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SebLefr3nch
191 abonnés
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3,5
Publiée le 7 avril 2016
Jake Gyllenhaal aime bien travailler avec les cinéastes québécois. Après deux films dirigés par Denis Villeneuve, le voici devant la caméra de Jean-Marc Vallée. Et on est content car le duo fonctionne bien. Jean-Marc Vallée décrit l'histoire d'un homme en deuil qui ne ressent rien suite à la mort subite de son épouse. La seule chose qui l'obsède est de démonter ou démolir tout ce qui ne fonctionne pas autour de lui. Les questionnements sur sa vie et son mariage surviennent petit à petit par le biais d'une correspondance puis d'une amitié avec une totale inconnue et son fils. C'est vraiment intéressant la manière dont le film montre comment nos choix peuvent avant tout diriger notre confort que plutôt nos réelles envies pour enfin se réveiller et prendre conscience de ses erreurs. La réalisation correspond au style du cinéaste. Pas de grande surprise à ce niveau. La bande son est entrainante. Jake Gyllenhaal et Naomi Watts sont très bons, tout comme le jeune Judah Lewis. Par contre, je reste toujours aussi hermétique au jeu de Chris Cooper. Un bon film qui nous questionne et qui se regarde avec plaisir.
Je n'ai pas ressenti de compassion pour le personnage principal du film. Il n'est guère affecté par le décès de sa femme, d'ailleurs il le dit lui-même, et tout ce qu'il trouve à faire c'est de tout démolir. Il y a aussi beaucoup d'invraisemblances ridicules.
Je n'ai pas du tout aimé ce film. On s'ennuie ferme et ce n'est pas émouvant du tout tant le personnage du film est désagréable. J'aurais bien aimé apprécier cette histoire mais ce n'est pas possible.
C'est une histoire particulièrement pénible et ennuyeuse. Je n'ai pas aimé. Le héros du film est particulièrement antipathique et il n'y a que des situations invraisemblables dans ce film. Désolée mais c'est mauvais.
Demolition : nouveau de jake gyllenhaal donc forcement attendue car il a le don de trouver des bons roles bon sauf cette fois ci 1!
Le film veut nous donner de la compassion pour cet homme qui ne sait pas si il aimait sa femme ! Il detruit tout ce qui lui passe par les mains .
Mais on s en fout un peu en fait car a part tout casser on comprend cette necessite qui il a . Et cela est due au traitement du film car apart le personnage principal le reste est survoler sans nous donner des point d ancrage pour s attacher aux autres personnage et du coup les sous intrigues bah passe a travers !
Mis a part deux trois scenes sympa t quelque musique symptomatique du cinema inde americain ! On s ennuie un peu !
Pour son nouveau film, le réalisateur québécois Jean-Marc Vallée se penche une nouvelle fois (comme ce fut le cas pour Wild) sur un sujet vu et revu au cinéma : le deuil et la reconstruction. Écrit par Bryan Sipe (qui s’inspire ici de son parcours artistique chaotique), Démolition suit ici le parcours d’un jeune loup de la finance qui voit sa vie basculée après le décès accidentel de sa femme. Sa thérapie se fera à coup de lettres envoyées à une entreprise de distributeurs et dans la destruction de tout bien matériel en sa possession. Son objectif est de faire table rase du passé pour mieux revivre. S’en suivra une rencontre avec Karen (Naomi Watts) et son fils Chris (Judah Lewis), révélation de ce film.
Mélangeant à la fois l’humour et le drame, Démolition ne parvient pas à convaincre totalement, la faute à un sujet trop vu ces derniers temps et à sa construction trop atypique et mégalomane. Le scénario manque par ailleurs de finesse, l’idée de démolir pour se reconstruire ressemble au final à du travail de gros œuvre bourré de stéréotypes. La force de ce film, ce sont les acteurs, tous impeccables. On ne peut que saluer une nouvelle fois la prestation remarquable de Jake Gyllenhaal, juste et qui n’en fait pas des tonnes (contrairement au scénario). L’acteur de Southpaw et Prisoners est arrivé à un stade où il peut jouer n’importe quel rôle, il sera toujours aussi bon. On est aussi subjugué par la révélation de ce film le jeune Judah Lewis qui incarne ici le fils destroy de Naomi Watts qui est une véritable boule d’énergie et très inventif dans son jeu. On se demande encore pourquoi il n’a pas été retenu pour interpréter Spiderman.
En somme, on va voir Démolition principalement pour ses acteurs, remarquables. Si le film n’est pas mauvais en soi, il manque cruellement de surprises et son scénario est d’une lourdeur martelée de stéréotypes.
Démolition (CAN – USA, 1h41
Un film de Jean-Marc Vallée
Avec Jake Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper et Judah Lewis.
