anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 9 octobre 2014
Film choc, performance d'acteurs Québécois, haaaa ça fait du bien! On sort des poncifs, des sentiers battus. C'est un film dur, hyper réaliste sur les enfants ou ados en troubles du comportement, hyperactifs, bipolaires, du type HP, médocs et compagnie. Mais quelle tendresse de mère, quelle guerrière...Va t-elle baisser les bras? En plus, le réalisateur utilise un truc pour signifier aux spectateurs la fermeture ou l'ouverture de conscience selon les plans cadrage et la taille de l'image. Sinon, l'acteur qui jour l'ado, impressionnant, juste impressionnant. A voir absolument!
4,5
Publiée le 12 octobre 2014
Mommy nous donne à voir, au-delà de sa mise en scène impeccable et de son interprétation extraordinaire (Anne Dorval mérite toutes les récompenses), une certaine vision de la vie, qui place l'amour (et l'amitié) au centre de toute chose. Le cinéma de Dolan carbure à cette énergie naïve et exubérante, une générosité contagieuse qui semble dire merde au cynisme et à l'intolérance d'une société souvent trop conformiste. Quand une psy explique, au début du film, à la mère que "ce n’est pas parce qu’on aime quelqu’un qu’on peut le sauver", "Mommy" répond par une des phrases-clés du film : "Les sceptiques seront confondus." Tout est dit.

LA SUITE :
4,0
Publiée le 3 novembre 2014
Au départ un personnage extrêmement énervant, une famille de cassos à la sauce quebecquoise horripilante puis on se laisse séduire...Par quel tour de magie Xavier Nolan y parvient-il ? Mystère mais le charme opère !
Comédiens juste géniaux, mention pour l'actrice qui joue la mommy et l'accent de la belle province...
Aussi agaçant que drôle !
4,5
Publiée le 2 novembre 2014
Là où on pouvait craindre un clip arty branché, on assiste à un film magnifique, poignant, drôle, irrésistible.
Irrésistible comme ce trio d'acteurs exceptionnels. Ce histoire est bouleversante. Dolan la traite avec une élégance et un amour total. Quelle insolence d'être aussi brillant si jeune. Certainement le meilleur film de l'année.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 novembre 2014
Une belle claque pour un film difficile à raconter et à décrire tellement il est porté par un trio d'acteurs qui nous livre une palette de sentiments très large. La réalisation est digne de celui qu'on appelle petit génie du cinéma avec une très belle photo en particulier. Comme à chaque fois que je vois un film québéquois, j'avais peur du rendu de l'accent mais il apporte de la fraicheur dans les moments droles et on l'oublie complètement quand les scènes sont plus dramatiques
Assurément un des meilleurs films de 2014!
4,0
Publiée le 13 octobre 2014
Il faut avouer une chose, Xavier a du talent, incontestablement. Ce film peut ne paraître pas très original sur le fond mais si on s'y penche d'un peu plus près, on peut se dire que ce n'est pas le cas. Histoire à la fois très touchante et à la fois très dure car les scènes sont mélangées. Donc d'un moment à l'autre, tout peut éclater. La ou le réalisateur est fort, c'est qu'il arrive avec n'importe quelle situation, à nous identifier à celles ci. En ce qui concerne les acteurs, franchement je ne crois pas avoir vu un jeu d'acteur aussi bon depuis au moins 5 ans et pourtant j'ai vu une ch*er de films dans ma vie de tous genres et de toutes époque. Ils sont naturels, spontanés, perçants ... en fait ils sont tous, vraiment impressionnants. Bande originale se mêlant parfaitement avec toutes les scènes malgré, parfois, un manque d'originalité (mais c'est pas très grave). Superbes images avec de beaux plans, des ralentis, un format de filmage qui n'est pas standard, enfin bref techniquement c'est du grand art. Là ou je suis étonné c'est que Dolan est encore très jeune et qu'il est né pour faire ça. Même moi qui ne me laisse jamais submergé par les émotions, ni par la violence, le sang ou n'importe quoi ... j'avoue que certains passages ne m'ont pas laissé indifférent et je dirai même que j'avais des fois les yeux qui brillaient. Pour me faire faire ça, il faut y aller donc il a tapé très fort et surtout là ou ça fait mal. De plus, d'un côté nous avons la relation mère-fils très fusionnelle et très spéciale à cause d'un tas d’événements et en plus la relation qu'ils entretiennent avec la voisine qui devient leur amie est très décalé et à la fois pas tant que ça. En fait "Mommy" m'a fait penser à ma (jeune) vie et celle que j'ai pu mené avec ma mère (qui n'a pas été de tout repos même si ce n'est pas le même contexte) et je pense que j'ai été imprégné à cause/grâce à ça. Je reproche une seule chose à ce long métrage, le fait que vers la fin, il y a quelques scènes en trop car je pense que l'on aurait pu réduire et rester sur quelque chose de fort. Vous comprendrez quand vous l'aurez vu car il mérite d'être vu sincèrement. Un très bon film sans aucun doute/ 14/20.
