2 heures et 4 minutes à suivre les aventures de Jennifer (sans Jonathan – « les justiciers milliardaires ») à aider sa famille, à comprendre sa famille, à s’émanciper de sa famille…. Ça peut être long et ça l’a été !
Pourtant, au départ, tout était réuni pour passer une bonne séance :
- une affiche qui donne envie,
- un personnage à la « Erin Brockovich »,
- Jennifer Lawrence, nana « cool » de 25 ans, jolie tout plein, dont on rêverait qu’elle devienne notre meilleure amie,
- un second rôle tenu par Isabelle Rossellini,
MAIS, dès les premières minutes : horreur - malheur ! Le film est en VF !
La doublure française de notre « héroïne », Kelly Marot, n’était, au mieux, pas très inspirée ou au pire, a exagéré le côté justicier du personnage ; bref, on se retrouve face à… Rambo Version Girly !
La scène où Joy se coupe les cheveux (Qui peut d’ailleurs faire ça dans la vraie vie ?) avant d’aller régler son compte à un truand, en vociférant « Maintenant, il va falloir que j’aille à Chicago pour réparer les conneries de ma sœur » résume à elle seule toute la simplicité du film.
Au final, on peut passer son chemin !
Deux - trois choses cependant :
- Mention spéciale à Diane Ladd qui joue la grand-mère de Joy (mais j’ai une tendresse particulière pour toutes les grands-mères alors, peut-être ne suis-je pas objective)
- Quelle bonne idée de faire jouer « le soap » que regarde, sans en perdre une miette, la mère de Joy, par des actrices qui ont eu leur heure de gloire dans Dynastie, Falcon Crest, Côte Ouest…