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    West Side Story
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    Jérôme g
    Jérôme g

    25 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Dommage, on s'attend à mieux. Musicalement c'est platonique. Par contre au niveau chorégraphique, rien à dire c'est jolie à voir.
    Je me suis beaucoup ennuyé.
    Je n'ai pas trouvé d'émotion dans le jeu d'acteurs ..
    Berserk Gatsu
    Berserk Gatsu

    73 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Je suis contre tout simplement parce que je ne vois pas l’intérêt, même si Steven S est un très grand réalisateur et que son film est bien fait comme tout ses films, ben je ne vois pas l’intérêt de toucher à ce chef d'oeuvre qu'est west side story, pourquoi ne pas créer une œuvre original, alors on manque d'inspiration.
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Sur le fond plus de six décennies permettent à Spielberg d'être sans doute plus pertinent sur plusieurs choix surtout d'un point de vue déontologique. Dans l'ensemble on n'a pas grand chose à critiquer sur ce film esthétiquement très beau, aux décors et aux costumes magnifiques, une mise en scène plus ou moins inspirée... Sévère sans doute, mais on notera par exemple un abus non négligeable du coucher de soleil et/ou de l'auréole solaire et/ou lumineux pas toujours judicieux et trop systématique, donc peu naturel. Le casting est plutôt bien vu, et notamment force est de constater que Ansel Elgort est plus charismatique que Richard Beymer. On constate surtout que Spielberg n'hésite pas à être plus frontal dans la violence, moins "enjolivée", néanmoins on peut aussi se dire que Robert Wise était plus fidèle au Broadway musical ; en effet, dans la version 1961 la chorégraphie incluait et incorporait la violence dans la danse de façon plus artistique. Spielberg signe un très beau film, une comédie musicale cohérente pour un très bon moment de cinéma, mais on lui lui préférera quoi qu'il arrive la version de Robert Wise.
    Site : Selenie
    symphonie10
    symphonie10

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Je n'ai trouvé absolument aucun intérêt à ce remake. "Pourquoi Spielberg a-t-il fait le remake d'un film formidable ?" Parce qu'il était fan et que cela lui faisait plaisir. Pour moi c'est littéralement une copie
    Marc Tapent
    Marc Tapent

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Alors oui on passe un bon moment avec un film à la mise en scène précise, à l'esthétique raffinée et aux superbes chorégraphies et une musique intemporelle. Mais il en reste un goût d'inachevé. Sans doute car ce film est en fait un simple copié-collé d'une référence iconique, sans génie à défaut d'originalité ni émotion. On sort alors de la salle en se disant " Tout ça pour ça" d'autant qu'on en attendait plus d'un Spielberg qui aurait été plus inspiré en nous surprenant avec une création originale.
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Quel ennui. La mise en scène, brillantissime, n'est pas à remettre en cause. Mais cette histoire d'amour impossible et de territoire disputé, c'est vraiment vieillot, limite kitch. Émotion : zéro.
    L'intérêt de ce remake est quasiment nul.
    Benoît Ambroziewicz
    Benoît Ambroziewicz

    39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Un film a ne pas voir aucun intérêt se remake . C'est ennuyeux, une version wish . C'est tellement inutile.
    bovary2
    bovary2

