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    L'Île aux chiens
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    299 critiques spectateurs

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    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Ce film, aussi curieux étais-je, m'avait déjà fait tilter via ses affiches publicitaires assez originales. Finalement, Wes Anderson arrive à tout faire dans ce film : un univers particulier et des images bien différentes que tout, des dialogues plus forts des fois attachants et drôles, une histoire vraiment puissante et un parallèle des animaux (des chiens) avec celui des humains : des chiens malades exilés sur une île, ça ne vous rappelle rien ? Même chose, à l'image des grands dessins animés (un peu moraliste), ce film prend source auprès des personnages, les chiens, au personnalité très différente. Un moyen aussi d'humaniser ces chiens à travers ces films, là où chaque animal a son histoire. Parfois l'histoire est légère, parfois les images sont très fortes (critique de la politique, du totalitarisme et surtout de la bêtise humaine la plus totale et absurde). Justement, L'Ile aux chiens sans en faire trop démontre (même facilement) l'absurdité du geste des politiciens et du peuple complice face à la déportation des chiens. Ce film est vraiment complet de la première à la dernière minute.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    39 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Encore un excellent film de Wes Anderson et probablement le meilleur film de ce printemps.

    Le cadrage, la photographie sont une fois de plus parfaitement maîtrisés.
    La musique qui accompagne le tout est au poil.

    Mais ce qui fait le chien du film est l'intelligence du scénario et les différents niveaux de lectures possibles.

    Qu'on y voit des références à la seconde guerre mondiale, au conflit Israelo-Palestinien, à la politique de Donald Trump, c'est au final l'intolérance qui en prend ici pour son grade.
    L'intolérance, mais aussi la bêtise de certains due au manque de curiosité et de culture scientifique.
    C'est à dire, ne pas avaler tout ce qu'on nous sert sans vérifier les sources et en les recoupant.

    Wes Anderson (je pense) nous fait ici part de ses angoisses pour le monde dans lequel on vit et se dirige de plus en plus, cherchant à opposer les uns aux autres, le tout au profit d'une Oligarchie.

    Les voix (vu en VO) des différents protagonistes collent parfaitement, et les acteurs sont tous très bons dans cet exercice.

    Une Fable de La Fontaine des temps modernes en quelque sorte.
    Mathilde Russo
    Mathilde Russo

    27 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Totalement genialissime. Le maître de la stop motion à frappé. Un nouveau bijou de Wes à voir et revoir pour saisir tous les détails. Seul mini bémol la fin me semble un peu bâclée. Mais rien qui puisse vraiment ternir ce petit chef d oeuvre.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Un film d'animation plutôt original, décalé et drôle, qui pointe certains travers humais. Comment ne pas voir dans ces chiens qu'on envoie dans une île inhospitalière le triste sort réservé de tous temps aux migrants ? Le message est toutefois assez grossier. Les héros sont un orphelin, des chiens éclopés et une étrangère, ici une Américaine. Les méchants sont naturellement très méchants. La masse est uniquement spectatrice. Ces facilités amoindrissent la force du film, qui garde toutefois une certaine fraîcheur, grâce entre autres à des dialogues réussis et souvent drôles ou émouvants.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Sans perdre de sa créativité, de son gout du détail, de la symétrie, W. Anderson s'aventure dans l'animation avec gourmandise, dans un conte au rythme plus apaisé que d'habitude, avec un scénario sans surprise, mais chargé d'un message politique grave mais simple à décoder. Plaira sans doute aux adolescents. Vu dans une version anglaise, le casting des voix françaises est tel que pour une fois la VF doit être une expérience qui vaut le coup.
    DVD sstitré en anglais novembre 21
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2018
    quelle imagination ! à la fois dans le scénario, le jeu des marionnettes, les dialogues ... quelle inventivité
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Inconditionnel de Wes Anderson, je n'ai pas manqué d'aller voir sa dernière oeuvre, même pas mal à la bourre. Il réunit une fois de plus tout ce que l'on peut attendre du cinéaste américain : style visuel singulier avec un univers à part entière, écriture précise, casting de haute volée, excellente bande originale, mélange de poésie, humour, action et contemplation. Je reste plus fan de ses premières oeuvres (dans le même genre de stop-motion, j'ai préféré "Fantastic Mr Fox"), mais je ne suis jamais déçu quand je sors de la salle quoi qu'il arrive, quelle que soit l'histoire. Arigatou gozaimasu Wes san.
    Zeu d'Homme
    Zeu d'Homme

