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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 avril 2016
Une belle fable, touchante et drôle, sur la dépression et la nécessaire "reconstruction" à opérer avant de vivre à nouveau. Dommage que le film soit un peu trop parfait, avec des acteurs trop beaux, trop riches, déconnectés de tout et qui font des rencontres fabuleuses... On est loin de la vraie vie... c'est une fable et c'est tout de même à voir !
Je n'ai pas ressenti de compassion pour le personnage principal du film. Il n'est guère affecté par le décès de sa femme, d'ailleurs il le dit lui-même, et tout ce qu'il trouve à faire c'est de tout démolir. Il y a aussi beaucoup d'invraisemblances ridicules.
film avec des personnages très attachants.Je vous le conseille vivement.L histoire même si elle semble classique et composée de scènes très humoristiques .Merci beaucoup Monsieur Jean Marc Vallée pour ce petit moment de bonheur en salle.
Tout démolir pour mieux (se) reconstuire… C’est le programme alléchant du nouveau film de Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club, Wild…). Techniquement abouti, Démolition ne tient pourtant pas toutes ses promesses, le réalisateur québécois fait du burn-out de son personnage principal (à la suite d’un deuil) un divertissement vaguement sympathique et beaucoup trop sage, à des années-lumière du vertige métaphysique que le projet pouvait susciter.
Je n'ai pas été emballé par ce nouveau film de Jean-Marc Vallée, réalisateur de Dallas Buyers Club. Une nouvelle fois un drame ou le personnage principal va se remettre en question; sauf qu'on est loin d'un Dallas Buyers Club. On dirait même que le réalisateur a cherché un titre qui n'existait pas encore, et qu'il a essayé d'en faire un sujet. Le concept n'est autre qu'après une démolition, il faut reconstruire... Pourtant il aurait été possible d'avoir un bon film avec ce sujet très banal, mais c'est pas celui-là. Il n'y a pas de vrai morale ni d'émotion et c'est ce que j'étais venu chercher. Un commentaire a fait notion de la réflexion de devenir moins matérialiste, ce qui m'a attiré pour aller le voir, mais malheureusement j'en ressors pas d'accord avec ce commentaire, la morale n'a rien a voir avec ça. Bref beaucoup de longueur dans ce film où on n'en voit quasiment jamais l'intérêt.
Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y., Café de Flore) continue son beau parcours américain. Après les très remarqués Dallas Buyers Club et Wild, le revoilà avec ce Demolition. Le tout est mise en scène et écrit dans la lignée de ce que le canadien nous a déjà montré. Malgré quelques défauts, c'est plutôt bien fait et on est là devant un beau film sur la perte et le deuil. Les messages sont simples (profiter de la vie tant qu'il est encore temps et qu'on a les personnes aimées encore avec soi...) mais c'est efficace. Comme dans ses deux précédents films, Vallée n'en fait pas trop, ne tombe dans aucun excès (même si c'est toujours sur le fil), sans jugement ni pathos. L'ensemble reste sobre et sensible, avec une belle dose d'humour et d'espoir. Sa direction d'acteurs est toujours au top. Il est vrai que ce interprètes-là sont rarement mauvais. Jake Gyllenhaal (vraiment formidable ici), Naomi Watts et Chris Cooper sont impeccables, sans oublier le jeune Judah Lewis. On peut sans doute regretter une fin une peu trop conventionnelle et une métaphore destruction/reconstruction souvent limite. Le tout est agréable et l'on passe un bon moment, même si on en sort très légèrement déçu après ce que nous a déjà offert le réalisateur...
Décidément Jean-Marc Vallée aime les histoires qui sentent bon le drame et la remise en question de l'existence de son personnage principal. Après "Dallas Buyers Club" et "Wild", voilà donc "Demolition". La différence entre cette dernière réalisation est qu'elle n'est pas inspirée d'une histoire vraie et c'est bizarrement la plus réussie. "Demolition" c'est donc l'histoire de Davis, travaillant dans la finance avec son beau-père qui voit son monde basculer à la mort de sa femme. Réagissant étrangement à cette mort (il pense qu'il n'aimait pas sa femme mais c'est bien évidemment plus complexe que ça), Davis délaisse peu à peu ce monde froid et cruel de la finance jusqu'au moment où il se prend de passion pour démonter les objets et où il rencontre Karen, une femme responsable du service client d'une entreprise à qui il envoie plusieurs lettres de réclamations. La grande qualité de "Demolition" est qu'il ne manque pas d'humour. C'est un film abordant de vastes sujets (l'amour, le deuil, la perte de repères), parfois un peu pompeux (surtout dans sa réalisation) mais qui est toujours d'une incroyable justesse. Délaissant l’impassibilité au profit d'émotions brutes et sincères, Davis est un personnage complexe comme on les aime, capable de faire des choses complètement décalées (ses scènes de danse en public sont déjà cultes) tout en restant à la portée de notre compréhension. Il faut dire que c'est Jake Gyllenhaal qui endosse le rôle, avec la justesse qu'on lui connaît et qui ne cesse d'évoluer au fil de sa carrière, déjà riches de prestations inoubliables (rien que "Nightcall" et "La Rage au ventre" sont là pour en témoigner). A ses côtés, c'est un plaisir de retrouver Naomi Watts dans un rôle de premier plan (elle était reléguée au second plan dans "Birdman" et n'est pas aidée par la saga "Divergente"), celui d'une femme à la vie émotionnelle aussi chamboulée que Davis et qui n'est pas aidée par la présence d'un ado difficile qui cherche sa sexualité (Judah Lewis, au talent et au visage qui ne sont pas sans faire penser à un jeune Leonardo DiCaprio). C'est donc beaucoup de thèmes que brasse "Demolition" à travers ce portrait d'homme qui se détruit pour mieux se reconstruire et surtout laisser tomber tout ce qui a fait de lui l'homme froid et distant qu'il était lors de son mariage. Si le schéma narratif du film est très classique et que Jean-Marc Vallée aime à alourdir l'ensemble par son montage rapide parfois trop explicite, il faut bien avouer que "Demolition" fonctionne très bien. Le scénario ne manque pas de surprises, l'humour apporté pour traiter un sujet aussi grave est bien amené et les acteurs s'y donnent à fond, suffisamment pour que l'on passe un bon moment malgré un certain manque de subtilité à plusieurs reprises.
