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    Demolition
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2016
    La vie du personnage de Jake Gyllenhall s’effondre le jour où sa femme décède dans un accident de voiture. Le banquier pour qui tout réussissait tombe finalement dans la dépression et il ne lui reste que quelques courriers au service après-vente d’un distributeur de boisson pour s’accrocher. Demolition est un film de deuil qui évite tous les clichés du drame. Jean-Marc Vallée met de côté le mélo pour construire une autre dimension à cet événement tragique qui ne se souhaite à personne. Au lieu d’exposer son interprète aux larmes et aux volets fermés, il préfère le montrer plein d’entrain à casser tout ce qui l’entoure. Gyllenhall est formidable et touchant quoi qu’en soit les volontés. Malheureusement et on le savait de ses précédents films, le cinéaste abuse des flash-back. Alors que ceux-ci sont censés apporter un complément au présent, leurs omniprésences nous fait perdre l’attention principale, c’est-à-dire la relation avec Karen, la responsable du service après-vente. C’est ainsi que la performance pourtant sans faille de Naomi Watts, devient confuse à cause de ces allers-retours temporels. Demolition est un drame basé sur la guérison et le non-matérialisme. La justesse des jeux en est presque troublante. Toutefois, des choix de mises en scènes sont trop incommodants pour consentir entièrement à cette affliction.
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    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Variation sur le deuil et l’héritage d’une vie brutalement fauchée, par l’auteur des récents Dallas Buyers Club et Wild, Jean-Marc Vallée, Démolition est de ces films indéfinissables, à la fois jubilatoire et ronronnant. En effet, si le cinéaste parvient à insuffler une véritable puissance euphorisante, en certaines occasions, on pense aux séquences de démolition, évidemment, il manque aussi d’un certain panache narratif, d’une certaine volonté de réellement raconter quelque chose. Le deuil, certes, est un postulat en tant que tel, un passage presque obligé, dans une vie, que chacun vit différemment. Ici, ce même deuil semble ouvrir les yeux du personnage central, lui révélant les tenants et aboutissants de la vie par le biais d’un autre prisme, le poussant à enfin, d’abord anonymement, à exprimer ce qu’il a sur le cœur. Dans ce même temps, on pourra constater que pour notre brave homme, tout détruire à grands coups de masses représente un exutoire.

    Plus une réflexion qu’une véritable dissertation, une ébauche d’idée qu’une histoire aboutie, il sera difficile de voir en Démolition l’œuvre d’un auteur digne de ce nom. Pour autant, Jean-Marc Vallée n’étant ni maladroit dans sa mise en scène ni avare en petites anecdotes, son film sera pourtant toujours agréable à suivre. Cela est sans doute aussi dû à la remarquable présence d’un Jake Gyllenhaal touchant, personnage ambigu, à la fois froid et songeur et chaleureux, sur la fin. L’acteur trouve encore ici matière à exprimer son talent discret, sa volonté d’incarner des personnages complexes, comme il le fît si bien dans le remarquable Night Call. On pourrait aussi saluer, ça ne mange pas de pain, les présences honorables d’une Naomi Watts tout en naturel et d’un Chris Cooper impeccable.

    Jean-Marc Vallée ne joue jamais sur la simplicité, préférant toujours confronter ses personnages à leurs destins, les unissant ou les séparant par des évènements forts. A ce titre, mais il s’agit sans doute là d’une vision qui m’est propre, Démolition résonne toujours très juste dans les rapports humains qu’il expose. Oui, qu’importe si en définitive nous nous demandons vers quoi voulait réellement nous emmener le cinéaste, les séquences s’additionnent sans jamais que nous nous sentions floués, ou mal renseignés. Le film, en soit, est un paradoxe entre des moments intenses mais décousus et une narration globale sans relief. Curieux, donc, que de se réjouir d’un tel procédé narratif. Et pourtant. 13/20
    Patricemarie
    Patricemarie

