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    West Side Story
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    419 critiques spectateurs

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    birdy franck
    birdy franck

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    C'est comme le Canada Dry ça ressemble à west side store de Robert WISE . Ça n'a ni la saveur ni le souffle. Pourquoi faire un remake d'un chef d'œuvre si ce n'est se planter.
    Les acteur n'ont ni l'aura ni le talent de l'original. Les scènes de chorégraphies sont une pâle figure de l'original.
    Je vous en prie la jeune génération, allez voir la première version , vous serez transporté.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Franchement bien, un bon film qui fait du bien. La réalisation de Spielberg est vraiment similaire à un conte de part son style rêveur et des mouvements smooth. Avant la dernière séquence, il y a tout de même un grand et long moment de creux qui brise un peu le rythme ; mais ne résumons pas le film à cela.
    En soi, le respect des années 1970 va des décors et des costumes jusqu'à la mise en scène. C'est une très bonne réadaptation d'une adaptation de "Roméo et Juliette".
    Je conseille de le voir en VO car pour le coup la VF est juste dégueulasse (volontairement ou non).
    Serge M.
    Serge M.

    5 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    Quel ennui ! A mourir. J'ai eu l'impression de voir la même scène, la même choré pendant 2 heures. Aucune émotion, les acteurs n'ont aucun charisme. N'en tenant plus, j'ai quitté la salle 1/2 heure avant la fin...
    Luryh42
    Luryh42

    12 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    NAZE. pour être grossier, sinon décevant. La bonhomie et la grande gueule des acteurs et assez plaisante a voir pendant quelques minutes . puis on se rend compte que l'histoire ne mène nul part et on se prend un style pseudo-viellot ultra Relou dans la gueule. Et après s'ennuyer une bonne heure , on en vient a la scène grotesque qui a gêné toute l'audience : spoiler: la mort de 2 des héros de la manière la moins fine qui soit, juste ils se plantent des couteaux sans raison. ça m'a retiré toute la crédibilité du film que j'avais jusqu'à là, mais le pire est sans doute la scène légère et joyeuse qui suit !
    ça sonnait d'une part comme un vieux monde non renouvelé, et d'autres part , extremement faux
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    47 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    West Side Story version SPIELBERG est aussi sympa a vivre que la V.O de 1961 ....et l'on sent vraiment la patte de SPIELBERG avec sa manière d'entrainer le spectateur ou il le souhaite. Plus politique que la V.O (Violence sociale, place des femmes dans la société, immigration racisme, violence policière ....moins romancée et plus directe) et avec la puissance des gros plan, des plans séquences magnifiques (Flashmobs), éclairage et bande son (Archie connue mais les voix!!!! ) le pari risqué est réussi . Sans être un chef d'œuvre cette adaptation/copie/remake de la tragédie musicale mise en image par Robert WISE séduira sans problèmes le public . Box office assuré
    HomoLibris
    HomoLibris

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 janvier 2022
    Rien à redire quant à la qualité de l'exercice. Les Américains savent faire du spectacle, l'image est impeccable, la mise en scène soignée, les acteurs sont parfaits, chansons dans le ton, chorégraphies virevoltantes, etc. Ansel Elgort (vu dans Le Chardonneret) est assez étonnant.
    Mais reste une grande question : pourquoi un (simple) copié-collé (même de qualité) du film de Robert Wise et Jerome Robbins ?!
    Pourquoi ne pas avoir utilisé tout ce potentiel pour faire quelque chose de nouveau ?! Manque d'imagination ?!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Bien-sûr, il y a Spielberg ! Une fluidité impressionnante dans les cadrages et les mouvements de caméra. Les chorégraphies ainsi filmées deviennent somptueuses et un véritable régal pour le spectateur. La photographie et les lumières sont également d’une grâce exceptionnelle. Que dire de la musique, sinon que Bernstein n’a pas vieilli d’un poil et que ses partitions déclenchent toujours les mêmes émotions.
    Pourquoi alors ce petit goût d’inachevé et de déception en sortant de la projection ? Peut-être attendions-nous trop de ce remake de remake, si l’on admet que West Side Story est un remake contemporain de Roméo et Juliette. Comme dans toute comédie musicale, les chorégraphies qui rythment l’action subliment le côté dramatique de l’histoire. Il n’empêche que le fond de celle-ci, l’accueil indigne qui est fait aux immigré dans nos pays, est noir, même très noir. Et de ce point de vue, la leçon de morale qui pouvait paraître nécessaire dans les années 60, s’avère aujourd’hui un peu naïve et gentillette tant le problème est devenu massif et dramatique. Et l’on se dit que Spielberg aurait du se montrer encore plus audacieux en déconstruisant en partie le scénario, quitte à froisser les nostalgiques et les gardiens du temple. Peut-être en montrant que 60 ans après, les Sharks de Bernado n’ont définitivement pas (« grand ») remplacé les Jets de Riff et que l’amour finira par triompher de l’instinct de mort et de la destruction qui nous entoure.
    Tetro26
    Tetro26

