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    Paterson
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    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Peut-on vivre heureux dans la médiocrité? Oui, si l’on transcende la banalité de la vie quotidienne par l’amour, la poésie et les rêves ! C’est le sujet de cet anti-film d’action atypique.
    Yvette Y
    Yvette Y

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Aaaaaah, un excellent film, à revoir en 2021 où promener son chien est une de nos ultimes libertés. Ca nous fera d'autant plus savourer la sagesse de Paterson.
    Pierre N
    Pierre N

    1 abonné 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Ce film de Jim Jarmusch relate le quotidien routinier de Paterson, chauffeur de bus et poète dans la ville éponyme. Si cet exercice de style audacieux (ou pas) est loin d'être extraordinaire, il est loin d'être déplaisant. Il est servi par une photographie lumineuse et des interprètes justes (Adam Driver dans le rôle principal). Il s'agit d'un long-métrage d'ambiance, il ne faut donc pas s'attendre à de l'action.
    TheMadCat
    TheMadCat

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Pas de zombies ni de vampires cette fois : avec Paterson, c’est une exploration poétique de la banalité du quotidien que nous propose Jim Jarmush. Deux heures durant, le spectateur suivra la méticuleuse et proprette routine de Paterson, chauffeur de bus dans la ville de… Paterson, New-Jersey. Un homme à la vie réglée, qui, chaque jour, remplit son carnet secret de poèmes destinés à sa femme Laura, une pétillante artiste fascinée par les motifs noir et blanc et adepte de la confection de cupcakes.
    À l’écran se suivront sept tableaux. Sept jours rythmés par la routine réconfortante dans laquelle les personnages semblent se couler sans protester. Le synopsis laisse entrevoir des écueils nombreux, et l’on pourrait craindre un long-métrage naïf et contemplatif . Il n’en est rien.
    D’abord parce que Jarmush n’idéalise pas, et que son personnage est loin d’être un doux rêveur agaçant et lunatique. Ensuite parce que le film dépasse la plate et vaine évocation de rituels quotidiens, et que l’ennui ne pointe jamais. Au contraire, on s’attache vite à ce Paterson - incarné avec justesse par un convaincant Adam Driver - qui semble rester hermétique à la légèreté de ce qui l’entoure, impuissant à exprimer sa communion avec les infimes nuances du monde qu’il foule quotidiennement. Et l’on se plaît à se laisser embarquer dans cet environnement rassurant - on ne manquera pas de saluer la photographie et l’esthétique du film - et à guetter la minuscule péripétie qui viendra différencier une journée d’une autre.
    Mais si Paterson séduit, c’est aussi par son propos. Car, avec une grâce et une élégance rare, Jarmush nous parle de ces éclats de beau qui émaillent la routine, d’une imagination qui transcende la monotonie et la trivialité du quotidien pour les investir d’une délicate poésie. Nous parle aussi de la communion entre un homme et une ville où se meuvent encore les derniers spectres du rêve américain.
    Paterson certes, pourra parfois intriguer et dérouter. Mais les interrogations qu’il sème en font justement sa richesse. Certains y verront une métaphore du travail de cinéaste. D’autres l’expression de l’inventivité de la classe-moyenne américaine, qui s’affranchit de la platitude de l’existence qui lui est imposée. Mais tous, sûrement, se laisseront porter par la douceur d’un « film-haïku » qui se déploie lentement et célèbre tout en délicatesse et en sobriété une esthétique du petit-rien quotidien.
    Caine78
    Caine78

    6 094 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2020
    Plus ou moins manqué à sa sortie, sa diffusion télévisuelle était une belle occasion de voir l'un des Jim Jarmusch les plus appréciés de ces dernières années. À raison, car c'était vraiment pas mal. Bon, évidemment, on reste chez le dandy aux éternels cheveux blancs, donc ne pas s'attendre à un rythme trépidant, mais en définitive, cela s'inscrit pleinement dans la logique du film : le quotidien sur une semaine d'un chauffeur de bus poète à ses heures perdues (ou gagnées, d'ailleurs!), où il ne se passe rien de vraiment extraordinaire, mais où les différentes rencontres, les échanges, notamment ceux avec son épouse, forment une harmonie touchante, séduisante, renforcée par ces balades en bus à travers la ville où l'on prend plaisir à écouter les conversations des uns et des autres pendant quelques minutes. Le trait n'est ainsi jamais lourd ou caricatural, prenant constamment en affection ses personnages (parmi lesquels le chien Marvin trouve pleinement sa place, la lucidité de ses « interventions » lorsque les discussions de ses maîtres deviennent trop ennuyeuses étant à saluer) rarement épargnés par les galères diverses, tous joliment interprétés : à ce titre, il fallait bien la beauté, le charme et le talent de Golshifteh Farahani pour rendre aussi séduisante cette héroïne légèrement perchée (euphémisme) et aux goûts pour le moins étranges dans tous les domaines. Quant à Adam Driver, il se montre toujours aussi « expressif dans son inexpressivité », composant un protagoniste résolument attachant et d'une grande délicatesse. On sent, quand même, le poids des minutes dans le dernier quart, notamment à travers cette (trop) longue spoiler: conversation avec le poète japonais
    , si bien que j'avais une certaine tendance à décrocher sur la fin. Mais bon, excepté ce léger ennui final, il serait dommage de passer à côté de cet élégant portrait, donnant l'étrange impression que Jarmusch aurait pu raconter presque n'importe quelle semaine de la vie de ce couple que cela n'aurait pas changé grand-chose au récit, ce qui, dans la logique de l'œuvre, s'avère bien plus une force qu'une faiblesse. L'un des meilleurs films de son auteur.
    Mamoac
    Mamoac

