Derniers Avis : Premier Contact - Page 30

Foncièrement différent d'un film classique avec des extra terrestres sur terre, j'ai été totalement absorbé par l'histoire. Déja, le postulat de départ est différent, puisqu'on cherche ici à établir les circonstances de leur venue (alors que dans la plupart des autres films c'est un envahissement bête et méchant).
L'histoire est poignante, les dialogues m'ont emportés, parlés et le scénario se déroule d'une manière fluide, cohérente et le tout se transforme en une jolie poésie.

Un film très décevant, l'histoire est sans profondeur, les personnages très stéréotypés et l'ennui présent du début à la fin.

Quelle surprise ! Un film bouleversant qui pose une thématique et un problème très simple à comprendre et qui pourtant nous tiendra en haleine jusque dans les dernières minutes du film. Tout le long nous nous demandons en même temps que les personnages, comment va évoluer la situation ? C'est vraiment excellent. Le final nous laisse sans voix et nous délivre la solution de toute cette énigme. Voilà un vrai film de SF qui se veut extrêmement intelligent, exit les explosions toute les 2 secondes à l'écran. Place aux jeux des acteurs (par ailleurs excellents) et à la vision du réalisateur. Je vous le recommande vraiment.

Voilà où nous en sommes...

Denis Villeneuve est un réalisateur que j'apprécie beaucoup. J'avais adoré Prisoners et Sicario, j'avais beaucoup apprécié Enemy, et la science-fiction étant un genre que j'apprécie tout particulièrement, j'attendais Arrival tel un drogué attendant son rail de cocaïne.

Il faut replacer cela dans le contexte. Premièrement, la science-fiction n'est pas un genre à part entière, mais une composante permettant d'accompagner une enquête, une histoire d'amour, une comédie, et tout autre style de film prétendant délivrer un message un peu différent ou précurseur.

Premier Contact, sous-titré ainsi en français, se pose donc dans cette démarche et essaye de nous offrir quelque chose d'un peu différent, d'un peu décalé, par rapport à la science-fiction rentre-dedans et bourrée d'adrénaline que l'on nous offre d'habitude.
Ne vous attendez pas à une once d'action dans ce film, fermez votre fenêtre, éteignez votre lecteur Blu-Ray et votre TV, quittez la salle de cinéma si c'est ce que vous recherchiez. Pour les autres, n'hésitez pas à rejoindre le voyage.

Pour faire un résumé rapide, Inception exclu, Arrival est le meilleur film de science-fiction que j'ai vu durant ces dix dernières années.

Dans un monde où la communication, le rejet de l'autre, l'amour, sont proscrits et qualifiés assez souvent de niais, Premier Contact se voudra être le message de délivrance qui fera réaliser qu'il faut célébrer le présent, prendre ses propres décisions dans la vie, accepter la différence et envisager le futur sur une note positive.

Avant que l'on m'associe à un gauchiste bisounors, si vous êtes un amoureux pur du septième art, la musique, le montage sonore, la photographie, tout est monstrueux, surdimensionné autant qu'intimiste dans la mise en scène, et interprété à merveille par trois acteurs qui ont parfaitement compris qu'ils servent plus un propos que leur propre carrière.
Citons-les tout de même : Amy Adams, Forest Whitaker et Jeremy Renner, qui montrent ici qu'ils n'ont plus rien à prouver.

Arrival a reçu en février dernier l'Oscar du meilleur montage sonore malgré malgré 8 nominations. Il n'est pas sans dire qu'il en méritait plus.

Ce long-métrage est une pépite, son réalisateur est un visionnaire, et son message doit devenir une philosophie.

une claque ce film whaaaaaaa tension du début a la fin puis ont imagine pas une telle fin quoi chapeau aux acteurs et surtout aux réalisateur

Qu’il est agréable de voir, finalement, Amy Adams dans le rôle d’une scientifique du langage! Un personnage plus sérieux, plus calme, moins maniéré que de ceux auxquels elle nous avait malheureusement habitués.
Denis Villeneuve nous propose avec Premier Contact ou Arrival, un film de science-fiction sans frasques et traité d’une manière unique dans lequel le suspense, intégré de manière subtile, est à son comble. Nous nous accorderons, pour la plupart, à parler d’une réalisation intelligente et intimiste. Un vrai souffle créateur dans le monde de la science-fiction. Avec toutes ces superproductions hollywoodiennes, voilà que M. Villeneuve arrive à la rescousse du genre et nous propose un véritable et extrêmement réussi film de science-fiction. Chapeau!

