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Votre avis sur The Witch ?
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Avec THE WITCH, ne vous attendez pas à bondir de votre fauteuil, ni à vous évanouir de peur. De la même manière, les âmes les moins sensibles à ses éclats esthétiques et à son atmosphère crescendo qui s'achève dans une explosion dont nous ne dévoilerons pas la nature ici, risquent de finir par trouver tout un tas d'excuses pour s'ennuyer. The Witch est donc clairement une proposition originale et audacieuse, mais elle devra trouver son public, comme souvent avec ce type d’œuvres qui sortent des sentiers battus. La critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
Film éblouissant. Et terrifiant. Hommage aux contes folkloriques dont il tire son scénario et une partie de son titre (A New England Folktale), The Witch fait peur et bouleverse l’âme. Le film de Robert Eggers qui s’attache à l’histoire d’une famille de colons anglais dans l’environnement hostile de la Nouvelle-Angleterre va bien au-delà d’un simple récit de survie. La foi, le mensonge, la trahison, la solitude, le passage à l’âge adulte… ces thèmes universels souvent abordés de manière convenue ou indigeste y sont mis en scène avec une maîtrise qui donne le frisson. Servi par une interprétation magistrale, ponctué de scènes d’une brutalité inouïe car toujours suggérée, soutenu par une photographie remarquable qui rend hommage à la peinture du XVIIème, The Witch est un récit à part dans lequel on s’engage comme dans un grand livre de contes aux illustrations fascinantes et sombres. Film d’horreur, film historique, étude de caractères et fable morale, The Witch est tout cela à la fois. Et bien plus.
A voir absolument.
A voir absolument.
Grand amateur de films d'horreur, épouvante et thriller, j'avais quelques espoirs à la vue de bande annonce. Quel déception ! un top navet ! franchement...il y avait beaucoup mieux à faire avec une telle histoire. Bref à éviter absolument. C'est long, lent, à s'endormir devant...et la peur d'en tout ça ? le spectateur oublié dans son ennuie le plus total...
Une série B, U.S de bonne facture. Sous couvert d'une histoire de sorcière, on a affaire à une sorte de huis clos au sein de cette famille pour le moins pieuse. Les acteurs sont bons, c'est bien filmé et donc ce film constitue une agréable petite surprise. A voir.
FaRem
Un premier film très intéressant qui traite un thème répandu d'une façon assez originale puisque le réalisateur n'aligne pas les clichés et entretient le mystère sur ce qui est vrai ou pas le plus longtemps possible. Je ne considère pas "The Witch" comme un vrai film d'horreur, c'est plus un film mystérieux couplé à un drame parce qu'à l'époque, je pense que les gens s'accrochaient au moindre détail et surtout à la religion et c'était facile de les faire douter dès que quelque chose s'écartait de ce qu'ils avaient l'habitude de vivre, c'est un peu ce qu'il se passe ici puisqu'ils sont complètement perdus à la suite de ces phénomènes, ils doutent les uns des autres et vont même jusqu'à soupçonner les animaux de la ferme d'être la réincarnation du mal. C'est un film assez simpliste puisqu'il ne se déroule que dans la ferme encerclée par cette forêt qui terrifie la famille, ça permet de bien développer les personnages ce qui est une bonne chose, car la performance des Acteurs est au rendez-vous surtout celle d'Anya Taylor-Joy qui est vraiment superbe. Robert Eggers sera surement un réalisateur à suivre, son film est très bien réalisé, la photographie est élégante, l'histoire est prenante malgré la lenteur du récit, l'ambiance est bien travaillée et la tension monte crescendo pour atteindre son paroxysme lors d'un superbe final.
