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    L'Île aux chiens
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    299 critiques spectateurs

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    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Wes Anderson est un habitué des films loufoques... Et force est d'avouer que je n'aime pas toujours ses réalisations, mais là.... Je suis sous le charme. Décalé, original, superbe et moralisateur par sa lecture sous forme de brûlot anti-racial, une animation qui sert les propos et que la musique des taïkos vient renforcer. La photographie, les plans... Tout est franchement parfait. Une oeuvre magistrale à découvrir.
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2018
    Découvert avec le brillant Rushmore, Wes Anderson a imprimé son style tout au long de sa filmographie. Créant un univers et une marque dont son cinéma était d’une fort ADN cinématographique. Après un passage réussit à l’animation, Fantastic Mr. Fox, ont suivi, hors courts et pubs, Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel.
    C’est donc par le biais du stop motion qu’il fait son retour à l’animation, technique qui lui avait si bien réussit avec Fantastic Mr. Fox. L’île aux chiens semble être avant tout un très bel hommage au Japon dans un écrin visuel totalement enjouer et imprégné d’idées à la minutes. Et pourtant nous sommes toujours et encore en plein univers « andersonnien ». Si la fibre cinématographique du metteur en scène est moins présente, support oblige, les idées et le mode de narration (micro-ellipses, très découpé…) sont celles que l’on retrouve dans tous les films du cinéaste. Autant dire qu’il ne pourra sans doute par conquérir un nouveau public ici mais il continu de valider tout le talent que ses fans (ou moins fans) lui trouvent. L’île aux chiens est un petit bijou de stop motion, et c’est son principal argument face à ce qui gâche un peu (vraiment un peu) l’ensemble du film. C’est le manque de fluidité du récit qui interpelle un minimum, trop découpé, passe d’armes d’une séquence à une autre sans réelle continuité, avec cette sensation de chaos « organisé ». Mais c’est aussi ça la patte Anderson, un univers barré, parfois baroque, où la folie prend toujours des contours poétiques ; et son nouveau terrain de jeu de marionnettes à quatre pattes est parfait pour exécuter et mettre en scène son récit. Entre douce rêverie et folie moderne, qui prennent ici un accent critique de certaines sociétés modernes sans doute plus « dingues » que son film en lui-même, et pourtant... L’île aux chiens permet donc de s’évader un long moment, à travers une plastique éblouissante dans une mise en scène aux trouvailles visuelles constamment surprenantes et renouvelées. Moins objectivement on restera sur la version originale et non doublée tant le casting français composé de comédiens parfois trop connus font de l’ombre aux personnages qu’ils doublent, un détail, mais bon.
    L’île aux chiens est sans surprise un pur film de Wes Anderson qui si il ne retrouve pas pleinement le génie de The Grand Budapest Hotel s’avère une excellente réussite d’un metteur en scène unique et inclassable comme pouvait l’être Tati à son époque. requiemovies.over-blog.com
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Ne perdons pas de temps, L'Île aux chiens est une claque; premier film de Wes Anderson vu, il a su me donner envie de me plonger dans l'art apparemment fascinant de cet artiste à l'univers si coloré. Virtuose, émouvant, attachant, il apparaît comme un rafraichissement dans le monde formaté des dessins animés actuels, et vaut encore plus pour son propos d'auteur que pour les belles émotions qu'il voudra nous transmettre, s'éloignant des grosses productions environnantes pour nous livrer une histoire à échelle humaine, juste et poignante.

    On est rapidement surpris par la pertinence du propos, qui mêle avec un étonnant brio aventure canine et société dystopique. Dès le départ, on est fasciné par sa manière si particulière de narrer les exploits de ses personnages, de poser le cadre coloré de son background exubérant. Films de samouraï, classiques de la dystopie, les inspirations sont nombreuses et leur réunion explosive, L'Île aux chiens part d'un postulat génial (la guilde des chats) pour justifier l'évolution de son scénario.

    Parfaitement écrit jusqu'à sa conclusion, il alterne avec talent entre flashbacks et moments présents, sachant toujours quand ajouter toujours plus de détails pour qu'on savoure encore mieux son intrigue et ses personnages attachants, entre maîtres et animaux de compagnie, amants et frères qui se redécouvrent. C'est beau parce que c'est simple et fait simplement, sans artifice, avec amour et sincérité.