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Cela faisait très longtemps qu'un film ne m'avait pas autant marqué à ce point. Merci Monsieur Spielberg d'avoir revisité ce classique du cinéma, ce film est magnifique, les personnages sont attachant et jouent super bien. Les musiques sont toujours autant magiques et prenante. Je suis sortis de la salle de cinéma avec des étoiles plein la tête et quelque larmiches d'émotion.
    Evan D
    Evan D

    12 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Qu’est ce que j’aime les comédies musicales !
    Et celle ci est l’une des meilleures que j’ai pu voir !
    Et personnellement j’ai préféré la romance de Anita et Bernardo à l’histoire principale 😅
    Spielberg a réussi à rendre un film culte, culte une deuxième fois !
    Christian.W
    Christian.W

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Je suis allé voir ce film à reculons, ayant gardé vivace mon l'émotion ressentie devant le film de Wise. Très vite j'ai compris que je n'avais pas de souci à me faire, Spielberg me proposait une autre lecture de la même œuvre, plus noire, plus radicale, plus violente. Je devrais dire plus en phase avec notre époque. L'immigration, l'injustice, le sexisme y ont leur place plus encore que chez Wise. Le côté solaire est remplacé par une vision sombre où les ombres jouent avec les corps. Les rencontres chorégraphiées entre les Jets et les Sharks sont mangées par la nuit, plus viriles, plus violentes, elles sont mises en scène comme des combats de mort. La condition des migrants est actualisée par des manifestations contre les expulsions dans un décor de quartier en destruction qui évoque les Twin Towers après le 11 novembre. L'amour de Maria et Toni seul capable d'apporter de la lumière dans cet univers de nuit et d'injustice est voué à l'échec. Extraordinaire cortège funéraire des dernières images où les ennemis enfin se réconcilient, un instant, désarmés par la mort qui a le dernier mot.
    Du côté musical, je ne m'étais pas rendu compte à quel point Bernstein était wagnérien... Retour des thèmes musicaux, comme les leit-motiv wagnériens, intensité orchestrale dans la haine comme dans l'amour. Une fin qui évoque celle de Tristan et Isolde.
    Cet opéra j'en suis sûr connaîtra d'autre versions comme les grandes œuvres musicales. Celle-là, tragique et nocturne restera à n'en pas douter une des plus fortes et des plus bouleversantes;
    oooooooooo
    oooooooooo

