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x-worley
144 abonnés
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3,5
Publiée le 18 mars 2016
Bonne mise en scène, d'ailleurs par moment on a l'impression de voir un épisode de "mission impossible" et c'est franchement agréable a suivre. Zemeckis a vraiment trouvé le ton juste pour nous raconter ça. Les effets spéciaux sont top, le passage sur les tours du World Trade Center est juste hallucinant.
Robert Zemeckis signe un biopic sur le funambule Français Philippe Petit et conte une aventure rocambolesque, passionnante et excellente dans la reconstitution d'époque, offrant un final face aux Twin Towers poétique, palpitant et visuellement vertigineux à en donner des frissons, où la mise en scène maitrisée est servie par une distribution de qualité et une belle performance de Joseph Gordon-Levitt. Une réussite bluffante !
La vie ne tient qu'a un fil (au sens propre du terme
Pas le temps de s’ennuyer ici, Robert Zemeckis rend ce biopic tellement fascinant. Et pourtant même si l'exploit du funambule et tout simplement époustouflant, que montrer en deux heures de film? La ou beaucoup se plante royalement pour faire durer un biopic de plus de 1h30 en brodant, Zemeckis réussie lui avec brio un film intéressant du début jusqu’à la fin, intense et vertigineux il rend hommage de la plus belle des manières à Philippe Petit. Alors je connaissais pas du tout ce funambule de l’extrême et tant mieux, car ça a gardé intact le sentiment de peur pour cette artiste, va t-il échoué, va t-il réussir ou va t-il mourir? La sensation de vertige est bien présente, renforcé un poil par la 3D(rien de bien transcendant non plus). Les plans sont fabuleux et la reconstruction numérique des deux tours et incroyable, difficile de trouver un défaut. Joseph Gordon-Levitt est lui impeccable et nous fait rentrer dans le rêves de son personnage, on à envie de le suivre dans sa folie, faire partit de son équipe!
C'est le yeux fermé que je suis allé voir The Walk, car le simple nom de Zemeckis me suffisait et j'ai bien eu raison de lui faire cette confiance aveugle, il éblouie encore une fois le monde du cinéma! 17/20
L'histoire de Philippe Petit est une parfaite illustration de l'expression incroyable mais vrai. Son formidable exploit a fait de lui un artiste reconnu internationalement sauf peut être en France où les médias ont plus pointé du doigt son inconscience que célébré sa performance. Aux Etats Unis, il est en revanche une véritable star qui a déjà eu l'honneur d'un documentaire récompensé d'un Oscar en 2009.
A l'époque où Robert Zemeckis ne jurait plus que par la motion capture avec des films comme Le Pôle Express ou La Légende de Beowulf, il avait déjà eu l'intention de porter cette histoire sous cette forme sur grand écran. Après les déboires de sa boite de production d'animé, il est revenu au cinéma traditionnel il y a trois ans avec Flight et enchaîne enfin avec cette histoire qu'il rêvait d'adapter depuis neuf ans qui lui permet de s'amuser pleinement avec la 3D pour un résultat réellement vertigineux.
Très curieux de découvrir cette histoire, on ne pourra cependant que très vite déchanter en se rendant compte que le réalisateur, qui a voulu faire de cette histoire une sorte de fable, donne une image vraiment navrante de la France avec un Paris de carte postale qui donne encore une image arriéré de notre pays. Ce qui fonctionnait bien dans Ratatouille de Pixar et vraiment insupportable ici. On comprendra vite que c'est uniquement avec le public américain en tête que Robert Zemeckis a réalisé son film. Il va jusqu'à faire parler tous les français en anglais, soi disant parce que Philippe veut s'entraîner à la langue avant son départ, pour éviter trop de sous titres pendant la première heure du film aux spectateurs anglophones qui n'aiment pas ça.
Fort heureusement, on finira par oublier ce désagrément lorsque commence l'aventure américaine avec les derniers préparatifs de cet exploit et la traversée en elle-même. Même si l'on sait qu'elle s'est bien passée puisque Philippe Petit est toujours là pour la raconter, on est tout de même pris par le suspense et émerveillé par la performance incroyable. La 3D est parfaitement utiliser pour apporter de la profondeur à l'image et nous donner le vertige.
