Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 19 septembre 2016
Des musiciens fauchés et sympas quêtent désespérément le cachet, même dérisoire. Un quasi-inconnu leur donne un tuyau et ils se retrouvent dans un lieu excentré bourré de skinheads néo-nazis pour y donner un concert... Prometteur, me direz-vous! Oui, sauf que si les musiciens sont un peu crédibles, les néo-nazis n'ont qu'un fin drap psychologique sur leurs gros bras: ils sont bêtes et méchants. Même leur "cerveau". Avec un peu plus de contenu politique, un vrai travail sur les personnages, on pouvait accrocher mais là, on est dans une succession de situations vues et revues, la touche musique underground n'étant elle aussi que cosmétique.
Assez déçu du film, malgré de bonnes critiques dans l'ensemble. Les méchants sont trop gentils et bêtes et les gentils sont trop méchants et intelligents, plus sérieusement ils auraient du envoyer du lourd, c'est trop lissé, certains acteurs sont assez moyens. Ce n'est pas très réaliste tout cela, bref...
Un bon survival qui ne laisse pas de répit. Cette petite bande de musicos amateurs (tendance punk ; métal) roulent de rade en rade pourris pour survivre financièrement jusqu'à ce qu'on leur dégote une soirée bien payé dans un repère à nazi. Témoins d'un meurtre à l’intérieur, on ne les laissera pas partir aussi facilement. Une compassion pour ces jeunes se dévoile et les actions s'enchainent à la perfection. Sortir à tous prix de cet enfer ! Le scénario tient la route et aurait pu, pourquoi pas, tenir d'une histoire vraie. Attention, quelques images peuvent heurter.
"Green Room" est un bon thriller, un survival movie angoissant. Difficile de décrire et de regarder ce que vont vivre ces personnages punk rockers. Violent, dérangeant, oppressant, ce film ne nous laisse pas indifférent, le réalisme et la crédibilité des images y sont pour beaucoup. On en prend plein les yeux, assis sur son siège et on espère qu'ils ne vont pas tous y passer, ou au pire qu'ils ne vont pas trop souffrir ...
Voilà un film bien compact. 1h36 de terreur avec le minimum syndical en matière d'exposition.
Le groupe de jeunes s'apprête à faire la fête, musique à fond ? On n'en entendra qu'une seule note. Pas la peine d'en montrer plus, le spectateur a compris. Et tout est comme ça dans le film. On va à l'essentiel. C'est à dire une sorte de huit clos barbare et intense.
C'est presque parfait parce que malgré le montage dynamique, on finit au bout d'une heure éprouvante par revoir les mêmes situations et malheureusement la tension retombe un peu. Mais bon c'est vraiment histoire de critiquer quelque chose tant le résultat à l'image est enthousiasmant.
Un très bon film à réserver exclusivement aux amateurs de stress et d'hémoglobine.
Ce survival avait un gros potentiel de départ mais malheureusement il s'essouffle assez rapidement et ne tient pas la longueur malgré un bon casting (mention spéciale à la délicieuse Imogen Poots, très à l'aise dans ses Doc Martens) et une bonne mise en scène. Ça manque de plusieurs ingrédients pour en faire un excellent film, à commencer par une atmosphère bien stressante et oppressante. On suit le sort de ces punks sans trop d'empathie, peu importe qui mourra en premier ou en dernier. Et puis ça manque de relief aussi, l'histoire se déroule de façon très classique, linéaire, sans gros rebondissement, avec un final plutôt convenu et sans grand intérêt. J'aurais amplement préféré spoiler: que personne ne s'en sorte plutôt que de voir le beau gosse et la skin repentie finissant assis dans l'herbe après avoir tué les gros méchants et leur big boss . Donc un scénario assez basique, comprenant de plus quelques incohérences, qui aurait mérité un effort supplémentaire afin de scotcher le spectateur à son fauteuil.
super naze , musique exécrable , filmé dans le noir , acteurs très mauvais et histoire sans intérêt, aucune intrigue , le film parait durer 3 heures tellement c'est long et pourtant il ne dure que 1H30
Ce quasi huis-clos est tendu mais pas anxiogène, on aurait aimé avoir un scénario plus inventif et délirant. Anton Yelchin surprend dans un registre inattendu, tandis que Patrick Stewart est glaçant en chef d'un mouvement néo nazi.
Jeremy Saulnier, après son surprenant "Blue Ruin", nous livre un survival relativement classique mais non dénué d'efficacité. La mise en place s'avère très longue avant que l'on rentre dans le vif du sujet, par contre, une fois lancé on ne l'arrête plus ! Brutale et sanglante, la deuxième partie relève le niveau d'intensité après ce long passage à vide et est parsemée de bonnes idées à la mise en scène provoquant quelques sursauts agréables. Le scénario quant à lui est plutôt basique même si ce n'est pas bien gênant dans le genre, ce qui m'a par contre gêné un peu plus, c'est l'étrange logique du métrage dans son déroulement et cette impression de ne pas tout saisir des enjeux, je me suis senti largué plusieurs fois, perdu dans les incohérences ou par cette intrigue parfois opaque. A noter tout de même un Patrick Stewart intéressant à contre emploi et l'un des derniers rôles d'Anton Yelchin, disparu bien trop tôt. Une drôle d'impression au final avec d'un côté ce déroulement à l'emporte pièce à qui il manquerait une partie et d'un autre cet aspect survival bien violent et plutôt réjouissant, un moment sympa mais un goût d'inachevé persistant dans la bouche ...
