Derniers Avis : Ready Player One - Page 21

excellent film, visuellement impressionant, rythmé, prenant et bourré de références cinema / jeux videos des années 80-90...

Hybridant réel et virtuel dans un ballet virtuose, Steven Spielberg construit un film oxymore où les contraires travaillent en harmonie pour un résultat d’une parfaite homogénéité. Un grand film profond et spectaculaire, du cinéma à l’état pur comme lui seul sait en faire.

Ultra-referencé et visuellement génial, le film de Spielberg nous fait voyager. Seulement au bout de 2h15, le voyage commence à être un peu long.

La pop culture, le gaming, l'univers geek n'ont jamais été une grande passion, ni la science-fiction d'ailleurs. J'ai pourtant été séduit par le synopsis et le début du film très prenant avec cette quête intéressante de la richesse et des arcanes du cerveau du défunt multi-milliardaire Halliday. Cela n'a pas été suffisant ! J'ai trouvé le film assez rapidement lourd (toutes les références et cet univers pop culture bien trop prégnant) et pas assez rythmé. Le visuel est exceptionnel, c'est indéniable, mais l'histoire ne m'a pas passionné.
Un film clivant !

Film un peu long et un peu fourre-tout voire cliché vis-à-vis de la pop culture. J'aurais préféré un film moins impressionnant visuellement avec plus de profondeur (voire de la profondeur tout court…) parce que les personnages sont attachants mais bien trop superficiellement exploités - la relation amour virtuel/réel par exemple.
Au final, tout est d'une trop grande naïveté, surtout la fin, et malgré quelques passages assez cool, on reste dubitatif quant au réel intérêt du film. A croire qu'il a été uniquement destiné à un public adolescent voire pre-ado.

Enfin un superbe filme, je trouve une inspirationdu Meilleur des mondes d'aldous Huxley
UN très bon moment passé en le regardant pour tout public

Ready Player One pouvait rebuter : retour de Spielberg à la réalisation en forme d'hommage à son travail titanesque de metteur en scène, film uniquement basé sur le principe d'easter-eggs, effets spéciaux numériques à gogo, acteurs peu charismatiques et personnalité visuelle des plus banales, type jeu-vidéo sans personnalité (soit bleu et violet). Sur le papier, ce n'était pas très réjouissant; comme l'idée de voir notre papy se l'astiquer sur les figures emblématiques qu'il aura apportées au cinéma, et les réciter sans vergogne pour montrer qu'au final, il reste le premier, et le seul patron du cinéma de divertissement (non pas des produits formatés, [Disney][1]).

Il y a un peu de cela dans Ready Player One : s'il se cite deux trois fois avec plus ou moins d'insistance (Jurassic Park certes discret, mais Retour vers le futur balancé à la truelle), il réunit tout ce qui a marqué la culture geek (à certaines exceptions prêt) dans un genre de melting-pot savoureux, auquel il appose sa recette de rêverie dont il est le seul à détenir le secret. Comme Hitchcock en son temps avec les thrillers, Spielberg prouve une bonne fois pour toute qu'il est et restera le patron jusqu'à nouvel ordre.

Nous recyclant ces mêmes gimmicks qui marchent depuis plus de 40 ans, il aborde l'histoire avec toujours autant de légèreté, et quand il tente d'inverser la règle, ce n'est guère crédible; comment s'émouvoir de la famille de substitution de Tye Sheridan quand ils sont caractérisés à la manière d'un cartoon, dans l'exagération et la caricature? Ils sont plus sombres que dans un dessin animé pour gosse, plus pathétiques, plus décadents, mais le résultat est le même et le fait est lancé : Spielberg n'a pas fait Ready Player One pour ceux qui voulaient en dénombrer les références, il l'a mit au point pour ceux qui veulent rêver, pour les adultes désireux de retrouver l'enfance, et pour ces enfants qui manquent de blockbusters sur lesquels s'émerveiller.

