Derniers Avis : Joy - Page 3

Par le réalisateur d'"American Bluff" (que je n'ai pas vu), voici le 1er film que je vois de David O. Russell, qui est sortie le 30 décembre 2015, et franchement......... c'est une surprise!
Ce film me fait clairement penser au film "J'invente rien" avec Kad Merad, la même situation, presque le même thème mais évidemment pas le même schémas! Un film qui suit la vie, ou du moins, l'enfance, jusqu'à une période précise, d'une femme, qui, après s'être beaucoup investit pour ses proches et a vécu de lourd moments, décide, avec ses idées, son ingéniosité et inventions, de montrer son âme de battante et montrer à ses proches ainsi qu'au pays entier, ce qu'elle vaut, et ceux, en faisant passer d'excellent messages sur la force et la détermination de la femme dans la société et du dure, très dure et très lourd monde du business (un peu comme a montré le début du film "le Loup de Wall Street" de Martin Scorcese, mais comment dire... en beaucoup moins vulgaire!!! non je sais, c'est pas le même thème, mais quand même!)
Malgré un démarrage qui m'a paru assez bof et pas super intéressant, la seconde partie du film nous fait vraiment rentrée dans l'histoire, et beaucoup plus attaché au personnage de Joy, un personnage vraiment profond que l'on a envie de voir progresser et évoluer dans son monde (la réalité d'un certains point de vue) infesté d'arnaques dans la "hiérarchie" et la presque impuissance de ses petits prodiges jugé bien trop vite! je me suis bien plus attaché à Joy (incarnée par la sublime Jennifer Lawrence), qu'au autres personnages comme celui de Robert DeNiro, même si, je dois l'avouer, un des personnages, jackie (joué par Dascha Polanco) m'a fais applaudir, dû à une des quelques très bonne idées scénaristique!
Conclusion, ce n'est pas non plus un coup de cœur, mais un excellent film, très émouvant et rempli de messages positifs comme négatifs sur les dure lois du monde des affaires, mais aussi... de la vie! ;-)

Un bon film. Les commentaires assez mitigés m'avaient beaucoup fait hésiter à l'acheter ou non mais après l'avoir vu à la télévision, il ne m'a pas déçu.

Dans ce film, on suit le parcours de Joy, une jeune femme souhaitant devenir inventrice depuis toute petite mais obligée de tout abandonner pour s’occuper de sa famille. Un jour, elle se mit à dessiner un balaie très pratique et voulut le vendre. Hélas, tout ne se passait pas comme elle l’aurait espéré et Joy comprit très vite qu’elle devrait se battre pour atteindre son but.

Malgré les difficultés qu’elle a parcouru, Joy n’a jamais baisser les bras même lorsqu’elle s’est retrouvée arnaquée et ruinée. Cette femme détient une force impressionnante que j’admire beaucoup. L’histoire quant à elle, nous montre la dureté de la vie et les différentes épreuves qui peuvent croiser notre chemin mais qu’il ne faut jamais abandonner et se battre pour réaliser ses rêves.

Un film à regarder en sachant qu'il s'agit d'un biopic. Sinon on frise l'ennui et l'agacement à plusieurs reprises. En prenant conscience que le film s'inspire d'une histoire vraie, on a un tout autre regard. La médiocrité des profiteurs d'une jeune femme énergique et entrepreneuse saute aux yeux : la mère faignante qui abuse de la corvéabilité de sa fille, le père soucieux de son fric au détriment de sa fille, la soeur minable qui s'approprie le talent de sa demi-soeur quitte à l'emmener au dépôt de bilan, le tout sous le regard crédule de ses enfants manipulés par ce petit monde.

