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jaja77
60 abonnés
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3,5
Publiée le 12 novembre 2015
un bon film dans l'ensemble tiré d'une histoire vraie qui a été bel et bien réalisée par un funambule en 1974. très bien porté par de bons acteurs avec un plus pour l' acteur principal et "chalotte lebon". vu en 3d mais bizarrement, j'ai eu très peu de sensations de vertiges, pourtant quand je suis en hauteur d' un immeuble en regardant vers le bas cela me procure de grands frissons vertigineux .mais dans le film rien de sensationnel pour mon cas bien sûr. le film qu'il faut voir au cinéma bien entendu.
Le film relate les exploits du français Philippe Petit, le funambule qui a traversé les deux tours du World Trade Center en 1974. Le sujet a déjà été traité au format documentaire avec "Man on wire", oscarisé en 2009. Qu'est-ce que la fiction de Robert Zemeckis (Retour vers le futur, Forrest Gump, Seul au monde...) apporte de plus ? L'histoire se construit en plusieurs chapitres : les débuts de P. Petit à Paris, la préparation de son incroyable projet, et enfin sa réalisation lors du jour J. Avec un sujet aussi sympathique, une fluidité du récit et un visuel convaincant, le résultat ne peut être que distrayant.
C'est en effet la force du film, ne pas laisser le temps au spectateur de s'ennuyer. Même en connaissant les issues du scénario, la dynamique narrative réserve de bonnes surprises. Le procédé est un peu désuet puisque c'est le personnage lui-même qui nous raconte son histoire, et la VF est plutôt à fuir.
C'est Joseph Gordon-Levitt qui interprète le funambule, un comédien qui a toujours sa bonne tête sympathique. Il est entouré d'une troupe d'acteurs tout aussi agréable. Le ton donné à l'histoire ne se prend pas au sérieux, et la fin fait monter un faux-suspense : en effet, la réalisation de l'exploit est un acte complètement illégal, le coup a dû être préparé en cachette. Visuellement parlant, le film utilise le budget nécessaire pour ne pas être ridicule. La reconstitution des tours du World Trade Center est réussie, avec un hommage émotionnel très discret. Bizarrement les images ne donnent pas vraiment le vertige, mais la beauté du geste artistique est bien mise en avant.
Avec Robert Zemeckis, il n'y a jamais de (bonne ou mauvaise) surprise : le cinéaste ne vise qu'au divertissement (intelligent si possible) et à une dimension ludique. La traversée sur un fil entre les deux tours du World Trade Center de Philippe Petit, par son caractère libertaire, gratuit et cependant symbolique, au regard de sa future destruction terroriste, est un projet qui lui correspond pleinement : le droit de rêver plus haut, de repousser ses limites, de s'affranchir des règles de la société. Point de suspense dans The Walk mais une foultitude de détails sur la genèse de ce "geste" artistique. Avec aussi pas mal de clichés français et américains et des dialogues sans aucun relief. Qu'importe : on attend le grand spectacle en 3D : dingue, dangereux, défendu. L'on n'est pas déçu : sur le fil, le happening est vertigineux et euphorisant. Une trentaine de minutes au-dessus de toutes les contingences qui font oublier le caractère souvent pataud et démodé du film et le surjeu occasionnel de Joseph Gordon-Levitt.
Il y avait déjà le documentaire réalisé en 2008 par James Marsh mais comme si ça ne suffisait pas, Robert Zemeckis entreprend de mettre en scène l'exploit de Philippe Petit, le funambule qui a traversé la distance séparant les deux tours jumelles du World Trade Center sur un câble d'acier en 1974. Avec Zemeckis, on était en droit de s'attendre à de la maestria, à du vertige. Et le réalisateur nous en livre avec ce beau moment de bravoure (et de folie) où Petit effectue son exploit. Mais cette scène n'arrive met du temps à arriver et entre temps, il faudra être patient. Si tout ce qui concerne la préparation de cet exploit est assez haletant et passionnant, il faut bien avouer qu'il n'y a pas grand-chose d'autre à se mettre sous la dent dans le film. Malgré son implication dans le rôle, Joseph Gordon-Levitt n'est pas crédible une seconde en funambule français et les scènes décrivant ses exploits de jeunesse en France sont assez kitschs, à peine sauvées par une prestation assez touchante de Ben Kingsley. La vision de la France et de Philippe Petit qu'a Zemeckis est assez désuète et il semble mal à l'aise pendant un moment jusqu'à ce que sa caméra virevoltante prenne le dessus. Si c'est spectaculaire et bien reconstitué, il est dommage que ce soit au détriment d'un personnage trop caricatural et d'une absence de poésie dans l'ensemble. Reste un hommage émouvant et pas trop lourdingue aux tours jumelles, fait à travers l'exploit de Philippe Petit.