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Séance rattrapage à l’instant dans mon cinoche qui le ressort. Vu en VO.
    C’est beau, c’est ultra minutieux, travail d’artiste hautement orfèvre, graphiquement sidérant, voix des acteurs géniales, visuellement dingue avec une animation parfaite, style ultra léché, réalisation impeccable, cadrage somptueux... mais c’est tellement beau que du coup, pour moi, manque d’émotion, d’intensité tellement j’ai été hypnotisé par la direction artistique.
    Les enjeux scenartiques ne sont pas non plus suffisamment mis en tension de mon point de vue.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    En 2014, Wes Anderson avait frappé très fort avec la sortie de son "The Grand Budapest Hotel", quintessence de son art et de son style si personnel. On retrouve tout son génie et sa patte unique dans "L'île aux chiens", son second film d'animation après "Fantastic Mr. Fox". Autant le dire tout de suite, on a affaire à un chef d'oeuvre. D'entrée de jeu, "L'île aux chiens" nous balance deux claques dans la tronche. La première vient de son visuel. Les techniques d'animation sont bluffantes, tout comme les décors et les couleurs utilisées. Même sous forme animée, on reconnait sans mal la mise en scène de Wes Anderson. La seconde claque est provoquée par l'ambiance sonore du film avec l'excellente BO d'Alexandre Desplat et notamment ce rythme oppressant des taïkos. Ensuite, se déroule l'intrigue avec toute la subtilité de sa satire sociale et politique. Riche en humour et en émotions, cette aventure canine est juste fabuleuse à suivre. Ne passez pas à côté.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Je ne vais pas en dire grand chose, je n’ai tout simplement pas accroché. J’ai trouvé l’esthétique plutôt bonne c’est assez joli à regarder, mais franchement l’histoire .. Du coup je me suis rapidement ennuyé et je n’ai pas retrouvé la maestria dont avait fait preuve Wes Anderson dans son précédent film Grand Budapest Hôtel que j’avais adoré.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    283 abonnés 3 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2024
    Alors ça c'est de l'ovni ! Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me mettant devant cette ile aux chiens mais déjà pas à ça c'est sûr ! Déjà j'avoue que le graphisme m'a gêné car je n'ai pas trouvé ça joli du tout mais c'est surtout que j'ai beau avoir aimé l'histoire, j'ai trouvé ça beaucoup trop spécial !! Déjà le fait de ne pas traduire les dialogues en japonais est un parti pris qui en dit long et ça m'a un peu soulé mais en plus, certains dialogues et certains trips sont vraiment spaces et je n'ai pas trop réussi à accrocher... dommage car l'histoire de ces pitous mis en quarantaine sur une ile me tentait énormément ! C'est raté...
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Il se dégage des films réalisés en stop-motion, c’est-à-dire mettant en scène des figurines fabriquées à la main en pâte à modeler (ce que fait le studio Aardman) ou selon la technique des marionnettes et filmées image par image dans des décors en modèles réduits, un charme particulier. Ce procédé, qui semble avoir quelque chose d’archaïque mais qui, en vérité, garde tout son pouvoir de fascination, Wes Anderson le maîtrise à la perfection comme il l’avait déjà démontré en 2010 avec « Fantastic Mr Fox ». Avec son nouveau film, « L’île aux chiens », il atteint même des sommets d’inventivité qui font merveille et qui ont été récompensés à Berlin où il a obtenu l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur.
    L’imagination n’ayant pas de bornes chez Wes Anderson, le cinéaste nous propose, cette fois-ci, un voyage dans un Japon dystopique, futuriste, réinventé, où le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas bon y vivre, surtout si l’on appartient à l’espèce des canidés. Kobayashi, le maire de Megasaki, mégalopole totalement fictive, a en effet décrété le bannissement de tous les chiens, devenus dangereux parce que porteurs d’une grippe qui pourrait se transmettre à l’homme. En conséquence, ceux-ci sont impitoyablement pourchassés, arrêtés et transférés sur une île-poubelle où règne l’insalubrité et où ils sont abandonnés à leur sort, réduits à ne manger que des détritus. C’est là que décide de se rendre un jeune garçon de 12 ans, Atari, qui n’est autre qu’un neveu et fils adoptif de Kobayashi (ses parents ayant été tués accidentellement). Peu soucieux de provoquer la colère de son potentat de père adoptif, le garçon se fait un devoir de retrouver son propre chien, Spots, qui fut le premier des canidés déportés sur l’île. Or son expédition lui fait rencontrer une bande de cinq chiens qui ne tardent pas à s’attacher à lui au point de devenir ses alliés.
    On n’en finirait pas de raconter toutes les péripéties d’un film qui ne lésine pas dans les rebondissements de toutes sortes. Le scénario multiplie les flash-back (parfois, peut-être, un brin trop explicatifs) et les détours, comme dans un récit à tiroirs. Même si l’on a affaire à un film d’animation, il ne s’agit nullement d’une œuvre destinée aux enfants, mais plutôt à un public d’adultes. On peut d’ailleurs en faire une interprétation clairement politique (ce qui est une totale nouveauté dans la filmographie de Wes Anderson). Le maire Kobayashi et ses conseillers ne sont pas sans évoquer les leaders populistes qui n’ont que trop tendance à pulluler à notre époque, des gens capables des pires manigances et mensonges pour conquérir et consolider leur pouvoir. Heureusement, quelques courageux osent les défier en prenant parti pour les chiens. Quant à un scientifique mettant au point un sérum pouvant guérir les animaux de leur maladie, il représente une gêne plus qu’un espoir pour ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change.
    Les chiens, eux, parqués sur leur île qui, à elle seule, illustre tous les maux de notre temps, toutes les menaces environnementales, toutes les pollutions, les chiens eux-mêmes prennent une dimension politique qui ne manque pas de similitude avec notre actualité. Abandonnés à leur triste sort sur une île-poubelle, ils font penser aux migrants contraints de survivre dans des « jungles » comme ils font penser à tous les parias du monde (et, pourquoi pas, aux lépreux de l’île Molokaï à l’époque de saint Damien). Doués de paroles, ces chiens de conte nous disent, bien évidemment, quelque chose de notre humanité : ils symbolisent toutes les exclusions. Eux-mêmes d’ailleurs, ces chiens, ne manquent pas de personnalité ni de connotations politiques. Dans la bande des cinq canidés qui assistent le jeune Atari dans sa quête, il en est un qui se distingue. Il s’appelle Chief et, contrairement aux quatre autres, ne veut pas entendre parler de maître ni d’obéissance à qui que ce soit. C’est l’anarchiste de la bande, le rebelle, l’indigné. Et pourtant, bien que personnage de film d’animation, son regard finit par changer. spoiler: Non pas qu’il accepte d’obéir à un maître, mais parce qu’il découvre une autre forme de relation, fondée non sur la dépendance, mais sur la bienveillance.

