La loi du marché. Que dire?!. Ce film nous propose donc la vie d'un homme (les politiques disent "Les Français"), ayant perdu son travail. D’emblée, le spectateur n'a pas le droit de savoir dans quel branche ce monsieur évolué t'il? Son secteur d'activité est-il touché par la crise? Bref, en somme, "mais il fait quoi ce monsieur dans la vie?".
Ce film, est d'une longueur sans nom, et il ne dure seulement qu'1h30, belle perf du réalisateur. Passons a la véritable critique. La loi du marché, ce veut comme étant un film "humaniste" en tout cas, c'est tel qu'il est vendu au public. Soit on joue sur ma corde sensible, j'apprécie particulièrement Mr Lindon, il n'en fallait guère plus pour m'attirer dans une salle de cinéma. C'est peut être l'unique pari du réal. Attiré les gens avec un nom, en marketing c'est le "naming". Ce film, en fait c'est votre vie, la votre, la mienne, celle des 66 millions de Français qui peuple ce pays. On assiste a un enchaînement de situation, sans contexte explicatif, si ce n'est "Lindon c'est fais licencié". Mention spéciale a la scène du mobil-home, je ne pensais pas qu'une négoce d'un mobil-home miteux, puisse mettre autant d'émoi a Cannes. On comprends la fascination de ces bobos blindés de parisianisme, pour les petites mains de ce monde, "les simples serveurs", "la simple caissière" et j'en passe. Discount, m'a bien plus touché, que ce faux film d'auteur.
Alors, certes, tous les goûts sont dans la nature. Si vous voulez voir, un enchaînement de (longue) situation avec très peu de dialogue, une caméra qui tremble, des focus mal exécuté, un contexte inexistant, allez-y. Ce film vous rappellera peut-être les films moche de l'atelier cinéma d'un lycée de seconde zone