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    Demolition
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    benoitG80
    benoitG80

    3 408 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2016
    "Démolition" après être démoli par une certaine presse mérite pourtant bien plus qu'une certaine réhabilitation...
    C'est là un film bien pertinent et éminemment remuant que nous propose Jean-Marc Vallée, après un "Wild" plutôt moyen, mais surtout un excellent "Dallas Buyer Club" !
    Bien sûr d'emblée la métaphore tant critiquée est fort présente, quoique sans être une première puisque l'artiste Jean Raynaud a fait de même en détruisant sa maison, considérée par lui comme son œuvre ultime !
    Mais au delà de cette première impression qu'il faut essayer de dépasser, on reste très profondément touché par ce cas clinique, par cette étude passionnante de la psychologie humaine.
    Car c'est bien tout le manque d'affect à la mort de sa femme, et cet étrange comportement qui va interpeller ce banquier Davis Mitchell et aussi le spectateur lui-même qui va suivre la transformation de cet homme totalement éberlué !
    Si ce changement parait dans un premier temps étrange et forcé, on rentre petit à petit dans le fonctionnement du héros jusqu'à mettre le puzzle intérieur de Davis en place et même à sa place !
    Tout semble évident, tout parait tout à coup clair et limpide, tant cette démolition d'une vie plus que factice et donc vide de sens, est nécessaire pour revenir à l'essentiel.
    Même si là aussi, ce type de réaction après un traumatisme psychologique a déjà pu déjà être observé en psychiatrie, en échappant ainsi au schéma classique ou au bon code attendu de notre société dans un travail de deuil, il n'en reste pas moins que l'attitude déroutante de Davis captive littéralement.
    Cette focalisation du détail, cette névrose obsessionnelle qui pousse à tout détruire pour mieux comprendre et ordonner les choses, est franchement époustouflante dans sa démonstration.
    Jean-Marc Vallée a su pour cette entreprise, diriger Jake Gyllenhaal de main de maître...
    Ce dernier est parfait dans ce rôle de veuf hagard, planeur, déboussolé, perdu au milieu de nulle part et prêt à tout pour mieux redémarrer, d'autant plus que Naomi Watts en oreille attentive, permet de renforcer cet aspect déterminant.
    Il est certain que cette histoire pourra sembler exagérée et peut-être même provoquer un certain malaise, et pourtant l'idée forte qui s'en dégage a de quoi nous interroger, nous retourner en aboutissant à une réflexion où tout semble s'expliquer.
    La vie et ses travers, peuvent arriver à nous formater à tel point d'oublier qui l'on est, et pour qui et pour quoi l'on existe...
    Démolir cette façade carton pâte pour retrouver ses bases et ses sentiments est alors quelquefois le seul chemin possible et indispensable à une renaissance...
    Un très beau film porté par un Jake Gyllenhaal brillant et même lumineux.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Heureusement que Jake Gyllenhaal et Naomi Watts sont d'excellents acteurs car le film en lui-même tourne très rapidement en rond et semble même faire du sur place à plusieurs moments. Dommage car c'est très bien réalisé, Jean-Marc Vallée sait y faire, mais son film repose quasi uniquement sur la prestation de Gyllenhaal et non sur son scénario.
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Disons le d'entrée, voilà un petit bijou.....Un numéro d'acteur, mais pas que de Jake Gyllenhall, ceux des beaux seconds rôles , Naomie Watts entre autre et un très prometteur jeune garçon (éphèbe ?) Judah Lewis.......c'est un film sucré salé, où un personnage se libère d'un deuil par de petits pétage de plomb......
    Il rencontre d'autres personnages qui l'accompagnent dans ce qu'il y a lieu de considérer comme un combat intérieur , mais dont ils tirent profit d'une certaine manière......C'est superbement filmé, avec parfois des séquences insolites, (la course de garçons filmée à l'envers au ralenti vaut son pesant d'or), accompagnées d'une bande son à la fois provocante et subtile..... On est je dirais presque toujours étonné par les dialogues et les mécanismes du scénario, par l'émotion et la sensibilité de ce personnage si lunaire, voire mélancolique mais rêveur et attachant......C'est le genre de film qui vous attache en sortant, qui provoque un sentiment paisible de bonheur.....Je conseille....
    Shaigan
    Shaigan

    84 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2017
    Un énième film indépendant américain qui ressemble à des dizaines d'autres films indépendants américains :
    - des personnages qui agissent de manière extravagante mais qui sont tristes au fond d'eux.
    - une absence d'intrigue si ce n'est suivre ces personnages montrer leur extravagance et leur tristesse dans une succession de petites scènettes.
    - une opposition entre l'extravagance de ces personnages et les gens "normaux".
    - un peu de musique bobo, un peu de cannabis et un peu d'homosexualité pour faire branché.

