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    The Walk – Rêver Plus Haut
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    benoitG80
    benoitG80

    3 406 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    "The Walk" s'ajoute à la longue liste des biopics que le cinéma compte à son actif...
    Si ce tout dernier né choisit un équilibriste pas si connu dans nos mémoires, son exploit unique et spectaculaire par le symbole architectural auquel il renvoie, est pour le moins original, saisissant et vertigineux dans tous les sens du terme !
    Un double hommage à l'artiste et à son délire dans les airs, mais aussi à l'homme bâtisseur et à ce qu'il a pu créer en tant que prouesse technologique dont ces Twin Towers, tours mythiques disparues, en sont le reflet.
    Mais en réalité, à travers l'histoire de ce funambule, on a presque envie de ne se pencher que sur la performance ultime de Philippe Petit lui-même, à NewYork précisément, qui à elle seule vaut le détour...
    En effet, la première partie du film suit une narration classique et assez gentillette, dont le héros commente lui-même ses étapes du haut de la flamme de la statue de la liberté !
    Cet aspect redondant a un côté kitsch qui va avec l'esprit un peu clownesque du funambule et de sa bande de copains tous plutôt farfelus.
    On les suit tous sur un ton léger, sans vraiment les prendre au sérieux avec même un sentiment de ne pas trop croire à ce projet jusqu'à la traversée des Tours de Notre Dame de Paris, déjà autrement plus saisissant et révélateur...
    Ensuite, l'enjeu est véritablement de taille avec la réelle préparation de l'événement phare que l'on attend de pieds ferme !
    C'est dès ce moment que tout prend forme, la matière et la rudesse des gratte-ciel, l'aspect technique et le danger déjà ressenti...
    Et là, enfin on se sent tout petits et fragiles, happés par l'immensité de ce que l'on aperçoit...
    Difficile de décrire les sentiments ressentis quand le vide sur NewYork est là sous nos yeux, encorde plus pour celui qui a le vertige comme moi !
    On passe par tous les états comme jamais je n'aurais pensé le faire face à un simple écran de cinéma !
    Peur, fébrilité, moiteur, nervosité, angoisse, nausée à la vue du gouffre de 417 mètres de haut, telles deux montagnes de béton si présentes et palpables, alors que depuis 14 ans elles n'existent pourtant plus du tout et ce, depuis ce fameux 11 septembre, journée noire de l'histoire de l'Homme !
    Cette traversée semble alors interminable et devient difficilement supportable plus elle dure dans le temps, et le pourquoi de ce projet si vital nous taraude à chaque instant ...
    Chaque geste, chaque position que prend Philippe Petit, devient fascination mais aussi torture mentale pour le spectateur qui ne sait lui comment se placer face à ce qu'il a sous ses yeux !
    On s'accroche à son fauteuil, on en sert les accoudoirs de peur de tomber et d'être précipité dans le vide avec lui, bien qu'on en connaisse évidemment l'issue !
    C'est donc fou comme la façon de filmer cette traversée unique avec des images de synthèse si bluffantes, peut faire comme effet inattendu et ravageur pour notre petit cœur qui ne demande qu'à se décrocher à chaque instant !
    Qu'il est doux et rassurant ensuite de fouler un sol bien plat et solide de ses deux pieds ou même de grimper un simple escalier droit dans ses bottes !
    Pour ce faire, le cinéaste a misé sur Joseph Gordon-Levitt, plutôt crédible, un acteur bien dans le moule du personnage tel qu'on nous le décrit, insouciant, immature mais déterminé et prêt à tout pour réaliser ses rêves jusqu'au bout de son fil...
    Une montée d'adrénaline incroyable que nous réserve Robert Zemeckis, dont rien que cet exploit insensé vaut à elle seule tout l'intérêt du film...
