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    L'Île aux chiens
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Un récit qui fait corps avec sa mise en scène. L’Île aux Chiens glisse par le truchement du cinéma d’animation pour une raison toute simple : la rudesse de son propos. La peinture féroce et sans concessions de son univers prend presque le pas sur l’humour doux-amer, marque de fabrique du cinéaste. Doublée d’une animation absolument renversante, L’Île aux Chiens fait montre d’un équilibre parfait entre ses éléments.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Après l'aboutissement esthétique "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson poursuit dans une voie politique puisque dans un avenir proche, les chiens sont rejetés sur une île-poubelle et sur le point d'être exterminés, écho terrifiant à la Solution finale et à l'impérialisme japonais durant la Seconde guerre mondiale. Mais si ce totalitarisme ne pouvait être combattu dans le précédant film du cinéaste – le dandysme était donc vaincu – il peut ici se remettre en question et permettre, plus que les retrouvailles entre un petit garçon et son chien, la libération d'une communauté et la possibilité d'un futur sain. Le happy end d' "Isle of dogs" ne doit cependant pas faire oublier le trajet tortueux vécu par les personnages où l'humour, s'il est toujours présent, est moins évident que dans les autres films d'Anderson. Le film est empreint d'une tristesse inhérente à son sujet qui contamine la mise en scène : les mouvements de caméra sont toujours aussi symétriques mais ils sont plus secs, plus épurés; quant à la sophistication de la photographie qui mêle couleurs ternes et chaudes, elle raconte bien le contraste entre la morosité politique à l'oeuvre et une quête remplie d'espoir dans laquelle se multiplient les hommages au cinéma japonais, en particulier à celui de Kurosawa. Toujours indécis dans ses tonalités, "Isle of dogs" est avant tout un geste formel impressionnant, qui ne cesse de puiser dans les détails du champ, qui mène son tempo à travers le dynamisme du montage alterné et expérimente ingénieusement le split screen, raccord avec le message d'amour adressé à la singularité du langage et au cosmopolitisme. Seules les vingt dernières minutes déçoivent, trop rapides dans l'exécution de la résolution et faisant quelque peu perdre au film de sa force corrosive. "Isle of dogs" n'en demeure pas moins un très beau film où l'art de son cinéaste se voit de nouveau altéré.
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Road movie canin, fable politique, film d’animation, épopée burlesque…W A montre à quel point il s’affranchit habilement de la notion de genre depuis Moonrise Kingdom tendant à créer un ovni cinématographique. L’image est généreuse tant par son message, sa musique, ses couleurs et son arrière-plan, celui d’un Japon fort documenté (références à Miyazaki, théâtre Kabuki, gastronomie…) que par le registre émotionnel. Les larmes coulent souvent des yeux des chiens et leur souffrance est perceptible sans être jamais pathétique. Les émotions sont parfaitement maîtrisées, aucune démesure. Tout en justesse. Certaines scènes sont particulièrement touchantes, celle de la transplantation du foie et celle des échanges entre Chief et Nutmeg dont les dialogues nimbés de lyrisme rendent ces chiens étonnamment humains.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Eh ben me voilà bien con ! Moi qui d’habitude rédige des pavés pour vous expliquer ce qui me exalte ou qui me chiffonne dans un film, là je ne trouve quasiment rien à dire de particulier sur cette « Île aux chiens » si ce n’est que… eh bah c’est un film de Wes Anderson avec toute la magie que ça implique. Franchement que dire de plus ? Qui connait Wes Anderson voit très bien de quoi je parle. Chaque plan est l’illustration de sa créativité sans borne et du très grand sens plastique qu’il y adjoint en permanence. Et bien évidemment, il faut qu’en plus tous ces plans soient au service d’une narration toujours en décalage avec les codes en vigueur et les attentes. Du coup chaque visionnage d’un film de Wes Anderson se transforme toujours en un voyage dans un pays inconnu capable de nous surprendre à chaque instant. Cette « Île aux chiens » n’avait pas commencé depuis une minute que j’étais déjà scotché. D’ailleurs, pour le coup, je trouve qu’en termes de rythme et de densité, ce film pousse quand même les curseurs très loin. Alors du coup, vous vous doutez bien qu’autant d’Andersoneries autant concentrées dans un seul long-métrage a de quoi cliver. Il y aura ceux qui adoreront et ceux qui se feront éjecter du film tout aussi sec. En cela « L'îe aux chiens » est à la fois une œuvre totalement originale et surprenante par rapport aux autres œuvres de l’auteur, mais d’un autre côté elle porte aussi vraiment bien sa patte (…de chien ! ho ! ho !) On retrouve encore ces jeux de contrastes et de renversements chez ses personnages : où les enfants sont des adultes et les adultes sont des enfants ; où les situations sérieuses sont traitées avec frivolité et les situations frivoles avec sérieux. On retrouve aussi ce monde aux logiques rudes et cruelles mais constamment dédramatisées par cette forme infantilisante de grand théâtre de marionnettes. Enfin, on retrouve également – et surtout – ce jeu assez dingue de décalage permanent. A peine quelque-chose est-il posé sur un ton que dans la seconde qui suit quelque-chose vient le rompre pour aller dans le ton opposé. Il y a une maitrise tellement hallucinante de ce qui est sérieux / ridicule / tragique / risible / tendre / cru que voir le maitre Wes jouer à emmêler tout ça est juste un régal. En somme : oui j’adore cette « Île aux chiens » comme j’adore le reste de la filmographie de l’ami Anderson. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    J’aime énormément le cinéma et les univers créés par Wes Anderson, j’aime énormément aussi les animations en stop-motion -image par image- (« Shaun le mouton », « ma vie de courgette »…), pas de surprise, j’ai adoré « l’île aux chiens »!

