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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 avril 2016
Vallée est audacieux, mais il frôle de peu le film indépendant à la recette magique comme on ne les aime plus... Il ose plein de choses, le récit déglingué, le clip à tir-larigot, le décor comme métaphore de la psyché, mais surtout, il ose par moment ce que beaucoup se refuse désormais : les gestes de l'insouciance. Jake Gyllenhaal et Judah Lewis
Gyllenhaal toujours au sommet! Très bon film. Une démolition parfois extrème, jusqueboutiste pour une reconstruction energique, jubilatoire, décalée. On rit asouvent(démontages systématiques, aide aux démolisseurs pro, diagnostique médical, discussions avec l'enfant dans le magasin...). Il y a des séquences de pur délire (tir dans les bois...). Emotion, relexions, rires et larmes: un bon cocktail. A un moment j'ai eu peur que ça tourne à la "nuits blanches à Seattle", comme la bande annonce peut en partie le laisser croire, mais non. Et heureusement. A voir Note d'humeur: 14/20
Retour de Jean-Marc Vallée deux ans après Wild (disons plutôt suite de son aventure américaine) avec cette fois, Demolition, l’adaptation d’un scénario « blacklisté » en 2007 (scénario réputés inadaptables) et un personnage principal donné à l’actuel enfant chéri de ses dames : jake gyllenhaal ! ♥♥♥½
Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis (Gyllenhaal) a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d’autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu’au moment où sa correspondance attire l’attention de Karen (Watts), la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se reconstruit, commençant d’abord par faire table rase de sa vie passée …
Dès les premières minutes, un montage énergique et sous forme de vignettes viennent tonifier un récit qu’on pourrait croire faussement dramatique ! S’ajoute ensuite la sauce Valée à savoir le mélange régulier de scènes fantasmée et flashback jumelées à une musique savamment sélectionnée… On n’est jamais très loin du vidéo clip même si le réalisateur québécois prend bien soin de ne jamais éterniser ses séquences façon Xavier Dolan pour Celine Dion ou Oasis. Au contraire, il trouve même le juste équilibre entre récit et exercice de style. Lui qui avait donné l’impression de s’en débarrasser avec Dallas Buyers Club semble faire fi de la thématique plutôt dramatique pour au contraire élever son film vers une célébration de la vie.
Pendant tout le film, le récit signé Bryan Sipe jongle habilement entre le drame et l’humour : Vallée en profite pour enfoncer le clou. Lui qui a annoncé dans la presse vouloir procurer des émotions avec Demolition et surtout l’envie de vivre, y arrive aisément.
Certes, parfois le trait est un tout petit peu trop appuyé (les accords mineurs et Aznavour planifié une deux puis trois fois pour évoquer la mélancolie, les transitions sous forme de vidéoclip sur la plage de Coney Island…) et on sent l’ensemble très « grand public » mais il permettra aussi au public de s’y retrouver avec cet opus et véhiculera, comme le souhaitait son auteur, une grande envie de vivre : Un anti-Américan Psycho !
Demolition : nouveau de jake gyllenhaal donc forcement attendue car il a le don de trouver des bons roles bon sauf cette fois ci 1!
Le film veut nous donner de la compassion pour cet homme qui ne sait pas si il aimait sa femme ! Il detruit tout ce qui lui passe par les mains .
Mais on s en fout un peu en fait car a part tout casser on comprend cette necessite qui il a . Et cela est due au traitement du film car apart le personnage principal le reste est survoler sans nous donner des point d ancrage pour s attacher aux autres personnage et du coup les sous intrigues bah passe a travers !
Mis a part deux trois scenes sympa t quelque musique symptomatique du cinema inde americain ! On s ennuie un peu !
Alors pour moi, le synopsis ne colle pas forcément à 100% à l’histoire. On commence effectivement avec Davis, en voiture avec sa femme. Ils ont un accident de voiture dont il sort miraculeusement indemne mais elle, meurt. Dans la salle d’attente où il dort à moitié, Davis a faim. Il décide de prendre un paquet de m&ms qui restera coincé dans la machine. Là va commencer sa correspondance avec Karen, du service client. Au fil du film, Davis va essayer de comprendre pourquoi il ne ressent rien. Pourquoi la mort de sa femme ne lui procure aucune émotion. Pour essayer de trouver la réponse, il n’aura de cesse de vouloir détruire, démonter et casser ce qui l’entoure, ce qu’il ne peut pas faire avec son propre cœur pour observer ce qu’il y a dedans. Jake Gyllenhaal n’a, de fait, qu’une seule mimique dans tout le film. Déjà doté d’un visage à la moue boudeuse, ce rôle était fait pour lui! Le personnage qu’il incarne provoque des émotions variées dont un sentiment appuyé d’incompréhension: mais pourquoi ne réagit-il pas?! Mais il est aussi intrigant, on sent que dans le fond il est complètement anesthésié, sans doute par l’importance du choc pour lui. [...] Naomi Watts de son côté joue le rôle de Karen, mère d’un ado plus adulte qu’elle, complètement accro au cannabis. Paumée, elle va être une ressource pour Davis. Les deux adultes, perdus chacun dans son histoire vont alors essayer d’avancer dans cette nouvelle amitié inattendue. La bande annonce est assez parlante. Le film est plat, quoi qu’intriguant je l’ai déjà dit. On oscille entre la curiosité de savoir comment tout ça va se terminer (perso j’avais deviné dès le début) et l’envie de partir. Cette platitude, qui n’est pas dérangeante dans certains films, ne nous empêche pas ici de penser à autre chose et de fait, on a plus envie d’aller vaquer à ses activités que d’attendre encore et encore une fin prévisible.
