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    West Side Story
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    420 critiques spectateurs

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    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    77 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Pourquoi Spielberg a-t-il fait le remake d'un film formidable ? Parce qu'il sait le faire... Epoustouflant.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2022
    "La vie compte plus que l'amour" Une merveille. L'histoire est restée terriblement pertinente, Steven Spielberg offre aux nouvelles générations, une version très proche de l' original, dans laquelle sa mise en scène se déploie avec cette grâce et cette magie qui n'appartient qu'à lui. Une version 2021 moins iconique mais plus bouillonnante au regard de la version de 1960. Danses et bagarres s'y succèdent autour de thèmes éternels, comme l'amour, la violence, les rivalités de bandes, les liens familiaux, la destinée . La dernière heure atteint un niveau de dramaturgie rarement vue. Les acteurs sont excellents, malgré la prestation un peu trop fade de l'actrice principale.
    Fail Lure
    Fail Lure

    33 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Qu’un mot : sublime !
    En fait non, je ne peux me réduire qu’à un seul mot. Je suis sortie de cette projection en avant première des étoiles et des larmes pleins les yeux. Fan de l’œuvre originale avec la merveilleuse Natalie Wood j’avais un peu peur de cette revisite. Je suis du genre “pas touche à mes Classiques merci”. J’y allais donc plutôt mitigée avec la crainte que ma madeleine de Proust soit dénaturée mais c’est tout l’inverse ! Quel chef d’œuvre ! Une performance d’acteur merveilleuse, des décors sublimes, une lumière, une photographie d’un esthétisme rare ! Merci infiniment monsieur Spielberg. Ça me semblait impossible mais je l’ai trouvé encore mieux que le film de 61! Une véritable claque qui procure plus de bien qu’une caresse. Les numéros de danse sont impressionnants. J’ai adoré cette nouvelle version de Cool Boy et du grandiose I like to be in America. Amoureux du grand cinéma, des comédies musicales courrez-y !
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2021
    Il faut des balls pour remaker West Side Story (selon moi la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert), mais Steven Spielberg vient donner une leçon à absolument tout le monde pour surpasser l'original, mais en plus accoucher d'un de ses tous meilleurs films !

    Un exploit pas si surprenant quand on sait qu'un des plus grands réalisateurs du monde s'attaque à une oeuvre dont le fond est encore plus pertinent aujourd'hui.
    De ce Roméo et Juliette sur fond de guerre raciale, Tony Kushner (Munich, Angels in America) décuple tout son impact et son discours politique, brillament mis en image par le maestro lui-même.

    En résulte une nouvelle version absolument meilleure en tout : émotion, acting, visuels (Kaminski qui livre unde ses plus beaux travaux en terme de photographie), choregraphies (Justin Peck ce sorcier !)...

    Alors évidemment toutes les musiques cultes de Berstein et Sondheim sont là, mais réorchestrées par Randy Newman et surtout mieux implémentées au récit ainsi que mieux mises en scènes (on a d'ailleurs des changements de lieu, d'interprétation et d'ordre de séquence).

    Il faut par ailleurs se pincer sur de nombreux numéros, qui sont de purs moments de grâce filmiques (America, l'intro avec l'hymne Jet, Cool Boy ou la séquence de bal au gymnase sont de grands moments de cinéma). D'un point de vue purement technique, c'est un travail de précision chirurgicale et facilement dans le Top 3 de ce que Spielberg nous a offert en terme de virtuosité et maîtrise de plans.

    Contrairement au film de 61,pas de colorisme, on a une exactitude culturelle, un casting diversifié et surtout absolument remarquable (tout le monde danse, chante et joue comme des cadors).
    Ansel Elgort (qui fait très bien le job et chante très bien) est peut-être un peu en-dessous du reste (mais la direction de son personnage veut cela).
    Rachel Zegler (dans son premier rôle), de son aura virginale et angélique est parfaite en Maria (on croirait une princesse Disney qui prend vie tiens tiens), Ariana DeBose est incandescente de charisme et de talent en Anita (pas étonnant quand on a joué dans Hamilton il faut dire), tandis que David Alvarez (Bernardo) et Mike Faist (Riff sont 2 révélations (parfaits en tant que chef de leur gang respectif).
    Rita Moreno (qui avait eu l'Oscar en jouant Anita) revient dans le rôle féminisé du Doc, et même à 90 piges livre une des plus touchantes performances de l'année.