    24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Film très lent, un peu ennuyeux où il ne se passe pas grand chose mais que j'ai bien aimé ! La poésie du quotidien, les petites histoires banales des uns et des autres, les liens du héros avec sa femme... et puis surtout un film sur la création, la poésie, les mots, la musique, la peinture... ces gens font rentrer l'art de façon simple dans leur quotidien ! Créer c'est vivre .
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2020
    J'ai vu Paterson ce soir et j'ai personnellement passé un excellent moment. Paterson n'est pas un film très accessible : il se passe très peu de choses et le film est surtout très contemplatif. Beaucoup vont donc sûrement s'ennuyer devant. J'avais peur que ce soit mon cas, et pourtant, pas du tout. Le film a quelque chose de très réconfortant : même si on sent bien que Paterson est frustré par certains aspects de sa vie, il arrive à trouver du bonheur dans des choses simples de la vie, comme le fait d'avoir une petite amie, promener son chien ou écouter les discussions des gens dans le bus. Le personnage de Paterson est tout à fait compréhensible et notamment grâce au jeu d'acteur d'Adam Driver, même si ce personnage est très silencieux, on comprend parfaitement tout ce qu'il ressent. L'esthétique du film est aussi très jolie et même s'il ne montre rien d'extraordinaire, le film est visuellement très agréable à regarder. Paterson est un film qui capture un instant de vie d'un homme, en nous dévoilant tous les aspects de sa vie. Cela nous permet de parfaitement nous identifier à ce dernier, car comme nous, il oscille entre le fait de vouloir changer sa vie en atteignant un objectif (ici, devenir un poète reconnu, même s'il ne s'en donne pas trop les moyens) et rester dans sa routine qui a quelque chose de réconfortant. Bref, un film très particulier dans lequel je me suis parfaitement reconnu, même si son rythme très lent en fera décrocher plus d'un. Je recommande quand même à tout le monde, ce film est une véritable expérience, qu'il faut vivre. 
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2020
    Paterson est un film original.
    On pourrait dire que c'est poétique mais vu que cela raconte l'histoire d'un chauffeur de bus, poète à ses heures, c'est un peu facile.
    Le chauffeur ou conducteur s'appelle Paterson, vit et est né à Paterson, ville ouvrière du New Jersey.
    Il a une vie bien rythmé dans le sens où il a une routine, donc il n'y a pas grand chose pour faire saliver un spectateur à première vue.
    Pourtant le réalisateur arrive à nous plonger dans cette atmosphère, cette vie simple.
    En couple avec une fille aimante, et au sens artistique développé, Paterson contraste un peu, lui qui est aussi artiste avec ses poèmes mais c'est de l'intérieur que tout vient, au contraire de sa copine, qui affiche tous les jours de nouvelles créations. Elle est obnubilée par un type de motif noir et blanc qui revient partout.
    Les petits poèmes qui rythment le film sont le fil rouge de celui-ci, le réalisateur rendant hommage à ses poètes favoris.
    Gwendal T.
    Gwendal T.

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Ce film invite à la modestie, à contempler les petites choses de nos vies et de la nature.
    Quand on est habitué aux films d'actions pleins d'effets spectaculaires, le visionnage de Paterson peut être un peu monotone. On suit tous les détails de la vie de Paterson, et chaque matin les mêmes événements se répètent.

    Pour le personnage principal, Paterson, il n'est pas "héroïque". On passe plus de temps à regarder son visage pour essayer de lire en lui qu'à l'écouter, parce qu'il parle peu, ses phrases sont brèves mais souvent fortes. On dirait de Paterson qu'il est introverti, il est toujours calme, jamais dans la démesure, dans ses pensées ou dans le moment présent, il n'a pas d'ambition entrepreneuriale, il refuse d'acheter un smartphone spoiler: D'ailleurs, quand il rencontre d'autres personnes, il se met pas particulièrement en valeur, il se contente de se présenter comme "conducteur de bus"
    .