    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Pourquoi aujourd’hui tenter un remake d’un tel monument? Disney serait à la commande, réponse serait donnée. Mais là un réalisateur, et pas des moindres, amoureux de cinéma, du cinéma dit de « patrimoine » (calamiteuse dénomination).
    Une piste, que pouvait suggérer ce souci d’un casting plus « respectueux » (ce qui n’est pas forcément productif d’un point de vue artistique), insuffler une dimension plus documentaire dans la restitution du contexte social. Et bien non. Spielberg ne manifeste pas cette exigence, hors à sacrifier systématiquement certains effets de réalisation peut être jugés aujourd’hui désuets (ces filtres devant la caméra, ce travelling fusion de Maria, le somptueux décors chargé de couleurs de la scène de combat, qui faisaient parfaitement matière dans l’oeuvre originale). Au terme de la projection, il est en fait impossible de dégager le moindre élément, choix qui ait pu justifier cette reprise dont le seul triste but semble donc d’amener ce film, de le mettre à portée d'une nouvelle génération. Triste ambition, constat. Qui s’il n’est pas fondé, est bien désobligeant pour la dite génération. Qui s’il l'est …..
    La nouvelle génération de spectateur n’est surement pas pire que celles qui l’ont précédées. Elle se voit en revanche offrir une offre si démesurée de produits servis un plateau, qu’elle n’est jamais conviée, contrainte à faire un effort. Qu’elle se laisse glisser plus facilement de le « confortable » état de celui que se fait gaver comme une oie de produits génériques parfaitement calibrés par les équipes marketing (on ne ferait plus aujourd’hui 2h de queue pour voir un « 2001 » ).
    Un choix radical, fort, et d’une tristesse bien décourageante : ce générique de Saul Bass dont Spielberg, qui doit pourtant placer cette audace au plus haut dans son panthéon, sait qu’il ne peut pas «l'infliger » au spectateur d’aujourd’hui (qui considérait le film comme non commencé, qui profiterait de ces quelques minutes pour glisser quelques like à quelques publicités (on dit aujourd’hui videos d’influenceur)).
    Hors cette déception qui n’est pas une surprise, au constat que Spielberg renonce à proposer autre chose (de la matière « documentaire » par exemple), on en vient vite à glisser au jeu déplaisant des comparaisons. Et là le constat est …… .
    Si le traitement des scènes dramatiques profitent peut être parfois d’un lifting légèrement favorable, le bas blesse au traitement de l’essentiel. Les scènes de danse/chant. Jamais Spielberg, malgré tous ses moyens, ne parvient à se hisser au dessus des traitements originaux (hors la scène de balcon, plus dynamique dans le jeu de caméra). Il ouvre certes ( au produit des moyens offerts aujourd’hui) certaines scènes à un traitement plus ample, comme América, qui en impose assurément plus en terme de mise en scène. Mais cette ouverture se fait toujours légèrement au détriment de la captation de la chorégraphie, qui en devient moins lisible.
    Le miracle de la version originale tenait au choix de ses géniteurs. Un faiseur, très appliqué, un artisan très noble de cinéma, prêt à se mettre au service de son binôme, un chorégraphe et metteur en scène, celui là même du spectacle original. Hollywood, même si le genre périclitait, avait un savoir faire à transmettre. Mais ce que ces deux hommes ont alors accompli était tout autre. Une revitalisation du genre. En témoigne une séquence, qui dans le film original avait été déportée (tour de passe passe) en fin de film (parce leurs auteurs savaient qu’ils tenaient là quelque chose de démesuré, qui devait pointer au bon moment dans la dynamique ascendante du film). Cette séquence, aujourd’hui iconique, inégalée, inégalable, était la démonstration de l’accomplissement des deux hommes, de la puissance de la réflexion qu’ils avaient conduite. Montage et chorégraphie qui ne vont pas bien ensemble (à chaque coupe, on est presque certain d’interrompre un geste, une dynamique, à fracturer un enchainement) étaient enfin mariés pour le meilleur. Une claque totale. Et là Spielberg, tout simplement capitule. Il n’affronte même pas le monstre (avec surement pour mot d’excuse de respecter le montage dramatique original). Il délivre juste … rien en vis à vis de quelques minutes de perfection qui constituaient presque l’aboutissement de film premier. Le spectateur au fait de ce premier opus est alors laissé en flottement. Il décroche un peu alors que jusqu’ici, malgré quelques réserves, il ne boudait pas, soyons honnête, son plaisir (parce que le grand écran, parce que Tony un peu plus incarné, et des choses ci et là).
    Pourquoi aujourd’hui tenter un remake d’un tel monument ? Spielberg, en qui on voulait croire un peu, a qui on voulait donner une chance, n’apporte malheureusement aucune bonne réponse.