    Au final, sa seule limite est d'être un remake (donc la même histoire), mais conté différemment, appuyant sa charge politique et sociale (l'intro aérienne est sur unWest Side grisâtre et en ruine, près à être gentrifié contrairement au panorama de Manhattan pour le film de Wise).

    Virtuose, émotionnel,brillamment interprété, exécuté avec génie, on tient là le chef-d’œuvre de 2021 et le meilleur Spielberg depuis 2006 (voire 1998) !
    Un film marquant de son auteur, et n'ayons même pas peur des mots : la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert !
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    En 1958 à New York deux clans rivaux, les Jets et les Sharks, se disputent quelques blocs d’immeubles voués à la destruction. Tony a fondé les Jets avec so ami Riff ; mais un an en prison après une bagarre qui a mal tourné l’a éloigné de la bande. Maria est la jeune sœur de Bernardo, le bouillonnant leader des Sharks qui rassemblent les jeunes Portoricains du quartier.
    Tandis que la tension monte entre les deux bandes, qui menacent de s’affronter dans un combat sanglant, Tony et Maria se rencontrent et s’enflamment l’un pour l’autre. Pourront-ils s’aimer en dépit de leurs différences ?

    La critique du West Side Story de Spielberg ne peut être qu’un processus en deux étapes.

    Première étape obligée : revenir à l’original, au film de 1961 de Robert Wise adapté de la comédie musicale éponyme montée quatre ans plus tôt à Broadway par Jerome Robbins. De l’avis général, c’est un chef d’oeuvre du genre. De mon avis personnel – et volontiers subjectif – c’est le meilleur film de tous les temps (ex aequo avec "La La Land"). Bien entendu ce jugement peut-être excessif est ouvert au débat contradictoire. Si la comédie musicale, son artificialité vous donne des boutons, si "Les Parapluies de Cherbourg" ne vous arrache aucun sanglot et "La La Land" des ricanements moqueurs, alors peut-être ne partagerez vous pas mon enthousiasme.
    Mais si la comédie musicale est un genre qui vous touche, alors il est difficile de ne pas considérer que le "West Side Story" de Robert Wise en est l’achèvement le plus parfait. Pour trois raisons au moins. Pour la géniale adaptation du "Roméo et Juliette" de Shakespeare – qui, lui aussi, peut légitimement candidater à la médaille d’or dans sa catégorie. Pour l’incroyable richesse de la musique de Leonard Bernstein. Pour l’extraordinaire acuité et pour l’intelligence avec laquelle cette oeuvre qui est tout sauf frivole évoque quelques grands problèmes de l’époque : le racisme (qui frappait surtout la communauté afro-américaine), la délinquance juvénile (le titre "Gee, Officer Krupke" en examine en 3’30 » les apories avec autant d’intelligence que le ferait une thèse de sciences politiques de 500 pages), l’immigration portoricaine (la chanson "America", rapidement devenue un tube, expose avec humour ses contradictions, entre nostalgie du retour et difficile assimilation) , la gentrification de New York….

    Cette première étape franchie, et le constat étant dressé de l’absolue fidélité de Spielberg au modèle de 1961, dont il reproduit quasiment à l’identique, avec une fidélité fétichiste, la quasi-totalité des ingrédients, l’histoire, le lieu, l’intrigue, les personnages, les décors, les costumes et la musique, reste à examiner la seconde, la plus délicate : pourquoi diable Steven Spielberg est-il allé filmer ce remake ?

    C’est la question que se posent tous les spectateurs, avant, pendant ou après le film. C’est la question que tous les critiques se posent. Et c’est la question à laquelle, hélas, le visionnage de "West Side Story" ne permet pas de répondre.

    Que Steven Spielberg soit l’un des plus grands réalisateurs contemporains ne fait aucun doute. Il faut une sacrée dose de snobisme pour considérer que "Les Dents de la mer", "E.T.", "Les Aventuriers de l’arche perdue", "Jurassic Park" ou "La Liste de Schindler" soient de mauvais films. Il faut une sacrée malhonnêteté intellectuelle pour affirmer que leur succès n’était pas mérité et qu’ils n’ont pas résonné avec l’air du temps.

    Sa reconstitution fidèle du film de Robert Wise, le soin apporté aux décors et aux costumes, le brio ébouriffant de sa virevoltante caméra, la beauté saisissante des chorégraphies de Justin Peck (qu’il s’agisse du mambo millimétré au gymnase, de la ville en liesse de "America" ou de la grâce féline des danseurs de "Cool") ne pourront faire que l’unanimité.

