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Votre avis sur Demolition ?
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Film inégal sur un sujet simple : la vie que nous menons est sotte et absurde. L'acteur Jack refait le coup du type paumé et rêveur qu'il a déjà interprété dix fois. Il y a de bons moments, mais le tout, volontairement elliptique et décousu, manque de nerfs. Enfin le plus grave : la fin ouverte (c'est à dire sans conclusion claire) on la voit venir à cent mètres, et elle fout par terre le film par son aspect convenu de film d'auteur. Rendez-nous Stallone !
le film pêche surtout par son manque de rythme assez flagrant et une fin assez banale. A voir pour la performance des acteurs car l'histoire aura parfois du mal à convaincre.
iceman7582
Le portrait hallucinant d'un homme en plein burnout. Filmé sans patho alors que le sujet s'y prête largement, le film repose en très grande partie sur le talent inouï de jake gyllenhall qui livre une fois de plus une performance hors norme. Jean Marc vallée en profite pour signer un drame touchant qui ne laisse pas indifférent. A voir et à méditer.
Eric C.
Film très étrange, déroutant, avec un personnage joué par Jack Gyllenhaal complètement hors norme, hors cadre, qui après le décès accidentel de sa femme en voiture entreprend un chemin atypique pour faire son deuil alors qu'il en ressort hébété, sans sentiments particuliers, sans souvenir d'amour, comme étranger à ce qui vient de se passer, insensible. Ce personnage est particulièrement dérangeant, antipathique, détaché et va se construire un chemin personnel qui va passer par la destruction, la démolition, le démontage des choses et de tout ce qui l'entoure dans une démarche presque d'anarchie et de nihilisme. Peu à peu cependant on va s'attacher à lui et à son parcours personnel, à sa différence. Il trouvera un accompagnement inattendu et un peu surréaliste avec une employée de service après vente de distributeur automatique de boisson en disfonctionnement à l'hôpital où est emmené sa femme après l'accident. Ce disfonctionnement est le thème symbolique du film sur tous les points. D'abord épistolaire, la relation deviendra réelle avec une forme d'amour et de complicité mais sans acte sexuel. Une relation particulière s'établira avec son fils à domicile remarquablement interprété par l'étonnant Judah Lewis, lui aussi en quête de construction. Ensemble ils entameront un chemin de destruction de plus en plus poussé, une approche de la mort et de la fin des choses jusqu'à détruire dans une scène dévastatrice sa maison luxueuse. A la fin, il retrouvera, après avoir fait beaucoup de vide et de dégâts, les traces de son amour et de ses sentiments et pourra alors commencer sa reconstruction et entamer sa procédure de deuil. Naomi Watts est comme toujours impeccable, actrice multi facettes, talentueuse dans toutes les situations, fragile et forte, belle et ordinaire. Mais c'est la performance de Jack Gyllenhall qui epoustoufle dans un rôle difficile, pas forcément sympathique, mais habité et en dehors de la compréhension ordinaire, un rôle qui dérange. Un rôle qui dérange et un film qui dérange par son anti conformisme. J'ai eu du mal à l'aimer, à l'apprécier totalement mais quelle performance d'acteur.
Jake Gyllenhaal... j'ai vu ce film j'ai fini par regarder sa filmographie et j'ai enchainé les films.
Donc l'acteur fais le film rien a dire c'est magnifique.
Le film psychologiquement garde un ordre logique avec très peu d'étape sautée sur le cas de Davis et sa perte de goût à la vie. Film particulier mais prenant
Donc l'acteur fais le film rien a dire c'est magnifique.
Le film psychologiquement garde un ordre logique avec très peu d'étape sautée sur le cas de Davis et sa perte de goût à la vie. Film particulier mais prenant
Un chemin de reconstruction à coups de masses. Dirigée par Jean-Marc Vallée, cette atypique réflexion sur l’après deuil se fait à travers d’une approche déstabilisante qui n’en demeure pas moins enrichissante. Cette envie viscérale de destruction matérielle est brillamment illustrée par Jake Gyllenhaal. Chris Cooper, Naomi Watts et l’étonnant Judas Lewis apportent également leur contribution à ce drame psychologique, jalonné de belles prises de vues et de bons extraits musicaux.
J'adore ces acteurs : ils ne m'ont pas déçu.
Mais l'histoire... J'ai pas trop accroché...
Ou je ne suis pas assez sensible,
... ... ... ou il faut un pétard avant visionnage...
... ... et comme je ne fume pas : je ne suis pas rentré dans le film...
Mais l'histoire... J'ai pas trop accroché...
Ou je ne suis pas assez sensible,
... ... ... ou il faut un pétard avant visionnage...
... ... et comme je ne fume pas : je ne suis pas rentré dans le film...
Faire le deuil d'une personne chère, disparue de mort violente, n'est pas chose facile et chacun y va de sa méthode.
ici, le personnage principal passe par une phase de déni, puis une autre de '' démolition '' , au cours de laquelle il extériorise son mal être.
Démolition de sa vie professionnelle, familiale, de sa maison.
