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Jean-luc G
63 abonnés
773 critiques
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3,5
Publiée le 14 décembre 2023
S'attaquer à un tel monument n'est pas donné à tout le monde, surtout que l'on est pris dans l'ambiance dès les premières notes d'une partition inoubliable et dès les premiers claquements de doigts. Cette fois-ci, avec Spielberg, la caméra ne tient pas en place et colle aux protagonistes, dans un quartier du Lincoln center aux couleurs saturées. Voir un tel spectacle en petit écran n'est pas valorisant. Le plaisir est presque intact de revivre la mortelle trajectoire des deux bandes rivales, avec une réserve cependant quant aux acteurs. La majorité d'entre eux n'a pas le charisme de la copie originale avec une exception pour Anita, jouée par la pétillante Ariana Debose. Et du coup l'émotion a du mal à passer l'écran, au-delà de la performance de ballet. Effectivement Spielberg sait quasiment tout faire au cinéma, mais ici ne trouve pas la recette du chef d'œuvre qui combine à la perfection tous les éléments constitutifs d'un film. Et le rend intemporellement unique. DVD vo - décembre 2023
Spielberg nous signe une fois de plus un très beau film, les acteurs sont tous excellents que ce soit au niveau de l'interprétation , du chant ou des chorégraphies... Une très belle comédie musicale
Non-nécessaire, mais admirable. Daté et désuet, mais très moderne dans son propos. Superflu et redondant, mais déjà indispensable... Les pensées ambivalentes s'entrechoquent à la sortie du nouveau West Side Story. C'est a priori une mission impossible de vouloir refaire un chef d'oeuvre. C'est comme suivre l'empreinte de géants, avec nos pieds de nabots contemporains. Sauf quand il y a Steven Spielberg aux manettes... Le magicien d'Hollywood a encore frappé. Son film est époustouflant... Spielberg a été assez malin pour ne pas faire une version contemporaine de ce récit mythique. Il a préféré le laisser dans son jus, en recollant parfaitement à l'esprit des années 50. Il a ainsi calqué la poésie du modèle, tout en montrant que les combats pour l'identité et l'appartenance, sont toujours diablement d'actualité. Pour le spectateur Européen, c'est un vrai bonheur de relire les sous-titres des chansons de ce ballet de rues. Quelle puissance ! Et au vu des débats qui déchirent actuellement la société américaine, on comprend que Spielberg ait trouvé opportun d'astiquer l'éclat de ce film mythique. Les décors de rue et les couleurs vives des costumes sont un enchantement. Les jeunes comédiens sont épatants et d'une aisance folle devant la caméra. La chorégraphie est enfin envoutante et aérienne. Bref, Spielberg réussit le tour de force de quasi éclipser l'original. Le spectateur repart avec les mélodies des choeurs du film qui résonnent dans les têtes et dans les coeurs. Cela change du bruit force 8 et des boum boum des bandes annonces qui l'ont précédé. Merci Steven...
Techniquement parfait, rythmé, chorégraphié: pas grand-chose à critiquer sur la forme: "West Side Story" respecte les codes et S.Spielberg s'empare de la comédie musicale avec une réelle virtuosité. Sur le fond, rien de nouveau, et malgré la reconstitution étincelante des décors et costumes 50's, il en ressort une atmosphère désuète qui ne s'apparente pas à du charme. Dommage que le réalisateur ait voulu faire un remake sans y apporter une touche de modernité autre que par sa technique de mise en scène. C'est un "West Side Story" finalement ennuyeux et peu entraînant. Si S.Spielberg s'est fait plaisir, alors tant mieux pour lui !
De Steven Spielberg (2021) Déjà le deal de faire un remake du chef d'oeuvre de R Wise était en soi un sacré challenge. Certes au niveau plaisir , le film est jouissif . Très bien réalisé (mais bon de S Spielberg, rien d'étonnant!). Le scénario est fluide et suit de près le premier opus. Servi par la bande son enthousiasmante de David Newman et Gustavo Duhamel tout en utilisant et mélangeant avec subtilité la musique de Léonard Bernstein (1961). Dans cette version , on retrouve tout le questionnement de Steven Spielberg sur les origines, l'identité, le poids de l'histoire et d'où on vient. En ce sens, c'est une version beaucoup plus politique. Dénonçant de fait, la racalisiation de l'Amérique des années 1960. Mais cette analyse plus politique anihille l'aspect romanesque. Même si bien mené, même si les personnages notamment Ansel Elgort, et Rachel Zegler tiennent bien leur rôle, il y manque le romantisme passionné de la version de 1961. C'est beau, C'est très chorégraphique, mais ça reste un peu trop parfait avec un déficit de passion. C'est dommage.
Je n’avais pas accroché plus que cela sur le premier West Side Story que je pourrai résumer vulgairement à une comédie musical ayant mal vieilli. Ce remake de Spielberg a le mérite d’ajouter une touche de modernité sur des sujets toujours d’actualité. Les chorégraphies sont elles aussi beaucoup plus impressionnantes qu’à l’époque. J’étais donc assez enthousiasmé par le début du film mais cela s’est vite estompé. Longueurs et sentiments de déjà-vu, ajouté au fait que ce genre n’est pas ma tasse de thé, ont pris le dessus au fil des minutes. J’ai donc trouvé ce film dispensable pour ceux qui avaient vu l’œuvre original. Par contre, je pense que les fans de comédies musicales n’ayant pas vu le film de Robert Wise vont prendre énormément de plaisir car Spielberg n’a pas perdu son talent et sa virtuosité narrative n’est plus à prouver.
