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    The Witch
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    458 critiques spectateurs

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    Ben
    Ben

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2025
    Vraiment une belle découverte, le décor, les costumes et l’ensemble de la pièce nous immerge totalement dans l’époque. Même en terme d’écriture sur les croyances et superstitions… à voir
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    41 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2025
    N'ayant jamais vu le premier film de Robert Eggers, j'ai décidé de rattraper le coche en visionnant ce "The Witch". Sortie en 2016, j'avoue avoir trouvé beaucoup de similitudes entre ce premier projet et ce qu'il sortira juste après, à savoir "The Lighthouse". Malgré tout, pour que nous soyons clairs, je ne parle pas forcément du style et de l'histoire en elle-même, mais bien plus de l'appréciation globale que je fais du long-métrage. En ce qui concerne les deux films, je trouve que ceux-ci sont particulièrement recherchés d'un point de vue esthétique, avec une ambiance forte et un casting de qualité. Malheureusement, c'est aussi le récit qui m'empêche, dans les deux cas, d'apprécier davantage le film. Pour revenir à ce que j'ai dit plus tôt, je trouve effectivement que l'ambiance, qui cherche à être imposée par Robert Eggers, est vraiment intéressante. Prenant place au sein d'une forêt assez angoissante, qui correspond parfaitement à cet esprit ancien de l'époque du film, l'esthétique se met d'abord en place via la photographie. Nous sommes sur des couleurs assez désaturées, les tons sont très poussés vers le gris, pour donner une impression assez malsaine et glauque à l'ensemble. Et si on ajoute cette mise en scène très lente et qui aime faire durer les choses, on comprend parfaitement que l'ambiance fonctionne. On se sent oppressé, et je dois dire que ce type d'atmosphère fait du bien, on se retrouve face à un style plus à l'ancienne. Et en ce qui concerne le casting, je trouve donc que ceux-ci s'en sortent très bien. J'ai notamment adoré la prestation d'Anya Taylor-Joy, qui était encore jeune à l'époque, mais qui avait déjà beaucoup de talents. Mais pour en revenir à mon approche de toute à l'heure, cela n'a effectivement pas suffi à me faire apprécier l'ensemble, car le récit n'a jamais réussi à m'emporter. De ce point de vue-là, le problème ne vient pas vraiment de ses idées, car la base est vraiment intéressante. Cette envie de vouloir confronter des événements glauques à la foi la plus extrême, tournant autour des différents péchés capitaux, est vraiment intéressante. Malheureusement, cela ne suffit pas à m'investir dans cette histoire, qui a vraiment tendance à traîner la patte. Pendant une grande partie du film, il ne se passe pas grand-chose, on a vraiment l'impression que toute la partie qui suit l'introduction est au ralenti. Le rythme est bien trop lent pendant ces moments, et j'avoue avoir eu du mal à trouver de l'intérêt à ces personnages, car c'est pourtant à ce moment-là qu'il est nécessaire de se sentir pris par un film. Je veux bien qu'ils soient des caricatures, mais c'est parfois tellement poussé à l'extrême que cela en devient gênant, quand cela n'est pas seulement là pour justifier des facilités de scénario. On peut notamment parler de la raison qui pousse Caleb à aller en forêt avec sa sœur, que l'on ne comprend pas vraiment avec le recul. Pourtant, en règle générale, j'aime les ambiances glauques, mais encore faut-il avoir une histoire suffisamment forte pour attraper le spectateur. Il est clair que la thématique est intéressante, mais cela ne marche pas si le scénario s'avère si mince. Par conséquent, même si j'ai fini par apprécier le cinéma de Robert Eggers, avec la sortie de "The Northman", ses débuts me laissent un peu sur ma faim. J'aime son esthétique et ses inspirations, mais ses histoires n'arrivaient simplement pas à m'intéresser. Pour conclure, une première œuvre intrigante, mais loin d'être aboutie.
    Pierre Dubois
    Pierre Dubois

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2025
    C'était vraiment très cool, surtout dans les conditions avec lesquelles j'ai vu le film : dans le noir, sur grand écran, avec un casque sur les oreilles.