Mais quel bordel est-ce donc? Je n'ai rien contre les films au rythme tempéré mais ces incessants flashback finissent très vite par être lourdingues et on y comprends rien. Voulez vous de gros clichés du genres méchants chinois qui attaquent et gentils américains qui cherche une solutions par le dialogue? Et bien servez vous. Ils se sont même aventuré à nous coller un paradoxe temporel façon interstellar, non mais franchement... avec un sujet comme celui-ci il y'avait largement de quoi faire rêver et réfléchir mais là faut bien avouer que c'est passé à coté. Heureusement que c'est gratos

Une révolution de la science-fiction, un véritable bijou d'innovation, à la fois captivant et intriguant "Premier contact" ne vous laissera pas indifférent. Une approche du contact "humain extraterrestre" comme jamais vu auparavant cinématographiquement parlant ! Un chef-d'oeuvre qui vous marquera soyer en sur !

Une fois n'est pas coutume, l'arrivée d'extraterrestres sur Terre ne fait pas ici l'objet d'un film d'action. L'originalité ce situe plutôt dans l'approche de la communication avec cette forme de vie extraterrestre et la compréhension d'un langage totalement inconnu. Un bon point qui fait de Premier Contact un film qui se différencie des autres. En revanche, le rythme d'ensemble est assez lent et quand on arrive à la fin des presque 2 heures de film on se dit qu'il ne s'est finalement pas passé beaucoup d'évènements. Le personnage de Louise est assez bien écrit puisqu'elle est au cœur de l'intrigue du début à la fin mais son omniprésence nuit aux autres protagonistes comme Ian, sous exploité et par ailleurs campé par un Jeremy Renner qui n'a pas le profil d'un mathématicien (mauvais choix d'acteur pour ma part). Un film sérieux, sans réelle fausse note mais qui ne fait pas grimper aux rideaux pour autant.

Très beau film pour nous questionner sur la façon dont on voit la vie, sur l'importance du langage et de la communication, de la nécessité d'être ouvert à l'autre pour progresser, sur le besoin d'aimer.

Premier bête-tact.

Séance de rattrapage en VOD d'un film soigneusement évité à sa sortie en raison d'une suspicion de bienveillance de la critique spécialisée à l'égard de son réalisateur, Denis Villeneuve, notamment depuis Sicario, selon moi outrageusement (oui, je sais, je suis excessif) surestimé.

Et bien, malheureusement, mon verdict est sans appel : ma suspicion est très largement confirmée.

Premier contact est un film farci (clin d’œil bien potache mais ça défoule, à la langue farsi évoquée dans le film) de défauts. Le pire est la bêtise du scénario au moins aussi colossale que les dimensions gigantesques des vaisseaux qui abritent nos visiteurs extraterrestres, sorte de curieux grattes ciels volants monolithiques et ovoïdes.

Cette bêtise est pétrie d'un anthropocentrisme (voir plus loin) sculpté avec un sérieux ridiculement risible dans le marbre le plus pesant. Mais voyez par vous-mêmes : Des aliens, sorte de calamars géants débarquent sur notre planète sans prévenir, sans raison apparente et sans rien demander. Ils sont là, muets comme des seiches, enfermés dans leurs suppositoires géants en suspension sur nos têtes. Et voilà les bons humains scientifiques lancés dans la quête éperdue de compréhension de cet exhibitionnisme certes silencieux mais quand même un tantinet ostentatoire. Non, mais des fois. Nos céphalopodes venus d'ailleurs, probablement commotionnés par le décalage horaire interplanétaire, comprennent alors que "nous essayer de communiquer avec eux". Ils se mettent en guise de langage à cracher une encre noire comme il se doit lorsqu'on est un poulpe bien éduqué. Nos scientifiques émerveillés de tant de courtoise attention se mettent alors à étudier ces excrétions baveuses avec une avidité de Champollion face à la Pierre de Rosette. Nos pieuvres sidérales montrent en revanche bien peu de curiosité à notre égard en dépit d'une supériorité scientifique flagrante qui pourrait faire de l'apprentissage de la langue anglaise une partie de rigolade pleine de gesticulations tentaculaires trop drôles. Mais voilà, nos heptapodes (allez, petit jeu car je sens une ambiance plombée : combien de tentacules ont nos ET ?) sont bien cosmiques mais pas comiques du tout. C'est d'autant plus ballot que ces projections encrées renferment une telle complexité qu'on se garde bien de nous la faire partager alors que vraiment, j'insiste, des cours d'anglais auraient été bien plus agréables pour tous.

