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Marcel D
104 abonnés
212 critiques
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5,0
Publiée le 18 avril 2016
Fan absolu de Jake Gyllenhaal, ayant adoré aussi Dallas Buyers Club et ayant (pour une fois) accroché à la bande annonce du film, je suis arrivé dans la salle avec de vraies attentes. Attentes parfaitement comblées ! La réalisation de Vallée est fine, avec un cadrage soigné, la musique est fine et donne un bon rythme au film. Le scénario flirte avec la poésie, une poésie que l'on peut qualifier de moderne et urbaine ! Sur le terme de la construction-démolition, le traitement est subtil. Les personnages sont intéressants et fouillés (un léger bémol pour le personnage de Naomi Watts) et Jake est une nouvelle fois énorme ! J'avoue que je ne comprends pas du tout le 2,7 moyen des 30 critiques presse !
C'est l'histoire de Davis Mitchell (de Jake Ghyllenhaal) qui perd sa femme dans un accident voiture (lui s'en sort indemne). Mais sa mort ne le fait pas pleurer, il ressent rien. Il écoute un conseil qu'on lui a donné "il faut détruire pour mieux reconstruire". La seule chose qui l'obsède, cest donc démonter/détruire spoiler: tout ce qu'il marche pas autour de lui , il trouve son bonheur comme ca. Les questionnements sur sa vie et son mariage surviennent petit à petit via une correspondance avec une inconnue et son fils. Puis il lie d'amitié avec elle et lui confis toute sa vie. Puis il se rend compte qu'il n'était pas le mari parfait (pas attentionné, a fond dans son boulot dans la finance). spoiler: En détruisant sa maison, il tombe sur une lettre de sa femme ou elle annonce qu'elle est enceinte, mais ça date de plus d'un an. Après une dispute avec ses beaux parents, sa belle mère lui avoue qu'elle avait une relation extraconjugale. Ca le touche vraiment, il se rend compte quil l'aimait. Il essaye de se reconstruire en profitant de la vie et des petits bonheur. Bref très touchant.
Une histoire peu banale, des personnages intéressants, de beaux plans, d'excellents acteurs, c'est parfois glaçant mais aussi touchant... I love this film...
Demolition est résolument un film d’acteurs, mené par un Jake Gyllenhaal au top de son talent. Une prestation surélevée par une mise en scène et un scénario entièrement consacrés aux personnages.
Encore un film sur le deuil. Cette fois, dans Demolition, la perte de l'être cher est source de violence à l'égard des objets comme symboles d'une vie passée désormais à jeter, ou plutôt à détruire. L'extravagance et la fantaisie du film de Jean-Marc Vallée auraient pu séduire si le cinéaste avait cru un peu plus à son scénario mais il est vrai que celui-ci n'est guère concluant, surfant sur les états d'âme de son héros déboussolé pour ne pas dire atteint d'une démence douce. Coincé entre le film indépendant et le véhicule à stars (Naomi Watts, un peu, Jake Gyllenhaal énormément mais c'est quand même grâce à lui s'il est regardable), Demolition se fourvoie dans une audace de façade ce que la conclusion, ô combien "rassurante", viendra confirmer. Ce n'est pas pour autant le pire film de Jean-Marc Vallée (souvenir amer de Café de Flore) mais ce n'est pas une consolation pour autant.
J'ai beaucoup aimé la démarche cinématographique et intellectuelle, superbement servi par un jeu d'acteurs justes et touchant. Sans doute le film de la semaine pour moi
Jean-Marc Vallée aime traiter des sujets qui titillent les émotions et qui vont fouiller dans les relations familiales et intimes, sans mettre mal à l'aise, au contraire, en ouvrant plutôt l'esprit. Je l'avais découvert avec le délirant C.R.A.Z.Y. en 2005 et j'ai été scotchée par Dallas Buyers Club en 2013. Dans Demolition, il se penche sur le lourd thème du deuil avec Jake Gyllenhaal encore une fois possédé par la folie de son personnage. Ici, pas de transformation physique comme il a pu nous habituer, seulement de la justesse d'interprétation et quelques regards qui donne l'impression que la folie le gagne vraiment. Cet acteur est sûrement l'un des meilleurs de sa génération et il porte cette histoire par la qualité et la finesse de son jeu. L'histoire soulève quelques questions sur notre société où tout va plus vite et où il faut bien rentrer dans des cases prédéfinies. Le personnage de Davis, après avoir vécu un choc brutal, va remettre tout cela en question en commençant par détruire avant de mieux reconstruire. Demolition est une belle histoire originale qui a le don de mettre de bonne humeur malgré le sujet initial sur le deuil. La bande son entraînante donne envie de vivre la vie à cent pour cent, à l'image de Davis, de prendre le temps d'observer les choses et d'être moins matérialiste. Voir la critique complète sur mon blog :
Un film captivant, dû en grande partie à l'habituel prestation incroyable de Jake Gillenhaal. C'est typiquement le genre de film qui repose sur la prestation de ses acteurs et je les ai trouvé tous très justes. J'ai beaucoup aimé le côté mélancolique de ce film, mais qui est amené d'une façon peu traditionnelle. Le film en lui même est une métaphore, un homme ayant perdu toute forme d'humanité et de joie de vivre, passant par la démolition pour se reconstruire et retrouver son humanité et son bonheur. Il ne plaira pas à tous le monde car c'est assez lent et il est nécessaire de faire un petit effort pour rentrer véritablement dans le film. Excellent
Un film poignant, ingénieux et profond qui, du fait de son scénario réfléchi, amène divers niveaux de lecture. Drôle et dramatique sans tomber dans la facilité, le réalisateur use de métaphores tout en questionnant la condition humaine.