obert Zemeckis est un cinéaste qui a bercé l’enfance de toute une génération et qui continue encore à travers des films intemporels devenus cultes. Il a même parfois construit et alimenté des passions, posant les bases de la cinéphilie chez certains comme beaucoup de ses confrères dans les années 80. Se spécialisant dans un cinéma populaire de qualité, ils touchèrent beaucoup de monde au cœur, une chose importante pour Zemeckis qui décida de faire de la passion le centre de sa filmographie. Ces personnages sont souvent des passionnés en quête d’aventures et qui aspirent à des choses exceptionnelles dans des œuvres où la barrière entre le rêve et la réalité se brouille, où l’impossible devient possible. L’histoire de Philippe Petit est donc du pain bénit pour lui, étant totalement dans la thématique qu’il véhicule depuis des années, lui permettant, après l’intense drame Flight, de revenir à un cinéma plus personnel. De prime abord ce qui va perturber c’est le ton choisi pour retranscrire cette histoire. Celui-ci est d’un burlesque assumé qui parait assez étrange et qui demande un certain temps pour s’y acclimater, ce qui pourrait avoir raison d’une partie des spectateurs. Il faut pourtant reconnaître que c’est un partie pris audacieux et assez rafraîchissant qui permet d’éviter les écueils classiques du biopic académique et pompeux. Mais ce ton sera finalement transmis en majeur partie par le travail des acteurs, livrant volontairement des prestations très théâtrales et parfois exagérées. Dans cet exercice, c’est Joseph Gordon-Levitt qui s’en sort le mieux, le film lui porte toute son attention et il en profite pour véritablement irradier l’écran. Il arrive à toujours être dans l’exagération, pour refléter l’excentricité de son personnage, sans pour autant perdre la justesse et la nuance grâce à son jeu intense dont l’énergie et la jovialité sont contagieuses. Par contre on ne peut pas en dire autant pour le reste du casting qui reste globalement impeccable mais aussi effacé face à l’acteur. Charlotte Le Bon en fait malheureusement les frais à cause de la sous-exploitation de son personnage tout comme pour Ben Kingsley malgré un jeu cabotin assez drôle. Mais le problème ne viendra pas des acteurs, tous très bon ici, mais de l’approche choisie par le récit. Zemeckis n’est pas intéressé par la psychologie des personnages ni même de leurs relations, ce qui fait que ceux-ci sont bien trop survolés et que l’on peine à s’attacher à eux. Il porte un regard américain sur son film, et ne s’intéresse pas à la même chose que nous français. Ce qui l’intéresse c’est de rendre un hommage au Twin Towers à travers cet exploit et non pas de s’intéresser à ceux qui ont fait cet exploit. Et malgré toute la première partie qui s’intéresse à la jeunesse de Philippe Petit et à la poursuite de sa passion, on reste in fine face à une œuvre un peu désincarnée qui s’intéresse plus à l’âme de deux bâtiments qu’à l’âme humaine. On peut donc être relativement déçu par cette approche même si, lors de la conclusion, elle trouve un sens assez joli et touchant mais c’est insuffisant surtout que l’on insiste bien sur l’importance de la relation qu’entretient Petit avec sa petite amie sans jamais nous la montrer. On s’en désintéresse donc assez vite et celle-ci n’a pas l’impact émotionnel qu’elle devrait. Pour maintenir l’attention du spectateur, Zemeckis à choisi l’angle du suspense et a structuré l’ensemble comme un film de casse, ce qui est l’idée brillante de l’œuvre. Même si on peut après coup se questionner sur la pertinence de ce point de vue, étant donné que l’on sait comment cette histoire se termine, mais dans le moment la tension des scènes lors de la préparation avant la traversé est palpable et offre une ou deux sueurs froides. De plus cette gestion du suspense offre de très bon enjeux et un rythme impeccable. On se retrouve aussi face à quelques problèmes d’écriture comme la narration qui joue la facilité en brisant le quatrième mur ou encore lorsque le film prend un faux départ lorsqu’il ne fait pas un mais deux bonds dans le passé de Petit. Mais plus important que le reste, c’est sur sa réalisation que le film ne doit pas décevoir, étant donné