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elriad
434 abonnés
1 859 critiques
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3,5
Publiée le 20 juin 2024
Si le film traîne un peu en première partie, la seconde est un exemple de suspense anxiogène, ultra réaliste et ultra violent, à la limite du supportable. Rythmé par une bande son punk rock, le spectateur n'a aucune plage de respiration jusqu'à la dernière minute. Un film fort à ne pas mettre entre toutes les mains.
Comment ce film peut-il avoir cette note? Les personnages s'enferment eux-même dans une pièce en attendant de se faire tuer ou de survivre, peur être, mais on s'en moque. La fin ne rattrape pas le film, et cette dernière réplique avant le générique de fin, que c'est mauvais! Ce film est nul, rien ne va, passez votre chemin.
Malgré quelques incohérences au niveau du scénario spoiler: ( Des punks qui vont donner un concert au calme face à des néo-nazis et qui en plus les insultent sans se faire défoncer , le tshirt de Watain de Werm , etc) , le thriller nous maintien en haleine tout du long. C'est très bien joué et très bien filmé , le début est un peu poussif en revanche et on a un peu de mal à comprendre le scénario.
Ce thriller est à la limite du navet... non par son idée de départ plutôt intéressante ou encore ses prises de vues et photographie soignées...mais car il n'assume pas la violence qu'il est sensé mettre en exergue. On a un groupe de punk-rock (à la violence figurée, musicale) constitué d'andouilles disposant chacun de deux mains gauches de Playmobil opposé à des néo-nazis (à la violence supposée réelle) en mousse, incapables et mollassons. Ajoutons un scénario peu lisible pendant toute la "rétention", des incohérences énormes et des scènes d'action ratées pour consacrer ce bide. La distribution n'a rien sauvé. Dommage.
Entre le survival et le film de siège, "Green room" propose un scénario qui sort des sentiers battus, nerveux et violent. Le tout est très qualitatif et sait tenir en haleine jusqu'à son terme, d'autant plus que la montée en tension est très bien gérée. Mais j'ai quand même été déçu par l'écriture tant les choix des assaillants sont souvent discutables, et ce sentiment devient de plus en plus dominant plus on approche de la fin.
Lorsque les membres d’un groupe de punk, un tantinet sensibles et romantiques, se trouvent coincés dans les backstages d’une boite de suprémacistes blancs du fin fond de l’Oregon, témoins malgré eux d’un meurtre brutal, l’ambiance promet d’être électrique. « Green Room » nous offre alors un Survival féroce, une bonne droite dans la gueule. Un Huis clos à la tension superbe et tenue d’une main de maître. La gestion systématique et calme de la crise par la bande de crânes rasés est jubilatoire, nos tripes et nos nerfs en prennent un coup. Les morts s’enchainent dans un réalisme effrayant et sanglant. Et pourtant, une forme de sensibilité persiste. De belles réflexions de fond émergent de ce charnier, sur les différences entre violence symbolique nécessaire de l'art underground et barbarie froide et animale de la mouvance néonazie. Quelle belle découverte, quelle singulière pépite que ce « Green Room » !
Il n'y a pas grand chose à retenir de ce film, les jeunes punks ne sont pas attachants, on se fiche de leur sort dès le départ, et ceux qui devraient survivre car plus charismatique sont effacés très rapidement, on garde donc, le plus cul cul et on en fait un survivor. Courageux quand même de se laisser scotcher le bras qui vient d'être lacéré de coup de cutter, on imagine les dégâts lorsqu'il va essayer de l'enlever. Le film est très sombre, je ne parle pas du propos mais de la couleur en générale, et certaines scènes sont donc inappréciables tant c'est saturé de noir. Le film plaira peut-être à une frange de spectateurs qui s'identifiera soit aux uns soit aux autres, mais sinon, passé votre chemin.
Un groupe de punk-rock accepte au pied levé d’assurer un concert au fond de l’Oregon, sauf qu’ils ne s’attendaient pas à devoir assurer leur show dans un bar de… skinheads. De retour en backstage, rien ne va se passer comme prévu et la fin de leur set va virer au cauchemar sanguinolent.
Second long-métrage pour Jeremy Saulnier, après l’excellent Blue Ruin (2013), cette fois-ci, il nous entraîne au cœur d’un survival par le biais d’un film de siège au sein même d’un bar. Green Room (2016) prend son temps pour installer le malaise, en prenant soin de nous présenter les protagonistes, avec d’un côté, le groupe de punk-rock les "Ain’t Rights" qui ressorte tout juste d’une tournée calamiteuse (sans le sou, au point de devoir siphonner de l’essence pour rentrer chez eux) et de l’autre, ce qui s’apparente (dans un premier temps) à de banals fachos, enfin… ça s’était jusqu’à ce qu’ils fassent tomber le masque et annoncent clairement quel sort ils allaient réserver à leurs hôtes.