Joli film... J'adore l'image qui est véhiculée la leçon de vie qui est transmise de ne jamais rien lâcher... Les acteurs sont tous d'une justesse incroyable. Un bon film qui nous tien en haleine comme on en fait peu... Cependant quelques longueurs et même à la fin on se dit il est interminable ! Mais je recommande... Bon moment

Après Happiness Therapy, American Bluff, David O. Russell réalise avec brio le biopic JOY inspiré de l'histoire de Joy Mangano, (Jennifer Lawrence) inventrice de la serpillère magique (ou Magic Map outre-Atlantique). A l'origine également des cintres anti-dérapants, elle fit une fortune à travers son entreprise et devint même présentatrice du télé-achat qui la fit connaître. A la base née dans la mauvaise famille, décentré et complètement barré, un père instable, (Robert De Niro) profiteur et looser de première, une mère névrosé, (Virginia Madsen) regardant des séries Has-been toute la journée, rien ne prédestiné Joy à fonder un empire d’un milliard de dollars. Bref, ce film est une belle leçon d'humilité de courage et d'abnégation dont fait preuve Joy pour atteindre ses rêves, malgré toute les embûches et les trahisons qui vont jalonnés sont parcours. Jennifer Lawrence, toujours aussi belle, livre une belle performance au coté d'une belle brochette d'acteur : Bradley Cooper, Diane Ladd, Edgar Ramirez, Isabella Rossellini, Robert De Niro et Virginia Madsen.

Jennifer Laurence est très forte dans ce rôle de femme forte. Bon film ! Le parcours d'une femme moderne

Un film dans lequel il est compliqué de rentrer dedans car un peu décousu au début.
Ensuite le film prend tournure et dévient assez agréable à regarder.
Ce n’est pas le film du siècle mais il donne un peu d’espoir à ceux qui rencontrent des difficultés dans leur vie professionnelle.

Grande performance de la part de Jennifer Lawrence dans ce rôle d'une femme de caractère qui veut absolument sortir de sa vie quelconque.On appréciera également la présence de Robert de Niro et de Bradley Cooper

Inspiré d’une histoire vraie, ça part un peu dans tous les sens au début comme une comédie avec des personnages caricaturaux. Jennifer Lawrence est au centre de cette histoire et la caméra la sublime éclipsant le reste des acteurs .
La famille autour de cette femme est digne d une comédie italienne loufoque avec Isabella Rossellini en chef d orchestre . On rentre dans les dessous des premiers télé shopping, de la vente à des millions de personnes.

Avec l’ambition de réaliser avec « Joy » pas moins que le nouveau « Citizen Kane », David O. Russell a réussi à déchaîner toute la critique de la côte Est contre lui (et une partie de la critique française). A la vision nous sommes quelque part entre Tim Burton, Kafka et Erin Brockovich. Comme chez Burton il s’agit d’un conte (ici de Noël) qui vire au cauchemar, les rêves de la petite fille se trouvant anéantis, une fois adulte. Prisonnière d’une maison qui se dégrade, avec des liens familiaux, qui l’empêchent de s’échapper, Joy a comme seules bouées de sauvetage sa grand-mère qui croit en elle et sa meilleure amie avec laquelle elle partageait, enfant, leurs rêves. Les deux femmes se demandent d’ailleurs comment elles ont pu en arriver là. Tirée vers le bas et dénigrée par tous les autres, humiliée sous les yeux de sa petite fille, avec sa mère addict au soap opera comme seul futur, Joy va se battre avec une volonté et une énergie, qui rappelle l’héroïne du film de Soderberg. Cette histoire du rêve américain, inspirée de la vie de Joy Mangano, se divise en deux parties très distinctes. La première expose donc le rêve brisé et la descente aux enfers qui s’en suit. La seconde commence avec cinq coups de feu, emmenant Joy dans les rues de Dallas pour affronter l’adversité, les yeux dans les yeux. Russell revient ainsi au mythe fondateur du western où le courage permet au bon droit de triompher. Jennifer Lawrence y est encore prodigieuse et le réalisateur lui offre des moments somptueux comme, entre autres, le refus du tailleur sophistiqué au profit d’une simple chemise blanche sur un banal pantalon noir. Pour être elle même. Le tyran des plateaux livre une fois de plus une direction d’acteur impressionnante, performance accompagnée d’un choix musical qui comme d’habitude, rehausse l’ensemble. La mise en image est plus sobre avec un unique travelling sophistiqué au début. Le récit s’en trouve renforcé et la lisibilité accentuée, le spectateur pouvant ainsi se concentrer sur l’essentiel et suivre les multiples facettes abordées dans le film. Mais globalement ce rubik’s cube intentionnel casse plusieurs fois le rythme du film et peut finir par agacer. Après « American Hustle », Russel à nouveau ne veut pas choisir. En ne renonçant à rien, il affaibli tension et débat. La fin, espèce de patchwork d’intentions, en est la preuve.