    41 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    ça me semble être un film raté, car les faiblesses du jeu d'acteur de Jake Gyllenhaal apparaissent à force de mettre le personnage central trop en avant avec des plans continus sur lui comme c'est fréquent dans les films américains qui se focalisent sur le personnages principal. Il ressort un manque d'expression manifeste, des yeux globuleux sans âme, un air constamment interrogateur sans raison, il est mono-expressif alors que son personnage original et excentrique à la base est sensé exprimer les divers états d'un homme détruit par la mort de sa femme (scénario pas très original), touchant le fond et reprenant goût à la vie grâce à Naomi Watts dont tous les talents d'actrice ne suffisent pas à repêcher le film.
    Toto INF
    Toto INF

    36 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Le deuil le plus touchant, le plus réel, et le plus sincère du cinéma.

    Je m'attendais à tout sauf à ça, la bande-annonce m'ayant vendu un petit truc positif, je me suis retrouvé face à un drame rafraichissant et intelligent.
    Je vais pas m'étaler sur l'histoire, raison principale du pourquoi du comment il faut voir ce film, mais il m'a fait ressentir de belles émotions. La construction des scènes est parfaite, un parfait enchaînement dans le scénario, et les sentiments partagés à l'écran. Les personnages sont suprêmes pour souligner le propos du film, et les acteurs les font vivre à la perfection.

