012 à "Au-delà des collines", le réalisateur roumain Cristian Mungiu était, cette année, de nouveau présent à Cannes et son film "Baccalauréat" y a recueilli le Prix de la mise en scène, ex-aequo avec "Personal Shopper", d’Olivier Assayas. Lycéenne dans une ville de Transylvanie, Eliza est une élève brillante et, c’est certain, elle ne va avoir aucun problème à briller à l’épreuve du baccalauréat, ce qui lui ouvrira toutes grandes les portes d’une université anglaise prestigieuse. Sauf que, deux jours avant l’épreuve et alors que Romeo, son père, chirurgien dans la même ville, vient de la déposer à proximité de son lycée, Eliza subit une agression sexuelle et se retrouve gravement handicapée, psychologiquement bien sûr, et physiquement, avec une blessure au bras. Comment passer le baccalauréat dans ces conditions ? Une situation insupportable pour Romeo qui ne peut admettre que les efforts réalisés par sa fille pour changer d’avenir soient anéantis par ce coup du sort. Malgré ces handicaps survenus au plus mauvais moment, Eliza doit obtenir les notes excellentes qu’elles méritaient et Romeo n’hésite pas à partir dans l’enfer des passe-droits, des accommodements réciproques, de la tricherie pure et dure, un enfer dont on ne peut pas revenir, car vous voilà à jamais prisonnier d’une chaîne de liens et de réciprocités. Si "Baccalauréat" est un film sur ce que l’amour parental peut amener un père à faire pour sa fille, c’est tout autant un film sur la corruption qui gangrène la Roumanie contemporaine, un pays où il semble tout à fait possible d’obtenir son baccalauréat grâce à la triche ou à la corruption, quand ce n’est pas l’alliance des deux, un pays où les échanges de services semblent monnaie courante.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Mungiu, c'est du solide : le réalisateur roumain ne repart jamais bredouille du Festival de Cannes.

    Comme chez Farhadi ou Zvyagintsev, on sait qu'il va être difficile d'être franchement déçu, tellement la somme des qualités qui entourent le film est grande : scénario millimétré, élégance suprême des mouvements de caméra, acteurs au top.

    Baccalauréat commence en plus très nerveusement (pour un Mungiu), avec un jet de pierre dans la vitre, qui m'a brièvement rappelé une scène magnifique de la Palme d'or Winter sleep, puis une succession d'évènements plus ou moins violents et dérangeants.

    Le film déploie après ce début plutôt surprenant toute une panoplie de thématiques profondes et intéressantes : la génération qui est revenue en Roumanie après la chute de Ceausescu, la corruption endémique, les conflits moraux de plusieurs ordres.

    Dans ce film dérangeant et intelligent, Mungiu malmène notre sens du bien et du mal, avec un talent qui abandonne certaines fioritures de mise en scène pour tendre vers l'épure, au service de ses personnages.
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