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    J ai envie de dire pas pourquoi ?
    Pourquoi refaire un film parfait
    En plus comment remplacer Nathalie Wood et Georges Chakiris
    ne pouvait il pas faire une comédie musicale originale qui je en suis sure nous aurait fait vibrer plutôt que de refaire ce chef d œuvre absolu en moins bien du coup
    J étais et je suis dubitative même si on passe un bon moment mais très en deçà de celui que l on passe avec l original
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 731 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Moi aussi, ma première idée à été « Mais pourquoi faire un remake de « West Side Story ? », mais à y réfléchir un peu… et pourquoi pas ? Cette comédie musicale de 1957 n’appartient pas à Robert Wise, quand bien même il en a fait un chef d’œuvre du grand écran. L’histoire est intemporelle, presque universelle, et même sacrément moderne d’un certain point de vue. Alors, c’est sans arrière pensée d’aucune sorte que je suis allée voir le « West Side Story » de Steven Spielberg. La première chose à dire sur sa version, c’est qu’il respecte profondément l’œuvre initiale. Il aurait pu en faire une version bien à lui, à une autre époque, dans un autre endroit, mettant en scène des enjeux différents. Or non, il reste sur les fondamentaux de l’histoire initiale. Mieux, il prend plusieurs décisions pour coller davantage au sujet. Il offre les rôles de latinos à des acteurs latinos, il fait chanter ses comédiens (sauf erreur de ma part ils ne sont pas doublés) et, sans doute le plus déconcertant : il refuse de sous-titrer les dialogues en espagnol. Affin de mettre le public en cœur de la rivalité ethnique, il nous laisse nous débrouiller avec ce défi linguistique. Je m’empresse de dire que, hispanophone ou pas, ça ne pose aucun problème de compréhension et que cela rend au contraire très tangible, très concret et presque palpable, l’affrontement culturel auquel on assiste. A l’image d’une scène d’ouverture sublime, pour les yeux comme pour les oreilles ce film est un pur bonheur de cinéma. Les musiques sont modernisées mais totalement respectées, les chorégraphies donnent la chair de poule, elles sont impressionnantes. Les chansons les plus connues (« Maria », « Tonight », « America »…) filent des frissons de plaisir. Les décors sont très réussis et ne font pas du tout « carton pâte », les costumes sont parfaits, la photographie impeccable. Je sais que j’enfonce une porte ouverte mais Spielberg a sacrément soigné son film, que ce soit les travellings, les longs plans séquences, les gros plans, le hors champs, l’utilisation de la lumière, des ombres, tout est pensé, réfléchis, préparé et mis en valeur à 200%. Sur la forme, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais trouver à redire, même en cherchant bien. Alors bien-sur c’est long, 2h35, mais c’est peu ou prou la durée du film de 1961 et comme je l’ai dit, Spielberg respecte tout, chaque scène y est, chaque chanson y est, du coup ça donne 2h35. Son casting est très pertinent, et la première chose à dire dessus c’est qu’il a eu l’immense politesse d’offrir le rôle de Valentina à Rita Moreno (la « Anita » de 1961), malheureusement la seule dépositaire encore vivante du chef d’œuvre de Robert Wise, et que c’est une très jolie initiative, pleine de respect. Ensuite, que ce soit Rachel Zegler, Ariana DeBose, David Alvarez ou Mike Faist, tous sont très convaincants : ils chantent bien, ils dansent bien, il incarne leur rôle sans fausse note, sans avoir peur de la comparaison que certains ne manqueront pas de faire. En réalité, je suis un peu plus mitigée concernant Ansel Elgort dans le rôle de Tony. Il a beau faire tout ce qu’il peut, je trouve qu’il manque quand même beaucoup de charisme, de présence pour un Tony. Pour lui, en tout cas c’est sur, la comparaison va être sans pitié. A mes yeux il fait trop tendre pour le rôle, il détonne un peu au milieu des autres et c’est carrément dommage car il a quand même le rôle principal de cette tragédie musicale. C’est le seul bémol que trouve au film de Spielberg, son Tony n’est pas à la hauteur de ce que doit être un Tony de West Side Story. Le scénario, sauf à ne rien savoir du film de 1961, est ultra connu. spoiler: Inspiré de « Roméo et Juliette »
    , cette comédie musicale brosse le portrait d’une Amérique des années 50 assez éloignée de l’idée que l’on se fait des 30 glorieuses : racisme, pauvreté, ghettoïsation, fascination pour les armes à feu, tentation de tout régler par la violence. Spielberg y ajoute par toutes petites touches spoiler: le patriarcat (par le rôle de Bernardo) et la violence des hommes sur les femmes (la scène avec Anita face aux Jets) et même l’homophobie au détour d’un personnage un peu « différent »
    . C’est cette richesse là qui fait de « West Side Story » une comédie musicale à part. On est pas dans « La la Land » avec ses amoureux qui se regardent le nombril en se posant des questions existentielles (scoop : je n’ai pas aimé « La la land », je m’y suis profondément ennuyée). Dans « West Side Story », on s’aime mais surtout on se bat, on se déteste, on se défie, on s’affronte, on ment… spoiler: et on meurt (pour rien) à 20 ans à peine
    . On est dans une tragédie musicale plutôt que dans une comédie musicale. Et même si l’intrigue se déroule dans le New York de 1957, qui peut prétendre que toutes ces questions de rivalités ethniques, de guerre de gangs, de mariage endogamique, d’immigration et d’intégration, de violence gratuite et circulation des armes ne sont pas des questions hyper modernes ? La force de « West Side Story », c’est d’être à la fois le reflet d’une époque précise et de poser pourtant des questions vieilles comme le monde et cruellement d’actualité. Il faut impérativement aller voir « West Side Story » en VOST, il faut impérativement aller le voir sur grand écran. Il faut aller voir « West Side Story », c’est un enchantement pour les yeux comme pour les oreilles : un pur bonheur de cinéma.
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Flamboyant et sombre à la fois c'est la belle surprise de ce remake métaphore de notre période actuelle. C'est la force du film de nous faire penser à l'actualité en reprenant un film du passé. Spielberg montre s'il en était besoin, le génie de sa mise en scène, émouvante et tendue. La musique évidemment reste un pur chef-d'œuvre, la lumière est magnifique et les acteurs à la hauteur de l'ancien film. Quelle belle idée que Rita Moreno joue le rôle de Valentina. Je ne m'attendais pas à être totalement pris par le scénario que je connaissais pourtant. A voir même si vous avez adoré le Robert Wide.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    39 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Quelle déception !!! Aucune émotion. A part une ou deux scènes bien chorégraphiees.., je n'ai jamais vu un film avec autant de lumières meme la nuit en pleine rue. Quel gâchis
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Plus proche de Van Sant plagiant Hitchcock dans le remake de « Psychose » que du De Palma revisitant « Scarface » de Hawks, Spielberg livre un bel objet formaté, mais dont l’inanité laisse pantois. Quel intérêt de refaire l’un des films les plus mythiques de l’histoire du cinéma ? Comme si Damien Chazelle entreprenait une nouvelle version de « La liste de Schindler ». Le présent métrage a certes des qualités, qui sont celles du matériau initial (de la musique de Bernstein à la chorégraphie de Jerome Robbins, sans oublier la présence émouvante de Rita Moreno). On appréciera aussi la photo et les décors, ainsi qu'une perfection technique, ce qui est un minimum syndical quand on se nomme Spielberg. En même temps, le cinéaste n’échappe pas à une certaine guimauve, que masque en vain un clin d’œil à l’actualité sur les revendications ethniques voire de genre. Quant au casting, il est inégal. Si les seconds rôles sont parfaits, le couple central est charmant mais manque singulièrement de charisme, peinant à faire oublier Natalie Wood et George Chakiris. Un conseil : revoyez le chef-d’œuvre de Robert Wise plutôt que cet opus malin.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    55 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Comme beaucoup, quand j’ai appris qu’il y allait avoir un remake d’un film aussi légendaire que WEST SIDE STORY, j’étais dubitatif sur l’intérêt du projet tant l’original est un chef d’œuvre. D’autant plus que j’aime particulièrement ce film qui est à l’origine de mon amour pour les comédies musicales. Mais c’était sans compter le génie de Steven Spielberg…

