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    Green Room
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    3,1
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    178 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Ce film, réalisé par Jeremy Saulnier et sorti en 2015, est très bon et m'a beaucoup surpris ! En effet, malgré ses notes et critiques dans l'ensemble assez moyennes, je savais qu'il avait tout de même une bonne réputation mais je ne m'attendais pas à apprécier à ce point ! C'est donc ici l'histoire d'un groupe de rock qui, pour gagner un peu d'argent, accepte de jouer dans un repère de néo-nazis. Évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu, le groupe est témoin d'un meurtre et les néo-nazis vont essayer de les faire taire. Honnêtement, le synopsis ne m'inspirait pas trop et puis j'ai quand même décidé de m'y lancer pour essayer de sortir des sentiers battus du genre. Et je n'en suis donc absolument pas déçu, je m'attendais pas à ce que le film soit aussi prenant ! En effet, même s'il met peut-être un peu de temps à vraiment démarrer, le film devient par la suite (notamment à partir de l'arrivée du groupe chez les néo-nazis) très prenant et surtout captivant ! C'est en effet un thriller très bien mené qui nous présente une chasse à l'homme qui ne se repose jamais ! Nous sommes donc constamment dans l'action et sur nos gardes. Car de plus, le film n'est ni cliché ni prévisible, on ne sait pas vraiment de quelle manière il va se terminer et comme les personnages sont très attachants, nous nous inquiétons de leur sort en permanence. Le film est bien-sûr très violent, à la fois physiquement et psychologiquement car c'est une violence dure, non édulcorée et puis surtout, le scénario est assez réaliste (enfin à la base du moins) et fait donc froid dans le dos. En ce qui concerne la réalisation, elle est très bonne et je vais d'ailleurs m'intéresser de plus près à la filmographie du réalisateur, celui-ci étant le premier que je vois. Du côté des acteurs, nous retiendrons surtout Imogen Poots et puis le regretté Anton Yelchin qui sont très bons. "Green Room" est donc une très bonne surprise que je recommande vivement !
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    37 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Un thriller raté !
    Les motivations ainsi que les tenants et les aboutissants de chacun sont flous, si bien que l'acharnement des skins semble totalement gratuit. On assiste à une bagarre de deux bandes rivales sans connaître la raison du conflit. On décroche de ce fait très vite du suspens qui aurait pu s’établir. Tous les personnages sont mal cernés si tant est qu'on ne s’attache à aucun d’entre eux et que la notion d'empathie est complètement absente. La tension est inexistante alors que le métrage aurait du être anxiogène et haletant.
    C'est en définitive un thriller qui donne l'impression d'être cheap et qui n'est pas concernant du tout. On suit cela de loin, sans passion, aucune !
    Christophe Stéphanie Mathilde L
    Christophe Stéphanie Mathilde L

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Haletant, tendu, imprévisible et colle bien à l’état d’urgence du rock...À voir.
    Le seul bémol le mouvement skinhead est assez vaste culturellement, idéologiquement et ne peut être assimilé qu’au seul nazisme...
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    ‘Green room’ est sans doute un excellent film, objectivement parlant, mais il n’en reste pas moins un film difficile à aimer. En tout cas, ce n’est pas le film que mes précognitions de spectateur averti me laissaient présager à la lecture du scénario. Un groupe punk fauché se retrouve obligé de jouer dans un club de néo-nazis : témoins d’un crime, les voilà assiégés en backstage par une petite armée de rasés qui n’ont pas aimé leur cover des Dead Kennedys. Taxonomiquement, ‘Green room’ évolue dans le registre du room-invasion, version en huis-(encore plus)-clos du home-invasion. Loin d’être un simple produit d’exploitation, ‘Green room’ s’inscrit dans l’atmosphère terne, légèrement éthérée, un peu méditative, faussement brouillonne et implicitement sophistiquée du film indé américain ; la même que dans ‘Blue ruin’ en fait, le premier film de Saulnier, ce qui ne gâche rien. L’espace très restreint de l’affrontement est exploité à la perfection et pourtant, ‘Green room’ s’attèle à déjouer les attentes et à subvertir les codes du genre d’une façon qu’on peut admirer sur le principe mais qui n’en fait pas un spectacle taillé pour une tranquille petite séance popcorn du dimanche soir. Le groupe punk, pour qui le ‘No future’ n’est une valeur qu’aussi longtemps que leur vie n’est pas en jeu, ne suscite pas spécialement d’empathie, tandis que les nazillons ne sont pas des croque-mitaines assoiffés de sang d’anarchiste puisqu’ils ne se résolvent au meurtre qu’une fois toutes les autres possibilités éliminées. Ce biais n’enlève rien à la nature de victimes des premiers, ni à la nature de salopards des seconds, mais en évitant de grossir le trait, ‘Green room’ peut prétendre à un certain naturalisme, les méchants ayant, comme tout le monde, surtout envie d’éviter les emmerdes autant que possible. Le film ne délivre d’ailleurs aucun message politique puisque la menace incarnée par les fafs ne doit au fond pas grand chose à leurs opinions politiques : une fois la bataille enclenchée, on ne cherche plus vraiment à distinguer les bons des méchants puisque tous plongent dans une spirale de violence viscérale, les uns par esprit de corps et obéissance au chef, les autres par instinct de survie. Cette violence n’est jamais stylisée, ni rendue cool et graphique : elle est malsaine, crue, dérangeante. Avec cette variation moderne des ‘Chiens de paille’ de Peckinpah, autre film dont on ne sort pas indemne mais au contraire un peu dérangé dans son sentiment d’appartenance à la race humaine, Jeremy Saulnier est sans doute parvenu à dépeindre le pire dont l’humanité peut se rendre capable en situation de tension extrême. Mes attentes ont sans doute été trop trahies et j’étais trop fatigué pour rendre justice à ‘Green room’ : il faudra que je retente l’affaire un jour de crise de misanthropie aiguë.
    -------------------
    Clément P.
    Clément P.