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 033 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2015
    The Walk – Rêver Plus Haut : Notre cher Robert Zemeckis (Retour vers le futur, Forrest Gump, Seul au monde…) revint sur le devant de la scène avec un nouveau biopic des plus prenants et existant. C’est vrai depuis Flight, il aime raconter les histoires vraies extraordinaire et cette histoire est encore plus folle celui d’avant. Ça raconte l’histoire Mr tout le monde artiste de rue qui veut réaliser son rêve, réalisé l’impossible : tendre un fil entre les deux tours du World Trade Center : pari fou mais personne ne se mettra en travers de son rêve. Donc voila, histoire vrai et ça c’est beau, ça donnerai même presque envie de le faire, surtout que le film est très immersif. Grâce déjà a une narration des plus divertissants qui marche du tonner, c’est toujours sympa quand l’histoire est raconté par son héro, comme Forrest Gump, car est a fond avec lui, et il y ajoute de l’humour a sa narration et du rythme. Puis, ce qui rend aussi immersif le film, c’est aussi ça réalisation : créatif, intelligent et ingénieuse, avec des plans vertigineux et un sans de cadre, c’est de toute beauté, vraiment Robert Zemeckis est un chef. Après, j’ai était contraint de voir le film en 3D, il y a de bonne profondeur mais on s’y habitue et j’en suis sur que on n’a pas besoin de ça. Ensuite, très bon casting, on a le droit à un Joseph Gordon-Levitt des plus a l’aise, c’est vrai que il a un charisme passe partout, avec un humour et une aisance très appréciable, un vrai Mr Loyal car il sait nous faire suive dans son jeu d’acteur. Les autres acteurs sont tout aussi bons. Donc voila, un divertissement qui assure le spectacle, le grand, un film qui donne envi de réalisé ses rêves, un bon film optimiste qui repousse les limites des Hommes.
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Robert Zemeckis, le réalisateur de Forrest Gump, Flight ou encore de Retour vers le futur est de retour au cinéma, pour nous présenter sa nouvelle oeuvre : The Walk. C'est un retour vers le passé que le cinéaste offre au cinéphile. Le 6 août 1974, le funambule français Philippe Petit tente illégalement une traversée entre le sommet des deux tours du World Trade Center… Un projet fou pour ce clown funambule ! Pour lui, le fil c'est la vie et non l'inverse. Une utopie incroyable dans lequel il va accomplir son rêve. C'est vertigineux !! Les tours jumelles, lorsqu'elles ont été construites, représentaient la puissance de l'Amérique, et aujourd'hui elles symbolisent son courage. Ces constructions immenses représentent « l'âme de New York ». Le film s'amorce sur Joseph Gordon-Levitt en Philippe Petit dans la torche de la Statut de la Liberté avec son célèbre col roulé noir et qui s'adresse directement à la caméra en nous présentant son histoire. Au niveau de la trame sonore, la musique est omniprésente dans The Walk. L'humour et le drame y sont bien calibrés ! Gordon-Levitt livre une sublime performance, tout comme Charlotte Le Bon, qui apporte de la raison à ce personnage instinctif qu'est Philippe Petit. Des effets spéciaux bluffants en tous points avec une mise en scène impeccable. Et, les complices de J.G-L sont attachants et drôles. Les images sont magnifiques, tous comme ces décors bien retranscrits. La dernière partie du récit est impressionnante, et donne quelques frissons au spectateur dans la salle de cinéma. Par contre, je ne peux juger la qualité de la 3D, si elle est vraiment utile ou non... En tout cas, The Walk - Rever Plus Haut est un biopic passionnant qui mérite ses nominations aux Oscars. Un portrait convaincant d'un artiste confiant et impétueux. N'ayez pas le vertige !