    On sent dans L'Île aux chiens la grande affection qu'apporte Anderson aux thèmes qu'il aborde, aussi vrai qu'il développe ses personnages avec un grand soin, où le travail de doublage prend tout autant d'importance pour les caractériser que le non-verbal, les mimiques qu'ils affichent. En termes d'expressions faciales, de vie des personnages, les chiens paraissent étrangement plus expressifs, plus vivaces que les humains présentés, asiatiques mono-expressifs au visage froid, lisses et artificiels, comme de véritables androïdes.

    Les animaux, quand à eux, vivent par les caractéristiques de la maladie qui les affecte, de ces yeux globuleux et rougis qui leur assènent toute une dimension de fragilité attachante, de ces poils tombant et sales qui flottent au gré du vent, loin de la propreté superficielle des humains. Ils sont physiquement dégradés, et s'élèvent au rang d'hommes par le retour à leur bestialité, au point de devenir plus humains que les mêmes humains évoqués plus haut.

    Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les seuls personnages parlant que l'on comprend sont les chiens; certaines paroles humaines sont traduites du japonais, sans que ce soit pourtant une majorité. J'aime à croire qu'il y a dans L'Île aux chiens la volonté d'inverser les rôles et de montrer l'homme mauvais, capitaliste comme l'animal destructeur de sa propre humanité (dans le sens où ses intérêts et son but de domination de l'autre le font dégringoler du podium de l'animal conscient et sain vers celui de bête féroce incapable de penser au bien de l'autre, juste à son intérêt personnel).

    Des figures adultes déshumanisées au point d'en changer aussi le peuple, l'espoir de l'humanité de chacun ne dépendant plus que du personnage de l'enfant héros, et de ses fidèles acolytes chiens. Et si l'on pensera au départ que c'est le garçon qui dirige la révolte, c'est au final au personnage du leader des chiens, figure dont je vous cacherai l'identité, que revient le rôle d'élu des foules, protagoniste attachant qui nous réservera un plan final d'une rare beauté.

    Des personnages qui sont d'ailleurs étrangement représentés; outre sa sublime photographie que d'autres évoqueront mieux que moi, on remarquera l'étrange manière qu'a Anderson de les animer, amenant un drôle de mélange entre vie des décors et rigidité des mouvements des personnages. L'Île aux chiens nous laisse l'impression de voir des figures figées dans le temps, qui n'existent que par les actions qu'ils peuvent amener à l'intrigue, sa mise en scène épousant la rigidité de leurs comportements.

    C'est au final si étrange que c'en devient fascinant, et l'on se retrouve à suivre l'histoire sans pouvoir décrocher l'oeil de l'écran, la plupart du temps par peur de rater la moindre image, la moindre couleur, le moindre détail qui pourrait ajouter à l'impression de voir le film de l'année, chef-d'oeuvre intemporel laissant finalement un grand sentiment de claque cosmique. Virtuose et profond, L'Île aux chiens affiche un éclairage, une colorimétrie, un sens de la photographie unique et atypique, offrant une personnalité certaine à cet animé sorti de nul part.

    On regrettera cependant cette conclusion d'intrigue beaucoup trop simple, et le retournement de comportement de notre antagoniste principal, source d'une intrigue qui partait trop loin pour se conclure trop vite. L'on était donc proches du film de 2018, même si L'Île aux chiens peut être considéré comme l'un des plus beaux animés jamais sortis. Sans la facilité scénaristique finale, la claque aurait été véritablement monumentale. Le tout reste cependant génial, et le plan final, comme dit plus haut, fait chaud au coeur. Magnifique.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Pendant que je regardais L'île aux chiens, une question m'a traversé l'esprit : mais qu'est ce que Wes Anderson a dans la tête, qui lui permette d'élaborer un projet aussi improbable que ce film, qui traite de choses tristes se passant dans un décor démoralisant, avec du japonais parfois non sous-titré ? Sûrement beaucoup de génie, une opiniâtreté d'acier et le sentiment de vouloir régler ses dettes (ici au Japon).

    Le résultat est brillant. Les chiens et les personnages humains sont un peu statiques (cela est du au procédé utilisé : le stop motion) et pourtant très expressifs. Anderson joue avec les cadrages, la disposition symétrique dans les plans, la profondeur de champ, bref, de tous les moyens de la mise en scène, pour exprimer les émotions.