Bon film à voir une fois, hyper documenté sur cette époque, avec parfois de vrais dialogues tirés d'archives du 18ème siècle ....Je me demande pourquoi le synopsis ne précise pas que cette famille sont des témoins de Jéhova et qu'ils ont été exclus de la plantation, la communauté (de mormons, il me semble ) parce que le père prêchait, d'où la difficulté pour eux de s'en sortir seuls, dans une nature sauvage, avec une créature malfaisante qui va les harceler ...Je ne spoile rien, on le voit dès le début , l'exclusion et vu le titre lol à moins d'être une brêle en anglais , ou une "blair" XD
J’ai eu un peu de mal à me mettre dedans je dois bien avouer (disons le premier quart d’heure), mais au bout d’un moment l’atmosphère de ce conte folklorique macabre prend le dessus et le film devient très prenant, avec un soucis du détail dans la reconstitution du XVIIe siècle autant dans le fond que dans la forme assez convaincant, la mise en scène prend le temps de placer cette famille dans une condition précaire et un environnement étrange, entouré d’arbres et de doutes, entre croyance et occultisme. Un des enfants disparait dans les bois sans laisser de trace, le point de départ d’une montée vers l’abime, la chasse au gibier et aux sorcières, l’ambiance est réellement crépusculaire, on ne sait pas d’où le mal va arriver, par des figures sorties de la forêt, des animaux domestiques ou par le biais de la possession, les craintes sont diffuses. L’articulation autour de la famille que l’on voit se déchirer promet son taux de nihilisme, le réalisateur ne compte pas nous ménager et ça c’est très plaisant, je regrette seulement un manque de gestion du rythme en terme de mise en scène, le film aurait eu le mérite de se poser encore plus, limite se "dreyeriser", être encore plus figé dans le temps, car la dynamique fragilise le côté sacré du propos (je pense notamment à l’exorcisme du jeune Caleb). Par contre la dernière partie est puissante, voire complètement tétanisante, j’ai été vraiment aspiré par le cadre où d’ailleurs le travail sur la lumière est superbe, la folie est totale et les promesses sont largement tenues, après l’ultime séquence est un poil grand-guignolesque (surtout par rapport au reste du film) mais ça reste plutôt bien réalisé, avec toujours cette ambiance picturale et sonore qui envoute littéralement, on reste dans le conte jusqu’au bout.
Je ne suis clairement pas déçu, même si je pense que ce "The Witch" aurait pu être encore mieux, surtout en étant plus long, plus lent et plus glauque, mais j’ai conscience que j’en demande sans doute un peu trop … Enfin dans ce contexte de marasme au niveau épouvante-horreur c’est "rafraichissant" !
Je ne suis clairement pas déçu, même si je pense que ce "The Witch" aurait pu être encore mieux, surtout en étant plus long, plus lent et plus glauque, mais j’ai conscience que j’en demande sans doute un peu trop … Enfin dans ce contexte de marasme au niveau épouvante-horreur c’est "rafraichissant" !
Au XVIIème siècle, en Nouvelle Angleterre, bannie de leur communauté, une famille de colons anglais comptant cinq enfants, installe leur ferme dans un endroit isolé à proximité d’une immense forêt inquiétante. Cette famille va subir des évènements étranges qui vont se révéler associés à la sorcellerie.
Première réalisation de Robert Eggers, The witch est un film de genre de qualité, ce qui est rare en la matière. D’un premier abord, The witch se caractérise par un grand soin de l’image, du plan. Il offre également une très bonne direction d’acteurs, très bonne performance des enfants notamment Harvey Scrimshow qui interprète Caleb, mais aussi Anya Taylor Joy, parfaite dans son rôle de Thomasin, l’ainée jeune adolescente (alors que l’actrice a 19 ans en réalité) autour de laquelle l’intrigue se déroule. The witch donne également une très bonne reconstitution historique, le réalisateur s’appuyant sur des contes et extraits de procès de sorcellerie (notamment ceux de Salem). Le final est grandiose et rappelle des anciennes illustrations du thème abordée. Le caractère dévot de cette famille qui s’exprime souvent par référence aux textes sacrées pourra rebuter certains mais c’est la société de l’époque qui veut ça.
The witch est plus un film d’ambiance qu’un film d’épouvante, en effet, il y a une tension durant une grande partie du film mais pas grand-chose qui fait vraiment peur. C’est sur ce point d’ailleurs le seul reproche que je pourrai donner à ce film, ainsi que quelques effets pas très bien réussis.