    Qu'on s'entende : le film n'est pas un film d'horreur graphique ; c'est un film où l'atmosphère est hyper bien travaillée au point de créer un sentiment d'insécurité et de malaise. La photographie est magnifique, les scènes de nuit sont angoissantes, la musique est justement choisie (avec des sons de violons grinçants et des crescendo) et la mise en scène est très réfléchie (une masure en lisière d'une forêt noire et une petite unité de temps ; on se croirait au théâtre). J'aime aussi cette ambiance "d'un autre temps", très religieuse et avec des discussions parents / enfants que même moi, en forçant un discours soutenu, je ne saurais tenir.

    Il y a également des scènes très marquantes : la mort de Caleb (très belle performance) et ce rejet de pomme, les scènes où le père (dont l'interprétation est magistrale !) coupe du bois (les plans sont tellement beaux) et s'énerve sur Thomasin puis les jumeaux, le lait qui saigne, le corbeau qui picore le sein, la fin et j'en passe. Encore plus marquant : Thomasin qui se débat avec une serpe pour finir sous une pluie de sang.

    Le film est fascinant et son caractère énigmatique est assumé dès le début, lorsque le bébé Sam disparaît de manière complètement incongrue.

    Plus qu'un "film" qui raconte une histoire, the VVitch est surtout une expérience que j'ai apprécié regarder et écouter. Certaines interrogations me subsistent mais je me réconforte en disant que c'est assumé pas mal ainsi.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    17 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2024
    Car il est souvent bon de remonter aux origines... The Witch me voici !

    Suite à mon visionnage de Nosferatu, j'ai souhaité appréhender la filmographie de Robert Eggers dans son ensemble. Alors qu'il me reste The Northman à rattraper, j'ai pris une nouvelle fois un immense plaisir à me plonger dans la première tentative du metteur en scène avec ce non-film d'horreur.

    Non-film d'horreur, car finalement, le film se concentre bel et bien sur un drame familial et entrelace une large palette de thématiques ancrées à première vue dans leur époque, mais qui se transposent aisément de nos jours. C'est précisément ce qui trouve grâce à mes yeux dans ce genre de productions qui savent puiser dans ce que le genre à de meilleur pour questionner et élaborer un propos bien plus universel (Jordan Peele est à ce titre, un superbe représentant contemporain).

    Le film va évoquer les rapports de forces qui se jouent au sein d'une communauté : celle du village d'abord, celle du cercle familial ensuite.

    Que reste-t-il à l'humain lorsque la pauvreté et les peurs primitives l'amènent à considérer la religion et l'occulte comme les alphas et omegas de la vie sur terre ? Lorsque la confiance ne peut plus régner, que l'incompréhension et l'instinct de survie laissent place à toute dérive sécurisante.

    Le film n'est pas non plus avare en allégories sur la place et l'émancipation de la femme au sein de cette société.

    Finalement, l'expérience éprouvée lors du visionnage de The Witch s'est rapprochée de celle de The Village. Dans les deux cas, l'horreur ou le fantastique a pour but d'imager et d'alimenter un imaginaire qui lorsqu'il infuse les âmes peut enfermer et détruire.

    L'image est bien comme toujours soignée, mais encore une fois aucunement tapageuse. L'acting est bluffant des plus jeunes acteurs aux plus anciens. Enfin, l'élément le plus marquant à mon goût est inévitablement la palabre implacable, à la sonorité délicieuse, mais surtout à la précision et au rythme captivants.
    Simplement Loïc
    Simplement Loïc

    17 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2024
    J'ai enfin réussi à regarder jusqu'à la fin The Witch et dans ma globalité j'ai aimé. Le film a une superbe mise en scène, de très bons personnages, il réussi à te tenir en haleine par moment.. Bref dans l'ensemble j'ai aimé.
    Seule la fin ou je suis un peu moins fan, je trouve que ça casse un peu tout le mythe instauré dès le départ.
    Cadreum
    Cadreum

    6 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Dans The Witch, Robert Eggers orchestre une descente implacable dans la psyché d’une famille bannie, déchirée par l’isolement et le poids oppressant de leur foi, symbolisé par la forêt. Ce tableau d’une ruralité brute, hors du monde, se mêle à un fantastique insidieux, une lutte sourde entre ombre et lumière où la paranoïa règne en maître.