    Les décors sont incroyables d'inventivité, et j'ai particulièrement aimé les petites séquences gratuites rendant hommage au Japon : la préparation des sushis et le combat de sumo par exemple.

    Si les images sont superbes, le film convainc également par l'alacrité de ses dialogues, comme toujours chez Anderson à la fois simples, non conventionnels et servant admirablement la progression de l'intrigue.

    Je conseille donc vraiment L'île aux chiens, qui, comme Fantastic Mr. Fox, donne le meilleur à voir de Wes Anderson.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Wes Anderson frappe fort avec son "Ile aux chiens", conte d'anticipation politique et fantaisiste étonnant à l'esthétique asiatique foisonnante, où les personnages principaux à quatre pattes se battent pour leur liberté face à une dictature sans merci dans un Japon futuriste. A l'instar de "Fantastic Mr. Fox", le réalisateur renoue avec la stop-motion pour cette histoire infaisable en prise de vues réelle, sans rentrer dans la case dessin animé, mais en repoussant les limites de ce dispositif singulier. J'avoue avoir été très vite charmé par cet univers visuel riche et dépaysant, où fourmillent détails, idées de mise en scène et références à la culture japonaise. L'originalité est servie à la pelle tant la forme et le contenu nous bousculent de notre zone de confort habituelle : raconter sous forme d'un récit d'aventures canine le drame des populations en exil, c'est quand même un beau coup de maitre ! Néanmoins, dans ce feu d'artifices de singularités, j'ai trouvé le ton global de "L'ile aux chiens" déprimant et monotone. Malgré ce casting vocal cinq étoiles, que ce soit dans version originale (celle que j'ai vu) ou dans la version doublée, les voix se restreignent à un niveau sonore identique qui rend le tout absolument monocorde et sans nuances. Certaines, bien sur, vont à contre-courant mais pas suffisamment pour que ça dynamite l'ensemble. Cette impression entièrement subjective n'a donc pas fait bon ménage sur la durée avec la stop-motion, aplatissant tout et le banalisant en émotions. Ca rend le film vraiment déprimant... Heureusement, l'univers sonore d'Alexandre Desplat est là pour rythmer ces voix drôlement dirigées. Du coup, je crois être passé à côté de l'humour qui semble avoir marqué les critiques. Je me suis donc accroché à cette esthétique sublime, quoique sur la durée, un peu trop envahissante, notamment sur la disposition des nombreux sous-titres. Il faut croire que je n'ai pas su tirer entièrement la joie contagieuse de cette atmosphère injuste et noire. Sans parler de l'écho évident à notre réalité, cette histoire, bien que sublime en tout point, ne m'a simplement pas touché par son intrigue du petit garçon qui a perdu son gentil chien garde du corps dans un monde corrompu. Je chipote mais je me justifierai en plaidant une question de gout et de sensibilité...
    Benito G
    Benito G

    665 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    J'avoue n'être pourtant pas fan du réal... Mais sur ce coup, j'ai été agréablement surpris. Nous voilà devant un conte relativement esthétique et qui change de ce que l'on voit habituellement. On sent une certaine modernité, là ou la BA aurait pu laisser penser le contraire. On est donc devant quelques choses de fantaisiste et en même temps dérangeant par moment, mais tellement humain. Il y a donc, sous ce pitch ; une vraie imagination de la part du réalisateur. Qui ajoute un humour ne tombant pas dans l'excès et jouant avec le code de la poésie tout en finesse. Bref, un plaisir des yeux ou l'on se perdrait presque dans ce Japon réinventé (quelques hommages... Pas spécialement mai pourquoi pas). Il s'agit donc d'une fable que l'on peut qualifier d'anticipation ou même si ressort un coté politique. LE réalisateur arrive à rendre ce qu'il nous montre de drôle, d'émouvant.... Pour conclure, une aventure assez canine pour toute la famille ou humour et implicitement un petit coté politique^^ Mais totalement abordable et savoureux. C'est touchant, ludique et inattendu. Les parents y verront evidemment un peu plus que leurs bambins ; mais ce n'est pas pour autant que les petits n'apprécieront pas cette fable pleine de joie. Du plaisir à l'état pur avec des personnages farfelues et un ensemble qui est remarquable et qu'il fallait oser. Là ou cela aurait pu tomber dans l'excès, le film reste du coté de sa ligne et nous offre un vrai régal pour tout le monde!
    romano31
    romano31