Après, je ne demandais pas que le deuil soit traité autrement. C’est assez étrange d’expliquer que je m’attendais à ce que le film en parle de cette manière et que pour autant j’ai été déçue. Peut-être justement ce manque d’émotion, moi qui suis plutôt dans l’expression habituellement. Peut-être aussi cette relation entre Davis et Karen qui manque de profondeur ou de relief pour moi. J’ai toujours un besoin de comprendre (un peu comme Davis tiens) et ne pas savoir pourquoi Karen est devenue comme ça, pourquoi ces deux âmes abîmées se parlent, ça m’a dérangé. Ils parlent de tout et surtout de rien mais jamais des choses centrales et pourtant ils avancent. Mouais… Je ne suis pas convaincue. [...] Note: 11/20
Jake Gyllenhaal aime bien travailler avec les cinéastes québécois. Après deux films dirigés par Denis Villeneuve, le voici devant la caméra de Jean-Marc Vallée. Et on est content car le duo fonctionne bien. Jean-Marc Vallée décrit l'histoire d'un homme en deuil qui ne ressent rien suite à la mort subite de son épouse. La seule chose qui l'obsède est de démonter ou démolir tout ce qui ne fonctionne pas autour de lui. Les questionnements sur sa vie et son mariage surviennent petit à petit par le biais d'une correspondance puis d'une amitié avec une totale inconnue et son fils. C'est vraiment intéressant la manière dont le film montre comment nos choix peuvent avant tout diriger notre confort que plutôt nos réelles envies pour enfin se réveiller et prendre conscience de ses erreurs. La réalisation correspond au style du cinéaste. Pas de grande surprise à ce niveau. La bande son est entrainante. Jake Gyllenhaal et Naomi Watts sont très bons, tout comme le jeune Judah Lewis. Par contre, je reste toujours aussi hermétique au jeu de Chris Cooper. Un bon film qui nous questionne et qui se regarde avec plaisir.
Bien que l'intrigue soit intéressante, le réalisateur canadien de "Dallas Buyers Club", ne nous éblouit pas. "Demolition" ne réussit pas à éviter les blagues de sitcoms et les stéréotypes. Les clichés américains gâchent le discours de fond (déconstruire pour reconstruire). L'attrait pour l'histoire disparaît au cours du film et on tombe presque dans les codes d'une grosse publicité pour les assurances avec une mélodie rock, où seul le slogan manquerait.
On peut aisément passer à coté de ce film dont la première partie est longue, très longue et la deuxième ne nous transcende pas. PLV : restez concentrés, vous n'y reviendrez pas
Jean-Marc Vallée poursuit sa route hollywoodienne avec Demolition. Un film sur le deuil et la renaissance qui séduit d’abord avant de se perdre en chemin.
Un chemin de reconstruction à coups de masses. Dirigée par Jean-Marc Vallée, cette atypique réflexion sur l’après deuil se fait à travers d’une approche déstabilisante qui n’en demeure pas moins enrichissante. Cette envie viscérale de destruction matérielle est brillamment illustrée par Jake Gyllenhaal. Chris Cooper, Naomi Watts et l’étonnant Judas Lewis apportent également leur contribution à ce drame psychologique, jalonné de belles prises de vues et de bons extraits musicaux.
4/5 ? Gyllenhaal est au top, les autres ne sont pas en reste. Scénario tout en délicatesse et en force brute. J'ai juste adoré la bande son, et je suis ressortie du ciné la gorge nouée et le sourire aux lèvres.
De très bonnes attentions gâchées.. La réalisation peut être intelligente et belle comme redondente voir gonflante. L'histoire est bonne mais le film, même s'il est beau, manque de rythme. Il est trop plat ce qui le rend long, la musique n'aide pas. Malgré tout, les acteurs sont bons et jouent des rôles intéressants.
Je suis peut-être trop conformiste pour apprécier à sa juste valeur cette rencontre entre un veuf déjanté et la responsable camée d'un service clients, dont le fils jure comme un charretier. Ne supportant plus les apparences belles et fausses, le veuf joyeux désosse tout ce qui lui tombe sous la main comme des gamines éventrent leur poupée pour savoir ce qui se cache à l'intérieur. On peut trouver cela profond voire drôle; j'ai trouvé cela grotesque et ennuyeux.
Un peu peur d'être déçue, j'ai mis du temps à le voir mais d'un sens comment être déçue d'un film porté par Jake Gyllenhaal ? Le sujet évoqué ici est la réaction d'un homme suite à la perte brutale de sa femme. Réaction plutôt originale car Davis démonte et détruit tout ce qui lui passe par la main pour voir l'intérieur, une sorte de métaphore pour le moins changeante afin de comprendre lui-même pourquoi il ne ressent rien face au décès de sa femme. Jake Gyllenhaal est époustouflant comme toujours, et les personnages secondaires apportent également beaucoup à l'histoire, notamment Naomi Watts un peu barrée comme lui et son fils en recherche d'identité. Une très belle histoire qui n'est pas sans touche d'humour très appréciable !