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Robert Zemeckis n'est pas un réalisateur qui aime le confort. Il a prouvé par le passé (Roger Rabbit, le Pôle Express, Scrooge) qu'il aime utiliser les dernières technologies numériques pour proposer de nouvelles émotions au spectateur. En effet, Il s'est fait maître dans l'utilisation des nouveaux moyens de réalisation (motion capture, 3D,…). Il le prouve dans la deuxième partie de The Walk, dans laquelle il exploite le meilleur des effets numériques actuels pour donner tout son sens à la traversée vertigineuse entre les tours du World Trade Center. En effet, l'effet de profondeur, de perspective et de vertige est l'essence même de ce que peut permettre l'utilisation de la 3D. The Walk rentre donc dans cette catégorie de films, qu'on compte sur les doigts d'une main, qui utilisent parfaitement cette technologie. La performance de Philippe Petit avait déjà été le sujet d'un excellent documentaire (Man On Wire) récompensé par l'Oscar du meilleur documentaire. Mais si Robert Zemeckis adapte l’histoire de son incroyable traversée sur un fil, ce n'est pas seulement pour la performance de reconstitution et les sensations apportées par la 3D. C'est aussi parce que le récit de l'exploit du français a clairement un potentiel cinématographique important. Son "coup artistique" est présenté comme un braquage de banque, avec son lot de péripéties, de suspens et de tension. La narration est originale et plaisante avec le héros qui s'exprime depuis la flamme de la statue de la Liberté, face aux tours jumelles. Malgré tout, La première partie du film est décevante, bien trop hagiographique, avec une image du Paris des années 70 assez blafarde et une vision plutôt caricaturale de la France. Zemeckis est toujours accompagné par Alan Silvestri qui compose une partition musicale toute en subtilité et douceur. Quant à Joseph Gordon-Levitt, il interprète un Philippe Petit tout en excès qui ne rend pas ce dernier forcément sympathique. Et puis ces tours ! Quel personnage !
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    200 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Avec "The Walk", Robert ZEMECKIS signe un véritable petit bijou, tout en rendant hommage aux tours jumelles du World Trade Center. La mise en scène est très soignée, et les effets-spéciaux sont bluffants. Joseph GORDON-LEVITT offre une interprétation de grande classe. Il apparait très crédible dans le rôle du célèbre funambule français, Philippe PETIT. Ce film est un divertissement spectaculaire, mais aussi un hymne à ceux qui croient en la beauté de leur rêve !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 621 abonnés 12 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2015
    A n'en pas douter, Robert Zemeckis est un roi des effets spèciaux où s'affirme dans un autre genre (le suspense acrobatique sur fond d'exploit impensable) ses talents de cinèaste! Vertigineux, "The Walk" l'est assurèment! D'après une histoire vraie, on sent même les prèmices d'une nouvelle discipline cinèmatographique! Une dramaturgie simpliste et efficace, davantage axèe sur le visuel et le mouvement, où l'excellent Joseph Gordon-Levitt accomplit les gestes attendus en fonction de leur caractère dèfini, et imposè au dèpart, mais ne suivant à aucun moment divers scènarios possibles et interchangeables! Le dèpaysement des premières images parisiennes force l'intèrêt, la conception des images de synthèse maintient avec force la magie du spectacle! Quand le funambule français marche sur un câble tendu clandestinement entre le sommet des deux tours du World Trade Center, le spectateur retient son souffle dans un silence de cathèdrale! Le visuel hallucinè de cette longue sèquence en apnèe emporte tout sur son passage! Et puis, les mouvements de camèra aèriens à la Zemeckis sont toujours là! Ceux qu'on n'apprend pas dans les ècoles de cinèma et qui libèrent d'un coup le 7ème art de ses basses contraintes acadèmiques! Les risques mortels existent bel et bien, mais cela n'entrave ni le dèroulement logique du rècit, ni la dètermination du « fêlè » Philippe Petit qui mèrite tous les èloges qu'il a reçus! il semble qu'après le dècevant "Beowulf" et le mèdiocre "Flight", Zemeckis ait eu envie d'un retour au divertissement de haut vol! Un pari rèussi à tous les niveaux même si les images de synthèse resteront toujours des outils qui servent uniquement à raconter une histoire! Mais quand le film est bien rèalisè et bien interprètè, ça fonctionne...
    Jean-François S
    Jean-François S

    50 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    A l'image de son thème, la mise en scène de "The walk" est toujours au bord du précipice du mauvais goût. Ca commence très mal avec l'introduction des années d'apprentissage en France dans une vision totalement fantasmé par les américains du pays. 2CV, baguette, nappe à carreaux, artistes à tous les coins de rues, musique jazzy St Germain, tous les clichés de la carte postale parisienne et de la France y passent ! Le Paris de Zemeckis doit plus aux années 50 d'"Un américain à Paris" que les années 70 où est censé se passer l'action. Le réalisateur alourdie encore son film avec le truc le moins cinématographique qui existe, une narration autobiographique à la première personne de son personnage qui intervient tout au long du film du haut de la statue de la Liberté (qui est française rappelons le... et hop un cliché de plus dans la besace...). Le film est clairement calibré pour le marché américain qui se rendra compte que Gordon-Lewitt parle anglais avec un accent français, mais certainement pas qu'il parle aussi français avec un accent américain ruinant la crédibilité de l'acteur !!!