Sous la forme d’un (faux) huis clos à l’intérieur même de la « green room » (l’équivalent de la « loge » chez nos voisins anglais), on suit pas à pas le calvaire et l’horreur vécu par les musiciens face aux néonazis bien décidés à ne pas les laisser repartir vivants. A la manière d’Assaut (1978) de John Carpenter, Jeremy Saulnier magnifie sa mise en scène et nous entraîne inlassablement vers le point de non-retour. Le casting quant à lui n’est pas en reste, avec le regretté Anton Yelchin, aux côtés d’Imogen Poots et du redoutable & méthodique Patrick Stewart.
Un thriller âpre et sans concession, d’une rare efficacité et à la tension quasi palpable.
C'est un film avec un budget modéré. Mais il reste prenant et intéressant. On y a voit l'univers du nord ouest des Etats-Unis. Des punks, un groupe de Punks qui joue à Seattle puis qui doit rejouer dans une salle située en campagne, même dans une forêt située au milieu de nul part. Après oui, ce n'est pas nouveau, les Punks et les Skins ne font pas bon ménages; d'ailleurs il est préférable qu'ils s'évitent. Après s'ils se rencontrent, cela tourne à la bagarre. C'est un très bon film, il y a dedans Imogen Poots, une actrice anglaise qui reste méconnaissable, pour sa coupe de cheveux terrible, mais aussi pour son accent anglais qui a disparu. Anton Yelchin reste lui aussi méconnaissable, très imprégné par son jeu. Patrick Stewart, son anglais reste très difficile à saisir. Le film a gagné le prix du public au Festival international du film fantastique de Neuchâtel 2015; mérité. C'est un très bon film de minuit, surtout de minuit, car effectivement il faut le visionner la nuit.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 17 avril 2020
Je l'ai vu a sa sortie en 2016 et c'est, de loin l'un des films les plus stupides que j'aie jamais vus. Pas de logique, pas de sens, rien de raisonnable ni d'intelligent, c'était comme regarder les 3 Stooges. Je peux seulement penser que pas un seul Juif n'a participé à la réalisation du film. La sursaturation des croix gammées et des images néo-nazies apparemment juste pour le choc, est vraiment irrespectueuse. Outre cet embarras, le film dans son ensemble n'était tout simplement pas bon. Il rivalise avec The Human Centipede pour la bêtise et pour le plaisir d'être sanglant. Vous ne vous sentez pas heureux lorsque deux des protagonistes survivent à la fin, vous vous sentez simplement dégoûté de le regarder. Mais si vous aimez juste regarder des idiots se déchirer, regardez le...
Green room est vraiment un film du genre de bonne qualité qui vaut largement le temps de s'y attarder le cinéma indépendant américain est vraiment intéressant car ce genre produit est souvent mal faits un peu bâclée ou tout est centré sur la violence. Ici il s'agit plutôt de l'ambiance général très glauque froide sombre humide , le milieu néon nazis gothiques , un peu paumes, lieux exigus , atmosphère anxiogène..... bravo belle réalisation ça marche ! On ressent la peur , la stupeur , l'inconnu des minutes qui passent. Un vrai jeu de massacre avec des meurtres crashs sans fioritures c'est brut ..les acteurs sont un peu en dessous ce qui nuit pour moi sauf Patrick stewart méconnaissable ! Au top d'une froideur et d'un charisme ! Il manque aussi un peu de dialogues captivant notre attention car on ne retient pas grand chose au final de leurs échanges. Jeremi saulnier nous surprends vraiment.
Blue Ruin ne m'avait pas trop convaincu. Je sais que beaucoup ont aimé. Moi, pas du tout. Avec Green Room, Saulnier va à l'essentiel et organise un pur film de survie prenant aux tripes. Un groupe de rock amateur retranché dans une pièce contre des néonazis menés par le capitaine Picard. On ne peut pas faire plus simple. Green Room alterne séquences de parlotte et attaques gores orchestrées par les nazillons à l'aide de flingues, chiens de combat, machettes. Présente au mauvais endroit au mauvais moment, cette troupe va vivre un véritable enfer. Un cauchemar éveillé d'une grande violence, dépourvu d'humanité. Le visage du capitaine Picard est glaçant. Sans aucune émotion. Le seul moment un tant soit peu touchant, c'est quand spoiler: le molosse va se blottir auprès de son maître en train de mourir . La bête, même dressée pour tuer (la faute aux humains toujours), arrive à procurer un peu de réconfort dans un film qui n'en offre aucun y compris dans la musique. Tout n'est que haine, violence, barbarie, intolérance. Bien content que ça soit fini au bout d'une heure et demi.