    Pour une fois que je ne finis pas frustré à la fin d'un film ! Une belle leçon sur la vie, la mort, l'amour, l'amitié, le couple.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2016
    "Demolition" porte un sujet difficile à traiter, surtout lorsqu’il faut laisser les choses se décanter, ce que les scénaristes et le réalisateur ont réussi à faire. Les choses mettent tant de temps à se décanter qu’on tend vers une impatience allant en grandissant, plus ou moins à l’image de Davis Mitchell alias Jake Gyllenhaal : on tourne en rond, on tapote des mains, on pose le doigt sur le bouton de la télécommande soit pour éteindre soit pour changer de chaîne avant de changer d’avis, et on désespère même de voir où le film va en venir. On ne peut guère reprocher cette lenteur que provoque souvent le processus du deuil, le deuil n'étant souvent possible que lorsque la boucle est bouclée, notamment quand il intervient de façon brutale et inattendue. Cette lenteurest ce qui fait l’entière crédibilité de "Demolition". Le message de ce long métrage est clair et d’une infinie clarté : le deuil se fait de plusieurs façons selon les personnes. La plupart pleurent toutes les larmes de leur corps, tandis que d’autres se réfugient dans le travail et activités diverses, alors que d’autres encore entrent dans une sorte de léthargie destructrice dont ils n’ont pas forcément conscience. Pire, cette minorité-là souffre de ne pas souffrir comme la plus commune des personnes, et ces gens-là s’en veulent énormément jusqu’à parfois s’en culpabiliser, toujours sans en avoir vraiment conscience. La profondeur du sujet est immense, mais le récit manque paradoxalement de cette profondeur, et ce de façon cruelle. Tout du moins, c’est l’impression que laisse ce film quand on le voit pour la première fois, malgré une belle chute amenée par des coups de théâtre intervenant sur les 15/20 dernières minutes. "Demolition" fait partie de ces films un peu pénibles à suivre car on ne voit pas bien où il va en venir, entrant ainsi dans la catégorie des œuvres comme "Sept vies", "Oldboy", ou dans une moindre mesure "Et après". Mais en aucun cas, "Demolition" n’arrive à leur niveau, bien que son charme agit sur un terme plus long. Je m’explique : tout de suite après l’avoir vu, je qualifiai ce film de tout juste moyen, certes doté d’une jolie fin, mais c’est tout. Sans plus. La nuit passée dessus, je me suis levé au matin avec le film en tête, et ma vision est devenue un peu différente, me faisant rajouter un bon point à ce que je voulais mettre au départ. Cependant je persiste à penser que le récit manque cruellement de profondeur, laquelle aurait permis au spectateur d’éprouver une profonde empathie envers le personnage principal. Nous avons seulement de la sympathie envers lui, ce qui est insuffisant au vu de la teneur du propos. Malgré mon avis partagé, je ne vois pas comment le réalisateur, les scénaristes et les comédiens auraient pu faire mieux. Ne voyant aucun défaut, je dois me résoudre à dire qu’ils sont parfaits, avec notamment un Jake Gyllenhaal lunaire en tête d’affiche. Ce dernier affiche même un talent supplémentaire dans la danse. Chris Cooper lui donne parfaitement la réplique, et est le plus convaincant des seconds rôles, malgré la prestation honorable de Naomi Watts, et plus particulièrement de Judah Lewis. Bien évidemment, le tout est porté par une bien jolie musique de Susan Jacobs, qui s’est permis le luxe de propulser Charles Aznavour sur le devant de la scène avec sa chanson "La bohème", parfois superbement réorchestrée en version piano. Pour conclure, "Demolition" est un film qui n’est pas extraordinaire en soi, mais il a le mérite... de marquer les esprits.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Un très bon drame sentimental. Jake Gyllenhaal incarne un veuf. Un très beau film sur l'acceptation du deuil.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2016
    Après le décès tragique de sa femme, les errements d'un cadre employé dans la finance. Ce film est une vraie déception, on attend qu'il s'emballe et nous sorte de l'ennui, mais en vain. Le lourd couvercle déposé sur le deuil ne se soulève pas vraiment, et nous laisse sur notre fin. J'attendais bien plus de la composition de Jake Gyllenhaal qui reste au stade de l'anesthésie. Est-ce la démonstration d'un deuil impossible que ne décrire que l'étape du déni, de l'anesthésie des émotions ? C'est un peu court pour un sujet de film, en tout cas, la démonstration laisse à désirer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Jake Gyllenhall = Film à voir, voici comment traduire la dimension qu'a prit cet acteur ces dernières années et ce film ne tarit pas à la règle. Emmené par un Jean Marc Vallée fraîchement encensé par la critique après les films Wild et surtout Dallas Buyer Club, le duo gagne son pari. Davis, jeune employé d'une boîte d'investissement perd sa femme lors d'un accident de voiture mais il n'arrive pas à ressentir de la tristesse. Nous suivons donc un jeune homme en quête de réponse qui va faire différentes rencontres qui vont le faire changer de vision. Je n'ai eu aucun mal à rentrer dans le film tant la mise en situation est excellente. Le rythme est bon tout comme les acteurs (Gyllenhall sans surprise mais aussi le jeune Judah Lewis qui est incroyable). C'est sans conteste un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Les deux précèdent films de Jean-Marc Vallée Dallas Buyers Club et Wild sont des films dramatiques assez léger et qui sont porté par d'incroyables performances d’acteurs, et c'est encore le cas ici.
    On suit Jake Gyllenhaal qui vient de perdre sa femme et qui n'éprouve rien, il va alors tout démolir pour sortir de quotidien de banquier ultra formaté afin de mieux comprendre comment fonctionne les choses et enfin prendre en compte des petits détails du quotidien.
    Porté par Jake Gyllenhaal toujours impeccable dans un rôle au bord de la folie, Naomi Watts très juste, Chris Cooper très touchant et Judah Lewis qui est une vraie révélation, le film est agréable à suivre et la mise en scène avec des effets de montages propre à Jean-Marc Vallée offre des scènes d'une beauté et d'une fulgurance et émotionnel profondément touchante.
    Comme pour les précédents films de Jean-Marc Vallée Démolition est ponctué d’excellentes musiques. Malheureusement le film tarde trop à faire évoluer le perso de Jake Gyllenhaal ce qui créer une longueur et une certaine lassitude du spectateur.
    Même si démolition est en deçà de Wild et Dallas Buyers Club, on en sort avec plein d'espoir l'humanité et l'envi d'être quelqu'un de bien pour les autres.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2016
    Coup de cœur signé Jean-Marc Vallée, déjà à l'oeuvre du brillant Dallas Buyers Club avec Matthew McConaughey, Demolition est à la fois révélateur de ses qualités de réalisateur mais aussi du respect qu'occasionne le jeu d'acteur d'un Jake Gyllenhaal quasiment aussi bon que dans le sublime Night Call. Poussé par une Naomi Watts trop absente et un Judah Lewis impressionnant pour son âge, le drame explose dans la durée. Car tout y est : entre une exploitation fidèle des rapports humains, pragmatiques comme il le faut, une dose jouissive de folie (s'il fallait choisir entre les démolitions impromptues de Davis Mitchell et ses pas de danse hilarants, nous ne saurions vers quoi pencher) et l'appropriation de l'écran par la mise en scène grandiloquente dont il est vecteur, le film gagne sa place parmi les valeurs sûres de l'année, et aurait pu se trouver dans la Black List si personne n'avait voulu lui donner sa chance.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    un film assez spécial et bizarre mais bon dans l'ensemble qu'il faut bien suivre joué par une bonne brochette d'acteurs avec un plus pour le personnage principal "jake gyllenhall" qui interprète un joli rôle à la fois dépressif et ainsi voulant se reconstruire une autre vie en rencontrant et nouant une bonne relation avec une autre femme et son fils afin d'essayer d"oublié son passé. bien mais pas excellent non plus dû à certaines longueurs par moments mais se laisse voir quand même.
    cceintrey
    cceintrey

