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    L'Île aux chiens
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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Première grosse déception pour un film de W.Anderson que j'aime habituellement beaucoup. C'est un réal qui a "la carte" d'où les bonnes critiques mais n'empêche : une bonne partie de l'animation est d'une laideur sans nom, la hype du Japonisme pour toucher un public plus jeune n'apporte rien au propos, il n'y a aucun humour qui fonctionne. Le jeu blanc et très plat qu'on trouve dans ses films avec vrais acteurs ne convient pas du tout à l'animation.
    Au moins j'ai bien dormi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Un film qui a du chien et de la gueule !

    Wes Anderson avait déjà sévi dans le passé avec des œuvres mémorables telles que la Vie Aquatique avec Bill Murray ou encore l’inénarrable Grand Budapest Hôtel. Fan de ce créatif hors normes, je ne pouvais manquer de me rendre sans délai à l’ Ile aux Chiens. Je n’en attendais pas moins de Mr Anderson mais la surprise et le plaisir tinrent largement leurs promesses. Au-delà d’une maîtrise totale de la technique Stop Motion type « L’Etrange Noël de Monsieur Jack », le film est d’une extrême poésie tout en vilipendant à tour de bras les exclusions et les racismes de tout poil. Une fable politique à la gloire du « vivre ensemble » sans la mièvrerie hollywoodienne habituelle. Nous transportant comme par magie dans un Japon légèrement futuriste (ou pas), nous baignons dans une atmosphère asiatique empruntée aux vieux films nippons d’antan genre Kurosawa et les références à ce cinéma classique sont légion. Aussi j’ai pu apercevoir avec un certain délice la Grande Vague de Kanagawa par Hokusai qu’ un certain Hergé avait pastiché à une autre époque dans Les Cigares du Pharon. Chacun a les clins d’œil qui le font vibrer. Il faut tout de même saluer le travail colossal entrepris sur ce film, aucun détail n’est laissé au hasard, tout porte la patte du maître, tout est minutieusement calibré. La musique très rythmée accompagne l’ensemble de façon remarquable, comme pour mieux souligner l’emballement démoniaque de la machinerie du scénario. On est aux antipodes des guimauves sucrées et indigestes de certains Disney, et pourtant cela pourrait intéresser grandement un enfant de douze ans. Il n’ y a absolument aucun temps mort dans le film, haletant et bourré d’idées diverses et malgré l’action inventive la réflexion est présente en permanence. D’ailleurs on se demande si vraiment on regarde un film ou si on est en train d’assister à un drame en direct, pour ma part, j’étais en totale immersion, captivé par l’ambiance sonore et visuelle sans cesse renouvelée de détails que parfois on a du mal à saisir au vol. Il y a forcément un zeste de Stanley Kubrick dans cet Anderson , dans la façon de faire défiler l’histoire, dans la structuration des espaces. Le film est noir bien sûr même si quelques petites touches subtiles d’ humour (noir) ou gags burlesques apparaissent parfois et nous font sourire.

    Le film est une arme formidable contre toutes les « dictatures » corrompues et le « trumpisme » lénifiant.

    En résumé, du très grand Anderson qui nous sert une nouvelle louche de son immense talent .