Le réalisateur a confié le rôle de Philippe Petit à Joseph Gordon-Levitt connu principalement pour ses rôles dans The Dark Knight Rises et Looper mais qui a aussi derrière lui une très belle filmographie à découvrir d'urgence si ce n'est pas encore fait. Parlant parfaitement français, il n'a pas eu de mal à se glisser dans la peau du personnage et n'a pas hésité à apprendre à marcher vraiment sur un fil pour plus de réalisme. L'ex-miss météo Charlotte Le Bon continue sa carrière internationale en jouant sa petite amie française. Si elle reste toujours aussi charmante, on s'étonnera de l'entendre parler français avec un accent américain qu'elle n'a pas normalement.
A vouloir trop américaniser l'histoire incroyable de Philippe Petit, Robert Zemeckis risque de perdre malheureusement une bonne partie du public français. C'est d'autant plus dommage que ce récit sur le dépassement de soi qui ressemble aussi à un film de braquage a beaucoup de qualités. Il faudra donc essayer de surpasser ces défauts pour aller voir au delà et profiter d'un incroyable spectacle à la hauteur de cet exploit.
(...) D’un enjeu relativement mineur pour ceux qui ont vu le documentaire « Man on wire », ou connaissent la vie et l’exploit de Philippe Petit, « The Walk » finit par se recentrer sur d’autres axes tout aussi intéressants, mais de manière parfois maladroites. Le sentiment d’aventure étant relativement limité dans l’histoire, c’est sur la notion d’exploit que le film se base. Là où les passions éclos et les rêves tendent à prendre une forme réelle. Pour arriver à cela, il faudra faire l’impasse sur plusieurs défauts. Le principal problème se situe dans la direction d’acteurs. Difficile de viser un film à portée internationale en faisant jouer un comédien français pour un rôle…français. Aussi le pari de diriger l’ensemble du casting en anglais, ou le reste du temps dans un français très approximatif, s’avère gênant, et ce malgré la relative bonne qualité du travail effectué par Joseph Gordon-Levitt. Pour les autres, le jeu très moyen de la majorité des comédiens nous fait sortir parfois du récit. Ce sentiment de légèreté dans la direction d’acteur (peu commune chez Zemeckis) fait que l’interprétation est un point faible; cumulée à une histoire qui manque un peu de rebondissements, et le tout fragilise le film. Cependant, il serait dommage de s’arrêter à mi-chemin quand le film offre dans sa forme, un objet cinématographique d’une beauté hypnotisante en salle, la 3D contribuant fortement à tout ça. Robert Zemeckis a pensé et construit son film en ce sens, ajoutons à cela le fait que le réalisateur expérimente toujours et encore des plans impossibles et nouveaux, et le spectacle visuelle est au rendez-vous (quitte à s’étirer trop en longueur dans la séquence finale). Le pari formel et donc sensoriel est gagné, tout comme celui artistique, mais il convient de mettre de grandes parenthèses sur l’ensemble cinématographique du long-métrage. Et puis, dans son dernier quart d’heure Robert Zemeckis semble déplacer cette expérience, plus loin que le simple hommage aux passions, aux rêves, à cet homme passionné qui a traversé les frontières physiques et personnelles pour réaliser son rêve. Et nous parler (peut-être une dernière fois) de cette Amérique post 11 septembre et de son symbole, filmé par un réalisateur totalement fasciné par ces deux monstres métalliques, Amérique qui avait peut-être besoin encore d’un hommage. A défaut d’un manque de subtilité, la sincérité et une certaine poésie naïve se déploient sur le clap de fin.(...)
