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Sabba
18 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2024
Démolition est un film remarquablement touchant qui aborde le deuil d'une manière profondément sincère et originale. Porté par la performance émouvante de Jake Gyllenhaal, le film explore la reconstruction de soi à travers la destruction physique et émotionnelle. Avec une narration captivante et des moments poignants, Démolition offre une perspective unique sur le processus de deuil, se démarquant comme un incontournable du genre.
ce film m'a plu j'aimerais tout casser aussi il y en a marre de tous ces objets à l'heure du changement climatique de l'écologie y en a marre de toute cette richesse j'ai bien aimé le voir courir avec les enfants à la fin elles sont vilaines toutes ces villes américaines
On se perd parfois dans le scénario qui peut paraître bancale mais au final ça passe vite c'est même parfois marrant. La fin est cool et l'acting est bon. C'est sans prise de tête et agréable à regarder.
La liberté et l'audace imaginées par des gens sans imagination. Film rasoir, artificiel et prétentieux, qui pense actionner des ressorts "cools"... on n'y croit guère à cette histoire. Le génial Gyllenhaal ne sauve pas le film.
Un film magnifique en émotions. J'avoue avoir eu Les glandes lacrimales chargées à bloc, tant il m'a rappelé un épisode vécu par le passé. Les acteurs et actrices sont excellents, le titre du film DÉMOLITION prend tout son sens dans le déroulé de l'histoire. Préparez vos mouchoirs et ce n'est pas Charles Aznavour avec un de ses tubes bien choisi.
D'accord, la métaphore de base n'est pas de la plus grande subtilité et ce type de parcours doloriste façon burn-out/dépression/deuil a souvent fait les affaires du cinéma américain indépendant. L'aspect programmatique du déroulement de l'intrigue peut effectivement lasser, dans la mesure où les coutures scénaristiques apparentes portent atteinte à la sincérité de l'ensemble. Il est toutefois permis de se laisser emporter par l'excellente interprétation de Jake Gyllenhall, par la marginalité gentiment salutaire de son personnage, par les rencontres qui jalonnent sa reconstruction, par une bande-son très séduisante et un réalisateur qui, s'il n'est pas Bergman, n'est pas manchot non plus et offre un film assez rock'n'roll à l'esthétique soignée!
Il y a des films qui reposent essentiellement sur la performance d'un acteur (et ce n'est pas péjoratif). Et bien, c'est le cas ici avec ce "Demolition". Car oui, Jake Gyllenhaal livre une nouvelle prestation énorme. Chacune de ses expressions corporelles fascines. Il transpire tellement son personnage qu'on en vient même à en oublier que c'est un acteur qu'on est en train de voir à l'œuvre. Tout simplement l'un des meilleurs acteurs de son époque. Pour ce qui est du film, on regrettera quand même le petit discours moralisateur hors de propos en mode "acceptez vous comme vous êtes", on se croirait chez McDonald.
Une grosse déception que ce film qui n'a rien à voir avec la démolition. Un financier en pleine dépression suite à un drame familial trouve du réconfort en devenant auprès d'une femme mariée, dans la relation paternelle à au fils de cette dernière, et dans la démolition absurde de son environnement. C'est puéril, à contresens de l'Histoire, et très mielleux à la Love Actually. Jake se retrouve une nouvelle fois dans une belle galère.
"Demolition" nous offre un panel d'émotions intense et intéressant: la tristesse, la joie, la colère partagée, le rire (ou plutôt le sourire), toutes véhiculées par le personnage brillamment interprété par Jake Gyllenhaal. L'histoire est originale, relativement sobre, est aurait pu éventuellement pousser plus profond l'exploration des sentiments. On passe un très bon moment.
En fait de « démolition », le film est une lente « déconstruction » pour se reconstruire ensuite. Bourré de métaphores (j’adore), c’est l’histoire banale d’un homme, pas banal, qui frappé par la mort, connait une très, trop grande période de « sidération »spoiler: (très bien introduite par sa 1ère lettre de réclamation déplacée), celle sans émotions, qui protège tout 'individu d'un trauma. Vient ensuite le « refus », où par l’attentions aux choses simples de la vie il revoit sa femme, la démolition est juste l’expression de son immense colère, pour qu’enfin il laisse place à son profond chagrin. Jake Gyllenhaal est épatant en traversant tous ces passages, accompagné d’une autre femme , son gamin et Aznavour qui aident Davis à avancer son deuil. Il faut le voir comme le début fracassant d'un deuil et non celui d’une rédemption et encore moins la critique d'un système de consommation. j'avoue que la démonstration manque de finesse
Après Wild et Dallas Buyer Club, voici le retour de JM Vallée, avec un film différent narrant les pérégrinations d’un récent veuf qui pète un plomb et se retrouve au milieu d’histoires saugrenues. Pas toujours pertinent, le scénario est classique très dans le pathos mais Gyllenhaal arrive à sublimer l’impossible, gros rayon de soleil dans un film assez terne.
Jake, fidèle à son rôle fétiche du faux sociopathe qui, n'ayant pas accès à ses émotions, enchaîne les pétages de plombs. Il n'y a pas de grande surprise dans le scénario et la situation n'est pas réaliste (les personnages n'ont pas de vie ni d'obligations en dehors de l'univers du film: pas d'amis, pas de problèmes d'argent), certes. Mais ce n'est pas ce qu'on vient chercher dans ce genre de fable extravagante. Rien de plus jouissif que de regarder la démolition physique et psychologique de ces personnages qui se révèlent à eux-mêmes au travers du processus de deuil (d'une personne, de l'image que l'on a de soi, de son rapport à la norme) et apprennent gauchement à se reconstruire ensemble. Le trio d'acteurs n'est pas super équilibré mais on dirait que c'est voulu, c'est assez difficile à exprimer mais cela apporte une couche supplémentaire de décalage qui destabilise et à la fois rassure sur la vulnérabilité des relations. La candeur des personnages est rafraîchissante et dans tous les cas, on passe un bon moment, on rit et on pleure !