    Il faudra attendre la fin de cette longue et laborieuse introduction, à l'arrivée à New York pour le "coup", pour que le film livre enfin ce qu'on attend de lui. Du suspens, de l'action et du vertige (qui doit certainement être plus spectaculaire dans une 3D que ma salle n'avait pas). La fin du film rattrape donc le début, bien que l'on décèle assez facilement que la réalité ai été fortement exagéré pour accroître les tensions scénaristiques.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    en ce qui me concerne la 3D a été très intelligent la sensation de vertige est respecter, l'histoire se veut passionnant et raconter comme un conte. joseph Gordon-Levitt à trouver un rôle comme il les aimes à chaque fois, différent et compliqué qui demande une recherche détailler de son personnage, Ben Kingsley un peu absent certes mais remarquable, le reste du casting à bien été choisit pour interprète des rôles des années 70, Robert Zemeckis m'a encore une fois épatant
    Benjub
    Benjub

    41 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Très bien filmé de manière originale et prenant, ce biopic est bien réussi avec une histoire très rythmée. Joseph Gordon-Levitt est excellent dans ce rôle qui rend un vibrant hommage à Philippe Petit et au World Trade Center. Dommage que le passage entre les 2 tours ne soit pas plus spectaculaire et plus scénarisé, beaucoup de préparation pour finalement une traversée rapide qui rend l'exploit moins important et moins spectaculaire.
    Caine78
    Caine78

    6 660 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Arf, j'avoue être bien partagé concernant le dernier-né de Robert Zemeckis. D'un côté, j'avoue avoir été fortement coincé par ce choix de faire parler Joseph Gordon-Levitt avec un accent français, et ce tout en justifiant ce choix par le fait que le héros doit s'entraîner à parler anglais avec tout le monde parce qu'il part à New York (what the fuck???!!!). De plus, le film a une certaine tendance à apparaître bien lourdaud, que ce soit dans ces dialogues ou cette manie de sortir les violons un peu à tort et à travers, le numérique à outrance finissant par rendre l'image particulièrement lisse et impersonnelle. Malgré tout, j'ai beau le trouver appuyé et pas franchement subtil, « The Walk » a cette capacité à nous intéresser du début à la fin pour un « exploit » ne m'intéressant qu'à moitié, et que l'auteur de « Retour vers le futur » parvient à rendre assez excitant, voire même captivant par moments. En effet, alors qu'on aurait pu imaginer qu'un tel défi n'était pas si difficile à mettre en place, il s'avère on ne peut plus complexe, et j'avoue que la préparation de ce dernier offre de sacrés bons moments, les différents seconds rôles n'étant pas trop sacrifiés, et le caractère légèrement « control freak » de Philippe Petit montré explicitement, sans oublier, évidemment, cette fameuse traversée finale qui, malgré ses lourdeurs visuelles, n'en garde pas moins une certaine gueule et parvient à créer un réel suspense alors qu'on en connaît parfaitement le dénouement, ce qui est toujours signe d'un réel talent. L'un dans l'autre, j'ai donc beau être un peu agacé (à noter une vision de Paris bien caricaturale, comme toujours), le divertissement reste suffisamment alerte et prenant pour qu'on excuse ces (nombreux) défauts et se concentre sur l'essentiel : la beauté du geste et tout ce qu'implique sa réussite finale.