    Du coup, on s'ennuie un peu. Dommage parce que les acteurs sont très bons.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Des fois je me dis qu’une claque au cinéma, ça ne se limite pas qu’à une simple rencontre d’auteur. Pour ma part Jean-Marc Vallée, je l’avais apprécié pour son « C.R.A.Z.Y. » qui remonte déjà à une dizaine d’années. Mais bon, depuis, il m’avait un peu laissé sur la touche. Non pas que l’auteur ne me plaisait plus. Disons plutôt que les sujets qu’il abordait, et ce qu’il en tirait, ne me parlait pas plus que ça… Donc oui, avec ce « Demolition », je me dis que les grosses claques, ce n’est pas forcément qu’une question d’auteur qu’on aime. Avec ce « Demolition », je me dis que, parfois, les grosses claques, elles viennent aussi de la rencontre d’un auteur qu’on aime AVEC un sujet ou un traitement qui nous parle. Là, avec cette histoire de jeune dandy qui se laisse surprendre par ses propres émotions (voire même ses propres non-émotions) que suscite chez lui la mort de sa femme, je l’avoue, on touche à quelque-chose qui me parle beaucoup. Ce n’est pas tant le sujet qui m’intéresse, mais bien la façon dont il est traité… S’interroger soudainement. Briser les tabous. Oser regarder les choses différemment. Oser se confronter à l’interdit social. Oser se confronter à l’incompréhension des autres. Oser se confronter à sa propre incompréhension. Tout ça, moi, ça me parle profondément. Or là, franchement, je trouve que Jean-Marc Vallée réussit un double coup de force avec ce « Demolition ». Le premier coup de force consiste à aller creuser du côté de ces deux thèmes très sensibles que sont la mort et l’amour d’une manière osée et peu conventionnelle. Le second coup de force – qui est peut-être pour moi le plus magistral – c’est celui d’être parvenu à lier tout ça dans un récit qui, sans échapper à la mélancolie, n’en reste pas moins traité comme une forme de délivrance jouissive. On perd, certes, mais on découvre aussi. On détruit, c’est vrai aussi, mais on construit autre chose à côté. On bouscule, enfin, mais on libère tout en même temps… Au fond, le film pourrait d’ailleurs se résumer à ça. C’est une ode à la libération par une certaine forme de décloisonnement, aussi violente ou douloureuse puisse-t-elle être… Pour moi, tout le génie du film est là. L’écriture, la réalisation, la bande-son, l’interprétation ne font que s’emboîter dans la logique de cette démarche, et – distribution de qualité oblige – elles le font remarquablement bien. Alors – je sais – pour certains, il ne payera peut-être pas de mine ce film là. Mais bon voilà, c’est aussi cela le cinéma. Le film ordinaire aux yeux des uns sera un joyau aux yeux des autres. Or, je l’affirme, à mes yeux, ce « Demolition », c’est un joyau brut.
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Après une longue mais plaisante traversée dans l'ouest des Etats Unis qu'était Wild, Jean-Marc Vallée nous présente sa nouvelle oeuvre : Demolition, en abordant le thème de la mort et celui du deuil de manière surprenante. En effet, Vallée est un habile manipulateur, il induit chez le spectateur un état second en opposant un héros taillé dans le réel soumis à une terrible épreuve du destin. Un scénario intelligent ! Demolition porte bien son nom puisqu'il a complètement démoli mes fausses présomptions. Alors qu'on pensait être confronté à un drame lourd et traînant, on se retrouve face à un film drôle, pertinent et audacieux sur tous les points. L'humour prend une place prépondérante au sein de la trame narrative. Des rires sincères ! Les dialogues sont merveilleux spoiler: - les décisions que prend le personnage principal et les répliques qu'il lance aux visages de ceux qui le jugent ou le questionnent sur sa situation -
    mérite le déplacement. Une direction d'acteurs extraordinaire !! Jake Gyllenhaal livre ici une performance au-delà des espérances. On savait que l'acteur de Southpaw et de Nightcrawler avait la capacité d'interpréter des protagonistes torturés et vicieux. Il possède un personnage décalé, et attachant dans celui-ci. Le jeune Judah Lewis est également l'une des révélations de ce long-métrage renversant. Et, Naomi Watts apporte quant à elle, une humanité à l'ensemble. De plus, le montage est très bien fait avec une trame sonore convaincante. Pour finir, Demolition est une solide comédie dramatique, très humaine avec un brin de folie, qui nous fait passer par toute la gamme d'émotions. Déstabilisant ! Une ode à la vie.
    Quentin V.
    Quentin V.