Sans doute beaucoup moins intriguant que Blue Ruin, ce nouveau Jérémy Saulnier n'en reste pas moins un survival très sympa, peut-être limité par quelques maladresses mais quand même plutôt éprouvant. Déjà, j'adore l'ouverture, la présentation au goutte-à-goutte de personnages dont on sait peu de choses. Le montage acéré et les zones d'ombres du récit ménagent tout de suite un cachet underground, qui ouvre parfaitement la voie au développement malsain et brut de l'intrigue. Ce cachet vient aussi des choix picturaux de Saulnier, qui confirme après Blue Ruin son goût pour les teintes prononcées et les atmosphères prégnantes. Lacets rouges, chambre verte, white power, sang vermeille ; Green Room parait se décomposer en couleurs sans nuances, univers où rien ne se mêle et où chaque élément frappe avec violence. L'écriture, quant à elle, parait un peu automatique, descendant par paliers dans la violence et le désespoir, mais son crescendo sert bien un petit parcours initiatique certes simple mais très viscéral. Servi par Anto Yelchin et surtout par une Imogen Poots impressionnante, elle sauve ce qu'il faut d'empathie pour laisser le spectateur impliqué. J'ai en revanche eu plus de mal avec Patrick Stewart, un peu monolithique et dont la trop fréquente présence à l'écran annule complètement l'aura. Quoi qu'il en soit et même s'il offre peu de surprises dans le genre balisé du survival, Green Roome est un film efficace et techniquement très maîtrisé. J'espère que Saulnier va maintenant aller s'offrir un peu plus d'ambition, parce que son talent me laisse à penser qu'il pourrait faire de belles choses avec une vraie prise de risques.
"Green room" est un survival qui tient la route malgré deux ou trois idées scénaristiques douteuses (notamment en ce qui concerne certains plans d'action, aussi bien chez les victimes que les bourreaux). Cependant, le film se laisse apprécier par son atmosphère angoissante parsemée de scènes gores. "Green room" remplit son devoir, et immerge le spectateur dans cette ambiance malsaine qui le tiendra éveillé sans répit.
Malsain,Macabre,prenant et réussi.Tel est le film de Jérémy Saulnier.Sans révolutionner l'industrie du cinéma celui ci reste plaisant.On s'attache assez vite à ce groupe de rock un peu paumé qui va malheureusement voir son monde s'écrouler. Du côté des acteurs,c'est la bonne pioche.Le casting du film est quasi impeccable.Les comédiens jouent juste et sans trop en rajouter.Anton Yelchin est parfait et impliqué dans ce qui est l'un de ses derniers rôles (Le cinéma perd une vraie star montante).La fausse note est peut-être du côté du grand méchant et flegmatique Néo-nazi joué par Patrick Stewart (Charles-Xavier dans X-Men).Le rôle de sadique et nazi ne lui va pas du tout, sûrement dû à ses précédents rôles. Le scénario n'est pas très recherché mais l'intensité du film parvient à combler ses lacunes.Le temps passe vite et au terme du générique,on s'aperçoit que bon film n'est pas lié à Blockbuster.
Un film tête-à-queue qui enchaîne le bon et le moins bon sur fond de lumières éteintes et de musiques tapageuses. L'idée est excellente, l'acting sympathique et le projet ambitieux, mais on cherche toujours la cohérence dans un cocktail parfois trop amer et débridé pour offrir un frisson véritablement immersif et réaliste. Le dénouement, bien que surprenant, ne fait que confirmer cette constante frustration.
Joue avec habileté sur le thème de la peur de sortir de sa cachette, face à plus fort que soi. Les personnages ont le mérite d'être réalistes, ni super-héros, ni abrutis qui font n'importe quoi. Enfin, les plans bien filmés, l'ambiance générale entre ultra violence et touches d'humour, démontrent une finesse dans la réalisation et le script qui gardent scotché jusqu'au bout.
Après son excellent polar "Blue ruin", Jeremy Saulnier livre un nouveau thriller tout aussi réussi. Un film extrêmement violent et gore, une leçon de survie sans concessions. Un scénario d'une simplicité redoutable mais une ambiance véritablement anxiogène et claustrophobe, une tension psychologique étouffante parfaitement magnétique. Un bon casting même si l'interprétation n'a globalement rien d'extraordinaire. Pas vraiment le film de l'année mais un divertissement tout à fait honnête.