    279 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2018
    Après s'être essayé au film d'animation en 2010 avec le génialissime Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson y revient cette année avec L’île aux chiens. Et autant le dire de suite, c'est une nouvelle fois une belle réussite. L'animation est absolument géniale et l'histoire est très prenante. Avec ce film, Wes Anderson nous livre une nouvelle fois un fabuleux conte dont lui seul en a le secret. C'est drôle, touchant, et terriblement bien pensé avec un message on ne peut plus d'actualité. Même si j'ai quand même une petite préférence pour Fantastic Mr. Fox, L’île aux chiens reste un excellent film d’animation qu'il faut absolument découvrir.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Wes Anderson, le cinéaste à l'univers bien défini, revient avec un film d'animation suite au très beau succès de Fantastic Mr. Fox. On retrouve la même ambiance, la même technique d'animation, le même style d'histoire des films du cinéaste. C'est très réussi, l'animation étant vraiment excellente. L'histoire est originale et on se laisse séduire par cette quête menée par une petite meute de chiens afin d'aider un garçon à retrouver son fidèle compagnon. Tout est bien ficelé, même si des fois on peut trouver que certaines situations sont un peu trop orchestrées. L'explication des animaux qui parlent et que nous comprenions alors que nous ne comprenons pas les humains est vraiment intéressante et très séduisante. Wes Anderson nous séduit, voire même un peu plus qu'avec ses autres films.
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    Je reconnais que le packaging (animation stop-motion, culture nippone, musique) est singulier… mais voilà, je n’ai pas vraiment accroché et ne le recommande pas plus que ça en dépit des nombreux avis favorables. En même temps, est-ce que ce film en aurait eu autant s’il n’avait pas été dirigé par Wes Andersen ? J’en suis pas sûr…
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Écrit et réalisé par Wes Anderson, L'Île Aux Chiens est un film d'animation en volume qui porte la patte de son créateur pour un résultat de qualité. L'histoire nous emmènes dans un futur dystopique ou un virus se diffuse chez la population canine obligeant un maire autoritaire d'une ville japonaise à bannir les chiens en les expulsant sur une île poubelle. Comme toujours avec ce cinéaste, l'univers créer est d'une grande richesse ainsi que d'une créativité débordante, abordant la relation entre l'homme et les chiens. C'est plaisant à suivre du début à la fin et on se retrouve transportés dans ce conte savoureux. Les personnages sont attachants à commencer par les chiens qui entretiennent une jolie relation avec le jeune Atari. Kenji Kobayashi est lui un très bon antagoniste. Le ton du film lui nous fait passer d'un humour ironique à quelques scènes tendres très bienvenues. Côté réalisation le travail est superbe offrant des lieux variés très beaux. Certes il faut se faire à cette direction artistique particulière pour rentrer dans cette aventure, ce n'est pas forcément ce qui se fait de plus joli mais son originalité est payante. On va dire que cette esthétique fonctionne bien sur les animaux mais un peu moins sur les humains. Cependant globalement c'est visuellement réussi. Il en va de même pour la b.o. toute en percussion apportant un air amusant et plein d'entrain. Cette dernière est un régal offrant des sonorités atypiques qui resterons ancrées dans les mémoires. Reste une fin satisfaisante qui vient très bien refermer ce joli récit. Au vu de toutes ses qualités évidement que je ne peut que vous conseiller de découvrir L'Île Aux Chiens qui est une œuvre qui plaira aux petits comme aux plus grands.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un beau film, très inventif et assez touchant. Je saluerai particulièrement la musique et le design des différents personnages. "Isle of dogs" est sans doute plus réussi que "Fantastic Mr Fox", la précédente tentative de Wes Anderson dans le film d'animation. FMF était, je crois, un film trop bavard, sans pause, donc assez usant (hormis la magnifique scène du loup à la fin). Ici le récit respire davantage et l'invention formelle est constante. Il est toujours aussi étrange de voir un tel film tourné en stop motion. ça renouvelle le genre du film d'animation, mais ça génère aussi une bizarrerie dans toutes les actions et dialogues. Ladite bizarrerie est accentuée cette fois-ci par l'étrange idée de projeter les personnages au premier plan, pendant qu'autre chose se passe à l'arrière. Au rang des curiosités, on remarquera que c'est tout de même une drôle d'idée que de rendre hommage au Japon (très bel hommage !) en l'assimilant à une dictature (Hirohito ?) prête à causer un nouvel holocauste (de chiens...). Heureusement que le petit Atari est là pour sauver l'honneur ! Bref, c'est plein de choses bizarroïdes, mais ça vaut le coup quand même. Allez peut-être le voir en VF, car en VO on a peu de temps pour apprécier les décors...
    S-Kayp
    S-Kayp