    15 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2018
    Survival sans concession qui propose un Univers bien particuliers mais qui n'en fait pas des tonnes.
    Le jeux d'acteurs correct et l'ambiance glauque du bar BoneHead constituant un quasi huit clos , donnent force au film qui dans son ensemble ne laisse pas le spectateur a moitié assoupie mais bien au contraire impliqué dans le devenir des protagonistes menacés.
    Le final est vraiment jouissif.
    Une réussite dans le genre avec une bande son dynamique et un style qui renouvelle un tant soit peu le cinéma d'Horreur.
    Thibault F.
    Thibault F.

    53 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Green Room est une oeuvre qui transpire l'esprit Sundance, ce festival qui récompense les œuvres indépendantes à petit budget en les propulsant sur le devant de la scène internationale. Jeremy Saulnier est un habitué de cet atmosphère puisqu'il fut l'auteur du très renommé Blue Ruin ; film dont son existence m'est connu à travers les avis et les réflexions de cinéphiles en devenir. Revenons à Green Room qui, en se fiant uniquement au pitch, se présente comme un slasher totalement décomplexé entre un groupe de skinheads et une bande punk-rock The Ain't Rights, plutôt orienté à gauche. L'affrontement s'annonce particulièrement haletant qui plus est, avec la présence très remarquée et jouissif de Patrick Stewart abandonnant le costume du professeur Xavier pour un rôle mature et violent. Green Room ne lâche rien. Il montre et ose beaucoup notamment dans sa violence accrue ; en effet, dans la manipulation des corps et de la chaire, le film réussit son pari malgré des moyens financiers inexistants. En revanche, je m'attendais à une violence psychologie plus intense. Elle manque cruellement offrant à Green Room, un comble à remplir. Green Room est violent mais pas suffisamment efficace même si l'originalité de son pitch, abordant des skinhead - chose rare dans le cinéma - s'avère judicieux. Les décors de l'Oregon parvient même à renforcer le sentiment de vulnérabilité et d'isolement du groupe. Malheureusement, les somptueux décors seront rapidement abandonnés au profit d'un huit-clos classique. Sur plus de 90 mn, j'ai recensé quelques longueurs qui peuvent rebuter alors que l'action est omniprésente. C'est paradoxal. La mise en scène est maîtrisée, le casting sympathique mais sans charisme fort. Bref, Green Room est attachant le temps d'un soir mais rapidement oubliable le temps d'une vie.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2017
    Partant d'une histoire "simple", Green Room se révèle être un thriller passionnant, ponctué de moments de suspense aussi réussi qu'insoutenables.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    « Green Room » est un petit thriller en huis clos qui sans être extraordinairement prenant offre un suspens convaincant. C’est une sorte de punks rockers versus néonazis où un rock-bande témoin d’un meurtre se retrouve à la merci d’une bande de skinhead d’extrême droite bien décidés à faire disparaître ces témoins gênants barricadés dans l’arrière de leur bar/salle de concert. Le film joue un jeu d’équilibriste entre thriller survival un brin sanglant et un humour distillé par cette bande de rockeurs complètement dépassés par les événements. L’interprétation est elle aussi solide avec en tête : le regretté Anton Yelshin en guitariste propulsé leader de groupe dans cette course à la survie, Imogen Poots finalement le personnage le plus badass du film, bien que malgré elle, et enfin Patrick Stewart dans un rôle à contre-emplois en chef au sang-froid de cette milice néonazie. Un petit film sans prétention qui réussit un mélange sanglant et comique rare au cinéma et qui mérite vraiment un petit coup d’œil. Faites vous plaisir.
    KE.ED
    KE.ED