    A recommander sans limites, laissez vous embarquer sur cette surprenante Ile aux Chiens.
    ( Et pourtant je préfère les chats lol)
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Wes Anderson apporte à chaque film la démonstration que l'on peut encore être réalisateur à Hollywood sans faire de concession sur ses visées artistiques, écrire ses propres scénarios, bénéficier de budgets conséquents, recueillir des critiques élogieuses et en sus faire gagner de l'argent à ses producteurs (hormis "La vie aquatique" aucun film du réalisateur n'a perdu de l'argent). Tim Burton avait précédé Anderson dans cette voie mais goûtant à la célébrité, il a finit par quelque peu formater son talent en le confiant aux Studios Disney. Pour le moment Anderson reste fidèle aux trois producteurs (Jeremy Dawson, Steven M.Rales et Scott Rudin) qui l'accompagnent depuis des années. Son style si particulier où la rêverie s'accompagne d'une méticulosité obsessionnelle, consubstantielle à son accomplissement, nécessite sans aucun doute un environnement familier propre à la sérénité créative. L'animation déjà entrée dans l'univers d'Anderson avec "Fantastic Mr. Fox" en 2009 est ici mise au service d'une histoire" japonaise" imaginée en commun avec Roman Coppola, Jason Schwartzman et Kunichi Nomura. Vu deux ans après sa sortie mondiale, le film revêt une forme prémonitoire des plus curieuses. spoiler: Dans un Japon dystopique, une grippe canine fait des ravages parmi la population de Megasaki (tiens ! tiens!) tenue d'une main de fer par un maire autoritaire. L'hygiénisme qui n'est pas une chose inconnue au Japon amène la population à accepter que tous "les meilleurs amis de l'homme" soient déportés sur "l'île poubelle" où sont stockés les déchets de la ville. Atari, un jeune garçon (en réalité le neveu du maire) a volé un petit avion pour retrouver son chien . Il va se lier d'amitié avec cinq mâles "alpha" de l'île et fomenter une rébellion pour ramener la population de Magasaki à la raison
    . Wes Anderson avait visé juste quand on sait la panique qui saisira peu après les gouvernements et les populations occidentales, consentant à des réductions de liberté drastiques pour éviter le retour des pandémies qui ont de tout temps frappé l'humanité. Mais le cinéaste n'a réellement jamais revendiqué la volonté de faire passer des messages à travers ses films, d'autres le faisant de manière plus convaincantes que lui. C'est donc l'aspect visuel qui frappe encore une fois avec cette façon si particulière, tenant tout à la fois de la géométrie et de la poésie pure de présenter l'environnement dans lequel évoluent ses personnages. L'animation en volume qui puise ses origines chez Willis H. O'Brien ("King Kong" de Cooper et Schoedsack en 1933) et chez son disciple Ray Harryhausen (" Jason et les Argonautes" de Don Chaffey en 1963) est ici portée à un niveau de sophistication qui s'il atténue un peu la magie du procédé, permet au réalisateur d'asservir complètement la technique à ses désirs. Le résultat certes fascine mais presque pour lui-même et c'est peut-être à terme le piège dans lequel Anderson devra éviter de tomber. En attendant, le spectateur peut embarquer sans crainte et en bonne compagnie pour l'île aux chiens.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2018
    avec l'île aux chiens le réalisateur nous entraine dans une aventure incroyable
    ou les chiens sont devenus des indésirables , des ratés des moins que rien.
    heureusement le petit pilote va tout faire pour rétablir la vérité.
    champ visuel rétréci images seconde par seconde Wes Anderson nous offre un spectacle sublime.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    A force parfois d’un souci aigu de l’esthétisme, le cinéma de Wes Anderson peut paraître perché et très rébarbatif. Cette fois, avec son « Ile aux Chiens », il s’attaque à ce qu’il sait faire de mieux : le film d’animation. On se souvient de son autre film très anthropomorphique « The Fantastic Mr Fox » qui racontait les déambulations modernes d’un renard. Nous voilà plongés dans un autre univers urbain, celui des japonais, qui ne déroge pas à la tyrannie d’un pouvoir centralisé, où dominent la pollution, la corruption, l’autorité et la tuerie généralisée. Sauf, qu’au lieu des hommes, les victimes sont des chiens parlants que les autorités confinent sur une ile remplie d’ordures pour se protéger des virus.

    Drôle de clin d’œil que ces chiens qui parlent anglais et ces japonais qui parlent japonais, que des speakerines traduisent lorsqu’il s’agit de l’affreux maire. Pour une fois dans le cinéma d’Anderson, on s’amuse beaucoup. Il s’agit d’ailleurs d’un cinéma engagé qui s’attache à regarder avec humour l’état de notre planète, et la façon dont nous traitons la différence. A l’instar d’un Montesquieu en son temps, le réalisateur met en scène son récit dans une contrée orientale, comme pour mieux dénoncer un mode de gouvernance totalement arbitraire et violent.
    A cela s’ajoute une esthétique absolument superbe. Les chiens sont magnifiquement dessinés, et le film constitue à lui tout seul un exercice de bravoure dans les effets. On imagine le temps passé à animer ces personnages. Pour autant, le réalisateur ne se contente pas de soigner que l’image. La bande-son est proprement enivrante. Le spectateur est particulièrement bluffé par les percussions japonaises qui donnent un rythme drôle et envoutant au récit. D’ailleurs, tout le film est pris dans une énergie incroyable que des dialogues d’une rare drôlerie accompagnent.

    La version américaine est tout aussi intéressante que la version française. Le doublage qui a été fait relève d’un véritable jeu d’acteurs. Wes Anderson a participé à la mise en scène des voix de Huppert, Duris, Lindon, Almaric, etc., ce qui démontre un attachement du réalisateur à faire des films projetés dans des pays étrangers une œuvre à elle toute seule.