4,5
Publiée le 8 octobre 2014
Palme d'or ! Évidemment ! Comment ne pas récompenser cette audace cinématographique ?! Ces comédiens ?!? Ces choix musicaux !? Cannes a à nouveau démontré la totale absurdité de ses critères de choix... Dolan ne cesse pas de faire des progrès. Tout le monde ne se reconnaîtra pas dans cette esthétique et ces envolées romanesques. Mais bon, c'est un superbe film. A voir !
4,5
Publiée le 10 octobre 2014
Quelle histoire, quels acteurs, un film fort en sentiments éprouvés lors de toute la durée du film. L'interprétation est vraiment prenante Que ferions nous a sa place ? Quel est la meilleure solution ? tant de questions qui nous passe par la tête tout au long du film
4,0
Publiée le 8 octobre 2014
Xavier Dolan expose tout son talent et s'impose parmi les meilleurs réalisateurs du moment !
L'une des perles du Festival de Cannes 2014, c'est Mommy, à l'instar d'un grand nombre, le nouveau film du très jeune Xavier Dolan (24 ans) n'a pas eu le droit à la Palme d'Or mais s'est contenté du Prix du Jury partagé avec le film de Godard. Le film aurait mérité un meilleur prix pour toute sa qualité scénaristique, visuelle, et ses performances artistiques incroyables ! Le point faible du film pourrait être sa fin trop longue et qui insiste trop lourdement sur un dénouement pas si fin. Cependant Mommy demeure l'un des films qu'il faut s'empresser d'aller voir au cinéma pour profiter au maximum de cette expérience qui est aussi visuelle !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 octobre 2014
Comme Maïwenn Le Besco avant lui, avec Polisse, Xavier Dolan atteint sa majorité avec Mommy. Tous deux ont su s’éloigner de leur nombril – certes sympathique, mais un brin irritant quelquefois – pour embrasser la fiction pure et dure avec fougue. Il est jouissif et émouvant d’assister à cette éclosion, déjà bien amorcée dans les films précédents, cet envol vers un summum probable. En l’occurrence, avec Mommy, on ne sait où donner de la tête et on en prend plein les yeux.
Dolan revendique des références simples et populaires, une diversité bienvenue. En voyant Mommy, on songe, par instants, aux films des rejetons Coppola et à certaines œuvres de Gus Van Sant. L’emploi de la musique – certes variée et éclectique dans le cas du réalisateur : il parvient à nous émouvoir au possible durant un repas qui finit par une danse sur du Céline Dion – et la description du tumulte adolescent n’y sont pas pour rien. Au-delà de Palo Alto et de Virgin Suicides, la peinture de la suburb canadienne évoque le meilleur de la fiction américaine. Le détournement – le temps d’une séquence – de la légendaire série HBO Six feet Under ne nous émeut que plus.
Réalisateur émérite désormais loin des tics arty superflus, Xavier Dolan sait s’effacer à juste escient, ne vole jamais la vedette à ses interprètes et offre un écrin à trois astres qui traversent son film et nous soufflent, nous happent, nous cueillent … La proximité entre le spectateur et ses héros est totale. Le ressenti devient épidermique, on respire au même rythme qu’eux, notre cœur bat au même rythme que le leur. Si la fiction est un seuil, vous entrerez dans ce long métrage tête la première et sans trébucher. Plongez !