    Mais on en revient toujours à la même question : pourquoi ? A-t-il voulu actualiser l’oeuvre ? la transposer à l’époque contemporaine ? Pas du tout. On guette des clins d’oeil à l’Amérique de Donald Trump, au racisme qui continue à la diviser, à #MeToo …. Rien. Le "West Side Story" de Spielberg ne nous dit rien de l’Amérique des années 2020 ; c’est un monument nostalgique à la gloire de l’Amérique de la fin des années 50, celle de son adolescence (Spielberg est né en 1946). Comme le "Rosebud" de Citizen Kane, "West Side Story" est un souvenir régressif, celui d’une époque mythifiée, que le réalisateur septuagénaire, couvert de gloires, regrette.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2021
    "West Side Story" par Spielberg est bien plus qu'une brillante relecture. Ce film résonne très fort avec notre époque et ses dérives ultra droitière, tout en dialoguant respectueusement avec la version de Robert Wise. L'émotion qui émane de cette variation du mythe est incroyable.
    Il faut saluer la beauté, l'inventivité, la personnalité de la mise en scène de Steven Spielberg ; et puis il faut aussi reconnaître les trouvailles subtiles du scénario de Tony Kushner, aussi servi par un excellent casting.
    C'est tout de même peu commun qu'une comédie musicale comporte deux chefs d'œuvre parmi ses adaptations cinématographiques.
    La version de Steven Spielberg, bien qu'elle se passe en 1957, ne cesse de parler des violences et des idées nauséabondes qui traversent notre présent.
    On pourrait répondre que c'était déjà le cas de la version de Robert Wise , et on aurait raison; mais Spielberg et Kushner ont pris soin de scruter en profondeur notre monde contemporain pour mieux l'évoquer à la travers la fable shakespearienne. Ainsi, ils ne sont jamais dans l'imitation de Wise, bien qu'ils jouent la même partition. Ainsi , chacun des personnages connus de cette histoire est réinventé par de subtiles nuances d'écriture, ainsi que par l'interprétation nouvelle de chacun des interprètes.
    Il n'y a rien de mal, bien au contraire, à faire revivre les grands mythes populaires à travers le temps; surtout quand ils évoquent avec autant de justesse l'humanité, ses failles et ses grandeurs.
    Ce "West Side Story" est donc un grand spectacle beau à pleurer; absolument remarquable.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Au jeu des comparaisons, le West Side Story de 2021 reste loin derrière celui de 1961. La créativité de la première version justifiait ses 10 oscars et son statut mythique dans l'histoire du cinéma. Singulier mélange entre Shakespeare, les bas-fonds new-yorkais et la féérie d'Hollywood, le film de Robert Wise était une œuvre totale ponctuée de scènes d'anthologie. L'opus de Spielberg se positionne bizarrement par rapport à son modèle : il en reprend la trame générale puisque les morceaux chantés sont les mêmes, mais en change en profondeur les dialogues (d'après ce que j'en ai compris), tout en supprimant tous les effets de décor et de mise en scène les plus exubérants. C'est un curieux entredeux : faire le remake de West Side Story en 2021 supposait peut-être plus d'inventivité pour signifier l'évolution de nos sociétés, ou pour nous engager dans une féérie d'un autre ordre (changement de contexte du récit). Ici, l'histoire perd en relief, devient plus commune. Les scènes d'ouverture, du bal, de la rencontre amoureuse, de la bagarre, etc. sont toutes moins abouties que dans la version de 1961. L'acteur qui joue Bernardo est pas mal, mais moins emblématique et moins charismatique que son prédécesseur ; celui qui joue Tony semble parfois relever du mis-casting... Les scènes les plus romantiques sont d'un cul-cul à faire peur. Mais bien plus étrange, alors même que les personnages parlent en deux langues, une seule est traduite. D'habitude, on fait cela pour les films avec des extraterrestres, pas avec des portoricains... Que doit-on en penser ? Spielberg avait déjà montré un problème avec les langues avec La Liste de Schindler, où tout le monde parlaient anglais dans un événement historique où précisément personne ne parlait anglais, et dont l'un des grand ressort était que tout le monde parlaient des langues différentes (Allemand, Yiddish, Français, Hongrois, Grec, etc.). Ici, je serais curieux de savoir ce que pense la communauté hispanique quand elle comprend ce que les personnages se disent sans qu'on daigne le traduire pour les autres spectateurs. Est-ce à dire que ce que se disent les portoricains dans leur langue maternelle n'a aucun intérêt ?!? Douteux... Bref, West Side Story 2021 est globalement en bon film, qui s'essaie au genre périlleux du remake de chefs-d’œuvre indépassables. Il est beaucoup moins original que son modèle et l'on ne peut qu'espérer qu'il n'occultera pas la version de 1961 pour les nouvelles générations.
    Philor
    Philor