    Oui, même dans un film de ce genre, on peut aborder les sujets les plus graves et faire évoluer les personnages de la plus belle des manières. Tout le film, ajoutons-le, est un régal pour les yeux autant que pour l’intelligence. Chaque plan, chaque scène, abondent de mille détails et de surprises à n’en plus finir. Le travail réalisé par Wes Anderson et ses collaborateurs mérite tous les éloges.
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Une histoire racontée par Wes Anderson, c'est tout de même une belle invitation... Avec des toutous aux réactions si humaines. Nous voila plongé dans un fable aux décors cauchemardesques et dérisoires, c'est une réussite artistique rare ou l'on a presque parfois l'impression de se trouver devant des peintures animés. Et l'excellente musique d'Alexandre Desplat d'achever la réussite poétique de l'oeuvre en adoptant des tons très orientaux dans cette satire politique qui interroge la sécurisation de la société. Les chiens sont un peu ressemblants dans les attitudes mais le gamin, Atari au langage non sous-titré, est très attachant.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Un mois et 10 jours. Voilà la durée de cette rétro consacré à Wes Anderson que j'avoue avoir un peu fais trainé ... Isle of Dogs, le dernier des longs-métrages aux programmes étais aussi mon dernier inédit. J'ai entamé ce voyage au cinéma avec The French Dispatch ( une déception ), je la conclue avec ce film d'animation franchement déroutant. Dans le meilleur des sens !