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    2 heures sur un type qui marche sur un fil, çà vous tente ? Non ? Et bien vous avez tort car « The Walk » est un moment de cinéma merveilleux qui nous entraine dans le monde fou de Philipe Petit dés les premières images et dont les toutes dernières images, 2h05 après, nous serrent le cœur. Maitrisé de bout en bout par Robert Zemeckis, qui n’est pas le premier venu, le film a fonctionné sur mois au-delà de que je j’imaginais. En fait, la traversée en elle-même est époustouflante (j’y reviendrai) mais elle ne dure que 15 minutes environ. Tout le reste du film explique comment l’idée complètement folle de Petit s’est imposée dans son esprit au point de devenir obsessionnelle, comment il a réussi à embringuer dans cette aventure quelques complices qui ne connaissaient quasiment rien au monde des arts du cirque (dont un qui ne parle pas un mot d’anglais et qui a le vertige sur un tabouret !), comment il a préparé son coup en secret, quasiment comme on prépare le casse d’une banque. Pendant les 90mn premières minutes du film, Zemeckis nous offre une sorte de « Ocean’s 11 » et on est pris dans les fils de la toile d’araignée de son scénario. Même si on sait qu’il va réussir à monter son câble jusqu’en haut de la Tour Sud, puis qu’il va réussir à le tendre jusqu’à la Tour Nord, puis à les arrimer comme il faut, on ne décroche pas une seule seconde. Avec un montage intelligent, une utilisation courte mais pertinente du noir et blanc (avec juste un objet de couleur, procédé utilisé en premier par Spielberg dans « The Schindler’s list »), avec un musique bien placée qui ne parasite jamais les images, Robert Zemeckis maîtrise son film de bout en bout. Par souci de véracité, il n’hésite pas à faire un film quasiment bilingue, quand on le voit en VOST c’est épatant, on y parle énormément en français, surtout au début et, bêtement, çà fait plaisir ! Et puis surtout, c’est assez gonflé dans le monde du cinéma américain. Ses jeux de caméra sont efficaces et audacieux mais pas maniérés, ses travelling donnent le vertige mais ils ne sont pas là pour faire « Regardez comme je suis doué avec mes travelling, vous en voulez encore et bien en voilà ! », non, ils sont utilisés comme il faut, et sans en faire trop. Et puis il y a le point d’orgue du film, la traversée ou plutôt devrais-je dire LES traversées car il y aura plusieurs allez-retour, qui sont filmées quasiment sans musique, avec un suspens réduit au minimum et qui aurait paru déplacé (on sait bien qu’il a réussi puisqu’il est toujours vivant !), elles ne sont pas stressantes comme on aurait pu le craindre. A la limite, j’avais plus la sensation du vide et la tremblote quand je voyais le personnage de Philippe Petit arrimer ses câbles à 10cm du bord de la Tour que pendant la traversée en elle-même où le danger est gommé au profit de la beauté du geste. Le voir faire des demi-tours, s’agenouiller sur le câble ou même s’allonger dessus pour reposer ses bras de la lourdeur du balancier, çà ne m’a pas vraiment fait flipper, c’est juste sublimement BEAU. Et c’est parce que Joseph Gordon-Levitt, qui incarne Philippe Petit de manière incroyable, marche sur le câble quasiment le sourire aux lèvres, c’est son moment, c’est l’accomplissement de son rêve, çà transparait sur son visage de manière sobrement efficace. Le casting, parlons-en, il est épatant. Que ce soient les acteurs francophones comme Charlotte Le bon ou Clément Sibony ou bien les américains comme Ben Kingsley, tous sont très investit dans « The Walk », çà donne un certain enthousiasme qui transparaît à l’écran. Et puis il y a Joseph Gordon-Levitt, un acteur que je connais mal et dont je ne me souviens pas de l’avoir vu, avant « The Walk », dans un premier rôle. Lui qui a souvent servi de faire valoir dans des seconds rôles trouve ici l’occasion d’une performance d’acteur tout à fait exceptionnelle dans une carrière. Il parle français sans accent (j’ai lu quelque part qu’il était parfaitement bilingue) et parle anglais avec une pointe d’accent français adorable, et çà ne doit pas être évident pour un anglophone ! Il campe un Philippe Petit passionnée, obsédé (et un poil mégalo !), au caractère entier, parfois adorable, parfois égoïstement cassant : l’artiste absolu dans toute sa splendeur. Sa performance en haut des Tours sonne tellement vrai qu’on oublie qu’il a du tourner à 10cm du sol sur un fond vert pour ne retenir que son visage concentré et souriant en même temps, le visage de l’homme qui défie les lois physiques et universelles de la pesanteur juste pour le bonheur de pouvoir le faire. Et puis il y un dernier personnage, omniprésent, et qui tient