    25 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    SPIELBERG A L'OUEST
    Quelle mouche a donc piqué Steven Spielberg de refaire un film qui figure déjà au Panthéon du répertoire ? Il n’y a rien à ajouter ou retirer au West Side Story (1959) de Robert Wise à la composition très originale (pour l’époque) de Leonard Bernstein et à la chorégraphie au cordeau de Jerôme Robbins. Or, Spielberg traite le genre comédie musicale à la mode “Soldat Ryan” (même chef opérateur d’ailleurs) avec des éclairages froids, crus sur fond de décors apocalyptiques : Marie Poppins chez Mad Max ! A part çà, Spielberg conserve la lettre (même partition réorchestrée, même trame narrative) mais perd l’esprit. Il traite les affrontements ethniques avec le courage d’un démineur qui pilote un robot à distance. Seul “courage” social : faire jouer un.e acteur.rice non binaire pour satisfaire le public woke. Que n'eût-il mis Roméo et Juliette au goût du jour en cherchant le Leonard Bernstein actuel ! Bref, papy Spielberg a pris un sacré coup de vieux. On ne peut dénier son amour sincère et (trop) respectueux pour le film de Robert Wise, mais l’hommage tourne à la nécrophilie. Attention à ne pas faire le film de trop Stevy. Une étoile pour la direction artistique (irréprochable comme d’habitude) et une autre pour Spielberg (parce qu’on l’aime quand même).
    Jipéhel
    Jipéhel

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Incomparable

    Steven Spielberg est un génie, un magicien, un immense artiste. Nul n’en doutait, mais ces 157 minutes inoubliables me confirment dans mon opinion. Je ne vais pas vous faire le coup du pitch pour ce remake d’un des films musicaux les plus célèbres de l’histoire du 7ème Art. Mais je voudrais d’emblée, avant de parler en détail de mon immense coup de cœur, tordre le coup à la polémique – notre sport national -, qui a surgi chez nous, bien avant la sortie du film, sur le bien-fondé de réaliser ce projet.
    D’abord, pour être honnête, il ne s’agit pas d’un remake du film culte de Robert Wise en 1961couronné de 10 Oscar… une paille ! C’est une adaptation très fidèle de la comédie musicale d’origine qui date des années 50. La différence majeure qu'apporte le film de Steven Spielberg reste la disparition du personnage de Doc, le gérant du drugstore au profit de sa veuve, une certaine Valentina. Le clin d’œil est plus qu’émouvant, car ainsi, notre réalisateur a donné le rôle à Rita Moreno – 90 ans -, qui en 62 tenait le rôle d’Anita, pour lequel elle avait d’ailleurs reçu l’Oscar d’interprétation pour un second rôle. Dans cette version, le passé du héros est explicité ce qui donne plus de force et de réalisme à ses différentes réactions. D’autre part, dans cette version, seuls des acteurs d'origine latino-américaines incarnent les personnages portoricains. Tous les dialogues en espagnol ne sont pas sous-titrés. Le propos initial est modernisé par Spielberg qui le replace dans un contexte actuel en parlant de l’immigration et de la place des femmes dans la société. Les chansons ont changé d’ordre et, différence marquante, le célèbre Somewhere est interprétée par Valentina / Rita Moreno et non plus par le couple Maria / Tony. Anybodys, le garçon manqué, est incarné par l'acteur.trice non binaire Iris Menas. Spielberg rêvait de réaliser une comédie musicale. Notre rêve aussi est réalisé.
    Enchanteur, politique, passionnant, bouleversant… les éloges pleuvent sur le nouveau Spielberg, et c’est amplement mérité. Outre sa mise en scène virtuose, l’énergie incroyable des ballets, la perfection des voix, cette version tutoie la perfection et donne un coup de jeune d’une rare intelligence à son illustre aînée. Et puis, en 2021, a-t-on le droit de passer à côté d’un chef d’œuvre qui nous parle de la gentrification, la pauvreté, le repli sur soi qui mène à la haine de l'autre et le racisme, mais aussi de misogynie et des violences faites aux femmes… Poser la question est évidemment y répondre. Les actrices Rachel Zegler - la prochaine Blanche Neige de Disney - et Ariane DeBose sont bouleversantes. Le casting masculin avec Ansel Elgort et David Alvarez, sont au top également. Tout ce monde, venu de la comédie musicale, joue juste, chante et danse à la perfection. Le Roméo et Juliette de Shakespeare est immortel… West Side Story aussi. Ce film est un miracle. Faites vous ce cadeau pour Noël.
    symphonie10
    symphonie10

