Premier Contact : Quand les aliens débarquent pour nous parler, et nous, on comprend rien
Si t’espérais voir des extraterrestres se bastonner à la Independence Day avec des explosions et des rayons laser dans tous les sens, va te faire un marathon Starship Troopers à la place. Ici, Villeneuve t’embarque dans une réflexion bien plus cérébrale que musclée. Premier Contact, c’est un peu comme une partie de Tetris pour ton cerveau, chaque phrase et chaque image s’emboîtent petit à petit pour former une fresque gigantesque. Faut rester concentré sinon t'es paumé.
Louise, interprétée par Amy Adams, c’est un peu Yoda version linguiste : elle te déchiffre des symboles aliens comme si elle avait passé sa vie à lire des hiéroglyphes sur Tatooine. L’idée ici, c’est pas de coller des baffes aux aliens, mais de comprendre comment ils communiquent. Le langage, dans Premier Contact, c’est la clé, c’est un peu la Force du film. Et là, tu te rends compte que parler avec des extraterrestres, c’est plus compliqué que monter l’Étoile de la Mort sans plan.
Villeneuve, c’est pas le genre à te balancer des péripéties à la Fast and Furious. Lui, il te construit un truc millimétré, un scénario où chaque détail compte. Si tu loupes un dialogue, t’as raté la moitié du film. Les flashbacks, t’en piges pas tout de suite le sens, mais quand ça s’aligne, c’est comme voir les pièces du puzzle de Jigsaw s’assembler, et bam, tu prends une claque. Tu croyais que c’était juste des souvenirs ? Nope, c’est beaucoup plus que ça.
Ici, pas de gros vaisseaux qui explosent comme dans un épisode de Star Wars, mais des images élégantes et bien placées. Villeneuve te la joue subtile, avec des effets spéciaux qui servent le propos et qui te plongent dans cette ambiance mystérieuse et pesante. C’est beau, c’est classe, et ça t’en met plein les yeux sans que ça vire au Michael Bay.
Jeremy Renner, ici, c’est un peu le sidekick idéal, pas de super arc, pas de costume de Hawkeye, juste un scientifique qui t’accompagne dans ce mindfuck interstellaire. Il laisse le spotlight à Amy Adams, et il le fait avec classe. C’est comme jouer à deux, sauf que t’es le coéquipier qui laisse l’autre briller pendant que tu fais le taff dans l’ombre. Respect.
Premier Contact, c’est pas pour les amateurs de baston gratuite et de CGI en overdose. C’est pour ceux qui veulent sortir de la salle avec une migraine existentielle. C’est beau, c’est intelligent, et ça te retourne le cerveau. Bref, si t’as envie de méditer sur la nature du temps, du langage et des extraterrestres, fonce. Pour les autres, y’a toujours Transformers.
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