    152 abonnés 1 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2019
    Un film d'animation avec un style particulier et original qui en fait sont charme. L'histoire est bien trouvée et bien mise en scène. C'est drôle sans en faire trop et les personnages sont charismatiques. A noté que le casting des voix françaises est réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mai 2018
    Du Wes Anderson tout craché, voilà comment je définirai en deux mots The Isle of Dogs, qui dépeint un Japon fantasmé dans lequel un dirigeant-dictateur se charge d'exiler (et même pire) tous les chiens. Il y a beaucoup à dire sur les qualités déployées par le film, d'une créativité remarquable, très profond pour ceux qui souhaitent en analyser le propos, mais également joyeusement futile par moments. L'aspect visuel, en stop-motion, ressemble fortement à Fantastic Mr Fox, l'une des précédentes oeuvres du réalisateur: une réussite indéniable. En ce qui me concerne, je reste un peu sur ma faim concernant le traitement des personnages, emportés dans le rythme assez mécanique (et typique) du réalisateur. J'ai malgré tout passé un très bon moment et je ne peux que recommander le déplacement !
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Prouesse technique d'abord car chaque plan est admirable et rempli d'une multitude de détails, ensuite très bonne musique, très bon doublage (VO) et finalement l'histoire s'avère plutôt pas mal, on s'attache à ces chiens et au jeune garçon. Mais je préfère néanmoins les films d'Anderson avec un peu plus d'humour.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Le texan Wes Anderson remet le couvert 10 ans après le cultissime « Fantastic Mister Fox » avec ce film d’animation en stop motion baigné de son univers très personnel. Avare en films, son autant cultissime « The Grand Budapest Hotel » remonte déjà à 4 ans. Juste quelques chiffres pour appréhender le travail de Titan autour de ce long métrage : 1000 marionnettes sur 5 échelles de taille différentes et 240 décors… Des chiffres pharaoniques pour une épopée en miniature. Techniquement irréprochable, chez Wes Anderson, chaque plan est construit comme une œuvre picturale à part entière. D’une richesse incroyable, ses films nécessitent plusieurs visionnages afin d’en capter toute la densité. Visuellement abouti et reprenant beaucoup des codes graphiques nippons voire des estampes ; que dire du scénario, d’une densité jamais égalé par le réalisateur texan… jusqu’à un trop plein frustrant. Des sens de lecture multiples destinés aussi bien aux plus jeunes qu’aux adultes ; voire même plus orientés en direction de ces derniers. Toujours très fantaisiste dans son cinéma, Wes Anderson livre ici, sous forme de fable, son film le plus politique et le plus engagé. Humaniste, dérangeant et terriblement d’actualité avec la question des migrants (entre autres choses), c’est un brûlot politique ; mais surtout un appel à la révolte en direction des exclus. Le régime en place dans son film est très vogue dans le monde moderne et prend le joli nom de démocrature ; savant mélange de démocraties officielles et de tendances dictatoriales dont les têtes de gondole sont la Russie, la Turquie,… mais qui amènent à réfléchir aussi sur la mauvaise santé de nos démocraties occidentales. Comme dans « Fantastic Mister Fox », l’animal voire l’animalité est mise au centre du film. Là, il va plus loin car l’humain est présent, mais c’est lui que l’on ne comprend pas et c’est lui qui fait moins preuve d’humanité ; une énième pique de Wes Anderson contre le monde moderne. Ses humains ne sourient pas, parlent sèchement (la langue nippone y est pour beaucoup) ; ses humains peu empathiques étouffent un peu l’émotion qui aurait pu naitre au cours du film. Même la relation entre Spot et Atari n’est guère engageante. L’ambiance sonore concocté par Alexandre Desplat est tout simplement splendide et apporte une ampleur considérable aux images ; tambours, cuivres, tous les effets visuels sont accentués. Passionnant et magnifique mais manque l’envolée affective et comique de son précédent film d’animation.
    En aparté : pourquoi avoir choisi de faire incarner la révolte par une étudiante… américaine… un nationalisme malvenu
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