Décidément Jean-Marc Vallée aime les histoires qui sentent bon le drame et la remise en question de l'existence de son personnage principal. Après "Dallas Buyers Club" et "Wild", voilà donc "Demolition". La différence entre cette dernière réalisation est qu'elle n'est pas inspirée d'une histoire vraie et c'est bizarrement la plus réussie. "Demolition" c'est donc l'histoire de Davis, travaillant dans la finance avec son beau-père qui voit son monde basculer à la mort de sa femme. Réagissant étrangement à cette mort (il pense qu'il n'aimait pas sa femme mais c'est bien évidemment plus complexe que ça), Davis délaisse peu à peu ce monde froid et cruel de la finance jusqu'au moment où il se prend de passion pour démonter les objets et où il rencontre Karen, une femme responsable du service client d'une entreprise à qui il envoie plusieurs lettres de réclamations. La grande qualité de "Demolition" est qu'il ne manque pas d'humour. C'est un film abordant de vastes sujets (l'amour, le deuil, la perte de repères), parfois un peu pompeux (surtout dans sa réalisation) mais qui est toujours d'une incroyable justesse. Délaissant l’impassibilité au profit d'émotions brutes et sincères, Davis est un personnage complexe comme on les aime, capable de faire des choses complètement décalées (ses scènes de danse en public sont déjà cultes) tout en restant à la portée de notre compréhension. Il faut dire que c'est Jake Gyllenhaal qui endosse le rôle, avec la justesse qu'on lui connaît et qui ne cesse d'évoluer au fil de sa carrière, déjà riches de prestations inoubliables (rien que "Nightcall" et "La Rage au ventre" sont là pour en témoigner). A ses côtés, c'est un plaisir de retrouver Naomi Watts dans un rôle de premier plan (elle était reléguée au second plan dans "Birdman" et n'est pas aidée par la saga "Divergente"), celui d'une femme à la vie émotionnelle aussi chamboulée que Davis et qui n'est pas aidée par la présence d'un ado difficile qui cherche sa sexualité (Judah Lewis, au talent et au visage qui ne sont pas sans faire penser à un jeune Leonardo DiCaprio). C'est donc beaucoup de thèmes que brasse "Demolition" à travers ce portrait d'homme qui se détruit pour mieux se reconstruire et surtout laisser tomber tout ce qui a fait de lui l'homme froid et distant qu'il était lors de son mariage. Si le schéma narratif du film est très classique et que Jean-Marc Vallée aime à alourdir l'ensemble par son montage rapide parfois trop explicite, il faut bien avouer que "Demolition" fonctionne très bien. Le scénario ne manque pas de surprises, l'humour apporté pour traiter un sujet aussi grave est bien amené et les acteurs s'y donnent à fond, suffisamment pour que l'on passe un bon moment malgré un certain manque de subtilité à plusieurs reprises.
J'ai passé un très bon moment en avant première, un film bien vu qui voit son personnage principal paradoxalement se reconstruire en détruisant son environnement. L'histoire est prenante et l'ensemble est vraiment bon. Un film qui défonce!
Une belle fable, touchante et drôle, sur la dépression et la nécessaire "reconstruction" à opérer avant de vivre à nouveau. Dommage que le film soit un peu trop parfait, avec des acteurs trop beaux, trop riches, déconnectés de tout et qui font des rencontres fabuleuses... On est loin de la vraie vie... c'est une fable et c'est tout de même à voir !
Sans avoir lu le synopsis au préalable, je me suis embarquée dans cette histoire qui au fil du film à réussi à me faire tantôt rire, tantôt pleurer. Et ma conclusion est que Jake Gyllenhaal est vraiment un des meilleurs acteurs de cette décennie !
Coup de cœur signé Jean-Marc Vallée, déjà à l'oeuvre du brillant Dallas Buyers Club avec Matthew McConaughey, Demolition est à la fois révélateur de ses qualités de réalisateur mais aussi du respect qu'occasionne le jeu d'acteur d'un Jake Gyllenhaal quasiment aussi bon que dans le sublime Night Call. Poussé par une Naomi Watts trop absente et un Judah Lewis impressionnant pour son âge, le drame explose dans la durée. Car tout y est : entre une exploitation fidèle des rapports humains, pragmatiques comme il le faut, une dose jouissive de folie (s'il fallait choisir entre les démolitions impromptues de Davis Mitchell et ses pas de danse hilarants, nous ne saurions vers quoi pencher) et l'appropriation de l'écran par la mise en scène grandiloquente dont il est vecteur, le film gagne sa place parmi les valeurs sûres de l'année, et aurait pu se trouver dans la Black List si personne n'avait voulu lui donner sa chance.
Fan de la première heure de Jake Gyllenhaal, j'avais été séduit par la bande-annonce qui promettait encore un grand numéro d'acteur. Le scénario tient ses promesses et nous montre un héros plus tourmenté que jamais parce qu'incapable d'éprouver le moindre chagrin à la mort de sa femme. A partir de là, pour parvenir à débloquer ce qui semble insurmontable, le personnage incarné par un Jake Gyllenhaal magistral, se lance dans une démolition grandiose de sa vie d'avant pour mieux se reconstruire. Et si la métaphore peut sembler grossière, le casting haut de gamme [Naomi Watts impeccable (que de chemin parcouru depuis Mullholland Drive !), Chris Cooper génial en père dévasté par la perte de sa fille et le jeune Judah Lewis dont on reparlera certainement dans peu de temps] parvient sans peine à propulser cette sombre histoire de burn-out au sommet ! Sur fond sonore rock énergique, on se laisse porter par ce drame puissant qui met parfaitement en images le sens de la vie. S'il devait encore le démontrer, JG prouve ici qu'il appartient bien au cercle très fermé des meilleurs comédiens de la génération actuelle. Devra t-il attendre autant d'années que Leonardo Di Caprio pour que les professionnels des Oscars daignent enfin s'intéresser à lui ?
Une émergence radicale dans la vie, par un homme auparavant endormi, imperceptible, indifférent et détaché du monde. Une libération par le vide. Une sorte de décadence avant l'élévation personnelle, qui ne relève aucunement d'une guérison mais bien d'un enrichissement immatériel et empirique de la vie. Une expérimentation et un récit osé.