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selenie
6 233 abonnés
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3,0
Publiée le 29 octobre 2015
Après le drame "Flight" (2013) le réalisateur raconte l'aventure extraodinaire d'un homme ordinaire et d'un artiste hors norme. Si Philippe Petit est bien le héros du film et de son aventure on ne peut occulter que le film est aussi un hommage fort aux deux tours du World Trade Center. Par contre, on ressent pas assez l'émotion d'un tel exploit, le personnage de Petit frôlant par ailleurs une certaine antipathie due à son narcissisme. Bon on sourit sur quelques passages maladroits et/ou ridicules et il manque un peu de poésie. Un bon moment cinéma à défaut d'être exceptionnel.
"The Walk" est le récit à la fois drôle, très documenté et époustouflant d'un pari complètement fou. Derrière son aspect conte plutôt approprié, le film jouit d'un scénario brassant de nombreuses thématiques avec maîtrise. En effet, on peut tout aussi bien évoquer la transmission à travers Papa Rudy et le cirque, la volonté et le courage de Petit, l'esprit d'équipe avec toute la bande dans les bons spoiler: (le final au bar, l'excitation première face au défi) et les mauvais moments spoiler: (les doutes quelques minutes avant, Petit trop obsessionnel, un plan bancal au début) , et l'amour d'une femme prête à tout mettre de côté pour permettre à son amoureux d'aller au bout de son rêve. Le tout se déroule dans des décors que l'on pourrait qualifier de kitchs et utilisant les clichés parisiens et new-yorkais, mais quoi de mieux que cette pointe de nostalgie pour retranscrire l'année 1974!!! Après un démarrage très intéressant sur l'apprentissage et la préparation, le film cale un petit peu en fin de première moitié, la faute à quelques lourdeurs narratives dues aux apartés pas toujours bien insérés et parfois trop nombreux sur un laps de temps très courts. Toutefois, la seconde partie remet le film sur d'excellents rails dans ce qui constitue une dernière heure hallucinante, entre humour, tension, émotion, peur et émerveillement. La réalisation de Robert Zemeckis est absolument vertigineuse et immersive, et bien que l'on sache la fin, on reste accrochés au spectacle offert et à un déroulé riche en rebondissements spoiler: (problèmes de câbles, météo, les flics, Petit qui y retourne, le pied qui saigne de plus en plus, les surveillants des tours, la flèche qui n'arrive pas au bon endroit, les doutes) pour une conclusion qui résonne encore plus fort avec les événements du 11 septembre. Côté casting, le choix de Joseph Gordon-Levitt pour jouer un français est étrange mais fonctionne, le talent de l'acteur effaçant les bizarreries des accents. Le reste de la distribution est très convaincant, et je retiendrais tout particulièrement la prestation pétillante de Charlotte Le Bon. Au final, "The Walk", malgré un creux à mi-parcours, est une franche réussite, très bien interprétée, parfaitement réalisée, divertissante dans un premier temps et bluffante dans sa dernière demi-heure.
Des tours du World Trade Center, quelle image retient-on? Celle de deux buildings à la hauteur presque indécente, symboles du capitalisme imposant sa silhouette sur la finance et la skyline de New York? Ou celle, plus tragique, de ces mêmes bâtiments en flammes le 11 Septembre 2001 peu avant leur effondrement? Il est très probable qu'à leur évocation, ces deux images traversent l'esprit de chacun. Qui se souviendra qu'en 1974, un funambule a tendu un fil entre ces deux tours pour le traverser? Oui, avant d'être la cible de l'attentat le plus marquant du nouveau millénaire, les Twin Towers ont été l'objet du "crime artistique du siècle". Après Le Funambule, documentaire oscarisé en 2009, la performance de Philippe Petit a droit à son film. Après Forrest Gump, Seul au Monde ou Flight, Robert Zemeckis continue son exploration de l'Amérique par le prisme d'un destin singulier qui va s'inscrire dans la mémoire collective. Philippe Petit, à l'instar des autres personnages de Zemeckis, est autant un marginal qu'une métaphore. Son rêve, aussi naïf soit-il, implique un courage qui force l'admiration mais aussi une mise à l'écart du monde extérieur. On peut également dénoter un certain égoïsme de Petit, qui va pousser tous ses acolytes à le suivre dans une aventure qui ne concerne que lui. Mais c'est pourtant par ce geste interdit que l'artiste va "humaniser" le symbole d'un système souvent pourfendu. Tel un biopic, Zemeckis suit