C'est qu'il s'en sort très bien, ce vétéran du divertissement, en réalisant le film le plus couteux de sa carrière et le plus ambitieux en terme de grand spectacle; ses effets spéciaux sont globalement très bons, sa photographie propre fait son travail, et même si le tout manque de personnalité (le travail de Spielberg n'en a jamais été énormément doté), cela sert au final la narration : le réalisateur s'effaçant derrière son film, il peut aborder le sujet et ses thèmes avec une liberté renouvelée.

Ainsi, Ready Player One songera à l'évolution de notre culture contemporaine après son passage
et l'instauration de nouvelles icônes, devenues les prophètes de la religion dictatoriale de ce 21ème siècle : le blockbuster pétaradant d'origine américaine, duquel on voit un peu toutes ses légendes, des personnages de cinéma, du jeu-vidéo à ceux des comics et des animés/dessins animés. C'est un pan de notre culture qui est brassée, et si l'on croit au départ que Spielberg critique l'incroyable démultiplication des personnages célèbres, l'arrivée d'un certain antagoniste, nommé pour le coup "Nolan" Sorrento, propulsera l'intrigue vers une autre critique, plus actuelle et pertinente encore.

Ready Player One semblerait s'attaquer, en fait, à la surcodification des oeuvres de divertissement américaines; les héros, tous déguisés différemment, donc démontrant leur individualité et la personnalité qu'ils apportent au groupe (en plus de leurs pouvoirs), s'opposent à l'ordre dominant, donc établi par Nolan; ses soldats, complètement noyés dans le groupe, ont l'aspect de machines identiques entre elles qui sont seulement différenciées par des numéros arbitraires.

Ne pourrait-on pas y voir un rapprochement avec le conformisme que Nolan aura apporté, avec sa trilogie Dark Knight, aux films de super-héros, voir plus largement aux blockbusters? Parce qu'entre ses images bleutées et sa mise en scène qui manque de personnalité, on serait presque tenté de dire qu'entre Marvel/Disney et lui, il existe un lien de cause à effet; n'aurait-il pas, d'une certaine manière, entraîné le film de divertissement de masse vers sa standardisation, vers une uniformisation cancérogène?

Le spectateur se fera sa propre interprétation des pistes amenées, s'il passe outre la romance idiote et terriblement stéréotypée; mais comment reprocher à Spielberg de nous conter une histoire légère et manichéenne, quand il nous a enfin livré son regard et son avis sur une culture contemporaine qu'il a aidé à fonder? D'autant plus que Ready Player One parvient à divertir, et s'il un comble qu'il manque de personnalité quand il critique le conformisme de ses concurrents, on pourra tout de même y voir une sorte de madeleine de Proust à celui qui aura grandi avec la culture 80's-90's.

Un bonheur imparfait.

Vu le 18/04/2019.
J'avais beaucoup entendu parler de Ready Player One comme étant un des meilleurs films de 2018 avec le film sur Queen. J'avais donc hâte de le voir et je dois dire que ce film est une totale réussite. Les effets spéciaux sont top, c'est le propre de ce film de nous dépeindre ce monde livré en partie au chaos dans lequel les gens ne trouvent le réconfort que dans le monde virtuel en créant des avatars plus ou moins ressemblant. Ensuite, tous ces joueurs mondiaux partent à la conquête de l'Oeuf de Pâques qui permettra d'hériter de la fortune immense du créateur du jeu. Sacré challenge.
Au niveau des acteurs, je les trouve attachants, sauf le héros principal (joué par Tye Sheridan) que je trouve assez creux. L'histoire est prenante et bien qu'elle soit fort différente du livre dont est issu le film, l'action est omni-présente, on ne s'ennuie pas, à l'image de cette spectaculaire course automobile pour la première clé.
Le gros point fort de ce film c’est la référence à de nombreuses œuvres cinématographiques (Retour vers le Futur en premier lieu mais également Shining, Freddy, Mad Max, Akira, Terminator 2, Godzilla...), musicales (Bee Gees, Fièvre du samedi soir), ou de jeux vidéo (Street Fighter, Adventure, Mortal Kombat, Doom...). La liste n'est pas exhaustive et il pourrait simplement me prendre l'envie de revoir le film uniquement pour trouver les références connues.
Après, le film souffre aussi d'incohérences notables, ce qui empêche de donner la note maximale. Par exemple la romande entre Parzival et Art3mis est un peu niaise, ou le fait que certains personnages doivent être dans un lieu fermé pour se connecter alors que d'autres peuvent se connecter en pleine rue. Et si les gens ont tant de soucis d'argent, comment peuvent-ils payer un abonnement pour se connecter des heures durant?
Après, il ne faut pas chercher la petite bête pour autant, ce film reste exceptionnel par sa référence à la culture pop des années 80, et son lot d'effets spéciaux et d'action ininterrompue