que toute la promo s’est essentiellement concentré sur l’aspect vertigineux de la traversé de Petit. De ce côté, c’est techniquement assez impressionnant on ne distingue que très rarement les fonds verts ou les trucages numériques et la gestion de la 3D est admirable, jouant habilement sur les effets de profondeurs offrant souvent de belles sensations de vertiges. C’est un procédé douteux et souvent mal employé mais il faut reconnaître qu’ici il rajoute une grosse plus-value à l’ensemble. Surtout qu’elle est au service d’une mise en scène prodigieuse de Robert Zemeckis, qui n’a pas peur des mouvements de caméras ambitieux à l’image de travellings aériens maîtrisés et impeccables. Toute la séquence finale, de la mise en place du câble jusqu’à la fin de la traversé, est un bijou de mise en scène. Le début n’est aussi pas en reste avec des transitions habiles entre les différentes étapes de la vie de Petit ainsi qu’une séquence en noir et blanc du plus bel effet. Le tout étant englobé par une photographie soignée et une sélection musicale sympathique même si, sur les compositions originales, on a connu Alan Silvestri plus inspiré et marquant. En conclusion The Walk est un bon film mais qui fait parfois des choix étranges et qui ne parlent pas vraiment à nous français. Cette histoire est avant tout la nôtre et il est un peu dommage de voir qu’elle est totalement réappropriée à la sauce américaine même si c’est pour faire un constat touchant sur l’insouciance et la poursuite des rêves à travers nos passions. Cependant on est aussi face à une œuvre qui sait faire des choix intelligents, préférant le côté fun et décomplexé d’un film de casse entre potes à l’approche académique débordant de pathos des biopics faisant souvent office de vent de fraîcheur et arrivant à être drôle. Surtout que la mise en scène exaltante vaut le coup d’œil et l’énergie de l’acteur principal est vraiment contagieuse, il nous embarque dans ce joyeux délire et nous fait indéniablement passer un bon moment.
Quand on dispose d'une histoire vraie aussi fantastique c'est une chance mais aussi une responsabilité et une pression pour être au niveau. Ce film y parvient parfaitement en arrivant à nous faire partager la passion de Philippe Petit pour le funambulisme alors que la plupart d'entre nous est complètement étranger à cette pratique. Casting réussie, réalisation originale et efficace concourent à nous faire adhérer à ce récit et à créer une forme de suspens alors que le dénouement est parfaitement connu. Les histoires d'amour et d'amitié s'intègrent avec harmonie. J'ai vu la version 2D et contrairement à la plupart du temps j'ai regretté la 3D qui compte tenu du spectacle offert apporte sans doute un vrai plus.
Robert Zemeckis nous donne à voir un film haut en images plongeantes sur New York. C'est peu dire! Le premier pari est réussi . Pour une fois la 3D et le numérique sont bluffants tant dans la reconstitution des deux tours du Word Trade Center que dans dans celle du New York des années 1980.Mais plus encore, même si l'histoire est connue (celle du funambule fraçais Philippe Petit!), la façon de raconter son histoire pour la rendre passionnante même si académique. On est scotché jusqu'à la fin. Et qu'il vertige! L'interprétation du funanbule français est parfaite, un rien frenchie (humour et côté un peu anarcho!) en la personne de Joseph Gordon-Levitt. A noter aussi le jeu de Ben Kingsley, Clément Sibony et de la belle Charlotte Le Bon.
Dommage que la partie comédie soit maladroite car quand commence la traversée (en 3D faite pour ce film, je n'imagine même pas ce que pourrait exprimer une 2D toute plate), l'adrénaline monte au sommet. Le problème qui sort tout francophone du film, c'est que certains acteurs anglophones sont sensés être Français mais dès qu'ils parlent français malgré tous leurs efforts ça tombe à l'eau et donc on a des personnages qui ne semblent finalement maîtriser aucune langue! Le mélange des langues sur le papier était déjà bancal. En revanche bel effort de J. Gordon-Levitt pour son accent français convaincant quand il parle anglais. Très nombreux ghosting en 3D malgré tout --> à confirmer sur dans de bonnes conditions à la maison.