Fallait-il refaire une version du chef d'oeuvre de Robert Wise qui conduit inévitablement à une comparaison entre les deux films ? Certes, Spielberg est un grand cinéaste (avec quelques ratés), certes il y a des plans magnifiques, certes, l'histoire s'attarde plus sur l'aspect social et sombre. Mais justement, cela ternie l'aspect comédie musicale et toute la magie de l'œuvre de Wise a disparu ici. On est dans un entre deux : une comédie musicale qui n'assume pas sa légèreté et un drame social qui ne va pas jusqu'au bout.
Je viens de comprendre, enfin, pourquoi le genre comédie musicale était un bon moyen d’évoquer les mythes fondateurs de notre civilisation. Histoire éternelle d’amour et de mort dégagée de ses subtilités psychologiques, la fresque peut déployer ses images magnifiques, ses musiques inoubliables, ses danses de rêve, sa poésie lumineuse, ses impérissables récits. Un rythme fougueux réduit ces deux heures et demie en un songe fulgurant. Comme La fontaine avait repris Esope, soixante ans après, Spielberg rebooste le chef d’œuvre de Robert Wise qui ne manquait déjà pas d’énergie avec Jerome Robbins à la chorégraphie. Le balcon de Vérone des amants aux familles ennemies imaginé par Shakespeare se trouve désormais au bout d’un escalier d’incendie à New York. Ce film vu avec son père, remercié dans le générique, lui avait donné envie de faire à son tour du cinéma. Merci. https://blog-de-guy.blogspot.com/2019/04/france-amerique-regis-debray.html Nous passons du théâtre au cinéma. Au-delà des maquillages moins visibles, des silhouettes moins lisses, cette dernière version apporte plus de profondeur, de cohérence, de force au personnage du nouveau Roméo. Anita : - I want to be in America J’aime vivre en Amérique Tout est OK en Amérique Tout est libre en Amérique Bernardo - Pour un petit prix en Amérique ! L’ardente Ariana DeBose dans le rôle d’Anita nous entraine. Les rêves d’ailleurs, la violence des mâles, les conformismes communautaires, l’amour fusion qui transcende et emmène au dessus des jours et des nuits sont vivement traités. L’apport de nouveautés nous permet de mieux interpréter notre actualité sans contredire la fidélité à l’original. L’ambitieux pari du père d’E.T. est réussi, pourtant la barre était haute.
S'attaquer à un classique comme "West Side Story" était un pari osé même pour Steven Spielberg. Mais le maitre de la caméra nous gratifie une fois de plus d'une œuvre magistrale, maitrisé de A à Z et d'une inventivité folle pour un genre difficile à renouveller. Il a la chance d'avoir réussi un casting quasi-parfait et d'avoir choisi un directeur de la photographie méticuleux qui nous livre des images visuellement superbes. Pari totalement réussi sur la forme donc. En ce qui concerne le fond c'est très mitigé, de base ce n'est pas l'histoire la plus envoutante qu'il soit et elle paraitra même très naïve pour beaucoup de monde. Et c'est aussi un peu trop long même si tout le talent de Spielberg nous évite de l'ennui.
Un très bon moment de cinéma dans lequel l'important n'est pas l'intrigue connue depuis plus de 60 ans, ni la musique, elle aussi mondialement connue et saluée et aucunement démodée, mais sans doute la mise en scène, la photo, les chorégraphies à la fois fidèles à l'histoire originale, et habillées différemment dans ce quartier de New-York lui aussi différent, en cours de déconstruction.... c'est grâce à la caméra, à la fluidité des plans, à la justesse des chorégraphies, à l'intensité des bagarres, au côté aujourd'hui rétro de ces rues de New-York avec leurs limousines et leurs flics débonnaires et dépassés que la magie opère à nouveau et qu'on se surprend à essuyer une larme de joie ou de tristesse, dans la scène du bal, dans celle du balcon ou face à 'impuissance de Doc devant ces gros bras si fragile au fond des gangs de West-Side Toute une génération va pouvoir se régaler avec ce qui avait séduit leurs grands-parents
Allez voir ce qui ne se fait plus tellement au cinéma : les comédies musicales sur fond des années 60, voilà une vraie raison pour aller voir ce film ! La première partie du film est un vrai bonheur ! Dès le premier plan, avec cette caméra qui descend dans les quartiers défavorisés de je ne sais quelle ville américaine, on est littéralement plongés dans le film ! Beaucoup de choses nous ramènent à ce cinéma, aujourd'hui disparu, des comédies musicales des années 60 : les décors, les costumes, l'ambiance. Les scènes de danse et de chants entre les deux groupes sont jubilatoires = les chorégraphies et toutes ces couleurs qui se mélangent rendent extrêmement difficile la position assise ! Et puis quel bonheur de réecouter le mythique "America"... J'ai trouvé la deuxième partie du film un peu longue. Sûrement parce qu'elle est plus sombre, autant dans le fond que dans la forme. Le tragique s'y joue et le drame s'y produit. L'histoire reste la même : un amour entre deux clans opposés est impossible et ne peut se réaliser qu'au delà de la mort. Les deux acteurs principaux, bien qu'excellents chanteurs, ne sont pas parvenus selon moi à rendre cette histoire d'amour crédible. J'ai quand même passé un très bon moment et je ne peux que recommander ce film aux amoureux du cinéma qui se chante et se danse !
Quel bonheur de retrouver les Jets et les Sharks, la musique de Bernstein, ces chansons que l'on connaît bien. Spielberg réussit à rester globalement fidèle à l'original tout en y ajoutant sa patte. La virtuosité avec laquelle il filme les numéros de danse est juste éblouissante. Un chef d'œuvre qui n'a rien à envier à l'original.