    21 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Demolition est le dernier film de Jean-Marc Vallée, réalisateur canadien. De C.R.A.Z.Y. à Dallas Buyers Club, il a toujours réalisé des films sensibles, avec un ton particulier et personnel, qui en général me touchent beaucoup.
    Jake Gyllenhaal y incarne Davis Mitchell, un banquier d'affaires accompli qui travaille dans l'entreprise de son beau-père. Sa femme Julia décède subitement dans un accident de voitures duquel il sort indemne. Il ne va pas passer par une période de deuil classique.

    Par un concours de circonstances, il entre en contact avec la responsable du service clients d'une société de distributeurs automatiques, Karen Moreno, incarnée par Naomi Watts.
    La scène de rédaction de la première lettre de réclamation, présente dans la bande-annonce, est emblématique du ton décalé du film, contraste entre des propos très graves et le ton léger employé :
    "Dear Champion Vending Company: I put five quarters in your machine and proceeded to push B2, which should have given me peanut M&M's. Regrettably, it did not. I found this upsetting, as I was very hungry, and also my wife had died ten minutes earlier."

    L'évolution des relations entre Davis & Karen ainsi qu'entre Davis et le fils adolescent de Karen qui se cherche (acteur Judah Lewis, à suivre), sont très réussies.
    L'originalité tient au fait que le film ne devient par une comédie romantique, c'est plus subtil et donc touchant. C'est un film tout en sensibilité, qui contient des images fortes : comme son titre l'indique, des scènes de démolition pour mieux se re-construire, des pétages de plomb, des scènes urbaines tournées à NYC très euphorisantes, à Brooklyn et sur les plages de Coney Island, jusqu'à la scène finale émouvante qui réconcilie David avec sa part d'enfance.

    Ce film démontre encore une fois les qualités d'acteurs de Jake Gyllenhaal, capable de tout jouer. Naomi Watts, par son naturel, a encore une fois gagné mon cœur de spectatrice.