un rôle fort dans « The Walk », c’est le World Trade Center. Reconstituées et remises au Centre de Manhattan, filmées d’en bas, d’en haut, de près, de loin, de l’intérieur, les Twins Towers sont omniprésentes au point d’être le tout dernier personnage à l’écran avant le générique de fin. « The Walk » est aussi une déclaration d’amour à ces tours défuntes qui m’ont rarement parues plus belles que dans le viseur de la caméra de Robert Zemeckis. Sans qu’il n’en soit jamais question, leur disparition donne une toute petite amertume en bouche tout au long du film. Le film n’y fait aucune allusion, même à la fin, mais on y pense beaucoup, à ce 11 septembre 2001 pendant « The Walk ». Ca apporte une toute petite touche de gravité à un film très réussi, très maîtrisé, incarné avec talent et bourré d’un enthousiasme assez communicatif. Il y a quand même quelque chose qui m’a déçu, pour finir cette critique et être parfaitement honnête : elle est où la 3D ? Punaise, aucune séance de proposées en 3D, alors que le blockbuster violent et pétaradant de la salle d’à côté en bénéficie, lui. Si il y a un film qui aurait sublimé la 3D, c’est bien celui là ! Lamentable…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Robert Zemeckis, rien que d'évoquer son nom c'est mon enfance et mon adolescence qui revient au galop, la trilogie cultissime Retour vers le futur, A la poursuite du diamant vert, Qui veut la peau de Roger Rabbit, La mort vous va si bien, le mythique Forrest Gump ou encore Seul au monde (Dès que je vois un ballon je l'appelle Wilson). Malheureusement il s'est perdu depuis avec des films d'animations qui ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable (Beowulf, Le pôle express, Scrooge). Je n'ai toujours pas vu son dernier film en date, et je peux être lynché sur la place publique puisque mon acteur favori Denzel Washington y joue (Flight). Et revoilà le bonhomme qui sait vraiment raconter une histoire, avec un film tiré d'une histoire vraie, celle du funambule Français Philippe Petit qui a traversé les deux tours du WTC.

    Le rythme du film est vraiment excellent, entre chaque grande partie on y voit l'acteur principal au sommet de la statue de la Liberté, qui raconte les faits avec humour. Le scénario en lui même n'est pas jugeable puisque c'est une histoire vraie et que dès les premières minutes on connait déjà la fin. Tout cela va bien crescendo. Au début le petit Philippe s’intéresse de prêt au arts du cirque et plus particulièrement aux funambules. Puis il part pour Paris ou il rencontre celle qui deviendra l'amour de sa vie, puis en allant chez le dentiste il lui vient l'idée de tendre son fil entre les deux tours du World Trade Center et bien évidement de traverser. S'en suit un périple assez fou, ou les deux tourtereaux rencontrent des personnes qui deviendront leurs amis. La préparation est très importante et fait honneur au spectacle final juste grandiose. Moi qui pensait qu'il allait juste traverser une fois, j'ai été surpris, et l’interaction avec les forces de l'ordre est excellente.

    Dans le rôle de Philippe, un acteur au talent fou, Joseph Gordon Levitt. Il y a 11 ans je le voyais ado dans le film Mysterious Skin de Gregg Araki, même tant d'année après je me souviens encore de ce choc sur la pédophilie ou il incarne cet enfant maltraité par son professeur de sport, une claque monumentale que ce film. Pour réussir à jouer un tel rôle il faut un talent énorme. Il a très vite confirmé dans des films tels que Brick, The Lookout, 500 jours ensembles, Inception, The Dark Knight Rises et Looper, que des bons films et que des rôles interprétés à la perfection. Dans le rôle de Philippe il est encore juste excellent, a chaque fois qu'il apparaît à la caméra, que ce soit dans de bons ou de mauvais moments il sait vraiment capter notre regard et notre attention. Pour l'accompagner dans ce périple, sa petite amie est jouée par l'ancienne miss météo de Canal Charlotte Le Bon, je ne veux pas faire de jeux de mots ridicule mais son nom ne reflète pas son talent, j'arrive absolument pas à accrocher à son jeu, en plus dans certaines situations ou elle doit justement prendre le dessus sur Philippe, elle échoue totalement, comme dans cette scène de la bande annonce officielle ou elle le réconforte la nuit juste avant la traversée, et bien quand elle parle tout tombe à l'eau. Leurs amis sont campés par le frenchie Clément Sibony, le britannique Steve Valentine et les américains James Badge Dale et Ben Schwartz. Il faut les considérer comme un groupe car tous ensembles jouent bien. Et puis un petit rôle a été confié au grand Sir Ben Kingsley qui interprète son mentor au cirque, Papa Rudy.