Il existe différentes manières de manifester son chagrin. Dans Démolition, Jake Gyllenhaal (Davis) campe un personnage insensible et brisé qui va écouter son beau-père au sens propre et déconstruire tout ce qui l’entoure pour en comprendre la mécanique.
Davis est formaté à la société, c’est un homme à qui tout réussi et qui prend la vie comme elle vient, sans jamais réellement faire de choix. Mort de l’intérieur car consumé par une société matérialiste, il va s’échapper des conventions en essayant de comprendre ce qui le rend vivant.
Il sera amené à rencontrer une femme perdue (Naomi Watts) et son fils adolescent (Judah Lewis). La relation entre cet enfant en construction et Davis qui se déconstruit pour se réinventer est très intéressante, bien traitée et touchante.
Du groupe Heart à Aznavour, la bande originale est très bien utilisée et apporte via une belle photographie (paysage somptueux) des scènes cultes et des moments émouvants.
Jake Gyllenhaal livre une grande performance (comme à son habitude), Naomi Watts est très bonne et Judah Lewis est à suivre.
Après Crazy en 2005 et Dallas Buyers Club en 2013, Jean-Marc Vallée signe un film coup de poing et par la même occasion son long-métrage le plus maîtrisé.
Le film démarre d'emblée par une tragédie, un accident de voiture dans lequel Davis (Gyllenhaal) perd son épouse et suite auquel il s'aperçoit qu'il ne ressent rien, ni tristesse ni amour... Il écoute sans vraiment faire attention un conseil ("il faut démolir pour reconstruire") d'un beau-père avec qui il ne s'entend pas forcément, il s'épanche dans un courrier avec une inconnue, il démonte tout ce qui passe s'il a le moindre besoin viscéral... etc... Jean-Marc Vallée signe un film qui frôle le pur chef d'oeuvre. On y pleure de joie, on y pleure de tristesse, on y rit et sourit et parfois il nous donne une pêche d'enfer. A voir et à conseiller !
[...] La descente aux enfers ne se fait pas de la même façon pour chacun, et si Chris Cooper en père détruit incarne le chagrin à merveille, le rendu de Davis (JG) est saisissant. Au détour d'une conversation sur la mort de sa femme en bar il parvient à faire rire (discussion du prix des cocktails) [...]
Les derniers films dans lesquels Jake Gyllenhaal a joué sont tellement bons que sa présence dans un casting devenait presque un gage de qualité. En soit, "Demolition" n'est pas un mauvais film. Il présente plusieurs points positifs puisqu'on retrouve une brochette d'excellents acteurs, une mise en scène inspirée et une bande originale de choix. C'est au niveau du scénario que l'on ressent quelques faiblesses. De prime abord, le concept est bon et attrayant mais son développement ne tient pas sur la durée. L'intrigue tourne en rond et on éprouve des pointes d'ennuie ici et là. D'une intensité émotionnelle également irrégulière, le long métrage contient néanmoins son lot de scènes mémorables que cette affreuse fin (spoiler: un happy end malvenuet larmoyant ) ne nous fera pas oublier. Moyen.
Une vision originale et décalée du deuil de la part de Jean-Marc Vallée qui peut ici s'appuyer sur une nouvelle excellente performance de Jake Gyllenhaal qui porte presque à lui seul le film sur ses épaules. Le réalisateur nous offre quelques scènes aériennes mémorables dans ce qui ressemble également à une critique insidieuse du matérialisme suranné de notre belle société ... J'ai franchement pris du plaisir à suivre l'entreprise de démolition du personnage central, perdu et en total burn-out, Naomi Watts s'avère également efficace, par contre je n'ai pas spécialement adhéré à l'écriture du personnage qu'est son fils, trop caricatural à mon goût. En revanche, ça n'interdit pas du tout l'émotion et c'est tant mieux, sans oublier une dose d'humour bienvenue qui permet de dédramatiser l'ensemble. Un bon moment et de cinéma et de réflexion ainsi que la confirmation si besoin était que J. Gyllenhaal fait dorénavant parti des grands.
Mieux vaut ne pas être trop déprimé pour aller voir Demolition. Contrairement aux autres films de genre qui parlent toujours de rebond, Jean-Marc Vallée s’intéresse principalement à la dure épreuve de deuil. Comme anesthésié par le drame, Davis n’exprime aucun sentiment. Le réalisateur nous fait constamment douter de savoir si il est profondément triste ou si la disparition de sa femme ne le touche pas vraiment. Jake Gyllenhaal arrive malgré tout à porter à nouveau le film de manière magistrale en incarnant cet homme au bord de la folie. l’appréciation de ce film par le spectateur dépendra vraiment du jugement qu’il porte sur ce personnage et il sera facile du coup de passer à coté du message que voulait exprimer Jean-Marc Vallée. [lire la critique complète sur le site]
Un très bon film de Jean Marc Vallée. La réalisation est soignée malgré quelques longueurs au début du film. L'histoire est intéressante à suivre et les personnages sont hauts en couleurs. Jake Gyllenhall est une nouvelle fois excellent.