    À l’image d’un huis-clos ouvert sur la forêt menaçante, Eggers resserre son cadre à la lisière du bois, étouffant ses personnages dans une ambiance austère et anti-spectaculaire, semblant inspirée des maîtres flamands et de la cruauté des contes de Grimm.

    Chaque détail du quotidien – le chant d’un enfant, le regard fixe d’un lapin, ou le bois fendillé d’une porte – devient une menace latente, une distorsion du réel, par notre perversion du regard. Le spectateur, tel un juge muet, s’emploiera à scruter les âmes, avide de surprendre cette étrange faiblesse par laquelle chacun glisse, presque sans résistance, dans les sombres abîmes du péché.

    La chute de la figure paternelle, incarnée avec une autorité glaçante par Ralph Ineson, fait écho à l’éloignement d’un Dieu absent, incapable de répondre aux prières ou d’offrir son pardon. Eggers sonde ainsi les ravages de la foi dévoyée, où la peur du péché supplante l’amour divin, érigeant un cadre moral où désir et libre arbitre n’ont pas leur place.

    À la lisière d’une Amérique naissante, The Witch s’impose comme une radiographie d’une famille consumée par ses propres démons, entre naturalisme psychologique et horreur mystique. Eggers déconstruit avec brio les fondations d’une foi absolue, laissant au spectateur le soin de décider si le mal émane de la forêt, ou du cœur même de cette cellule désunie.
    Evan Gimz
    Evan Gimz

    19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Une bonne mise en scène avec de nombreux moments de tensions et de frissons tant au niveau visuel que sonore. C'est uniquement un film d'épouvante à ambiance horrifique qui ne fait pas spécialement peur mais qui nous tente de mettre dans une ambiance extrêmement religieuse et maléfique et qui peut faire défaut pour certains compte tenu du rythme lent du film. Certains séquences fonctionnes même si le message envoyé par le film ne semble pas être clair.
    Dod McFLy
    Dod McFLy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Chef d'œuvre d'ambiance et l'un des meilleurs film du genre.
    Un vrai film, non recommandé pour les adolescents fan de Jumpscare du mercredi soir ( ce qui explique la note spectateur assez honteuse )

    Ici c'est l'atmosphère incroyable, la performance des acteurs, l'efficacité de ses cadrages qui font toute la différence.
    Un grand film de sorcière avec une ambiance inquiétante et mystérieuse sans trop de fioritures.
    Une pépite.
    Idriss NAOUI
    Idriss NAOUI

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2024
    J'ai pu lire des avis de nombreux internautes concernant ce film qui divise. Si vous cherchez le classique film d'horreur insipide à la Saw ou autres absurdités du genre, passez votre chemin. Il ne s'agit pas ici d'attendre que la peur s'invite à l'écran, mais bien de plonger dans les profondeurs indicibles de la psyché humaine qui ont conditionné une période d'obscurantisme historique crasse. Ce film est un hommage à celles que l'on accusait et que l'on brûlait ou pendait.

    Lorsque Robert Eggers nous plonge dans le monde obscur et sauvage de "The Witch", sorti en 2015 aux États-Unis, il ne s'agit pas seulement d'un film d'horreur, mais d'une descente dans les recoins les plus torturés de l'esprit. Anya Taylor-Joy, dans son rôle remarquable de Thomasin, nous guide à travers une époque où la réalité et la superstition se fondent de manière inextricable.

    Et cela fonctionne ! Nous avons un psychodrame perturbant. Alors non, vous ne verrez pas de tête qui tournent à 360° avec des voix mécaniques. Mais c'est pire que cela. Vous verrez une forme de réalité. "The Witch" est avant tout un chef-d'œuvre psychologique. Situé en Nouvelle-Angleterre dans les années 1630, le film explore les effets corrosifs de la peur et de la paranoïa sur une famille isolée. La représentation minutieuse des mœurs et des croyances puritaines de l'époque ajoute une dimension documentaire qui renforce l'authenticité et la profondeur du récit. L'isolement et la méfiance croissante au sein de la famille sont décrits avec une précision glaçante, transformant chaque interaction en une scène tendue et oppressante.