    J’ai sciemment décidé de regarder ce film avec des yeux d’enfants, dans son sens littéral, sans chercher de message politique caché. Si ce n’est une critique tout en douceur et bien constante de l’effet négatif des rumeurs -fake news- au détriment de la vérité des faits, « l’île aux chiens » est une déclaration d’amour à l’espèce canine.

    J’étais dans un premier temps étonnée. Si Wes Anderson fait souvent la vie dure aux animaux de compagnie, par exemple, le chat défenestré dans « Budapest hôtel » ou le chien tué d’une flèche dans « Moonrise kingdom », ici il met les chiens sur un piédestal ..Mais ne ménage pas les chats !

    C’est un pur joyau d’animation avec un travail dans le détail et une grande richesse dans chaque image.

    Seul le langage des chiens est universel, compréhensible, le langage des humains est juste parfois traduit, ça rend le film encore plus sympathique. Le déroulement de l’histoire est très rythmé, parfois schématisé avec beaucoup d’humour.

    Le fond de l’histoire est bien triste : des chiens mis en quarantaine sur une île de détritus, un groupe de chiens encore bien plus misérable, suite à des expériences scientifiques. Mais l’humour, la vaillance du petit garçon et de l’étudiante journaliste américaine, l’amitié entre les jeunes et les chiens et la fluidité de l’animation donnent une note résolument optimiste à l’histoire.