Le magicien Robert Zemeckis parvient à recréer numériquement les Twin Towers de New-York et le résultat final s’avère bluffant. Seulement, c’est l’unique exploit du film qui touche le spectateur, remémorant un passé révolu et un sentiment de traumatisme post-11/09 toujours bien présent…. Jamais Joseph Gordon-Levitt ne parvient à rendre crédible le funambule Philippe Petit dès qu’il quitte son câble, la faute à un accent atroce. Le plus difficile reste lorsqu’il se force à parler anglais avec un accent français, alors qu’il parle mieux l’anglais forcément… allez comprendre pourquoi Robert Zemeckis n’a pas tout simplement pris un acteur français qui parle anglais avec un réel accent français, vous me suivez ? En outre, les seconds rôles sont français, eux, mais pas funambules… Et la vision américaine de la France demeure toujours aussi caricaturale et détestable. Au final, l’ensemble est donc un récit poussif et épuisant à plus d’un titre. Je n'ai pas ressenti le vertige attendu...
Il n'y a pas à dire, Zemeckis signe là un film bien étrange ! Étrange, car on ne peut pas s'empêcher de l'adorer malgré ses nombreuses invraisemblances. Commençons donc par évoquer ces quelques énormités qui nous font plus ou moins bondir de notre siège, à savoir de sérieux problèmes d'accent ! En effet, c'est un acteur américain, Joseph Gordon-Levitt (que j'aime beaucoup par ailleurs), qui a été choisi pour incarner Philippe Petit et ce dernier, malgré tous ses efforts pour employer notre jolie langue au début du film, peine à gommer sont fort accent, ce qui provoqua des éclats de rires dans la salle, notamment lorsqu'il se met à gueuler de bonnes vieilles expressions que plus personne n'utilise de nos jours, telles que l'improbable « Les carottes sont cuites ! ». De plus, le fait que ce comédien parle en anglais à sa petite amie française (Charlotte Le Bon) pendant la majeure partie du long-métrage est justifié par un prétexte tellement invraisemblable que cela en devient drôle ! Et donc, contre toute attente, le cabotinage de Gordon-Levitt finit par nous amuser et, passé une reconstitution parisienne des plus stéréotypées, on s'attache même au personnages secondaires, les membres du « Coup », qui dégagent tous quelque chose de sympathique. Et puis, on a beau chipoter, il faut tout de même admettre que le film est extrêmement divertissant ! À mi-chemin entre la comédie de casse et l'attraction foraine, les cinquante dernières minutes sont un véritable bonheur (ou une véritable torture) pour les spectateurs sujets au vertige ! Via une mise en scène inventive et dynamique, Zemeckis exploite parfaitement les possibilités du numérique et nous offre de sublimes perspectives en 3D, arrivant à nous faire frissonner du haut de ces tours jumelles entièrement reconstituées en images de synthèse. Une prouesse ! Malgré ses petites imperfections, cette nouvelle expérimentation numérique de Robert Zemeckis (rappelons au passage qu'il est l'un de pionniers de la motion capture !) est donc un divertissement réussit et vertigineux, qui rend également un bel hommage à ces Twin Towers qui n'existent plus.
The Walk – Rêver plus haut nous raconte l’histoire d’un funambule rendu célèbre pour avoir joint les deux tours du World Trade Center sur un fil. Signé par un grand réalisateur, cette œuvre laisse planer un doute. Retour vers le Futur, Forrest Gump ou encore Seul au Monde sont des films parfaits. Avec son expérience, Robert Zemeckis ne devrait avoir aucune hésitation à diriger des acteurs. Pourtant, Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon et les autres acteurs apparaissent peut-être sous leur plus mauvaise performance. Cette subtilité entre les langues est-elle la raison de cette instabilité de jeu ? C’est vraiment dommage, car le film qui laissait simplement imaginer un grand spectacle dans la bande-annonce, s’avère être construit et profond. A l’image de Clinton Eastwood, le réalisateur est pro-américain. Il faut donc se mettre à la place des spectateurs d’outre-mer pour ressentir encore mieux ce film. L’histoire de Philippe Petit était plausiblement un prétexte pour rendre un hommage. L’hommage de ces deux tours jumelles qui ont marqué l’Histoire, que les américains ont su apprivoiser pour ensuite souffrir de leur disparition. The Walk – Rêver plus haut laisse donc perplexe car ses intentions sont bonnes mais les moyens pour y arriver sont frêles. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Tout simplement Magnifique. Une Ode à la performance Artistique (dans ce qu'elle peut avoir de risqué, de parfaitement inutile - donc indispensable, et de sublime) et aux Tours jumelles. Un film touché par la grâce, particulièrement dans sa dernière partie, dont je suis ressorti ému aux larmes. Robert Zemeckis est un poète, un génie qui sait concilier film spectaculaire hollywoodien et poésie - repensons à Contact, Seul au Monde, autres aventures humaines du cinéaste Côté casting, un Joseph Gordon-Lewitt habité tisse un Philippe Petit plus vrai que nature, hanté par la poursuite de son rêve fou. Dans les seconds rôles, un James Badge Dale méconnaissable et des acteurs francophones, Charlotte Le Bon et Clément Sibony (ancien élève de Blanche Salant) qui livrent une prestation honnête mais pas inoubliable non plus - à leur décharge leurs personnages ne sont guère étoffés. A l'instar de Petit tissant son lien entre deux tours, les Twin ou celles de Notre-Dame, Zemeckis jette le sien entre New York et Paris. Les Twin sont "filmées" avec un grâce inouïe, revivant sous nos yeux émerveillés, qui nous renvoient en même temps aux images terribles du 11 Septembre (en filigrane dans la fin du film). Un film d'une très grande sensibilité. Tout le monde n'y sera hélas pas sensible, comme le prouve hélas la fréquentation, programmation très réduite dès la 2ème semaine (dépêchez vous d'aller voir le film) Petits défauts de The Walk, le speech depuis la Statue de la Liberté, choix de mis en scène peut-être un peu simpliste (même si la Statue soit un symbole du lien franco-américain) et le passage incessant au français / à l'anglais (autant assumer tout en anglais). Mais cela n'est rien en regard de l'émotion provoquée par ce nouveau chef-d'oeuvre du cinéaste génial de Forrest Gump et autre Retour vers le Futur. Cette histoire d’un homme à la poursuite de son Rêve est aussi une nouvelle preuve de la magie du Cinéma. Des frères Lumière à Philippe Petit, nous Français sommes quand même un drôle de peuple. En résumé, ce film s'adresse avant tout à ceux qui savent ce qu'une Performance artistique représente mais aussi aux amoureux des Twin Towers et de New York. Pour reprendre le titre français du film, Zemeckis nous fait...rêver plus haut. Monsieur Zemeckis, je vous aime ! Chapeau l'artiste.
Zemeckis a un savoir-faire certain et son film est hautement – c'est le cas de le dire – divertissant. (...) Les passages obligés sont là (rupture familiale, romance, personnalité hors normes) et la réalisation est académique mais efficace. On regrette parfois que le folklore de la préparation clandestine prenne le pas sur la complexité du personnage Petit mais The Walk reste de bonne facture et on retient son souffle pendant la traversée.
À couper le souffle ! Un grand film de Robert Zemeckis, qui a su nous faire frissonner du début à la fin en nous racontant si bien cette magnifique histoire qui est celle du funambule français Philippe Petit. Le réalisateur arrive facilement à nous plonger ou je dirai même à nous faire prendre notre envole avec ce Funambule, tout en restant aussi tendu que le cable de ce dernier. Un équilibre parfait est maintenu tout le long du film, entre la narration dès le début qui transporte directement le spectateur dans le récit de Philippe Petit (très bien mené par Joseph Gordon Levit, qui au passage est un de ses plus beau rôle à mon goût), la musique qui nous enivre, la tension et le vertige qui nous font frissonner (la 3D ici prend tout son sens). Le tout enveloppé d'une poésie intense qui nous bouleverse permettant ainsi de ressentir et de comprendre le côté artistique de cet art. Et j'irai même plus loin en disant que c'est un très belle hommage rendu au Twin Towers.
Quand magie et poésie ne tiennent qu'à un fil... On retient son souffle. À voir absolument en 3D !!! Tiré d'une histoire vraie, ce film prend encore plus aux tripes.
The Walk – Rêver Plus Haut est un film à la hauteur de mes attentes car la narration est bien faite et bien menée !! Néanmoins, j'ai trouvé qu'il y a quelques longueurs et même si le film est tiré du histoire vrai, le scénario reste un peu vide !