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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 juin 2015
Le film est difficilement supportable pour 2 raisons essentielles : 1/ la forme : Brizé pour briser le carcan cinématographique filme LONDON, sa famille.../... en plans hyper serrés ; comme un faux débutant, il filme probablement avec la caméra sur l’épaule, ce qui donne l’impression au spectateur d’être sur un manège et / ou de voyager dans des miroirs déformants ! Je vous conseille la scène de la vente du mobile Home qui devrait rester dans les annales ! C’est la définition même de l’ennui où les plans s’éternisent comme si un pari avait été lancé : « En combien de temps les spectateurs vont-ils s’endormir ? ronfler ?partir ? » Les scènes de repas, de nettoyage du dessus des armoires sont autant de moments ontologiques où l’on frise la crise cardiaque, tellement l’émotion est forte ! Aucun changement de rythme : l’ennui s’installe dès les 5 premières minutes ! et on sait que cela va durer 1h33 ! Le montage ne montre aucune cohérence logique ; c’est un voyage en dominos sans liens, où le cinéaste veut nous faire embarquer dans cette errance ennuyeuse où le héros de cette aventure débridante va de bureau en bureau (pôle emploi/ banque /mobile home).../...sur une même ligne temporelle !! 2/ le fond - TROP , C'est TROP ! Brizé a conjugué tous les poncifs ; on croirait du ZEMMOUR : le chômage à la française où l’on offre des indemnités et des stages bien inutiles / des fonctionnaires inopérants bien incompétents / une rencontre avec un patron via internet tellement caricaturale qu'elle en devient inutile , le pathos avec l’enfant handicapé /doué qui philosophe sur la goutte d’eau mais dont les études doivent être financées dans un établissement spécialisé …/…. ce qui nécessite la vente d’un mobile home / les repas récurrents, hyper élaborés où le poulet rôti du super marché est découpé avec raffinement et finesse….. Cela nous fait saliver! ; un acteur inexpressif au possible ; une épouse transparente , inexistante à qui on accorde un rock endiablé pour susciter la passion dévorante ; une banquière tellement convenue …/…. Il faut tenir jusqu'au travail de vigile mais on ne sait pas comment il a obtenu ce taf! Je n’ai pas pu tenir jusque là ! Il est vrai que toutes les scènes essentielles sont dans la bande annonce ! Ne vous déplacez pas ! Regardez la bande annonce, vous aurez économisé 8.40€
Encore un sujet de société fort que Stéphane Brizé décide de traiter et, une nouvelle fois, il ne s’échappe pas à l’affronte complètement. Même si le scénario charge parfois un peu la barque et que la réalisation est par moments un peu trop aride, La loi du marché reste un film important, marqué par la performance exceptionnelle de Vincent Lindon.
Le thème m’intéresse mais je craignais que l’on tombe encore une fois dans les clichés et dans du déjà-vu. J’ai été agréablement surpris par la manière dont le film fait le tour de « la loi du marché », avec doigté et messages « implicites ». Car ce n’est pas tellement un film sur le chômage et les difficultés qui y sont inhérentes, mais bien un film sur la « loi du marché », qui règne : pour les embauches, il y a les gagnants, qui rentrent dans les clous, et les perdants. La loi du marché, c’est la loi qui consiste à se vendre, coûte que coûte… et ça ne suffit pas. Mais la loi du marché existe également au sein de l’entreprise ; il est nécessaire de s’y conformer pour garder son emploi, quitte à devoir indirectement écraser les autres, avec les conséquences dramatiques que cela implique. La loi du marché, bien qu’ayant ses règles spécifiques, c’est donc bien une « loi de la jungle »… Le tout est joué avec une exceptionnelle interprétation de Vincent Lindon, qui mérite son prix à Cannes, c’est certain. De nombreuses scènes sont filmées de manière fixe, sur un visage, ce qui ne suscite aucunement l’ennui ; au contraire, c’est totalement prenant et intrigant.
Toute cette dureté, toute cette souffrance... A-t-on vraiment besoin de ça? Évidemment que non, mais "La Loi du marché" pointe du doigt la société passive avec sévérité et vise juste avec certes du misérabilisme mais aussi beaucoup d'émotions sincères et ce dû en grande partie à la prestation hors normes de Vincent Lindon. Celui là si on ne savait pas qu'il était acteur... C'est à s'y méprendre. Rien que pour sa prestation, je conseille. Après c'est du film d'auteur français taillé pour Cannes : la "dure" réalité, Thierry est un homme mûre marié, au chômage depuis 20 mois (et père d'un ado handicapé moteur) qui fini par trouver un travail de vigil dans le secteur très peu humanisé de la grande distribution. Mais pourquoi tous ces plans rapprochés et mal filmés? Ça fait amateur donc ça bien? Personnellement j'avais un début de nausée à la fin mais bon... Quand au stéréotypes, ils vont bon train. Bref, pas une d'histoire parfaite car larmoyante mais du Vincent Lindon haut de gamme.
Film très plat ; on s'ennuie ferme. Le sujet est très banal : archétype du mec qui a perdu son job, on pousse même la caricature jusqu'à lui mettre un enfant handicapé. Scénario proche de l'inexistant. Lindon joue très bien la banalité du quotidien : on se fait chier pendant tout le film. Bref, passez votre chemin.