    60 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Jake Gyllenhaal confirme qu'il est un des meilleurs acteur de sa génération. Quel plaisir de le voir jouer, c'est juste et sans fioriture. Concernant Jean-Marc Vallée le réalisateur, il poursuit son entreprise de films où le personnage principal doit faire face à une épreuve qui remet en cause sa vie entière et de ce fait, tout ce en quoi il a cru et placé ses convictions. Le film évite ici toujours le pathos bête et méchant, pour la très simple raison que le personnage de Davis (Jake Gyllenhaal) est totalement absent à lui-même, dénué de sentiments. Le décès de sa femme, point de départ de l'histoire, ne l'émeut pas une seconde spoiler: on le voit même essayant de se forcer à pleurer face à un miroir
    . Il n'est pas attentif à sa vie et va peu à peu tenter un travail d'introspection et de remise en cause profonde de son attitude. Cela passe par le fait de démonter et démolir des choses, en passant par lui-même spoiler: se laisser taper sans se défendre par le mec de Naomi Watts, se laisser tirer dessus par l'ado de cette dernière, s'engager sur des chantiers pour faire la sale besogne etc. On voit d'ailleurs presque à chaque fois qu'il y prend littéralement son pied
    . Comprendre le fonctionnement pour mieux l'appréhender, voilà le but de ce personnage (d'ailleurs, quand il n'a pas le mode d'emploi, ça ne se passe pas comme prévu spoiler: la pelleteuse qui tombe en panne par exemple
    . Ça passe aussi par les rapports humain, il essaie de se livrer, de parler etc spoiler: le mec avec qui il parle dans les transports, le personnage de Naomi Watts qu'il inonde de lettres, le fils en pleine crise existentielle/orientation sexuelle qu'il essaie d'aider en le libérant des carcans de notre société
    etc. Le tout est accompagné par une BO de toute beauté, vraiment chaque titre est super efficace. La réalisation est soignée, la pléiade d'acteurs jouent vraiment bien, ils sont crédibles et ne tombent jamais dans la surenchère. En somme, une très bonne surprise qui malgré le synopsis, vous donne quand même pas mal la patate après visionnage. Je recommande :)
    marianne M.
    marianne M.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2016
    Les critiques presse sont incompréhensibles, à croire qu'ils ont joué à Candy crush ou fait des mots fléchés pendant la séance ! Ce film est une merveille de justesse et de sensibilité, même et surtout dans sa manière parfois déjantée et décalée. Les images, le découpage, le jeu des acteurs, la bande son, tout est parfait ! Un vrai kif !
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Le deuil, la reconstruction, l’incapacité de ressentir des sentiments, voilà les thèmes déjà vus et revus abordés par "Demolition". On peut donc légitimement se demander quelle pierre le film peut apporter à cet amas de débris ?
    Souvent à la limite de la lourdeur, Jake Gyllenhaal parvient à nous éclabousser avec une superbe interprétation de son personnage, complexe et dual. Son visage naturellement stoïque et la folie dans ses yeux font mouche. S’il va loin dans la casse, il rencontre un autre personnage incroyable et magistralement porté à l’écran par le jeune Judah Lewis. Ce duo improbable et rock’n’roll va sombrer profondément pour mieux reconstruire les fondations de leur futur.
    Entre scènes surprenantes et passages doux et décalés façon d’Eternal Sunshine, le film oscille entre âpreté et poésie et nous questionne sur nos vies et nos choix.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2016
    Très déçu par ce drame réalisé par Jean-Marc Vallée. Je ne comprends pas les notes du public qui m'ont poussé à voir ce film qui malgré une bonne BO est plutôt ennuyeux. Pendant 50 minutes, il ne se passe pratiquement rien ; le rythme de cette histoire est très lent et le scénario, pourtant original, est finalement si décevant qu'il spoiler: démolit l'ambiance
    . Pourtant, le jeu des acteurs est bon : Naomi Watts et Jake Gyllenhaal, dans la peau de Davis, sont très crédibles dans leurs rôles respectifs.
    Le pitch : Après la perte de sa femme dans un accident automobile, Davis Mitchell remet toute sa vie en question ; il devient sincère et commence ses opérations de "démolition".
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Après le sublime dallas buyers club, le quebecquois Jean-Marc VALLEE signe son nouveau film sous l'angle du questionnement post drame. on soulignera la magistrale interprétation de jake gilllenhall, exceptionnel de justesse et qui sait mieux que personne porter aux nues le chagrin sans un fairenun film dépressif. une superbe leçon de différence... à voir
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2016
    Re) devenir humain