    Si l’on conduit maintenant l’exercice factice d’ignorer l’histoire, de considérer l’oeuvre comme originale (ce sera le cas pour quelques spectateurs). Alors oui, Spielberg n’est assurément pas un manche (c’est un des plus grands réalisateurs à défaut d’auteur. Point). La caméra est virtuose [même si la virtuosité nuit un peu à la captation de la danse]. Les décors [un faste que ne pouvait pas s’offrir l’original] comme la photo sont somptueux. L’interprétation, si l’on considère la palette totale des acteurs/chanteurs/danseurs de très grande qualité [même si les seconds rôles n’atteignent pas le niveau d’incarnation d’une Rita, d’un George, d’un Russ, tous icônes]. Les chorégraphies et la musique sont des merveilles. La trame dramatique exemplaire. Et le générique de fin de toutes beautés [lui pour le coup sublime et écrasant la belle proposition originale]. Indiscutablement un très beau film. Ce que peut aujourd’hui « Hollywood » (ce qu'il en reste) de mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Comédie musicale du début des années 60 ayant remporter 10 Oscars à son époque – film devenue culte pour plusieurs générations – on étaient en droit de se demander ce qui poussait le génie Steven Spielberg a vouloir en faire une nouvelle version près de soixante ans plus tard, si ce n’étais l’appât du gain. En effet, depuis deux décennies désormais les remakes de classiques, en particulier au sein de l’écurie Disney, ne cessent de se succéder et pour la plupart n’offrent que de pales copies plan par plan de leurs illustres aînés comme le démontrent : «La Belle et la Bête» (2017), «Le Roi Lion» (2019)...forcément on pouvait prendre peur. Si quelques nouvelles versions récemment sortie ont pu nous offrir de beaux moments de cinéma et se démarquer de leurs prédécesseurs : «A Star Is Born» - «Le Retour de Mary Poppins» (2018) globalement il est vrai que ce soit des remakes ou des suites elles ont du mal à surpasser les originaux et même nous convainc que les premiers resteront meilleurs qu’eux. Ici, je pense qu’on peu presque en douter.

    Mais avant toute chose pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de West Side Story : nous suivons deux gangs de jeunes d’un côté les Sharks (immigrés portoricains), et les Jets (américains de souches enfants des immigrés irlandais) qui s’affrontent violemment pour garder leurs place dans leurs quartiers fricotant parfois avec la guerre. Bientôt un nouvel problème se met au milieu de ces deux bandes car Maria, la jeune portoricaine à peine débarquer en ville tombe follement amoureuse de Tony ancien membre des jets à peine sortis de prison.

    Tout d’abord, même si j’aurais toujours un profond attachement pour la première version (celle de Robert Wise sortie en 1961), je dois reconnaître que celle de Spielberg est nettement un cran au dessus. Dans son film le génie du 7ème art à qui ont doit déjà plusieurs perles ne se contente pas de moderniser l’histoire ou d’offrir un copié-collé plan par plan de ce qui a était fait avant, c’est bien plus que cela : il se réapproprie l’histoire et se permet non seulement de davantage creuser les personnages (celui de Tony par exemple dont on ne savait quasiment rien ou celui de Riff qui semblez assez mineure) mais aussi d’exploiter à fond toute les thématiques de la pièce originale que sont le racisme, les relations qu’on a au pays, les stéréotypes...chacun en prends pour son grade on pourrait dire et il n’y a ni de gentils ni de méchants. Chaque personnage a sa part d’ombre et de lumière mais tous aspirent à une seule chose : l’espoir d’un avenir meilleur. Bien sûr le premier film soutenez cette idée mais elle rester assez en surface. D’ailleurs en soit la première version rester en surface sur pas mal d’aspects. Tandis que cette nouvelle adaptation se concentre à par égale autant tourner sur chacune des deux communautés que sur l’histoire entre Maria et Tony et je trouve que c’est un parti pris très astucieux et intéressant de Spielberg qui rends plus justice à la version scénique. Ce qui explique d’ailleurs qu’en version originale l’espagnol ne soit pas traduit car cela reflète cette idée que ces deux bandes sont sur un pied d’égalité en soit, alors que la version de 1961 aussi belle soit-elle, ne montrer pas vraiment le côté hispanique de la pièce de Broadway ne reposant parfois que sur des brides de phrases. Il y a aussi ce casting latino qui se confronte à celui américain. Ainsi Mike Faist qui reprends le rôle de Riff est juste dingue dans ce rôle et apporte à la fois plus de profondeur et de noirceur à son personnage – ce dernier est une véritable surprise. J’étais très heureux de retrouver Ariana DeBose découverte dans «The Prom» qui a conserver tout le côté déluré du personnage d’Anita pour mieux le transcender et offre une performance toute aussi bonne que celle de Rita Moreno également de la partie dont le rôle est un beau clein d’œil au premier film et tout aussi touchante. Ansel Elgort est nettement en dessous de Richard Beymer et c’est parfois dommage et frustrant car son rôle à bénéficier d’un véritable approfondissement, mais bon il est souvent sauver par ses passages chanter. Puis la véritable révélation c’est Rachel Zegler découverte sur les réseaux sociaux qui offre une performance prodigieuse autant vocalement que dans son jeu d’actrice et supplante définitivement Natalie Wood. Pour un premier rôle au cinéma c’est tout simplement magistrale on ne peut que lui souhaiter succès et une carrière propice.