    16 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Je n'ai trouvé absolument aucun intérêt à ce remake. "Pourquoi Spielberg a-t-il fait le remake d'un film formidable ?" Parce qu'il était fan et que cela lui faisait plaisir. Pour moi c'est littéralement une copie
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Comme beaucoup, quand j’ai appris qu’il y allait avoir un remake d’un film aussi légendaire que WEST SIDE STORY, j’étais dubitatif sur l’intérêt du projet tant l’original est un chef d’œuvre. D’autant plus que j’aime particulièrement ce film qui est à l’origine de mon amour pour les comédies musicales. Mais c’était sans compter le génie de Steven Spielberg…

    Bien sûr, sur le fond l’histoire ne change pas, mais le réalisateur, tout en respectant l’œuvre de 1961, réussit à la sublimer grâce à la virtuosité de sa mise en scène.
    Mais aussi, grâce à des changements souvent subtils, à donner plus d’impact au propos politique de cette tragédie intemporelle sur fond de racisme et de la place de la femme. En ce sens, sans en avoir changé l’époque, l’histoire résonne énormément avec le contexte actuel.
    Il apporte aussi un côté plus sombre et réaliste qui fait gagner énormément en émotion et en profondeur.

    Visuellement, comme à son habitude, il nous offre un TRES grand spectacle et on en prend plein les yeux et les oreilles. Il a un sens du cadre toujours aussi maitrisé. Les scènes chantées sont époustouflantes et les chorégraphies gagnent en modernité, avec des plans dynamiques donnant parfois l’impression que la caméra virevolte et accompagne les danseurs.

    Le tout est sublimé par une photographie exceptionnelle avec un énorme travail sur les couleurs, rappelant le technicolor de l’époque. Mais qui joue aussi avec les ombres, les contre jours, les halos de lumière… Certains plans ont un côté divin et visuellement c’est souvent impressionnant.

    Spielberg fait des choix judicieux, appuyant beaucoup plus sur le côté politique et social du film. Il choisit de modifier les lieux, l’ordre des chansons et de leurs interprètes, leurs donnant souvent un impact beaucoup plus pertinent.
    Comme par exemple « Somewhere », chanté par Rita Moreno (qui jouait Anita il y a 60 ans et a qu’il il a créé un rôle), qui prend un tout autre sens.
    De même, il fait le choix de ne pas sous titrer les dialogues en Espagnol. C’est surprenant dans un premier temps, mais ça s’avère payant, car sans gêner la compréhension du spectateur, ça intensifie la notion d’étranger de la communauté portoricaine.

    Le casting prend le pari de n’être composé que de jeunes acteurs et actrices, pour la plupart inconnus, mais bourrés de talents, là ou en 1961 ils n’avaient pas l’âge du rôle (voir étaient grimés pour interpréter des portoricains).
    Mais, même si Ansel Elgort est bon, apportant une fragilité à son personnage, il se retrouve éclipsé par l’interprétation folle de certains acteurs.
    Bien sûr, il y a Rachel Zegler, dont le charme juvénile, la voix féerique et l’innocence la rendent instantanément attachante (ça semble une évidence que Disney ait décidé d’en faire la princesse de son prochain live-action).
    Je pense aussi à Mike Faist, qui nous propose un leader des Jets torturé apportant énormément à l’intensité dramatique.
    Mais clairement, celle qui impressionne le plus c’est Ariana DeBose, jouant le rôle secondaire, mais central, de la compagne du chef des Sharks. Elle est à la fois pleine d’énergie, flamboyante et bouleversante dans son jeu d’actrice. Mais elle prouve aussi qu’elle est une danseuse d’exception (sa prestation dans le morceau «America» est fabuleuse).