Franchement ce film ne partait pas gagnant. J'avais juste détesté les deux précédents films de Valée et je ne voulais pas aller voir celui-là mais on a tiré à pile ou face avec un pote et le destin à choisi pour nous et je sais que le destin choisi toujours bien. Alors forcément c'est pas génial, mais j'en demandais pas autant à Vallée, mais c'est pas mal, en tout cas ça reste toujours mieux que les deux dernières daubes qu'il nous a pondu. Ce que j'ai aimé avant tout c'est son personnage, c'est typiquement le genre de mecs que j'adore, le genre de héros social, le mec qu'on aimerait tous un peu être qui s'en fout des règles qui fait sa vie et que personne ne fait chier. C'est l'ado de 40 ans mais qui n'a que ce qui en jette chez un ado. L'autre chose que j'ai bien aimé c'est qu'il fait des choses qui me plairaient vachement genre avoir une relation épistolaire avec un(e) inconnu(e) et puis commencer à chercher pour savoir de qui il s'agit et tout. C'est un rêve et ça m'a fait rudement plaisir de le voir réalisé ici. Après le personnage est habité d'une sacrée pulsion de mort ce qui ne le rend pas tout blanc même dans sa liberté. Bon le film traite d'une thématique éculée et n'apporte rien de vraiment nouveau : le marginal qui par son comportement passe pour un fou dans la société. C'est une figure que j'aime parce que c'est des choses que j'ai déjà vécu, ça me parle, sans aller jusqu'à détruire sa maison non plus. Voilà si le film a marché c'est que je me suis beaucoup reconnu en lui, pareil quand il parle avec le gamin sur sa sexualité c'est typiquement le genre de pédagogie à laquelle j'adhère. Après le film a vraiment une fin nulle, avec des évènements qui sortent de nul part et toujours l'idée qu'on a un peu abusé et qu'on va revenir à la normale. Bon du coup rien de neuf mais ça m'a parlé, mais en même temps le film est fait pour plaire à qui un tel personnage ne plairait pas (enfin si j'en connais mais ça court pas les rues). Par contre niveau réalisation c'est un peu le néant avec ses inserts hideux et didactiques, son montage clipé, bref j'en passe, c'est vraiment pas glorieux, heureusement que son personnage sauve les meubles (blague de l'année). Bref je ne m'attendais pas un jour à dire du mal d'un film de Vallée, comme quoi tout arrive.
Les deux derniers films de Jean-Marc Vallée, à savoir Dallas Buyers Club et Wild, m'avaient laissé sur une note relativement positive, rebelote avec Demolition ! Bien que le film soit plus que correct sur tous les points, je ne peux m'empêcher d'être à nouveau déçu comme je l'ai été avec ses précédents long-métrages cités. Le gimmick de ce réalisateur me plait assez (personnage paumé) mais, pour le moment, aucun de ces trois films n'a réussi à me convaincre et ce sur deux points assez précis: -au niveau de l'empathie que l'on peut ressentir envers le ou les personnages -l'aspect psychologique Sur les trois films je n'ai, à aucun moment, été ému ou intrigué par sur la psychologie du personnage principal. Que dire si ce n'est tant pis ! Peut-être que ça sera la bonne la prochaine fois.
J'ai passé un très bon moment en avant première, un film bien vu qui voit son personnage principal paradoxalement se reconstruire en détruisant son environnement. L'histoire est prenante et l'ensemble est vraiment bon. Un film qui défonce!
Ce film est d'une incommensurable stupidité, qui culmine lors des scènes de démolition. Le cinéma brasse du fric, et c'est une provocation pour les spectateurs moins aisés que de voir détruire une maison splendide par deux abrutis aux prises avec leurs pulsions de mort.
C'est une histoire particulièrement pénible et ennuyeuse. Je n'ai pas aimé. Le héros du film est particulièrement antipathique et il n'y a que des situations invraisemblables dans ce film. Désolée mais c'est mauvais.
Le portrait hallucinant d'un homme en plein burnout. Filmé sans patho alors que le sujet s'y prête largement, le film repose en très grande partie sur le talent inouï de jake gyllenhall qui livre une fois de plus une performance hors norme. Jean Marc vallée en profite pour signer un drame touchant qui ne laisse pas indifférent. A voir et à méditer.