Première réalisation de Robert Eggers, The witch est un film de genre de qualité, ce qui est rare en la matière. D’un premier abord, The witch se caractérise par un grand soin de l’image, du plan. Il offre également une très bonne direction d’acteurs, très bonne performance des enfants notamment Harvey Scrimshow qui interprète Caleb, mais aussi Anya Taylor Joy, parfaite dans son rôle de Thomasin, l’ainée jeune adolescente (alors que l’actrice a 19 ans en réalité) autour de laquelle l’intrigue se déroule. The witch donne également une très bonne reconstitution historique, le réalisateur s’appuyant sur des contes et extraits de procès de sorcellerie (notamment ceux de Salem). Le final est grandiose et rappelle des anciennes illustrations du thème abordée. Le caractère dévot de cette famille qui s’exprime souvent par référence aux textes sacrées pourra rebuter certains mais c’est la société de l’époque qui veut ça.
The witch est plus un film d’ambiance qu’un film d’épouvante, en effet, il y a une tension durant une grande partie du film mais pas grand-chose qui fait vraiment peur. C’est sur ce point d’ailleurs le seul reproche que je pourrai donner à ce film, ainsi que quelques effets pas très bien réussis.
Belle surprise. On se laisse emporter par le climat malsain distillé tout au long du film, sur fond de puritanisme pur et dur et d'une sorte de folie qui semble s'emparer de cette famille ( folie ou réalité ? ). Moi j'ai trouvé ça intéressant et je ne me suis pas ennuyée, malgré une certaine lenteur mais qui permet l'immersion. Très bon jeu des différents acteurs et une bande son adaptée. Je recommande d'aller voir ce film, au moins pour se faire sa propre idée.
Lorsque nous sommes obligés à penser que nous vivons dans un péché éternel, les énergies maléfiques tirent profit deus âmes nécessiteux de compréhension. Les forces du mal présentent séduisantes et peuvent conduire à la liberté et à la salvation. Ne vous attendez pas effrois faciles. Le scénario crée une atmosphère de tension permanente, qui culmine en scènes d'impact et un fim rédempteur pour les personnages. Terrifiante! Un chef d'oeuvre d'horreur.
C'est ZE film que l'on attendait au Festival de Gerardmer 2016. Un bon film qui nous place dans un village très pieux dans le moyen age. L'ambiance est déjà posée et on pense à Le Village. Sauf que la réalisation est particulièrement agréable et on se retrouve dans quelque chose de vraiment angoissant. On appréciera Ralph Ineson dans le rôle du père de famille et Anya Taylor Joy dans le rôle du personnage principal qui sont vraiment bien joués. La bande originale est de plus très noire et rajoute à cet angoisse. Ce qui est à redire est que le film se trouve être relativement ennuyeux par moment car les dialogues sont quasi uniquement des prières ou des discussions religieuses. La scène la plus intense du film,
spoiler:
celle de la mort du jeune garçon probablement possédé après avoir succombé à la sorcière
, n'est pas forcement très bien jouée est c'est une vraie bémol. La fin reste tout de même inattendue, ce qui permet de clôturer correctement ce film dont on aimerait presque pouvoir lire les sources d'inspiration du scénariste.
, n'est pas forcement très bien jouée est c'est une vraie bémol. La fin reste tout de même inattendue, ce qui permet de clôturer correctement ce film dont on aimerait presque pouvoir lire les sources d'inspiration du scénariste.
Premier film de Robert Eggers, The Witch est un long-métrage effrayant et envoutant qui s’annonce d’ores et déjà comme l’un des événements horrifiques de l’année 2016. ♥♥♥♥
Exclue de sa communauté, une famille américaine puritaine du 17ème siècle se retrouve à vivre seule aux abords d’une forêt mystérieuse. Commence alors une descente aux enfers avec la disparition successive de plusieurs enfants de la famille. Les parents soupçonnent une sorcière habitant dans l’étrange forêt.
Une menace maléfique pesant sur une structure familiale est un schéma classique du cinéma d’horreur. The Witch a la particularité de se dérouler au 17ème siècle et de s’intéresser à une famille puritaine qui n’a de cesse de voir ces disparitions comme un signe du diable les punissant pour leurs péchés. Tout le film repose l’opposition entre un certain fanatisme religieux et cette représentation du mal absolu. Mais certaines ambiguïtés subsistent au sein même de la famille avec des personnages qui ne seraient peut-être pas ce qu’ils prétendent être.