    La poésie de Paterson porte sur des choses qu'on jugerait futiles spoiler: comparer des marques de boîtes d'allumettes
    , le film enseigne que de grands sentiments peuvent partir de petits signes spoiler: La première phrase du film concerne les jumeaux. Puis, Paterson remarque plusieurs jumeaux, jeunes ou plus âgés
    christophe B
    christophe B

    4 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2020
    Sept jours dans le quotidien d'un chauffeur de bus et de sa femme, un couple trentenaire dans la ville de Paterson. "Paterson" c'est aussi le prénom de cet homme simple, intègre et travailleur qui se révèle être capable de percevoir la beauté du quotidien en conduisant simplement son bus. Chaque soir il retranscrit ses pensées et émotions dans un cahier de poésie. Le film de Jim Jarmusch se déroule au rythme de ces sept journées avec une douce et belle sensibilité. Le personnage de Paterson est très touchant par sa capacité à ne jamais juger et a recueillir naturellement le meilleur de ce qu'il voit. C'est un film ou un poème mis en image ? ....on ne sait plus très bien...et c'est l'objectif recherché.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 777 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2020
    Au commencement il y a les mots. Ceux que l’on agence, ceux que l’on écrit, ceux que l’on raconte et répète à celle qui préférait l’ami à l’amant. Ces mots qui redoublent le réel, qui s’organisent sur la page blanche selon des exigences autres, rien qu’à eux, et que métaphorisent ces couples de jumeaux qui parcourent Paterson, film et ville, identité individuelle et collective qui s’allume sur les autobus ou s’efface sur les murs de brique. Tout est double, et le monde devient une somme de signes à déchiffrer, à interpréter. Les rideaux se remplissent de cercles noirs, le tissu noir se charge de points blancs, les cupcakes affichent fièrement les vaguelettes sucrées sur leur corps chocolaté. Paterson n’est pas une œuvre sur la poésie, sa naissance, sa finalité ; Paterson est poésie en mots, en images, en mouvements et en sons. Paterson n’illustre pas, non Paterson incarne. Et le visage d’Adam Driver, son corps tout entier, sont les réceptacles banaux d’une réalité extraordinaire : « une page vide présente plus de possibilité(s) », indique l’inconnu venu du Japon. La marche du personnage principal aimante des avatars, comme cette jeune fille aux cheveux longs qui écrit sur une chute d’eau. Water Falls, en deux mots. Comme ce Japonais qui demande à s’asseoir et partage la vue, la même chute d’eau que Paterson a, chez lui, encadrée. Tout est double. Deux William dans William Carlos Williams, le fameux poète de la ville. Deux époux : le chauffeur de bus et le chien jaloux. Le personnage de Laura est une touche-à-tout qui rêve de country music en cuisinant des gâteaux, qui ne cesse de couvrir la surface habitable de ses motifs peints en noir, comme le poète griffonne des mots dans son carnet secret avant de prendre la route. Jim Jarmusch signe avec Paterson une œuvre fluide et tranquille, dont le calme paraît constamment sur le point de disparaître – les voleurs de chien, la panne du bus, le pistolet, la destruction du carnet – mais comme retenu, sauvé in extremis par l’écriture, par l’expression d’une sensibilité sur un monde sinon insignifiant et inhabitable. Car qu’est-ce que la poésie, sinon la recherche, à chaque vers rejouée, à chaque page tournée, de l’essentiel dans le transitoire, de ce qui permettra à l’homme d’habiter le monde, un jour après l’autre ?
    Fabrice H
    Fabrice H

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2020
    C'est l'ennui qui guette cette ville de Paterson où l'on semble s'enliser !! La mollesse et la non poésie naturaliste pathétique d'un non événement filmique ennuyeux pour dépressifs chroniques qui ont besoin d'une cure de repos !!
    Rémi Gautier
    Rémi Gautier

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Paterson ou l'imposture intellectuelle du nouveau monde. Le genre de film pour les jouisseurs de musée d'art contemporain... Encore deux minutes et j'arrête la diffusion...
    olive D.
    olive D.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2020
    C'est un film où les avis seront partagés car certains le trouveront surement ennuyant. Personnellement j'ai été transporté par cette véritable ode à la poésie du quotidien. Et le rythme lent sied parfaitement à la thématique du film.
    Au travers d'une succession de vignettes, on suit ce chauffeur de bus poète, interprété par Adam Driver, qui vit le temps présent avec délectation et sait apprécier une vie que d'aucuns pourraient trouver monotone
    Jeanne-marie
    Jeanne-marie

    20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Un petit bijou délicieux, délicat, élégant . Une histoire simple qui nous rend meilleur. Merci jim.
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