    37 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2017
    J'ai découvert ce bon vieux Saulnier avec Blue Ruin que j'ai recommandé à tout mon entourage. Je le retrouve ici avec Green Room...Toujours pas déçu et encore plus satisfait que notre première rencontre!
    Rien de bien original..Un concert dans un coin relativement reculé et le groupe pris au piège, entouré d'une bande de radicaux! Voilà ce qui est magique avec Jeremy Saulnier, c'est ce don qu'il a à pondre quelque chose de brillant tout en faisant particulièrement simple! Le regretté Anton Yelchin (découvert dans le magique Alfa Dog), livre encore une belle prestation au côté d'Imogen Poots (aperçue dans Knight Of Cup de Mallick)! Alors, on est la dans le bon vieux film bien testostéroné, bien bourrin avec un thème déjà vu mais quelque peu revisité par Saulnier! De bons rebondissements et une fin magnifiquement plausible. La bande son accroche assez bien avec les couleurs sombres et l'environnement du film! On ne se laisse pas tomber dans une mise en scène classique et redondante! La route du début jusqu'au "pic" du film est toujours aussi bien amené! La frénésie du film reste dosé et il (le film) ne sombre pas forcément dans un espèce de bain de sang lourd et fastidieux! A l'instar de Tarantino qui maitrise le sujet à la perfection! Alors non, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un bon film, qui doit être vu! Un 4/5 entièrement justifié pour ma part!
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    60 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un très bon thriller d'une efficacité démentielle, avec un casting qui tiens en haleine jusqu'au dénouement. Un film de survie intense et sauvage où les scènes chocs furent bien travaillées et elles réussissent a créer des images fortes voir perturbantes à l'écran. Et le tout, accompagnés d'une mise en scène effrénée et inouïe. Anton Yelchin trouve un de ses meilleurs rôles et Patrick Stewart imposant comme toujours. Un suspense violent, inventif et efficace.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    Un groupe itinérant de quatre inoffensifs punk rockers, vacillant entre musique hard, nomadisme, vol et punkintude, joue des petits concerts en itinérance là les occasions de fêtes se présentent, souvent pour quelques dollars la soirée. Le soir où ils jouent dans une ferme privée et isolée pour un groupe de skinheads, l’un d’eux est témoin d’un meurtre qui vient d’avoir lieu dans une des pièces de la bâtisse. Craignant qu’ils ne dénoncent leurs trafics et leurs tambouilles guerrières entre bandes rivales, les skins assiègent la ferme dans laquelle se sont enfermés nos musiciens.
    A la manière des Chiens de paille, c'est-à-dire sans invraisemblance spectaculaire, on assiste à la montée d’un siège effroyablement réaliste, sanglant et assassin qui durera toute la nuit, dans lequel nos protagonistes devront devenir des bêtes sauvages s’ils veulent sauver leur peau. Le film sait faire monter les étapes de violence tout en restant dans un réalisme angoissant. Avec un étonnant Patrick Stewart dans le rôle du vieux caïd fascisant de la bande.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    58 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Ce film est un signe évident qu'on est face à un excellent metteur en scène à suivre et que Green Room s'il n'est pas un chef d'œuvre instantané du genre s'avère être un film qui s'invite dans le haut du panier.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Après un excellent Blue Ruin, Jeremy Saulnier nous revient avec un survival énervé où s’affrontent des jeunes musicos punk et des pro-nazis. Il s’agit donc ici d’un simple exercice de style puisque l’histoire tient en ces quelques lignes. Les personnages ne sont pas suffisamment développés pour acquérir une quelconque profondeur et il faut donc regarder ce métrage comme un film de genre où la violence, souvent forte et gratuite, servirait d’exutoire au spectateur. Ce n’est pas blâmable en soi, mais l’intérêt est tout de même limité. On peut donc admirer la gestion habile du suspense, le jeu appliqué des acteurs et la beauté des éclairages, tout en souffrant avec les personnages. Un bon film de genre mais qui souffre donc d’un déficit de contenu et qui se limite à un jeu de massacre.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Très bonne série B, franchement bien fichue en terme d'action et de tension. La réalisation nerveuse, à l'atmosphère crade, sert beaucoup un film au scénario simple mais efficace. Même si l'ensemble pâtit de quelques moments assez improbables, "Green room" se révèle un excellent moment de divertissement jouissif, à prendre comme tel.
    Philippe G.
    Philippe G.

    121 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2017
    Punks VS Nazis.
    Le paralytique des X men est ici un chef de racialistes blancs, en chasse d'un groupe rock qui en a trop vu. Nerveux et intriguant, ce film est très bon, d'autant qu'il est assez flou sur les explications, laissant le spectateur aussi paumé que les musiciens / futur chair à pâtée.
    Hélas le héros du film est mort depuis, dans la vraie vie, écrasé par sa propre jeep. Comme quoi la fiction est souvent ... je sais pas quoi.
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