    Un régal, comme souvent les films de Wes Anderson.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Alors que je l'avais découvert par le biais de son film précédent "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson est rapidement devenu l'un de mes réalisateurs préférés alors que je remontais progressivement sa filmographie. Pour son neuvième long-métrage, le réalisateur américain revient à l'animation, huit ans après le génial "Fantastic Mr Fox" avec la même technique en stop-motion. Sur le thème de l'amitié entre un enfant et son chien, au delà d'un hommage criant au cinéma japonais et notamment à Akira Kurosawa, un film qui mélange avec une égale magie des références à Ray Harryhausen ou à "Citizen Kane" d'Orson Welles. Une comédie très drôle dans le plus pur style de Wes Anderson, une petite perle autant dans son écriture pleine d'originalité, que dans son rythme ou ses cadrages millimétrés, extrêmement symétriques, colorés. Une oeuvre sensationnelle, pétillante et fraîche.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Quatre ans après la réussite éclatante qu'était "The Grand Budapest Hotel" (qui reste à ce jour son meilleur film), Wes Anderson revient sur le devant de la scène avec "L'île aux chiens", sa deuxième incursion dans le domaine de l'animation en stop-motion après "Fantastic Mr. Fox". Autant dire qu'à l’œil c'est un régal ! La direction artistique du film est splendide, toujours inventive et largement influencé par tout le cinéma japonais qu'Anderson a visiblement ingurgité en masse, lui rendant un bel hommage. Comme toujours chez lui, la forme est toujours la même : plans symétriques, travellings latéraux, humour pince sans-rire, émotion naissant d'un seul coup et des acteurs fidèles au rendez-vous (Bill Murray, Edward Norton, Jeff Goldblum, Tilda Swinton, Harvey Keitel...). Et comme toujours, la surprise est pourtant toujours là, naissant de la moindre idée pourtant minutieusement trouvée et mise en place. Avec cette fable aux thématiques denses et engagées (l'amitié, la corruption politique, le problème de l'émigration mis en parallèle avec celui des chiens rejetés), le cinéaste livre peut-être son film le plus ambitieux, sans cesse pimenté par des trouvailles scénaristiques ne laissant aucun temps mort et laissant l'émotion affleurer. Si l'on regrettera que certains seconds rôles ne soient pas plus exploités, on se régalera du foisonnement de détails et de références venant pimenter un film sacrément audacieux et dont le travail minutieux, ne sacrifiant jamais l'émotion, devrait être pris comme modèle par de nombreux cinéastes.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Soporifique.
    L'histoire n'a pas vraiment d’intérêt. Le rythme est totalement linéaire et avec une musique répétitive,
    Les dialogues (VO) sont uniformes et dits sans aucune émotion ni ton.
    Bref, à part la performance technique qu'on peut louer, on s'ennuie ferme...
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Ce film réalisé par Wes Anderson que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première grâce au Club 300 d'Allocine est très bon. J'ai effectivement beaucoup aimé et pourtant, ce n'étais pas gagné car je ne suis vraiment pas fan des films de ce réalisateur, je n'arrive pas à rentrer dans son univers mais ici j'ai trouvé le tout très bien pensé. C'est donc l'histoire de chiens que le Japon envoi sur "l'île aux déchets" car ils contractent une maladie dangereuse pour l'homme mais un petit garçon y va dans l'espoir de retrouver son chien. En-soi, l'histoire n'est pas follement originale car c'est finalement un schéma assez classique quand on regarde bien mais c'est surtout sur la forme que les choses deviennent intéressantes. Effectivement, l'histoire est assez classique dans le sens où nous avons des personnages assez clichés, où la trame est assez prévisible et où on a déjà vu cela dans d'autres films d'animation, néanmoins, on peut y voir ici une satire sociale assez intéressante. Sur la forme par contre, le film se démarque beaucoup rien que dans son esthétique et surtout dans le fait de le faire un stop-motion et donc d'une façon beaucoup plus artisanale que d'autres films qui utilisent aujourd'hui majoritairement les effets spéciaux numériques et de la 3D. C'est donc très sympa d'avoir cet effet-là, surtout qu'il est très bien fait et rajoute beaucoup de poésie à un univers qui en possède déjà beaucoup. On s'attache effectivement très vite aux personnages et bien que leur quête ne soit donc pas spécialement originale, on rentre quand même tout de suite dedans et d'ailleurs, le film passe très vite. L'humour est également très présent et on reconnaît par là bien le style d'Anderson. Pour ce qui est du doublage (en V.O.), il est très bon et très bien joué, de plus les voix correspondent très bien aux personnages. La B.O. signée Alexandre Desplat est également très bonne. "L'Île aux chiens" est donc pour moi une agréable surprise qui arrive à nous transporter dans son univers farfelu.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Plus fort que les studios Aardman et Laïka, Wes Anderson signe avec L’Île Aux Chiens un incroyable films d’animation en images par images absolument magnifique. Que ce soit dans ses personnages, ses décors, son animation, son histoire et le choix des acteurs pour le doublage, tout est absolument réussi ! Riche en aventure et en humour, nous avons là clairement un très sérieux favoris pour l’Oscar du film d’animation pour 2019. C’est en tout cas sans aucun doute Le grand film à voir avec toute la famille pour les vacances de Pâques ! [Lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2018
    J'ai enfin pu rattraper l’île aux chiens qui était l'un des films que j'attendais avec impatience cette année notamment parce que Wes Anderson retourne à l'animation neuf ans après Fantastic Mr Fox, le film qui m'avait fait apprécié justement le style si particulier d'Anderson.

    En effet, j'ai eu un peu de mal à accrocher à la vie aquatique ou bien à A bord du Darjeling Limited, je trouvais ça un peu lent, un peu étrange et Mr Fox m'avait totalement envoûté et m'a aidé à apprécier ses autres films ensuite. Et c'est vraiment un pur régal, on retrouve cette atmosphère qui lui est propre et surtout ce rythme, à la fois dynamique et contemplatif. Anderson arrive à avoir un cachet inimitable, il n'y a rien en trop dans son film, tout s'enchaîne super vite, mais tout en prenant le temps de créer les situations, de se poser avec les personnages, de faire évoluer les situations... Mais surtout c'est magnifiquement bien dialogué.

    Alors là c'est particulier et j'apprécie ô combien le parti pris, Anderson a tourné son film en japonais et ne met pas de sous-titres. Certains passages essentiels à l'histoire sont doublés par un interprète intra-diégétique, mais sinon les japonais parlent en japonais. Il n'y a donc pas cette impression étrange de se retrouver avec des japonais qui parlent anglais sans accent aucun le tout dans un décor japonais. (alors oui les chiens parlent anglais, mais Anderson s'en amuse au début du film

    Mais comme je le disais les dialogues sont excellents, mais surtout extraordinairement dits. Je veux dire qu'il fait appel à ses acteurs fétiches au doublage et il y a un rythme dans la diction, dans les silences qui est sublime. Je prends un exemple, à un moment donné il y a un passage de relais entre deux chiens et après un bref silence le chien qui doit prendre le relais dit (de mémoire) « I can do that » avec un air, un ton, mi-ému, mi-naturel, sans pour autant que ça soit la phrase à laquelle on s'attendait (un simple oui aurait suffit).