Nouveau film de David O Russel avec son casting fétiche à savoir Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert de Niro. Toutefois, après Happyness Therapy et American Bluff, une certaine lassitude s'installe avec ce casting similaire et ces histoires finalement assez proche dans leurs constructions et l'humour qui en découle. Ce Joy est ici une sorte de biopic sur la femme qui a inventé une serpillière d'un nouveau genre, pas vraiment intéressant sur le papier... Sauf que le film voit plus large que ça en étendant son sujet à la réussite de femmes au foyer qui veulent s'épanouir et réussir par elle même. Pas forcément plus intéressant de ce point de vue là, le film connaît son meilleur moment quand le trop rare Bradley Cooper fait son apparition car oui au bout de 3 films ensemble, l'alchimie entre lui et Jennifer Lawrence creve l'écran mais cela ne sauve pas l'ensemble d'un relatif ennui.

Bon film malgré un gros problème de rythme flagrant. Inspirée d'une histoire vraie, celle de l'entrepreneuse Joy Mangano dans les années 1980, "Joy" est un film qui possède une très bonne structure narrative, je sais pas si le film suit complètement l'histoire de Joy Mangano, mais en tout cas, pour moi, ça marche plutôt bien. Au delà d'être une adaptation d'une histoire vraie, c'est surtout un bon film dramatique, malgré quelques effets comiques présents tout de même, mais aussi un film qui fait bien développer son personnage principal, qui nous fait attacher à elle et on prend un plaisir à la suivre dans sa lutte contre le télé-achat, et même contre son entourage (sa propre famille entre-autre.) Le personnage de Joy jouée par la talentueuse Jennifer Lawrence est de loin le personnage le plus abouti du film (en même temps c'est normal vu que c'est le personnage principal !) Comme je disais, le film la fait bien évoluer tout du long, en montrant qu'elle est prête à tout pour parvenir à ses fins, réaliser ses projets, notamment grâce à son balai un balai à tête en coton auto-essorant, qu'elle fait ensuite breveter et qu'elle essaye de vendre. Seulement voilà, ça va pas être simple vis-à-vis de son entourage et le film nous exploite ça de manière concrète et logique. Donc, le personnage principal est le vrai point fort du film. Mais pour moi, comme je l'ai décris au début, le vrai soucis du film c'est son rythme qui marche au ralenti. Le film a beau bien exploiter certaines choses et faire avancer son histoire, mais je trouve qu'il s'attarde trop sur des détails inutiles ou ralentit l'histoire afin de gagner de plus en plus en profondeur. Mais honnêtement, et même si vous allez dire que je suis pas objectif, je trouve ça vraiment dommage. Je trouve aussi que certains acteurs s'investissent mal, mais je vais en revenir là-dessus plus tard. Sinon, concernant la mise en scène, c'est plutôt réussi. La réa est de bonne qualité. Niveau musique, c'est plutôt bon, surtout lors des scènes vraiment dures, mais la bande-son est bonne. Le côté dramatique au film fait très bien l'affaire, y'a vraiment des scènes dures et mélancoliques, surtout lorsque Joy est confrontée à ses problèmes financier qui ont un impact sur sa relation avec sa famille, en particulier avec ses parents, son ex-mari et ses enfants. Mais le film ne se gêne pas pour y ajouter une dose humoristique, assez rare, mais prenante. Niveau casting, Jennifer Lawrence dans le rôle de Joy Mangano est excellente. Déjà qu'elle lui ressemble assez physiquement, Jennifer Lawrence est juste parfaite, crédible, investie dans son rôle et dégage bien de l'émotion. Je dirais même que c'est l'un de ses meilleurs rôles au cinéma. Robert de Niro qui joue le père de Joy est sympa à retrouve dans ce film, même si des fois son personnage est un peu abusif et est mis en retrait rapidement, de même pour Virginia Madsen qui joue sa mère. Édgar Ramírez qui joue l'ex-mari de Joy est plutôt bon. Même si son jeu est pas exceptionnel, il s'implique bien quelques soient les situations. Elisabeth Röhm qui joue la demi-sœur de Joy joue de manière correcte. On a également Bradley Cooper dans un rôle secondaire (le directeur de QVC), mais qui pourtant est très bon et extrêmement bien crédible et investi, ainsi que Dianne Ladd dans le rôle de la grand-mère de Joy qui narre bien l'histoire et qui est touchante également. Les autres acteurs par contre, Donna Mills, Isabella Rossellini, Jimmy Jean-Louis... laissent un peu à désirer. En conclusion, "Joy" est un bon film qui adapte bien une histoire vraie. On est emballé par l'histoire malgré sa lenteur et je peux vous le conseiller. Mais je maintiens le fait que c'est pas pour autant un film qui atteindra le haut du sommet.