Vincent Lyndon et les acteurs non professionnels du film méritent largement les honneurs pour nous rappeler avec beaucoup d'humanisme que le sens prime sur le reste : être (en accord avec soi-même) plutôt qu'avoir, même si c'est plus facile à dire qu'à vivre dans nos sociétés occidentales qui poussent tout le monde à bout.
franchement, Vincent Lindon, meilleur acteur au festival de Cannes, je le lui aurait donné certes mais il y a quelques années et pas pour ce film.... Pour en revenir au film, il m'a fait penser par son incision et sa clarté au Ressources humaines de Laurent Cantet (déjà un vieux film)....Evidemment il n'a rien à voir car ici le monde est devenu noir et sans illusions alors que Cantet avait l'impression qu'une certaine clarté éclairait son combat.....Le film fait un peu peur au début, on a l'impression qu'on va aller de bureau en bureau '(banque, pole emploi, etc.....) histoire d'emprunts, de crédits, de paperasses.....Et puis miracle, Vincent Lindon, trouve un petit boulot (vigile dans un supermarché) et là l'hameçon accroche.....Série de témoignages, misère sociale, le film ose, montre et démontre, d'où une fin magnifique (le seul moment illustré de musique) qui préserve la dignité humaine dans ce chaos.....Le film est un magnifique témoignage d'époque, sobre et efficace qui devrait être vu par le plus grand nombre, histoire de se serrer les coudes dans ce beau pays......
un bon petit drame social bel et bien réel sur la difficulté à trouver un emploi, surtout à cette époque actuelle, professionnellement. on peut tous être visé un jour où l'autre malheureusement. de bons passages mais il y a certaines scènes que je trouvent un peu longues et lentes qui donne cette impression d'un peu d'ennui parfois.mais très bonne interprétation de "vincent lindon" qui se donne à fond pour lui et sa famille pour se sortir de sa routine, garder son train de vie et subvenir aux besoins quotidien de la famille.bien mais un petit déçu dû à la lenteur du film et des séquences un peu longues.
Par la présente nous demandons à Stéphane qui nous les a brisées, le remboursement immédiat de nos 2 places de cinéma achetées le 7/06/15 au MK2 de Bastille. Nous pensons sincèrement qu'il devrait en plus nous indemniser pour la torture qu'il nous a infligée pendant les 45 mn durant lesquelles nous ne nous sommes pas échappés.( car nous avons réussi finalement...) Ce n'est pas un film. Ce n'est pas un documentaire. Nous pensons que Monsieur Brizé s'est fait hacké à son insu son film par un étudiant en 1ère année de cinéma, et que ce dernier ne passera pas en 2ème. Nous espérons toutefois que Monsieur Vincent Lindon a refusé son cachet, car là, ce serait un comble. Ne tombez pas dans le piège du bobothéisme.A éviter si vous ne voulez pas souffrir d'ennui. Car cette souffrance est la pire de toute.
Bjr il y a des films ou il n'est point besoin d'en écrire des tonnes voilà allez y un magnifique film social sans misérabilisme ni manichéisme filmé comme un documentaire porté, habité par un v. Lindon logiquement primé. Le coup de poing du premier semestre.
Grande déception. Ce film décrit un personnage en recherche d’emploi qui finit par se « brader » comme vigile dans un hyper. Film social. Le personnage principal est bien interprété par Vincent Lindon qui tire bien son épingle du jeu. Il doit avaler les couleuvres de cette profession : arrestation de chapardeurs, et dénonciation de caissières ayant commis des larcins sans importance. La description sociale est très bonne, mais là où je suis déçu, c’est que à aucun moment le vigile (malgré lui) ne sort de ses gonds. Aucune récrimination, aucun coup de gueule, aucun embryon de révolte, il se contente de partir, sans explications, degré zéro de la révolution. On reste sur sa faim. On voudrait entrer dans l’histoire pour au moins gueuler un coup. C’est pour moi une grande faiblesse du scénario. Vincent Lindon était émouvant lors de la remise des palmes à Cannes, où il ne boudait pas son plaisir. Ce film lui donne un rôle très cadré, étriqué. Il aurait mérité mieux. Je passe sur la caméra à l’épaule qui fout la gerbe. Selon moi, pas bon du tout, mais je ne suis pas un professionnel.
Du social pur et dur. Un film qui est filmé comme un documentaire, les séquences sont longues, très longues. On s'attarde sur chaque petit moment de vie du personnage principal, que ce soit sur ses moments de plaisirs comme pour les moments le plus durs de recherche d'emploi. Vincent Lindon est très bon dans ce rôle, beaucoup de personnes peuvent s'identifier à Thierry.
Intéressant sujet à traiter. Mais mal filmé. Présenté au 1er degré. Film très lent. Scène dans le mobil home interminable. Bien joué par Vincent Lindon, mais nous avons et plusieurs fois envie de quitter le film avant la fin.
Effectivement bien joué, triste. On sent l'homme qui n'a pas eu de chance c'est vrai mais il y a de l'amour dans sa famille. Finalement c'est surtout au niveau professionnel que c'est l'impasse. Le film est un peu lent, les scènes sont longues comme si on y était. C'est très réel peut-être trop.