Le parti-pris naturaliste de The Witch participe beaucoup à la réussite du long-métrage. Le film est marqué par son réalisme cru qui rend chaque apparition de l’ordre du fantastique encore plus terrifiante. En outre, de la photographie à la mise en scène, The Witch se caractérise par sa sobriété voire même par une certaine forme d’austérité. Le film est à l’image de cette famille, sinistre et fataliste.
Le film d’horreur à connotation religieuse n’est pas une nouveauté. Le genre a été porté à son paroxysme avec des films comme L’Exorciste de William Friedkin et La Malédiction de Richard Donner. C’est un genre qui peut facilement tomber dans la caricature grossière comme on a pu le voir avec certains films récents qui traitent de l’exorcisme religieux. Ce n’est pas le cas de The Witch qui est une œuvre à la fois subtile et ambiguë. Le film ne manquera pas de faire beaucoup parler de lui et s’annonce déjà comme l’un des longs-métrages les plus terrifiants sortant en salles cette année.
Exclue de sa communauté, une famille américaine puritaine du 17ème siècle se retrouve à vivre seule aux abords d’une forêt mystérieuse. Commence alors une descente aux enfers avec la disparition successive de plusieurs enfants de la famille. Les parents soupçonnent une sorcière habitant dans l’étrange forêt.
Une menace maléfique pesant sur une structure familiale est un schéma classique du cinéma d’horreur. The Witch a la particularité de se dérouler au 17ème siècle et de s’intéresser à une famille puritaine qui n’a de cesse de voir ces disparitions comme un signe du diable les punissant pour leurs péchés. Tout le film repose l’opposition entre un certain fanatisme religieux et cette représentation du mal absolu. Mais certaines ambiguïtés subsistent au sein même de la famille avec des personnages qui ne seraient peut-être pas ce qu’ils prétendent être.
Le parti-pris naturaliste de The Witch participe beaucoup à la réussite du long-métrage. Le film est marqué par son réalisme cru qui rend chaque apparition de l’ordre du fantastique encore plus terrifiante. En outre, de la photographie à la mise en scène, The Witch se caractérise par sa sobriété voire même par une certaine forme d’austérité. Le film est à l’image de cette famille, sinistre et fataliste.
Le film d’horreur à connotation religieuse n’est pas une nouveauté. Le genre a été porté à son paroxysme avec des films comme L’Exorciste de William Friedkin et La Malédiction de Richard Donner. C’est un genre qui peut facilement tomber dans la caricature grossière comme on a pu le voir avec certains films récents qui traitent de l’exorcisme religieux. Ce n’est pas le cas de The Witch qui est une œuvre à la fois subtile et ambiguë. Le film ne manquera pas de faire beaucoup parler de lui et s’annonce déjà comme l’un des longs-métrages les plus terrifiants sortant en salles cette année.
Dans une époque où l'aspect religieux a une part très importante dans le quotidien d'une famille, le moindre détail surnaturel peut générer des conflits familiaux où la foi peut être mise à mal, par le mal lui même ? même si le thème des sorcières a souvent été traité, voire maltraité, ce film projeté au festival du film fantastique de Gérardmer est bien réussi. Une mise en scène correct, des plans bien fait et un twist final cohérent à l'image du film. On peut ajouter des dialogues d'époque bien retranscrits par la performance des acteurs.
Prix du Jury Syfy au Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, The Witch est un film esthétique et austère qui séduira les passionné(e)s de sorcellerie et d’histoires occultes, même si la lenteur de son récit et son approche du genre pourraient en dérouter d’autres.
Basé sur un compte populaire, The With raconte l'histoire d'une famille de colons bannie par leur village s'installant à l'orée d'une forêt sombre où vit une sorcière. Cette famille très pieuse va être soumise à d'étranges phénomènes qui vont ébranler leur existence. Robert Eggers baigne avec virtuosité le spectateur dans une atmosphère lugubre et mystique. En effet, par des plan travaillés, une photographie fantastique et des jeux de claire-obscure nous sommes pris aux tripes. Les acteurs jouent à la perfection et renforcent cette ambiance à l'écran. Le seul bémol, selon moi, serait la toute dernière minute du film...
Mais je vous laisserai juger par vous même !
Mais je vous laisserai juger par vous même !
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