On est dans quel registre exactement parce qu'on finit par ne plus savoir ? On passe de la comédie farfelue, à la comédie dramatique, puis au conte de fée, puis à la démonstration qu'en Amérique tout est possible (tu parles, Charles !) et qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves d'enfants (d'accord faisons comme ça et on vivra dans un monde il n'y aurait que des footballeurs et des infirmières). Autrement dit le film veut nous démontrer des énormités, si au moins le ton de la comédie perdurait, mais non, c'est sentencieux, démonstratif et lourdingue. En plus il faut supporter Isabella Rossellini qui se croit dans un film de sorcières, Bradley Cooper qui héritant d'un rôle débile ne sait qu'en faire, et le pompon, la grand-mère horripilante avec sa coiffure impossible et sa voix off à filer le bourdon. Assez curieusement le film se regarde en raison de ses faibles atouts : Jennifer Lawrence qui joue plutôt bien même si le rôle est idiot, et Robert de Niro, qui cabotine, mais on est bien content de le voir.

Inspiré d'une histoire vraie, ce film décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, de Joy (J. Lawrence), une femme farouchement déterminée à réussir. Joy invente une serpillère super pratique et va se démener pour faire breveter son invention, pour la produire et pour la commercialiser. Sauf qu’entre sa famille de véreux, les fabricants escrocs et les vendeurs qui s’en fichent de son balai-serpillère, elle va sacrément galérer. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments. Jennifer Lawrence est attachante, elle n’en rajoute pas, on sent au contraire que son personnage se contient beaucoup pour ne pas exploser et ne pas abandonner face aux multiples déboires. Même si je ne passe jamais la serpillière, que je ne vis pas aux USA, que je ne suis pas une femme et que je n’héberge pas chez moi une mère tarée, un père véreux et un ex dans ma cave, je me suis quand même vraiment senti happé par ce personnage. On est à fond derrière elle pour qu’elle réussisse. Et, bien sûr, elle finit par y arriver et là, ça fait plaisir. Un film qui véhicule de bonnes ondes et de belles valeurs d’abnégation, de travail, de confiance en soi, de fidélité. A voir une fois dans sa vie.

Décidément j'ai beaucoup de mal avec David O. Russel. Je n'avais déjà pas du tout aimé Happiness Therapy et moyen American Bluff....Jennifer Lawrence me semble beaucoup trop jeune pour le rôle, les seconds rôles bouffent le film, tout est assez décousu. Quitte à faire un biopic feministe faut il vraiment parler de l'inventrice du balais a essorage qui soit dit en passant est très peu pratique ( très déçu du mien !!). De nombreuses scènes sont lourdes comme pas possibles ( le coupage de cheveux ,la mort de la grand mère, la trappe dans les WC...). J'ai pas du tout accroché...