Petit depuis l'enfance jusqu'à son coup d'éclat. Il prend son temps, installe la personnalité atypique de Petit, celle de ses compagnons. Puis on bascule vers les préparatifs de la fameuse traversée, qui évoque Mission: Impossible. Pendant 1h30, on est donc dans l'attente. Pas désagréable, même si les chemins empruntés sont connus. La petite pincée d'humour aide à la faire passer, et Zemeckis offre de petites mises en bouche visuelles en préparation du final. Puis vient ce qu'on attend tous. Et là, le réalisateur fait encore état d'une maîtrise incontestable. Sachant parfaitement tirer parti de la 3D, les 25 minutes de traversée sont extrêmement réussies. Pour peu qu'on soit sujet au vertige, ce moment sera aussi beau que terrifiant. Un hommage plutôt émouvant aux deux tours qui, tels des spectres, provoquent la mélancolie au moins autant que la frayeur. Sûrement l'une des utilisations les plus efficaces de cet outil. Le rythme est soutenu, mais il est dommage que la narration ne soit pas à la hauteur. Raconté en voix off, The Walk montre vite les limites du procédé en y recourant de manière excessive. La voix de Petit casse parfois de vrais moments de suspense et on en vient à douter de son utilité. Puis on échappe pas à certains clichés qui auraient pourtant pu être abordés de manière plus subtile (comme l'avait fait Flight, précédent long du cinéaste). Pour autant, ça n'entame pas le plaisir pris à suivre l'odyssée de Petit et de ses comparses (les comédiens étant très en forme). Le geste de Robert Zemeckis restera un clou de l'année Cinéma 2015. À défaut d'être -comme le geste de Philippe Petit- immortel.
L’histoire de Philippe Petit et de son aventure aux Etats Unis, The Walk – Rêver Plus Haut, est racontée comme un thriller. On connait le dénouement mais on est quand même sur le qui-vive. Le film débute sur un monologue de Philippe Petit, Joseph Gordon-Lewitt dans le film. Cette voix va nous suivre tout au long du long métrage, nous racontant ses pensées et ses sentiments au moment de la préparation puis de l’action.
The Walk – Rêver Plus Haut est un film superbe, superbe grâce à la personnalité du jeune homme, superbe grâce aux images. La préparation de l’exploit est incroyable. Mais le voir sur ce fil suspendu est extraordinaire. Le réalisateur sublime son sujet et nous fait vibrer. The Walk – Rêver Plus Haut est à la fois un biopic assez classique dans sa première partie (pas la meilleure) et devient un blockbuster dans la 2è ! Bien évidemment le film prend toute sa grâce et son ampleur dans cette scène de traversée époustouflante. La caméra virevolte autour du grâcieux funambule. Cette scène là à elle seule suffit presque !
The Walk – Rêver Plus Haut est un bel hommage au funambule Philippe Petit mais aussi aux deux tours new yorkaises. La scène tant attendue de la traversée entre les tours, dans la dernière demi-heure du film est vertigineuse à souhait, et impressionnante. Beau spectacle !
Un biopic réalisé par Robert Zemeckis sur Philippe Petit était un paris risqué mais réussi par ce réalisateur. L'ensemble est très convaincant malgré deux défauts importants : l'inégalité dans le jeu des acteurs même si Joseph Gordon-Levitt est parfait dans le rôle de l'équilibriste et surtout une voix off beaucoup trop présente qui ralentit le rythme du film.
Le film est un très bon divertissement à voir au cinéma car on reste perché pendant 30 minutes avec l'équilibriste et c'est très impressionnant. Ce qui manquerait également la fougue de Robert Zemeckis qui à l'époque lui était personnel. Même si nous n"allons pas rêver plus haut mais le paris est réussi
Je n'ai pas aimé la première partie du film, caricature parisienne poussive et rabâchée. Le suite new-yorkaise est beaucoup plus intéressante car spectaculaire et surtout très
onirique. La dernière demi-heure est époustouflante; acrophobes s'abstenir ! **/***
De très belles images pour un film très classique. Robert Zemeckis ne prend que très peu de risques et Joseph Gordon-Levitt, une nouvelle fois méconnaissable et très maquillé, interprète à la perfection le célèbre funambule français. Si l'on excepte la fidélité à l'histoire et les effets visuels réussis, The Walk reste une histoire humaine mais moins prenante et saisissante que dans nos attentes.
le film retrace le parcours de Philippe petit qui est au final est grand car il voyais les chose en grand respect faut en avoir dans le pantalon et sous la direction de Zemeckis c est que du plus beau spectacle.