    La réalisation de Robert Zemeckis est comme d'habitude toujours excellente et très habile. Jamais de grands coups de caméra, des plans toujours choisis judicieusement et un montage efficace. Bien évidement c'est sur le final que son talent fait des merveilles avec ses plans en plongée magnifique, en plus la 3D rends le tout parfait. Si j'avais le vertige je pense que j'aurai eu un peu mal au cœur. Je suis resté scotché sur mon siège lors de "ses" traversées le long de son fil. Cette séquence est juste magique, à voir absolument au cinéma et bien sur en 3D car chez soi sur une TV classique je pense que ça perdrai de sa superbe. Bien sur tout cela a été tourné avec un fond vert, mais l'incrustation est vraiment bonne et le jeu de Joseph GL est la cerise sur le gâteau. Evidemment les policiers tentent d'interrompre Philippe, et c'est la que ce met en place un jeu du chat et de la souris très habile et plein d'humour.

    Voila donc un très bon film avec un acteur et un réalisateur au top, une 3D au service du spectacle et surtout une séquence finale grandiose.
    S-Kayp
    S-Kayp

    150 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Un film impressionnant et vertigineux ! Il est bien mis en scène et bien rythmé. Et la 3D est bien utilisée.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    75 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Si la seconde partie du film est particulièrement réussie avec de superbes effets 3D absolument vertigineux, la première partie laisse totalement à désirer. L'interprétation est caricaturale, excessive, parfois mauvaise et les acteurs en rajoutent des caisses dans un Paris d’opérette et une France en carton pâte. Dommage.
    Nicothrash
    Nicothrash

    363 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    Zemeckis n'a semble-t-il pas perdu la main pour nous plonger tête bêche dans un univers fascinant et nous le prouve d'entrée avec cette mise en bouche aux accents poétiques ainsi que ce noir et blanc de toute beauté. JGL est parfait dans le rôle de Petit avec ses airs d'emmerdeur au grand coeur en quête de reconnaissance, Charlotte Le Bon toujours plein de charme, Ben Kingsley convaincant également et ce fut une bonne surprise de retrouver Clément Sibony à l'affiche d'une grosse production. On connait tous plus ou moins l'histoire de Philippe Petit et de ses exploits fous mais on était peut être loin d'imaginer la préparation qu'a demandé cette unique et prodigieuse performance que de traverser sur un fil et dans le vide les feu deux tours du World Trade Center et c'est bien là que "The walk" trouve un de ses intérêts principaux. En effet, on suit cette équipe de bras-cassés se mettre en quatre pour rendre l'exploit possible en déjouant sécurité et autres ouvriers jusqu'à ce qui aurait paru impossible à quiconque. Au delà de ça, ce qui évidemment constitue l'autre intérêt de ce métrage et pas des moindres, c'est évidemment la reconstitution des tours jumelles et cette dernière s'avère incroyablement réaliste, on s'y croirait et c'est vrai que ça fait également un petit quelque chose de les revoir traverser les nuages, comme si ce 11 septembre n'avait pas eu lieu ... Un véritable plaisir pour les yeux donc mais également une tension incroyable lorsque Petit s'élance, c'est bête car on connaît l'histoire mais Zemeckis parvient à faire naître ce stress chez le spectateur à l'aide d'images vertigineuses et d'une mise en scène aux petits oignons. Même si son film accuse quelques maladresses et autres longueurs, on ne s'ennuie jamais vraiment et les deux heures se laissent suivre sans déplaisir jusqu'à un final haletant. Une réussite.
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