    Le génie de Robert Eggers réside dans sa capacité à créer une atmosphère profondément oppressante à travers des choix de mise en scène et de cadrage réfléchis. Les plans statiques et les longs silences accentuent le malaise, tandis que la lumière naturelle et les décors authentiques transportent le spectateur directement dans ce monde austère et inhospitalier. Chaque cadre est une peinture sombre, évoquant une beauté lugubre qui reste gravée dans l'esprit longtemps après la fin du film.

    Le film s'appuie fortement sur des sources historiques et folkloriques, ce qui lui confère un réalisme troublant. Les dialogues archaïques, tirés de documents de l'époque, comme c'est dit à la fin du film, et les détails méticuleux des costumes et des décors ajoutent une dimension quasi clinique d'une époque révolue. Cela crée un contraste saisissant avec l'élément surnaturel, rendant les apparitions de la sorcière encore plus terrifiantes. Cette fusion de réalisme et de mythe permet à "The Witch" d'explorer la frontière entre la réalité et la superstition, un thème central qui traverse tout le film.

    Anya Taylor-Joy, elle, livre une performance hypnotique, incarnant parfaitement la fragilité et la résilience de Thomasin. Son visage, souvent éclairé par une lumière douce, transmet une gamme d'émotions complexes, du désespoir à la détermination. Chaque geste, chaque regard contribue à l'ambiance psychologiquement chargée du film.

    Pour moi, "The Witch" de Robert Eggers est un bijou de l'horreur psychologique, un film qui transcende le simple divertissement pour devenir une étude intense et perturbante de la condition humaine. À la fois film d'épouvante et documentaire, il capture avec une précision terrifiante l'essence des peurs et des croyances qui façonnaient le monde des premiers colons américains (cela vaut aussi pour l'Europe ensauvagée des superstitieux de l'époque et ce n'est pas sans penser au cas de Pendle Hill, par exemple). Eggers a créé une œuvre d'art cinématographique où chaque plan est un témoignage de son génie, offrant une expérience visuelle et émotionnelle inoubliable.
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 371 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2024
    Toujours aussi qualitatif et vraiment impressionnant dans son ambiance, j’aime énormément la réalisation de Eggers, je suis vraiment hype pour Nosferatu. Anya Taylor-Joy, encore mille aura comme toujours, dire que c’est ce rôle qui l’a révélé.
    Nicoco
    Nicoco

    19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2024
    Film d’ambiance et d’angoisse dans l’univers des colons américains du 19e sciècle. Décors et costumes sublimes; histoire intéressante mais conclusion un peu maladroite à mon sens.
    Gumayushibre
    Gumayushibre

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2024
    Ce qu'on ne voit pas ici est le plus effrayant. Des acteurs convaincants auxquels s'ajoutent des visuels, scènes mystiques qui nous transportent dans un Moyen-Âge huis clos qui respire la sorcellerie.
    Manu macCow
    Manu macCow

    8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Rien d'un film d'horreur
    J'adore l'actrice, mais le scénario est très moyen, il ne se passe rien, c'est lent, gris, triste
    Ennuyeux a mourir
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 046 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Bien que la luminosité fasse défaut, l'esthétique gothique de la mise en scène saute aux yeux, nous entrainant dans une atmosphère fantastique teintée du puritanisme étouffant de cette famille de proscrits menée par un charismatique Ralph Ineson, d'autant plus crédible grâce à l'évident soin historique apporté aux décor et costumes. S'appuyant sur la symbolique de la forêt et l'imaginaire malin, le récit distille (lentement) un inquiétant malaise. Intriguant.
    lucie.b
    lucie.b

    1 abonné 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Très bon film , du suspense, du questionnement et de l’intrigue. J’apprécie de genre qui n’est pas dans l’exagération.
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