Avoir le vertige n'aide pas à regarder ce film.... Oh non, ça n'aide pas. On est tellement mal même que l'on se dit que ce film est forcément bien réalisé....et il l'est!
La performance des acteurs est indéniable. Le rythme est soutenu, le suspense réel alors que finalement l'objectif du film est basique : marcher sur un fil entre les deux tours jumelles.
Le film nous fait rêver mais pas plus haut . Si joseph Gordon levitt trouve son équilibre entre les deux tours jumelles , ce n'est pas le cas du réalisateur Robert Zemeckis qui peine à trouver le bon équilibre entre la première partie du film, poussive, maladroite et caricaturale , et les 45 dernières minutes ou il décide de nous mitrailler d'images 3D en cherchant à tout prix la beauté du plan 3D plutôt que la beauté de l'exploit technique, Mais le réalisateur de Forrest gump a le mérite d'offrir à la 3D l'un de ses films les plus efficaces et "utiles" et aux tours jumelles le plus bel hommage qu'un film peut leur offrir . Au final on ne peut que louer les mérites de ce film, malgré ses petites imperfections , tant il nous offre quelque chose de poétique et d'original dans le paysage cinématographique américain actuel .
Dans la nuit du 6 au 7 août 1974, un câble est tendu illégalement entre les deux tours du World Trade Center. Au petit matin, peu après 7h00, un homme pose son pied sur le fil et s’élance. Son nom : Philippe Petit. Sujet au vertige, « The Walk - réver plus haut » a été une expérience stressante pour moi puisque la sensation de vide est bien réelle même sur un écran de télévision. Commenté au spectateur par un crédible Joseph Gordon-Lewitt, ce biopic, techniquement bluffant, tarde à se montrer captivant. Car c'est bel et bien la reconstitution des 4 allers retours du funambule français qui suscitent l’intérêt même de voir le film de Robert Zemeckis. Véritable requiem pour les Twins new yorkaises, j’ai éprouvé une énorme admiration pour cet exploit empreint de folie certes mais également de poésie.
Alors que je m’attendais à un biopic classique, j’ai été agréablement surpris en découvrant ce conte poussé par une réalisation virtuose et une 3D au top (il faut absolument le voir dans ce format, mais gare au vertige). Le genre de séance qui nous fait retomber en enfance quand on nous racontait des histoires extraordinaires.
Film parfait, tres bonne mise en scene, Tres bon acteur et revisiter les tours wall street center. La 3D a du mal par moments mais ca pass sur les scenes surtout celle en hauteur, le voir sur un cable reluan les 2 tours spectacle assurer et une peur pour lui, on a la peur quu tombe mais c'est intense et le boir s'ammuser et sans dificulter et en plus f'apres une histoire vraie, hommage a Phillipe Petit de l'avoir fait et merci aussi. Joseph Gordon Levit pour ce spetacle de haute voltige et ce realisateur qui est geniaux, merci a Robert Zemeckis qui signe un chef d'oeuvre. The Walk : Rever Plus Haut reste un tres bon film de 2015. Aller le voir, vertige garanti.
The Walk réalisé par un des plus grands cinéastes Mr Robert Zemeckis. Le film raconte donc l'histoire de Philippe Petit funambule et son idée de tirer un câble entré les deux tours du world trade center. Ce film est certainement dans LE top 3 des films qui te font sentir mal a l'aise. C'est vraiment pas mal c'est bien fait la musique passe bien le film prend un peu son temps quand même mais bon. Les acteurs sont excellents. C'est vraiment tout ce que j'ai a dire sur le film bizarrement mais juste ce film est génial mais vous allez l'oublier ce qui est vraiment dommage...
Si l’anecdote de The Walk est impressionnante, elle a simplement du mal à trouver à l’écran une réelle dramaturgie qui peut captiver le spectateur pendant près de 2 heures. Heureusement, Cette déception sur le plan du scénario est compensée par une mise en scène impressionnante et une technique 3D à couper le souffle.
The Walk vous donnera donc le tournis visuel sans pour autant vous transcender d’un point de vue scénaristique.