    Jake Gyllenhaal est un comédien transcendant et transcendé par ce film singulier.

    Une triste histoire de deuil pour David Mitchell. On va l’accompagner dans le déni, la rage puis la renaissance.

    Le comédien est subtil et tout simplement incroyable dans cette performance aux multiples visages.

    Un scénario parfois déroutant, pas toujours crédible mais tellement puissant que l’on est saisi par l’émotion et la sincérité des personnages et des situations.

    Mitchell perd sa femme dans un accident dont il sort indemne physiquement. Il semble d’abord sous le choc, puis comme vide et absent. Une histoire de réclamation va lui permettre d’entretenir avec le « service client » (d’un distributeur de confiserie défaillant) une correspondance bien étrange, comme une thérapie où il se livre sur papier. On le soupçonne d’être un monstre puis on apprend à le connaître pour l’aimer de plus en plus.

    Karen Moreno travaille au service client et devient sa confidente puis son amie, une belle rencontre dont chacun va tirer un bénéfice. Naomi Watts, en mère célibataire, est plus naturelle que jamais, un peu barrée mais si aimante et généreuse.

    La révélation c’est ce jeune adolescent interprété par Judah Lewis, une découverte renversante qui n’est pas sans rappeler le jeune Dicaprio, il est vif, juste et malicieux.

    Un film porté surtout par ses acteurs, évidemment tous bien dirigés, mais très investis. Une BO collé au film et rythmée, qui nous fait danser avec Gyllenhaal

    Après l’acceptation de la mort dans « Dallas Buyers Club » c’est la reconstruction de la vie après le décès d’un proche. Jean-Marc Vallée est un conteur d’histoire, il s’égare parfois dans les bons sentiments, mais sa réalisation, son originalité et sa direction d’acteurs font toute la différence. Il fait définitivement partie des meilleurs de sa génération.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 avril 2016
    Bon le pitch de départ de ce film ne m'a pas plus emballé que ça je dois dire, et même après avoir vu la bande annonce je me suis dit que c'était un petit film indé qui ne soulèvera pas des montagnes, mais il est hors de question que je rate un film avec Jake dedans, car c'est un de mes acteurs favori du moment, et de sa génération.

    Davis est un brillant homme d'affaire, mais sombre le jour ou sa femme meut tragiquement dans un accident de voiture (attention scène choc dans le film). Une fois rendu à l'hospital il veut prendre a grignoter dans un distributeur automatique, mais celui ci s'enraye. Il décide donc de correspondre avec la société fabricante et ses courriers attirent l'attention de Karen, la chef de la relation client. Et à travers de ces correspondances et surtout après la rencontre entre les deux personnes, Davis entrevoit le bout du tunnel.