Film très sympa visuellement. L'action est là, les références aussi. On se plaît à decouvrir cet univers futuriste.

Un excellent film de Spielberg doté d'un scénario en béton sur le thème de la déshumanisation de la société où les individus fuient le monde réel angoissant et oppressant pour le monde virtuel où tout est possible. Nous retrouvons beaucoup de références au monde des jeux vidéos (Doom, Mario Kart etc...) et à celui du cinéma (Le Géant de fer, Jurassic park, Retour vers le futur etc...). Une réussite.

Un véritable chef d'oeuvre de science fiction signé par le grand Steven Spielberg.

J'ai du regardé ce film plus d'une dizaine de fois ! Le scénario est saisissant et nous permet de rentrer dans un monde virtuel de la première à la dernière seconde sans un seul moment d'ennuie.

Ce film m'a même donné envie d'acheter le livre.
Merci pour ce film que je continuerai de regarder encore et encore sans me lasser une seule seconde

Super film de Steven Spielberg, les effets spéciaux sont incroyables, l’histoire et le fil sont très prenants. Une réussite

Génial, c'est époustouflant, des effets spéciaux dans tous les sens et pourtant du grand art très personnel.

Roman désormais culte sur la pop culture et les tout univers geek américain, le cinéaste le plus emblématique au monde signe après son somnolent "Pentagon Papers" une aventure numérique sans précédente. Visuellement, auditivement, colorimétrie, jeu de tous, un régal en tous point. Une immense scène d'ouverture démesurée et une première scène d'action bourrée d'une centaine de référence culturelles de toutes les époque pop ou l'action et la violent s'entre croise de la plus belle des manières. Une relation amoureuse se faisant pas à pas et une découverte de plus en plus étonnante d'un créateur geek aussi touchant que sensible ne souhait faire aucunement la Une des médias afin de pleinement pouvoir se consacrer à ses innombrables petits chefs d’œuvres. La bataille finale est d'une grandeur immense et tous l'ensemble est juste magique, Un Spielberg qui à su se mettre à la page et qui met une fois de plus son talent au service du bien. Magistral.

Ready Player One est un chef-d'oeuvre absolu grâce au grand réalisateur Steven Spielberg qui nous livre les meilleurs effets spéciaux depuis Avatar, gros scandale que le film n'est pas remporté l'Oscar des meilleurs effets visuels. La mise en scène est incroyable, bluffante; la BO est génial; l'univers est très riche, très créatif; les références sont trop bien utilisées, ne sont jamais trop mises en avant et elles sont géniales; les personnages sont attachants, ils sont charismatiques grâce aux acteurs / actrices qui sont impliqués; le scénario est simple mais il est entraînant, bien écrit. C'est un film impressionnant avec quelques défauts mais on s'en fiche. C'est une déclaration d'amour à la Pop-Culture des années 80 et l'un des meilleurs films de tous les temps.