    « L’ile aux Chiens » constitue un petit chef d’œuvre d’animation, de satyre politique et d’humour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Une fable animalière à la fois poétique et complètement dingo signée Wes Anderson, visuellement foisonnante, à revoir sans doute pour en apprécier la richesse.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Mêlant le côté décalé et créatif de son cinéma avec l’univers des meilleurs mangas, Wes Anderson propose un conte délicieusement anthropomorphique et renouvelle le film d’animation. Un bonheur !
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Vous avez aimé "Fantastic Mister Fox" ? Alors, jetez-vous sans hésiter sur "L'île aux chiens", la nouvelle merveille animée de Wes Anderson ! Le film est une franche réussite de bout en bout, modèle de rythme, de poésie et de subtilité. Pour les yeux tout d'abord, le long-métrage est un bonheur absolu ; festival de couleurs et de gaieté qui prouve combien le cinéaste maîtrise le stop motion. "L'île aux chiens" se dédouble en outre d'une métaphore politique sur le totalitarisme, loin d'être convenue ou sentimentaliste. Bien au contraire, le propos est décalé et chargé d'une suggestion bienheureuse. Avec leur air parfois teinté de manières british, les personnages sont irrésistibles et bien doublés dans l'ensemble. Encore un coup qui fait mouche pour Anderson, décidément l'un des cinéastes américains les plus inspirés actuels : pour peu, on lui demanderait de ne se consacrer qu'à ce genre-là.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Moi qui adorais Wes Anderson d'ordinaire, j'avoue que pour le coup, j'ai été déçu. J'ai trouvé le film trop farfelu, trop long, des discours à n'en plus finir, et un univers un peu glauque (qui d'habitude ne me déplais pas). Je l'ai vu au cinéma le jour de sa sortie et je peux vous assurer que pour la deuxième partie, j'ai failli partir de la séance. Cependant, j'ai trouvé le thème original, il faut aussi avouer que la forme - que l'on aime ou pas - sort de l'ordinaire, la bande originale est intéressante et surtout, on s'y croirait presque. Peut-être que j'ai été trop sévère au vue de ses autres longs métrages que j'avais vraiment apprécié mais bon ... c'est le jeu. Mi figue, mi raisin donc. 10/20.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    154 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2020
    Un film soyeux comme la fourrure d'un saint Bernard, tendre comme un cocker faisant jouer ses muscles LAOM et intelligent comme un Border Collie; ce Isle of dogs ("I love dogs") porte bien son nom. C'est du Wes Andersen tout craché avec son rythme long, son traitement du sérieux par une insouciance absurde, son obsession de la symétrie, son humour raffiné et sa beauté qui ne l'est pas moins. Une nouvelle oeuvre d'art poétique qui ne cède jamais à la facilité, à la fois lent et envoûtant. Une friandise qui pourrait vous laisser la truffe humide.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    J'ai toujours apprécié l'univers de Wes Anderson, mais avec une réserve, la construction millimitrée de ses films ayant souvent tendance à brider les ressentis. L'utlisation de l'animation semble libérer le réalisateur de cette difficulté. Très riche visuellement (en même temps d'une originalité réjouissante), "l'Ile aux chiens" délivre également de belles émotions.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2019
    DINGO. Le meilleur ami de l'homme aux abois. Et oui Anderson est un génie. Et oui Anderson est un fou. Et oui, je n'ai pas envie de rire avec ce congénère. Shogun chien, attaque!!! Le clébard a la rage, je suis rongé par les parasites. L'esthétique, la symétrie, trop propre pour mon éducation. Je courre à la chasse à cor et à cri. A ranger dans la rubrique chiens écrasés.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2021
    Wes Anderson revient au film animé dans un délire poétique et fantaisiste clairement marqué par son auteur. Et pour une raison qui m'échappe je n'ai pas du tout accroché. Le scénario est assez bordélique, les personnages ont un goût de déjà-vu (conf. Fantastic Mr Fox), l'humour ne m'a pas fait rire. Je me suis ennuyé à en piquer du nez...
    Une déception qui ne retire en rien les qualités de la forme du métrage et de son réalisateur. Mais ce jour-là je n'étais tout simplement pas dedans. Une seconde vision réhabilitera peut être mon opinion. En attendant c'est le film de Wes Anderson que j'ai le moins apprécié.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    W.Anderson est définitivement un alien dans le paysage cinématographique actuel avec cette fable animalière dans un Japon miné par les déchets. Visuellement impeccable bien que déroutant, fourmillant de détails et de dénonciations politiques actuelles. Une fable poétique, originale qui ne peut pas laisser de marbre.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2018
    Depuis trois films, Wes Anderson nous livre des oeuvres plus incarnées, ce qui manquait à ses premiers opus, faibles en contenus et constitués de juxtaposition de vignettes. Moonrise Kingdom et The grand Budapest Hotel étaient plus forts et plus sensibles. L'île aux chiens s'avère entre deux. Très brillant sur le plan technique avec la manipulation en stop motion de toutes ses superbes marionnettes dont nous percevons les poils de chien tressaillant sous le vent, riche sur le plan politique (le problème des migrants, la manipulation des dictateurs sur le peuple, la question écologique), L'île aux chiens est souvent personnel et parfois alternativement triste, tragique (le début du film) ou très tendre (les relations entre les chiens, sociales, familiales ou amoureuses). Notons des moments de grâce lors des scènes d'amour (la chienne doublée par Léa Seydoux est remarquable) ou de fraternité, les plus habitées, alors que les scènes d'action ne sont pas d'une grande originalité. La version française, excellente, est dominée par Vincent Lindon et Mathieu Amalric. La musique d'Alexandre Desplats,d'où ressortent les sons des batteries à la japonaise, est très réussie. Le film pêche cependant par son rythme parfois trop lent (la scène dans le parc d'attraction) (20 minutes en trop) et, à contrario, par des passages où tout va trop vite. C'est le défaut de ce film plaisant comme de l'oeuvre inégale de Wes Anderson. Peut être faut il le revoir tant qu'il grouille d'informations et de message
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