    Bien sûr, sur le fond l’histoire ne change pas, mais le réalisateur, tout en respectant l’œuvre de 1961, réussit à la sublimer grâce à la virtuosité de sa mise en scène.
    Mais aussi, grâce à des changements souvent subtils, à donner plus d’impact au propos politique de cette tragédie intemporelle sur fond de racisme et de la place de la femme. En ce sens, sans en avoir changé l’époque, l’histoire résonne énormément avec le contexte actuel.
    Il apporte aussi un côté plus sombre et réaliste qui fait gagner énormément en émotion et en profondeur.

    Visuellement, comme à son habitude, il nous offre un TRES grand spectacle et on en prend plein les yeux et les oreilles. Il a un sens du cadre toujours aussi maitrisé. Les scènes chantées sont époustouflantes et les chorégraphies gagnent en modernité, avec des plans dynamiques donnant parfois l’impression que la caméra virevolte et accompagne les danseurs.

    Le tout est sublimé par une photographie exceptionnelle avec un énorme travail sur les couleurs, rappelant le technicolor de l’époque. Mais qui joue aussi avec les ombres, les contre jours, les halos de lumière… Certains plans ont un côté divin et visuellement c’est souvent impressionnant.

    Spielberg fait des choix judicieux, appuyant beaucoup plus sur le côté politique et social du film. Il choisit de modifier les lieux, l’ordre des chansons et de leurs interprètes, leurs donnant souvent un impact beaucoup plus pertinent.
    Comme par exemple « Somewhere », chanté par Rita Moreno (qui jouait Anita il y a 60 ans et a qu’il il a créé un rôle), qui prend un tout autre sens.
    De même, il fait le choix de ne pas sous titrer les dialogues en Espagnol. C’est surprenant dans un premier temps, mais ça s’avère payant, car sans gêner la compréhension du spectateur, ça intensifie la notion d’étranger de la communauté portoricaine.