    Bryan Sipe, le scénariste, s'appuie sur une histoire personnelle. Le scénario de Demolition a figuré sur la "Blacklist" de 2007 qui recensait les meilleurs scénarios non encore exploités au cinéma. Cela aurait été dommage de passer à côté de cette histoire très originale, d'autant plus magnifiée par la caméra bienveillante de Jean-Marc Vallée.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Jean-Marc Vallée est un réalisateur canadien qu’on a découvert il y a plus de dix ans avec le magnifique « C.R.A.Z.Y. ». Depuis lors, il n’a jamais réussi à surpasser l’excellence de cette chronique familiale mais nous pond des films hollywoodiens à tendance oscarisables avec une régularité de métronome. Si « Café de flore » était intéressant et le voyait rester sur sa terre natale, « Dallas Buyers Club » permettait à Jarel Leto et Matthew Mc Conaughey (tous deux oscarisés) de livrer des performances époustouflantes. Enfin, plus anecdotique, « Wild » donnait à Reese Witherspoon le rôle d’une randonneuse en rémission, touchante dans un film qui l’était tout autant. Tous des long-métrages de qualité à plus ou moins degré important et c’est pourquoi « Démolition » s’avère clairement son moins bon film.
    Mais attention, moins bon film ne veut pas dire mauvais film car il se suit tout de même avec plaisir, notamment grâce à la prestation encore une fois impeccable de Jake Gyllenhaal et celles de Naomi Watts et du jeune acteur épatant (et futur sex-symbol en devenir) qui joue son fils. De plus, la réalisation du canadien est encore une fois adaptée, dynamique et propre pour un montage fluide rendant le suivi de cette chronique d’un burn-out émotionnel agréable à regarder. Le problème vient surtout du sujet et de la façon dont il est traité. Tout démolir pour mieux reconstruire scande l’un des personnages. Soit mais cette métaphore pèse dix tonnes et ne fait pas un sujet de film même si elle donne lieu à quelques fulgurances et moments mémorables.
    Que le personnage principal paraisse antipathique n’est en soi pas un problème mais que sa psychologie soit à ce point sibylline si… Comment comprendre les rouages narratifs d’une histoire si on ne saisit absolument pas le sens des réactions du protagoniste phare ? Et en cela, « Démolition » tire le pompon… Le film ne parvient jamais à nous émouvoir et le travail de démolition et de reconstruction de lui-même réalisé par Jake Gyllenhaal après le décès de sa femme semble ne suivre aucune logique et c’est finalement sa relation avec le personnage joué par Naomi Watts qui nous attirera davantage. Ajoutons à cela une simili-morale de bazar martelée très lourdement et un final trop gentillet et vous obtenez un film sympathique mais certainement pas pour ce qu’il est censé être à la base…
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2016
    "Demolition" raconte l'histoire de Davis Mitchell, jeune financier qui vient de perdre sa femme d'un accident de voiture. Il n'est pas triste de ce qui s'est passé, il s'interroge sur sa conduite. Sa volonté d'en parler le conduit à écrire à une chaine de distributeurs de friandises suite à une avarie rencontrée lors de l'achat d'une friandise dans une de leurs machines.
    Contactée par Karen du service client, Davis noue avec cette dernière des liens d'amitié et rencontre son fils, un ado rebelle qui s'interroge sur son identité sexuelle. Pendant ce temps, l'attitude de Davis suscite de plus en plus la désapprobation de son entourage et de sa belle famille...

    J'avais beaucoup aimé "Dallas Buyers Club" réalisateur, Jean Marc Vallée. La bande annonce et le script de "Démolition" ne me tentait pas trop. Pour autant, le film, s'il est déconcertant est plutôt pas mal.
    On a un peu de mal face à Davis, dont la réaction lors de la perte d'un être cher est déconcertante. J'ai commencé à apprécier le film lors de son ouverture aux autres, à Karen et à son fils.
    Face à cet homme qui réagit de façon étonnante, Jean Marc Vallée dresse une galerie de personnages étonnants, interprétés par des acteurs confirmés (Naomi Watts) ou inconnus au bataillon mais prometteurs (Judah Lewis).
    Le rôle du personnage principal, atypique et déconcertant, est taillé pour Jake Gyllenhaal dont le talent permet de se fondre dans n'importe quel type de composition comme sa carrière le démontre très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Une histoire de deuil traitée de façon particulière, avec un personnage qui réagit différemment, mais qui demeure attachant malgré son apparente folie. Le film vaut surtout pour l'impressionnante interprétation de Jake Gyllenhaal, qui de film en film s'ouvre à de nouveaux rôles et démontre qu'il est un excellent acteur.
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