    Fantastic Mr. Fox m'avais fais forte impression lors de sa découverte, de sa revisite également, je dois dire qu'ici la démonstration surpasse toutes mes attentes. Anderson boutique une entreprise incroyable, il gagne en texture, en relief, il puise loin et cherche à repousser ses limites à fond. Le texte est aussi incroyable, à ce jeu, son film le plus dingue avec The Life Aquatic with Steve Zissou et The Grand Budapest Hotel. Il me faudra le revoir pour tout comprendre.

    Il y'a toutefois un hic. Un hic que je retrouve dans son dernier film en date. Il y'a bien de l'émotion dans le film, c'est même certain. En revanche, je trouve qu'il force le trait, veut en faire trop étalage. L'accident que j'aime tant chez lui semble bien calibré, arrive sans spontanéité. A bord du Darjeeling Limited, trouvait la cadence pour " cassé " touts les ressorts habituels. Isle of Dogs marque dans sa conception et dans sa démarche radical, on saisit toute sa dramaturgie. Les raccourcis et " petites arnaques " plombent sa portée encore bien plus lointaine ...

    D'un coté, ce n'est peut-être pas plus mal. Comme je l'ai écris, il me faudra de toute les manières le recevoir pour bien percevoir tout son emboitement.

    Pour finir, j'ai adoré reprendre le chemin identique d'il y a six ans, il reste une valeur sure et pourtant à chaque fois, une plus value se fait encore plus sentir. Une filmographie exquise, qui compte dans le paysage. Merci.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2023
    Revoir Moonrise Kingdom ayant positivement infléchi mon avis quant au cinéma de Wes Anderson, et l'occasion se présentant de découvrir L'Ile aux Chiens en la présence de son réalisateur, j'attendais avec impatience de regarder ce long métrage, qui à sa sortie ne m'attirait pas des masses...

    Comme je m'y attendais (désormais), j'ai passé un excellent moment. Ce film foisonne de détails et de trouvailles esthétiques, aussi bien visuelles qu'auditives. Et à l'instar de Moonrise Kingdom, ce long métrage fourmille de références cinématographiques. Tout d'abord au Japon et notamment au grand Akira Kurosawa. Mais aussi, semble-t-il, à Masaki Kobayashi, cinéaste nippon un peu moins connu mais néanmoins très important dans l'histoire du cinéma japonais et mondial.

    On retrouve aussi plein de références culturelles, du théâtre Nô aux jeux vidéos (le jeune héros s'appelle Atari), en passant par les nouvelles technologies, l'art du sushi, les Yakuzas, évidemment, ou encore les mégalopoles surpeuplées comme Tokyo, avec la ville fictive de Megasaki. Mais des références qui sont toujours traitées de façon originale et intelligente, ce qui en fait tout sauf un catalogue de clichés touristiques. Anderson a réussi à s'approprier les codes nippons pour mieux les détourner, pour notre plus grand bonheur.

    Dans l'ensemble, Wes Anderson signe-là un de ses meilleurs films, tout en accomplissant l'exploit de réaliser un modèle de film d'animation particulièrement sophistiqué et ambitieux, alors que ce n'est pas son domaine de prédilection à l'origine. Bref, une fois de plus, je vous tire mon chapeau Mister Wes !
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