    Ensuite cette nouvelle adaptation est une pure merveille dans son aspect visuelle : que ce soit dans les costumes et la photographie pleine de couleurs (on a droit à du jaune, du rouge, du bleu) qui viennent renforcer cette idée de monde même si il semble coloré garde toujours une part d’ombre et de noirceur. Les chorégraphies sont plus enlevés que celle de l’ancienne. En ça oui, West Side Story est le meilleur film de Steven Spielberg depuis bien longtemps si ce n’est depuis «L’Empire du Soleil» car même s’il est produit sous la bannière Disney, il comporte son lot de noirceur que ce soit dramatiquement parlant mais aussi visuellement. Le réalisateur américain a d’ailleurs privilégier une mise en scène qui se passe davantage dans les rues de New York et ce dès le début nous montrant la ville dans toute sa pauvreté, son côté inquiétant et dangereux, et véritable quartier ou règne la drogue, les meurtres etc...cela ressent profondément dans la palette de couleurs qu’utilise le directeur de la photographie assez noir et grise pour le début du film et sa fin principalement, et plus coloré au niveau des chorégraphies. Un contraste d’ombre et lumière très intéressant. Il y a des scènes qui vous choque profondément. Et c’est ça qui est génial aussi dans cette nouvelle relecture est qu’elle remet en avant ce côté noir et oppressant présent dans la version scénique et atténuer dans le film de Wise.

    Puis surtout ce qui est perturbant pour tous les connaisseurs est que les chansons sont différemment exploités. Les paroles sont les mêmes tout comme la musique mais elles leurs disposition sont divergentes de la version scénique ou du premier film. Si bien qu’elle corresponde plus au propos de l’histoire aujourd’hui qui raconte à la fois l’Amérique d’aujourd’hui voir post-partum comme le disait très justement Marie Sauvion dans sa critique du Cercle - mais de notre société en générale. Ce qui justifie aussi ce nouveau film. Certes les thèmes de la pièce était très présent dans la société des années 60, mais ils ont atteint aujourd’hui leurs paroxysme ce qui fait de West Side Story un mythe définitivement universelle.

    En conclusion, je trouve Steven Spielberg signe avec ce film une relecture intelligente et pleine de bons sens avec son «West Side Story» beaucoup plus fidèle à la pièce originale de Broadway – vraiment parfaite en tout point. Un nouveau monument du cinéma qui ne vient pas remplacer l’ancienne version mais la prolonger et exploite davantage ses thèmes et ses personnages et prolonge aussi le mythe. Une grande claque cinématographique en plus d’un bel hommage à Stephen Sondheim et qui devrais plaire vraiment à tout le monde. Bref décidément le meilleur film de l’année sans exagération.
    Moratsuke
    Moratsuke