Ce premier écueil est d'autant plus insurmontable que l'apprentissage de la langue poulpesque dure, et qu'à part ça, rien d'autre ne se passe. Alors, soit on se prépare un plat de calamars car, comme chacun sait, la vengeance se consomme chaude, soit on attend, en se persuadant qu'autant d'idiotie ne peut être que le masque trompeur dont s'est parée l'intelligence la plus perfide. Et bien je vous conseille l'option culinaire car le twist final qui se prépare est un pas de plus et de trop vers le n'importe quoi.

Voilà l'affaire : les calamars nous font un cadeau. Le nouveau problème est que, non seulement sa valeur en soi peut être infiniment discutée mais en plus, il ne vise à terme, qu'à servir leur propre intérêt.

Bref la moralité de ce fatras pourrait être, pour se poiler sans spoiler : rassurez-vous, le calamar est peut-être plus intelligent que vous mais il le montre très peu, reste sacrément égoïste et n'a aucune disposition pour l'anglais (et quand même, il est aussi très moche).

Enfin pour conclure, retrouvons un peu de sérieux après autant de rigolade. Ce film reproduit avec réalisme ce qui pourrait être le protocole expérimental de l'étude scientifique de la communication animale par l'homme, en tant animal supérieur. Denis Villeneuve oublie juste qu'il ne réalise pas un tel documentaire mais un film de science fiction où l'animal supérieur n'est plus censé être l'homme mais l'entité extraterrestre. Cette absence de décentration, typique de l'anthropocentrisme, est au cœur, à mes yeux du ratage complet de son film.

Qui pourra m'expliquer la bienveillance protectrice inconditionnelle de la presse spécialisée à l'égard de certains réalisateurs ? Vive le cinéma !

Franz

Une chose est sûre à la vision de ce film, Villeneuve est décidément un cinéaste hétéroclite et ambitieux. "Premier contact", remarquablement filmé, se situe entre le film de SF et le drame psychologique. Une ouverture et une fin filmée à la Terrence Mallick, entre temps, une réflexion passionnante sur le pouvoir du langage dans la compréhension de nos différences. En contre partie, un film qui oscille entre 2 genres et on sent que finalement Villeneuve s'intéresse plus aux réflexions intrinsèques de son héroïne que de la venue des extra-terrestres et de leurs intentions. Et, comme dans tout bon film hollywoodien, les bons sont américains, les mauvais viennent d'autres contrées diaboliques, çà m'a toujours gêné, encore plus en ce moment où le plus dingue des dirigeants est à la Maison Blanche. "Premier contact" est un film à voir, et même à revoir tant il est par moment complexe et Villeneuve continue à être un cinéaste à suivre, même si ce nouvel opus n'est pas entièrement convaincant.

Premier contact apporte de la fraîcheur dans le genre du film d'extra-terrestre. D'une part le traitement de ce premier contact diffère de l'approche habituelle belliciste, au profit d'une approche scientifique. D'autre part, il est appréciable de voir la linguistique utilisée comme une discipline scientifique au sein d'une oeuvre de hard SF.

Au delà de cette agréable nouveauté, l'oeuvre en elle même est magnifique. C'est avant tout une expérience sensorielle, où notre vue et notre ouïe nous plonge dans une ambiance froide et angoissante, où notre curiosité est piquée à chaque découverte.

Et c'est peut-être là sa force. La narration de ce film est celle d'une enquête, où des indices imperceptibles sont laissés tout au long de l'histoire, apportant un nouveau sens en seconde lecture.

Premier contact est donc un film remarquable tant par le fond que par la forme, et d'une réelle intelligence.

vous vouliez de l'action ben il n'y en a pas. Ca ressemble à rencontre du 3eme type mais en plus mou.
les extra terrestres ne feraient meme pas peur à un enfant de 5 ans. Une aberation cinematographique

Un peu déçu par ce film car pas du tout ce à quoi je m'attendais. Je pensais voir quelque chose comme "Rencontre du troisième type" il n'en est rien. Pas vraiment un film de SF car la SF n'est qu'en toile de fond. Cette histoire de visions du futur ne m'as pas vraiment convaincu car un peu lent dans son rythme.