Steven Spielberg quand tu nous tiens, l'un des meilleurs réalisateurs au monde ( si ce n'est le meilleur....) une aubaine pour le cinéma, même si je ne suis pas fan de tous ses films, il a réussi à bercer ma jeunesse, grâce à sa "patte", experte et son style efficace, qui tape là ou il faut, et avec une precision déconcertante, enmenant le spectateur toujours aussi loin et repoussant ses limites, à travers la magie et la beauté des contextes rencontrées dans chacune de ses œuvres.Oui Steven Spielberg ne fait pas les choses à moitié, et encore moins pour l'appât du gain (même si c'est evidemment son métier....), et ses long métrages, pour la plupart, ont une portée pertinente qui va au-delà du simple blockbuster bourrin, ou du divertissement aseptisé (une manière de voir les choses) ... On peut faire confiance au talent, de ce cinéaste (un talent qui n'est plus à prouver) de génie, qui a beaucoup évolué, et reste toujours à l'écoute des besoins d'un publique qui s'agrandit, qui change d'une génération à une autre, et qui évolue également tout comme ses attentes en matière de goûts artistiques, notamment le cinema, et ça Spielberg l'a bien compris...Il faut dire que Spielberg sait très bien raconter ses histoires, et susciter l'intérêt d'un spectateur de plus en plus pointilleux et exigeant en la matière, à travers des trames horrifiques, des contes fantastiques, de L'action/Aventure ou encore de la pure SF, domaine de prédilections du cinéaste....Ready Player One, s'illustre comme un mélange réussi de tout ces genres, et un très bel hommage, à ce qui a fait l'âge d'or et la renommée de la "pop-culture" des années 80's-90's une époque révolue haute en couleur, si chère au réalisateur, dont il ne cesse de puiser ses inspiration. Ready Player One en est le parfait exemple, un cocktail savant, et maîtrisé, qui jongle avec habilité et subtilité ( pas étonnant quant on est initié au style du maître...) avec les codes des genres, et réussit même à les "détourner" à certaines occasions et ce, sans en perdre " "l'essence" qui traduit leur propres identités, et qui en fait des genres à part entière....Le long metrage regorge de références et de clins d'oeil, essentiellemnt des 80's, ( que je laisserai ceux qui n'ont pas encore vu le film, découvrir) que le spectateur ( tout comme je suis...) s'amusera à trouver tout au long du film, et surtout lors d'une première moitié très intense et soutenue, a l'instar du protagoniste principal Wade Watts (Ty Sheridan,un jeune acteur prometteur) qui, échappant à son quotidien désespérant, dans un futur dévasté, se retrouve plongé dans une chasse au trésor virtuelle, à l'échelle mondiale, dans un univers Appele "L'Oasis", et devra ainsi faire face aux dangers qu'elle habrite, s'affirmant malgré lui comme l'ultime joueur....La trame bien que simpliste, réussit à installer une ambiance assez sympathique, qui détonne avec une atmosphère anxiogène, post apocalyptique dépeint d'une "Ohio" futuriste, et ses bidonvilles crasseux, qui traduisent un avenir chaotique et dévasté, un futur pas si loin que ça d'ailleurs...Le spectateur lambda est à son tour plongé dans cet univers numérique impressionnant , via un jeu au enjeux humains et universels, et qui utilise un casque à réalités virtuelles comme accessoire...l'aventure s'avère excitante et palpitante,d'autant que la fortune du riche et non le moins énigmatique "Haliday" est en jeu, une richesse qui attise la curiosité de joueurs malintentionnés à travers le monde.Le jeu vidéo ainsi que son univers virtuel dépeints dans le film, représentent une arme à double tranchant en effet, le jeu permet à une population (à l'instar du héros), de s'évader d'un quotient triste et monotone, et se réfugie dans L'Oasis",un monde virtuel qui auquel elle a pris goût, et a développé une forme d'addiction ,un univers qui constitue un défouloir, mais aussi un danger imminent, auquel peu y prêtent attention (comme pour tout jeu vidéo et l'obsession qui y découle....) . Le visuel du long métrage est époustouflant, et les SFX générés en grande partie par la firme "ILM", sont excellents, et offrent des scènes d'actions impressionnantes lisibles,et à couper le souffle, notamment la scène emblematique et de loin la meilleure et la plus intense, de la course automobiles qui recèle de clin d'œil au cinéma d'antant, bien trouvés dont les amateurs y trouveront un plaisir à redécouvrir , c'est rythmé, et on ne s'ennuie pas une seconde.La motion capture est présente, donnant vie à une panoplie des personnages en CGI, hauts en couleurs, et tout aussi imposants ( bien que aboutie et plus réaliste dans l'excellent Alita: Battle Angel de Robert Rodriguez) La dernière partie et la scène finale de combat est tout aussi surprenante, et qui part dans tous les sens,assurant un spectacle à la hauteur des attentes pour ce genre de producrions, et à la morale bien amenée ATTENTION SPOILER : Un Happy End à "la sauce " Spielberg, on s'en doutait bien...FIN SPOILER. Ready Player One est un très bon blockbuster qui ravira les amateurs du genre, qui y trouveront leur compte, divertissant, rejouissant, et prenant, et sent bon la nostalgie d'une agréable époque appuyée, de de références et de clins d'œil sympathiques, et bien intégrés, et même si je ne suis pas un "gamer", j'ai passé un agreable moment....Merci Steven Spielberg. MA NOTE: 4/5