Ce film, réalisé par David O. Russell et sorti en 2015, n'est pas mal mais sans plus. Le film retrace le parcours de Joy Mangano qui a inventé le balai-serpillère auto-essorant, dont je ne connaissais absolument pas la vie. Et ainsi, étant donné que je ne connais pas l'histoire de cette personne, je ne sais pas si le film en est fidèle ou s'il en fait des caisses, ce qu'il a l'air de faire par moments. Je veux dire que nous sommes devant un biopic plutôt classique : une personne inconnue qui galère dans la vie et qui s'est battue afin de réussir et, par extension, de gagner de l'argent. C'est typiquement le genre de parcours dont raffolent les américains puisqu'ils représentent l'essence même de l'american dream : partir de rien pour arriver à tout, en essuyant bien évidemment de multiples galères. Et des galères, Joy en a beaucoup ! Tout d'abord son contexte familial, qui fait par ailleurs énormément penser à la famille de la série "Shameless", son introduction dans un "monde d'hommes", comme on lui fait bien comprendre à plusieurs reprises, et puis toutes les galères financières auxquelles elle a dû faire face. Je veux dire, au bout d'un moment, c'est un peu trop, c'est comme la fin de "Gravity", on n'y croit plus tellement ! Après, peut-être que le film est très fidèle à la réalité et, dans ce cas, il retranscrit très bien les choses. Car malgré ce côté très américain dans lequel le pathos est fortement appuyé, et bien, on se prend d'affection pour le personnage principal et on prend plaisir à la suivre dans ses galères, non pas pour s'en réjouir mais pour espérer la voir arriver au bout de son projet et, si on a été checker la page Wikipedia de Mangano, on connait un peu la fin ! Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Jennifer Lawrence, Robert De Niro et Bradley Cooper qui jouent très bien, de même que le reste du casting d'ailleurs. "Joy" est donc un divertissement sympathique mais qui ne marquera pas les mémoires pour autant.