Démolition du passé, de l'histoire passée, mais aussi de sa propre personnalité, de sa façon d'être et de percevoir la vie car un tel deuil révolutionne la vie de celui qui reste. Plus rien ne sera comme avant car tout prend une nouvelle dimension, une nouvelle forme.
Entrecoupé d'images de sa femme disparue, le personnage avance dans ce chemin de deuil comme il le peut, autant dire de façon chaotique.
Par chance, il rencontre une autre femme qui va lui permettre ce passage douloureux et le sauver du pire, c'est-à-dire la folie qui le guette. Même les secrets enfuis et les non-dits ressurgissent pour donner toute l'ampleur que peut engendrer un tel drame .
Ce film est un petit bijou dans la construction scénique et dans le découpage des images ainsi que le jeu des acteurs.
Bref, un film magistral, à voir absolument.
Avec un tel talent, un tel savoir-faire, on n'en ressort pas innocent.
domi.
Tout est retranscrit avec une telle intelligence et un
ici, le personnage principal passe par une phase de déni, puis une autre de '' démolition '' , au cours de laquelle il extériorise son mal être.
Démolition de sa vie professionnelle, familiale, de sa maison.
Démolition du passé, de l'histoire passée, mais aussi de sa propre personnalité, de sa façon d'être et de percevoir la vie car un tel deuil révolutionne la vie de celui qui reste. Plus rien ne sera comme avant car tout prend une nouvelle dimension, une nouvelle forme.
Entrecoupé d'images de sa femme disparue, le personnage avance dans ce chemin de deuil comme il le peut, autant dire de façon chaotique.
Par chance, il rencontre une autre femme qui va lui permettre ce passage douloureux et le sauver du pire, c'est-à-dire la folie qui le guette. Même les secrets enfuis et les non-dits ressurgissent pour donner toute l'ampleur que peut engendrer un tel drame .
Ce film est un petit bijou dans la construction scénique et dans le découpage des images ainsi que le jeu des acteurs.
Bref, un film magistral, à voir absolument.
Avec un tel talent, un tel savoir-faire, on n'en ressort pas innocent.
domi.
Tout est retranscrit avec une telle intelligence et un
Pas très joyeux, mais Gyllenhaal est excellent, comme bien souvent, et la bande son, wouhaou... Un très bon film à regarder
Innercast.
Un rôle de l'intérieur comme il sait les jouer. Avec justesse et... sincérité.
Pas de facilité. Pas de déjà vu.
Ça se respecte.
Un rôle de l'intérieur comme il sait les jouer. Avec justesse et... sincérité.
Pas de facilité. Pas de déjà vu.
Ça se respecte.
Jerem69tt
Une atmosphère particulière pour un film au sujet compliqué et lourd en émotion que la perte d’un être cher. C’est traité de manière assez peu conventionnelle (avec une partie de déni et une partie de colère) ce qui en fait un film rafraichissant et agréable à suivre, grâce notamment à un Gyllenhaal encore impressionnant.
Le toujours très bon Jake Gyllenhaal incarne Davis, un banquier d'affaire perdant sa femme, décédée dans un accident. Alors qu'il semble sombrer, il entame une correspondance avec Karen, responsable d'un service client dans une société de distributeurs automatiques à qui il envoie des courriers de plaintes agrémentés de souvenirs. La rencontre qui s'en suit avec cette femme et de son fils sonne le début de la rédemption de Davis.
La rédemption, justement, est visiblement un thème cher à Jean-Marc Vallée qui l'avait sans doute mieux exploité dans "Wild". Dans "Demolition", il est plutôt question de repartir de zéro en faisant table rase du passé. Pas inintéressant en soi mais pas exploité aussi bien que cela aurait pu l'être. En effet, après une première partie très prometteuse, le film s'apaise pour en devenir plus conventionnel, malgré les bizarreries du personnage principal.
La rédemption, justement, est visiblement un thème cher à Jean-Marc Vallée qui l'avait sans doute mieux exploité dans "Wild". Dans "Demolition", il est plutôt question de repartir de zéro en faisant table rase du passé. Pas inintéressant en soi mais pas exploité aussi bien que cela aurait pu l'être. En effet, après une première partie très prometteuse, le film s'apaise pour en devenir plus conventionnel, malgré les bizarreries du personnage principal.
Si le film est plutôt bien réalisé, le scénario apparait franchement trop juste. Au bout d'une demi heure le film tourne en boucle et même si Jake Gyllenhaal reste assez convaincant cette histoire ne mène nulle part.
Demolition aurait pu être un excellent film s'il ne souffrait pas de certaines longueurs et de quelques problèmes de rythme. Cependant la mise en scène, le jeu d'acteur et le fil conducteur du film sont assez bon et l'on prend plaisir à assister à la conclusion de cette œuvre cinématographique un peu passée inaperçue.
spoiler:
Gros bémol concernant l'intrigue secondaire et la relation que noue Davies avec le fils de Naomi Watts, qui n'apporte pas grand chose si ce n'est la dénonciation des actes homophobes qui sonne malheureusement assez creux dans le cas présent.
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Un film qui met du temps à devenir intéressant. Dommage que le talentueux Vallée ne rende pas son film plus mordant par sa mise en scène.
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