    Bref un sans-faute de Spielberg qui réussit à s’approprier un chef d’œuvre, sans jamais le trahir, pour réussir l’exploit de l’emmener encore plus haut. Il nous impressionne une nouvelle fois et la passion qu’il a mise dans son film traverse l’écran. Un grand film spectaculaire, dont on en ressort avec des étoiles plein les yeux.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    garnierix
    garnierix

    236 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Qu’on aime ou qu’on n’aime pas ce genre de film, c’est un chef d’œuvre ce remake de "West Side Story". Il n'y avait bien qu'un Spielberg pour relever ce défi de le refaire —à quoi ne s’est-il pas attaqué depuis l’extraterrestre qu’il est un peu ? Le film est dédié à son père, mort l’année dernière à 104 ans —qui l’aurait sûrement élu le meilleur que son fils ait fait. Refaire "West Side Story" ? Ou le surpasser ? —car celui de 1961 a vieilli (il faut le revoir) : maîtrise dans la mise en scène ; perfection de la danse des acteurs ; adéquation entre l’expression de ces acteurs et ce qu’ils disent (ou chantent) ; plaisir de réentendre ces grands classiques de la chanson "María", "America", "I feel pretty"… Le choix du Roméo local n’est peut-être pas le meilleur avec Ansel Elgort (excellent dans "Baby Driver"), ni celui du portoricain qui "protège" sa sœur, mais celui de la petite frappe bête et jolie (Mike Faist) est parfait sous tous les points de vue. Le scénario n’est évidemment pas celui d’un thriller, mais les phrases-chocs de la comédie musicale d’origine sont bien là. D’ailleurs, l’histoire est peut-être encore plus pertinente de nos jours, où beaucoup retournent à l’état sauvage pour une simple différence avec l’autre, où beaucoup marquent leurs territoires physiques et culturels. On entend du début à la fin du film "eux, c'est pas nous", d’où "la baston". "It's about territories" : ça paraît tellement idiot, et pourtant ça l’est tellement peu —la "maladie sociale" est vraiment partout aujourd’hui. Et ce n’est pas rabâcher que réentendre la morale de l’histoire qui tient dans cette déclaration de la Juliette locale "quiero estar contigo para siempre". "L'amour est la vie". Malheureusement, ceux et celles qui auraient besoin d’entendre ce message ne seront pas ceux et celles qui iront voir ce film. Et comme dans le film, rien ne semble jamais longtemps empêcher les bons et les méchants de s’étriper —telle est la nature humaine, qui ne semble jamais vraiment entendre cette vérité universelle. Les pleureuses disent après "vous vous déshonorez, vous déshonorez vos morts". Et après ?! A.G.
    amour13
    amour13

    48 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Cette version qui est un copié collé du film de Robert Wise et Jerome Robbins de 1961 n'est malheureusement pas au niveau. Il aurait mieux fallu ressortir une version remasterisée de l'original. C'est ça de s'attaquer à un mythe, dommage. Mais comme j'aime cette histoire et que j'ai trouvé que les comédiens jouaient bien je donne malgré tout la moyenne 2,5.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Du Grand Cinéma ! Spielberg sort enfin son remake du célèbre drame musical dont le sujet reste toujours d'actualité. Avec son oeil de cinéaste, il s'approprie l'histoire sans peine. Le film est virevoltant, lumineux et coloré, un véritable plaisir pour les yeux. Même si on connait déjà les chansons, c'est un plaisir de les entendre à nouveau interpréter par un casting parfait. Du grand Spielberg !
    Mathis Delpoux
    Mathis Delpoux

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Je suis un immense fan de la version de 1961.

    J'attendais celui-là avec autant d'impatience que de peur.

    Et je trouve qu'il le surpasse, sur de nombreux points.

    Spielberg vient rappeler à tout le monde le génie qu'il est, ce sens de l'image, du cadrage, du mouvement, c'est immense, vraiment je pèse mes mots, chaque mouvement de caméra est d'une grâce divine. Presque aussi divine que la photographie de Janusz Kamiński : les couleurs, les ombres, les teintes métalliques de la rue, les couleurs vives du gymnase pour le bal, toute la lumière est d'une finesse et d'une beauté époustouflante.


    Ce film est solaire, donne envie de danser avec ses actrices et ses acteurs, qui jouent tous très très bien, qui chantent magnifiquement bien aussi, bref une immense claque inattendue.

    Foncez sans réfléchir.
    Les meilleurs films de tous les temps
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