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Un film terrifiant, un véritable supplice ! Abominable, diarrhée auditive .. la création d'un traumatisme !
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    La comédie musicale est un genre particulier au possible. En général, on aime ou on n’aime pas, point. Et récemment, hormis « La La Land » et il y a plus longtemps « Moulin Rouge » et « Chicago », ce n’est pas un genre qui rameute les foules en France. Il est donc clair que si l’on est allergique aux personnages se mettant soudainement à chanter et danser, mieux vaut éviter un potentiel supplice car ce « West Side Story » est l’exemple type de la comédie musicale à l’ancienne et qui ne respecte tous les tics et codes. Et réciproquement, si on est un grand fan, ces près de trois heures de numéros musicaux risqueront probablement de vous enchanter, c’est le cas de le dire. Ici, nous serons plus neutres dans l’approche, comme quelqu’un entre ces deux pôles. Et on peut dire que si le métier de Steven Spielberg dans le septième art et son amour pour le genre la rende impeccable en tous points, ce n’est pas pour autant qu’elle est totalement réussie et surtout que le spectateur lambda y prendra son pied et sortira de la salle en chantant et dansant à tue-tête. Car sa durée bien trop généreuse est clairement son talon d’Achille. C’est beaucoup trop long et on en vient à avoir hâte de sortir de la salle.

    Le film se déroule en toute logique à New York dans les années 60, comme le mythique film dont il est le remake. D’ailleurs en réalisant son rêve de réaliser une comédie musicale, Spielberg ne prend pas de risques en mettant au goût du jour l’une des plus célèbres d’entre elles. Était-ce nécessaire? Pas vraiment mais le résultat a clairement de la gueule et rappellera de bons souvenirs aux nostalgiques, tant cette reprise à gros budget est respectueuse du matériel original tout en y apportant de la modernité, notamment sur la forme. Après le très moyen « D’où l’on vient », l’autre comédie musicale sortie cette année, la Grosse Pomme est donc de nouveau à l’honneur et filmée de la plus belle des façons. Visuellement, des plans aux décors en passant par les costumes (le choix des couleurs sur ceux-ci est incroyablement méticuleux et très réfléchi sur chaque coin de l’image), c’est un sans-faute et un régal de chaque instant. La caméra virevolte avec les personnages, le cinéaste n’a pas perdu de sa superbe pour nous offrir des cadrages à la fois logiques, adaptés mais surtout magnifiques. Sur la forme c’est donc du grand Spielberg.

    Le gros hic, qui rejoins celui de sa longueur excessive pour qui n’est pas client, c’est l’absence de numéros musicaux vraiment mémorables. On retrouve peu ou prou les paroles qui ont fait le succès de la version passée mais on aurait préféré une réactualisation, pas seulement du propos, mais aussi des chansons et des musiques. Si ce n’est le « America » qui frappera l’oreille de certains plus jeunes et qui donne envie de chantonner ainsi que la plus emballante séquence du film, l’étourdissante scène de bal, on n’est vraiment pas emballé par le reste. Toute est donc une question de goût, comme souvent me direz-vous, mais encore plus dans ce type de projet. Et quand lors d’une comédie musicale, son essence même ne nous conquiert pas outre mesure, et bien on trouve le temps long. Alors sur deux heures et quarante minutes cela pourrait virer au purgatoire pour certains. Reste le métier du maître donc et surtout un plaisir visuel impossible à ignorer.

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    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2022
    Ce remake de Spielberg me laisse perplexe.

    D'un côté, je salue la volonté de rendre plus accessible aux jeunes générations le monument qu'est West side story, en en donnant une version proche de la comédie musicale originale, un peu modernisée (les portoricains sont joués par des hispaniques).

    D'un autre côté, je songeais avec délectation pendant le film, qui est un peu long et laisse des moments de loisirs, à une version transportée dans un quartier de LA de 2020, avec une intrigue entre hispanos et blacks, et des paroles transformées en rap... mais ce n'est pas le projet de Spielberg.

    Le résultat est plutôt conforme au cahier des charge initial : c'est sympa à regarder, avec des points forts forts et des points faibles. Parmi les premiers, la classe de la jeune actrice Rachel Zegler et celle de la plus ancienne Rita Moreno (l'actrice qui jouait Maria dans le film de 1962), la qualité d'ensemble du casting, certaines scènes de chants et danse (celle de la prison). Parmi les seconds : la prestation d'endive de l'acteur Ansel Elgort, une photographie et des décors souvent vulgaires et trop artificiels, une certaine platitude dans la plupart des scènes de chant et de danse.

    Le résultat final est un divertissement de Noël honorable.
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