    Donc Jake Gyllenhaal joue évidement le rôle de Davis. Cet acteur est juste une perle, je l'adore. Il a un charisme assez énorme en plus d'être beau gosse. Il a été connu grâce à une perle indé : Donnie Darko (2001). Puis présent dans l'excellent thriller Zodiac. Mais c'est depuis cinq ans qu'il multiplie les films et surtout les rôles parfaits : Source Code, Prisoners, Enemy, Nightcall, Everest et Southpaw. Et c'est simple je les recommande tous (surtout Prisoners, Everest et Southpaw). Ici il joue encore de manière excellente, si bien que j'ai eu cette impression que ce n'était pas qu'un rôle qu'il jouait. On le sent tantôt content, tantôt énervé et parfois avec le sourire de faux semblants. Karen est jouée par Naomi Watts, toujours aussi belle a presque 50 ans. Elle aussi on la voit pas mal ces dernières années (Birdman, la saga Divergente). Mais ses meilleurs rôles sont derrière elle : Mulholland Drive, King Kong, Eastern Promises. Je l'ai toujours trouvé a fleur de peau, très mystérieuse et du coup ce rôle lui colle à la peau. Elle a envie d'aider Davis mais pas au péril de sa vie actuelle avec son fils en pleine crise d'ado. Et justement ce jeune enfant est joué par Judah Lewis, je ne le connaissais pas avant et bien il joue juste. Il défie l'autorité de sa mère mais voit en Davis un ami et peut être même un père.

    Le metteur en scène c'est Jean Marc Vallée. Je vais me faire lyncher par mes amis cinéphiles mais c'est le premier film que je vois de lui, sachant qu'il a réalisé Wild et surtout Dallas Buyers Club, qui ont rencontré de bons succès mais qui ne me tentent absolument pas du tout. Sa direction est correcte, mais de grandes performances ni de plans qui m'ont marqué mais pas de fautes non plus cela dit.

    Artistiquement le film est plutôt moyen, certaines images sont belles, d'autres manquent de couleur et de contraste et la musique ne m'a pas vraiment marqué (j'y suis pourtant assez sensible, mais là rien).

    Donc au final un film plutôt moyen. Le sujet traité l'a souvent été mais la j'avoue m'être un peu ennuyé, il ne se passe pas grand chose d’intéressant, un film très psychologique. Heureusement le casting est "aux petits oignons" (dédicace à mon nouveau patron qui nous sort cette phrase tout le temps) avec un énorme Jake Gyllenhaal et une très douce Naomi Watts et le jeune ado très convainquant.
    tixou0
    tixou0

    695 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Très bonne surprise que ce nouveau film américain du Québécois Jean-Marc Vallée - surtout après un "Wild" léché et cucul la praline (2013), et, plus encore, ce si surfait "Dallas Buyers Club" (2013), surfant l'un et l'autre sur l'avantageux registre de l'"aventure humaine", à grands coups du plus éhonté des formatages. "Demolition" est très inventif dans son traitement de la dépression d'après deuil. Le trentenaire doré sur tranche "Davis Mitchell" (Jake Gyllenhaal) applique avec panache une auto-thérapie aussi originale que radicale, justifiant (au sens propre) le titre du film, pour mieux renaître (paradoxalement) à l'affectivité. Il est vrai que ledit psychodrame se cale par ailleurs sur la rencontre improbable spoiler: (via un service "clients" de distributeur de friandises !)
    de "Karen Moreno" (Naomi Watts - impeccable) et de son fils ado, "Chris" (Judah Lewis - très prometteur). La mise en scène, le montage : parfaits. Et un époustouflant JG. Qui fait passer comme une lettre à la poste (private joke, en la circonstance...) le plus délirant, le plus potentiellement outré, avec une facilité et un naturel emballants. Les cercles "sachants" de la "culture" bobo n'ont pas aimé ("mélo" , "chronique aigrelette", ou "lourdingue", et autres blablas...) - une raison de plus de courir se laisser séduire par un excellent moment de cinéma !
    Olivier D
    Olivier D

    31 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Assez déroutant comme oeuvre. Le 1er gros point fort pour moi, c'est les acteur. J'adore ces deux acteurs. Ce qui est pour moi très important. L'histoire est originale et plutôt inattendu. Et pour moi sa marche, on se retrouve avec un personnage complètement barré à la recherche d'émotions qui rencontre une autre personne tout aussi excentrique. Je peux comprendre que sa ne plaise pas, il y a également quelques passages que jai moins appréciés. Mais pour moi l'ensemble est bon et sa marche.
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