THE WALK est un film fait pour être vu au cinéma. Il n'est peut-être pas très attirant au premier regard mais il se révèle touchant et plein de grâce. Un film différent qui passe malheureusement inaperçu.
Après trois ans d’absence, Robert Zemeckis fait son grand retour en cette fin d’octobre 2015, et signe, avec son « The Walk – Rêver plus haut », l’un de ses meilleurs films depuis « Seul au monde ». Si la quasi-intégralité des longs-métrages de Zemeckis n’ont pas étaient à la hauteur de « Forrest Gump » ou de « Retour vers le futur » depuis 2000, année de sortie de « Seul au monde », ce biopic centré sur le célèbre funambule français Philippe Petit surpasse les espérances et assure près de 2h de spectacle grandiose à couper le souffle, où la 3D trouve enfin sa place, et permet une immersion totale entre vertige et éblouissement. Dans sa mise en scène, Zemeckis offre une reconstitution efficace et fidèle des années 70, époque de l’action du film, et soigne son travail jusqu’à l’apparition du générique. Le plus épatant reste sans aucun doute la reconstitution numérique des deux tours du World Trade Center de New-York, bluffante, impressionnante, réaliste. Philippe Petit est incarné par l’excellent Joseph Gordon-Levitt, épaulé par un Ben Kingsley brillant et amusant, mais l’exceptionnelle prestation de ce film qui ne s’oublie pas à la sortie du cinéma est évidemment celle de Charlotte Le Bon, absolument remarquable et éblouissante. « The Walk » assure un spectacle sensationnel, où la scène la plus attendue du film ne se fait finalement pas attendre, et tout cela grâce à une mise en scène, un casting, et un scénario efficacement ficelés. Reste plus qu’à profiter d’une traversée vertigineuse sensationnelle et ahurissante d’une vingtaine de minutes, offrant au passage des plans larges magnifiques de New-York, tout en instaurant à la fois un suspense monstre mais aussi un silence captivant, mais masqué par quelques touches de piano malheureusement. La scène reste tout de même saisissante et à couper la souffle tant les effets spéciaux sont d’une réussite incomparable et plus vrais que nature. Porté par un humour propre à Zemeckis et un suspense torride, « The Walk » marque le retour réussit du célèbre réalisateur, qui livre un film spectaculaire, saisissant et surtout très crédible.
robert zemeckis nous tient en haleine pendant plus de 2 heures et nous offre un film magnifique aidé par un joseph gordon-levitt inspiré , un ben kingsley excellent comme d'habitude et même une petite française charlotte le bon bien dans son rôle. le film nous rend l'exploit de philippe petit encore plus incroyable car il nous montre toutes les difficultés qu'il a du surmonter avant de réaliser cette (ces!) traversée phénoménale,alors monsieur petit ,respect et un grand coup de chapeau et merci à zemeckis et à ses interprètes .
C'est surtout la dernière demi heure qui est impressionnante où la 3D est là indispensable et terrible pour les gens qui comme moi ont peur du vide et super hommage aux tours jumelles qui sont là très belles par contre l'acteur qui parle anglais avec 1 accent français c'est ridicule il sur joue ce qui est agaçant
En un mot ce film est vertiginant. On ressent clairement la sensation de vide et de vertige. Les images sont sublime et l'histoire haletante. J'avais peur qu'un film de 2 heures sur un funanbule soit long et bien ce n'est pas le cas. On rentre dans l'histoire et on est tenu par le suspens de chaque instant. Un beau film (pas un chef d'oeuvre non plus, restont objectif) à aller voir pour se divertir.
Enthousiasmant ! Un mélange d'Ocean's Eleven et de poésie pure, des images époustouflantes, des sensations fortes... Philippe Petit et ses acolytes forment une équipe très attachante, dévoués au rêve de leur meneur. Comme lui, ils sont convaincus que l'art et une certaine dose de folie peuvent révéler une part de beauté dans ce monde absurde. L'émotion vient aussi de l'évocation des tours jumelles, véritables personnages du film, qui seront plus tard le théâtre d'une toute autre absurdité.