    Disons qu'à chaque fois Anderson arrive à écrire son dialogue pour qu'il soit surprenant, pour que tout ne soit pas toujours 100% attendu et c'est réellement délicieux.

    J'ai vu que certains reprochaient le rythme au film qui enchaîne les analepses, mais je dois avouer que ça ne m'a jamais dérangé, que ça coupe toujours au bon moment pour garder un peu de suspens et qu'à chaque fois ça apporte quelque chose, des informations sur l'histoire, de la poésie, de l'humour... et surtout beaucoup de tendresse.

    Bref, c'est un film profondément beau et qui a l'intelligence de ne jamais prendre son spectateur pour un idiot avec une blague un peu facile ou autre et surtout tout passe avant tout par la mise en scène. Un vrai travail d'artiste. J'adore cette manière d'enchaîner les plans fixes, les zoom, les dézoom, se centrant sur un personnage, ou montrant le collectif, renforçant la profonde tendresse du film.

    C'était génial, j'en redemande.
    Cynévore
    Cynévore

    62 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    À ceux qui espéraient un tournant dans la filmographie du réalisateur, ce n'est pas demain la veille. Wes Anderson reste Wes Anderson, y compris dans le cinéma d'animation. Pas de tournant donc, mais le même esprit créatif. Et là, on pense surtout au thème principal du film : les chiens, et à la fine manière dont sont racontés leurs rapports avec les humains ; tout dans le sacrifice et la noblesse d'âme, malgré leur position de victimes et de créatures dépendantes.
    Aussi, on pense à la musique. Et quelle musique! Un ensemble de percussions, aux résonances asiatiques - car le film se passe au Japon -, incroyablement intenses et évocatrices (dans le même style que le batteur de Birdman). L'image est belle, les personnages sont touchants, rien à redire, sinon que comme dans les autres films d'Anderson, le style visuel écrase un peu l'histoire, par excès de performance et de beauté...
    Donc, si vous sentir projeté hors du film pour des excès de qualités esthétiques ne vous dérange pas, allez voir L'île aux chiens. C'est un plaisir pour la rétine et une novation dans le genre de l'animation.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Bon, j’ai pas trop aimé, je me suis même un peu ennuyée. Je me suis surprise à essayer de reconnaître les acteurs qui doublaient les chiens, juste pour passer le temps.
    Dommage j’attendais plus de la part de ce réalisateur.
    La seule chose qui était vraiment bien c’est la musique, excellente.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2018
    Revoilà Wes Anderson ! Après les deux petites déceptions que furent pour moi Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel, il retrouve toute sa splendeur et m’enchante à nouveau. Retour aussi à la stop-motion après le magnifique Fantastic Mr. Fox. Techniquement, L’île aux chiens est une splendeur. Rien à dire, tout est parfait de bout en bout, mise en scène, technique...Idem pour le scénario écrit avec les fidèles Roman Coppola et Jason Schwartzman. L’histoire, vraie critique sociale, tout autant que plaidoyer écologique, est prenante, belle, émouvante, touchante et d’une grande poésie. Et tout aussi drôle que dérangeante ou politiquement incorrecte et pleine d’humanité. Découpée en chapitres, on s’y laisse prendre immédiatement. L’univers, forcément très japonisant, est foisonnant et fascinant. Pensant voir la version originale je me suis retrouvé devant la version française. Cela ne m’a pas du tout gêné (moins important pour l’animation pour moi). Le casting français (Auteuil, Huppert, Duris, Amalric, Garrel, Seydoux, Attal…) passe très bien, et est presque aussi prestigieux que l’américain (Cranston, McDormand, Norton, Swinton, Johansson, Goldblum…Greta Gerwig se doublant elle-même en français). Une très belle surprise pour un chef d’oeuvre. Tout simplement une merveille ! J’en suis ressorti heureux et enchanté.
    christian c.
    christian c.

    9 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2018
    On m'en avait dit tant de bien de ce Wes Anderson, eh bien, je me suis ennuyé... Oui, de belles images, un message facile, l'animation stop-motion qui donne ce côté un peu mécanique. Un brin de poésie et de décalé mais pas grand chose en définitive. Les discours entre chiens sont lassants à la longue. On nous traîne en laisse longue... La monotonie guette le spectateur, on est loin des œuvres de Miyasaki, de Tikahata, d'Ôtomo... Et encore plus loin, dans la profondeur, du chef-d’œuvre de Paul Grimault.
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