    Le casting prend le pari de n’être composé que de jeunes acteurs et actrices, pour la plupart inconnus, mais bourrés de talents, là ou en 1961 ils n’avaient pas l’âge du rôle (voir étaient grimés pour interpréter des portoricains).
    Mais, même si Ansel Elgort est bon, apportant une fragilité à son personnage, il se retrouve éclipsé par l’interprétation folle de certains acteurs.
    Bien sûr, il y a Rachel Zegler, dont le charme juvénile, la voix féerique et l’innocence la rendent instantanément attachante (ça semble une évidence que Disney ait décidé d’en faire la princesse de son prochain live-action).
    Je pense aussi à Mike Faist, qui nous propose un leader des Jets torturé apportant énormément à l’intensité dramatique.
    Mais clairement, celle qui impressionne le plus c’est Ariana DeBose, jouant le rôle secondaire, mais central, de la compagne du chef des Sharks. Elle est à la fois pleine d’énergie, flamboyante et bouleversante dans son jeu d’actrice. Mais elle prouve aussi qu’elle est une danseuse d’exception (sa prestation dans le morceau «America» est fabuleuse).

    Bref un sans-faute de Spielberg qui réussit à s’approprier un chef d’œuvre, sans jamais le trahir, pour réussir l’exploit de l’emmener encore plus haut. Il nous impressionne une nouvelle fois et la passion qu’il a mise dans son film traverse l’écran. Un grand film spectaculaire, dont on en ressort avec des étoiles plein les yeux.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Relecture ou remake du film de Robert Wise ou Jerome Robbins, peu importe la dénomination, la version 2021 de West Side Story est avant tout siglé Steven Spielberg, dont il est impossible de ne pas ressentir l'enthousiasme d'avoir tourné sa première comédie musicale. Bien sûr, personne n'a envie de voir un nouveau Citizen Kane ou un Chantons sous la pluie du XXIe siècle mais de dubitatif au départ, il faut bien avouer que le cinéaste américain le plus célèbre au monde a réussi son pari fou (et inutile ?), avec une virtuosité dans certaines séquences qui dépasse l'entendement, provoquant une réelle euphorie. C'est particulièrement vrai dans les scènes dansées et chantées (il est vrai que Bernstein y est pour quelque chose) et un peu moins dans les moments mélodramatiques, vers la fin du long-métrage, qui ne sont pas loin de s'étirer démesurément. Mais quand le film virevolte et s'envole, c'est du nanan ! Et pourtant, l'interprétation des deux principaux personnages, correcte mais pas étourdissante, ne fera pas oublier celle de Chakiris, danseur hors pair, et surtout celle de Natalie Wood, indépassable et inoubliable, bien que n'ayant pas de sang portoricain dans les veines. Le reste du casting est impeccable, et même supérieur, avec notamment le rôle d'Anita, sublimement incarné par Ariana DeBose. Pour le reste, impossible de ne pas louer la fluidité narrative du film, sa science du cadre et son utilisation extraordinaire des décors, plus vrais que nature pour représenter le New York de la fin des années 50. Spielberg aurait pu opter pour une modernisation de l'histoire en écho aux violences et au racisme dans l'Amérique d'aujourd'hui mais il a préféré respecter l’œuvre originelle, prenant le risque d'être comparé au long-métrage de 1961. C'était courageux et il a relevé le défi haut la main, chapeau !
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 791 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Comme tous les fans du chef-d’œuvre de robert Wise sorti en 1962, l'idée annoncée d'un remake laissait perplexe. Quel intérêt de vouloir toucher à un tel monument...
    Pourtant, Steven Spielberg réussit non seulement le pari de rester fidèle à l’œuvre originale mais aussi de moderniser la forme autant que le fond.
    Sur la forme, la caméra est plus fluide, plus dynamique, et là où certaines scènes se figeaient comme la déclaration d'amour sur le balcon de Tony à Maria, Spielberg virevolte entre les échelles et transmet une formidable énergie, une force physique à la séquence
    Sur le fond, le racisme, la peu de l'autre, est toujours présente, mais le réalisateur introduit de nouvelles préoccupations plus contemporaines comme la gentrification, les non-binaires, l'intégration, le racisme de la police endémique aux USA.
    Le clin d’œil vient de la vieille dame qui a pris soin d'Anton au sortir de la prison, interprété par Rita Moreno, l'actrice oscarisée pour le rôle d'Anita dans la version originale, lien entre les deux versions séparées de 60 ans.
    Un film dont la fin surpasse le film de Robert Wise, véritable leçon de cinéma. Un pur bonheur.
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