Vu en "rattrapage" sur le net - mais encore d'actualité, puisque ce film turc représente la France (? !) à l'édition 2016 des "Oscars". Ce n'est même pas une production uniquement hexagonale - mais une coproduction germano-franco-turque.... Très mal construit, tout aussi mal filmé, voilà une édifiante (mais surtout invraisemblable) histoire de "révolte", pour les deux plus jeunes d'une fratrie de 5 filles (entre 17 et 11 ans), élevées par leur grand-mère paternelle et 2 oncles de la même branche
(dont un, franchement indigne
), depuis le décès de leurs parents (c'est-à-dire, apparemment, depuis un bail) - l'élément déclencheur étant les projets de mariages (arrangés) se succédant à rythme soutenu, un été durant, pour les n°2 et 3 de la fratrie
(l'aînée, mariée la première, obtenant cependant de convoler avec son petit ami, menaçant d'un scandale, si on l'unissait avec quelqu'un d'autre).
Dans un contexte tendu
(la virginité de la n° 2 mise en doute par sa belle-famille)
, voire dramatique
(suicide de la n° 3
).On est à la campagne (mais en bord de mer - Mer Noire), et Istanbul (en partie européenne - donc symbole de liberté pour ces "rebelles") est à 1.000 kms de là. Les moeurs y sont "traditionnelles" : la femme n'a de statut possible qu'en épouse (ménagère soumise, habillée de robes longues et sombres) et mère de famille (de préférence nombreuse, la famille). "Mustang" n'a pas même de mérite documentaire - qui ignore que l'occidentalisation de son pays par Atatürk, synonyme d'émancipation pour les Turques, qui date de l'Entre-deux-Guerres, est largement battue en brèche par "'l'islamo-conservateur" Erdoğan ? Et aucun mérite d'écriture (brouillonne, et pleine de béances - des vraies, pas des ellipses de style), ou artistique, en général. Le boboland a eu un "coup de coeur", cependant, en la circonstance - croyant y voir une "oeuvre". Pensez donc, c'est une femme qui réalise (la très privilégiée - fille de diplomate - Deniz Gamze Ergüven, binationale turco-française formée à la Femis). Et ça parle "libération" des femmes. Hum...Le même genre d'escroquerie intellectuelle que le saoudien "Wadjda". De la com', surtout.