Anne Dorval incarne l’antithèse de son personnage dans Les Parent, programme court éminemment cute et drôle qui croque avec truculence le quotidien d’une famille nucléaire – comme le chante le générique – qui fonctionne résolument bien malgré les coups de gueule et les aléas domestiques qu’il faut bien vivre. Ici, Anne Dorval campe une héroïne aux antipodes, white trash adulescente pleine de panache qui échappe à tout jugement. Mauvaise mère ? Non, pas vraiment, c’est une mère aimante qui fait son possible et se dépêtre dans le deuil du père de son fils sans jamais s’y attarder, mue par la nécessité d’avancer coûte que coûte. L’amour ne suffit pas, nous le savons. La vie intervient entre deux et entre eux deux. Cette femme rose bonbon cache ses blessures intimes derrière une inconséquence apparente et place l’espoir comme une denrée rare inestimable pour la survie du monde. « Les sceptiques seront confondus » prévient-elle au début du film. Nous aimerions de tout notre cœur la croire, cette splendide et digne créature. Anne Dorval nous convainc donc et emporte l’adhésion totale malgré l’outrance assumée du rôle. On n’en attendait pas moins de cette actrice monumentale rôdée aux dialogues vifs et mordants, qui navigue à l’aise entre le mainstream et l’exigence.
Preuve s’il en est que les seconds rôles n’existent pas, Xavier Dolan accorde à Suzanne Clément un – second – rôle fucking monumental et indispensable à l’équilibre de l’ensemble. Elle évoque la Maria Bello bouleversante de The Private Lives of Pippa Lee. spoiler: Frappée par un drame là aussi tu
, la voisine du couple mère-fils va retrouver un second souffle à leur contact. Son bégaiement est plus éloquent que bien des discours et ne sombre jamais dans la farce indécente ou le prétexte lacrymal du handicap à surmonter. Suzanne Clément, toute en retenue, nous épate et davantage. Les mots manquent pour exprimer le ressenti. Cela tombe bien, c’est justement l’essence même et la clef du personnage. La voir danser, d’abord raide comme un piquet, puis chanter en oubliant ses barrières sur On ne change pas nous touche profondément. Sa confrontation avec l’irrésistible et vénéneux Steve nous arrache des frissons.
En recevant le Prix du Jury à Cannes, Xavier Dolan dévoilait lors de son discours de remerciement sa volonté d’écrire pour les femmes des rôles conséquents, hors des clichés rabattus, des femmes qui ne seraient ni victimes ni objets, mais fortes, courageuses … En voilà la parfaite illustration. Il transforme son postulat en réussite éclatante. Anne Dorval et Suzanne Clément galopent, amazones conquérantes, chacune à leur manière.
At last but never ever the least … Dolan a trouvé son Di Caprio en la personne d’Antoine Olivier Pilon, qui parvient à exprimer la même rage adolescente que le Léonardo incendiaire de Marvin’s Room. Lointain cousin du peroxydé John Robinson dans Elephant, Brad Pitt Jr, Antoine Olivier Pilon – ange et démon – nous assène des moues cartoonesques, se mord la lèvre, touche des seins et, au même titre que l’impeccable Suzanne Clément, peut se passer de mots avec le renfort de son visage expressif, entre grâce et fureur. Il est l’alter égo du réalisateur, mi-enfant mi-homme de 17 ans, troublant et sensuel, touchant, insupportable. Son Vivo Per Lei/Je vis pour Elle, dans un karaoké beauf insensible et sourd à la beauté, révèle toute la solitude du monde, le drame de l’amour fou, impossible, jamais rassasié. A l’avenir, et l’avenir est résolument devant lui, on suivra volontiers la trajectoire d’Antoine Olivier Pilon, immense acteur du haut de ses 17 printemps.
Ces trois acteur/actrices forment « un team » – les mots mêmes de Steve – un bel ajout de singularités merveilleuses, sous la houlette d’un chef d’orchestre généreux. Sayanora !
4,5
Publiée le 4 avril 2018
Spirale tournoyante d’émotions dévastant tout sur son passage. Le cadrage rétréci étouffe le récit, puis s'élargit pour l’extase. Liberté !
4,5
Publiée le 24 août 2015
Pour Xavier, tendre agitateur (d'utilité) publique... L'idée géniale du sacrifice virtuel, le sacrifice d'un personnage par son auteur... L'idée force de le corseter ainsi à l'image comme dans la vie... Et parfois il faut laisser la place au talent !
4,5
Publiée le 1 septembre 2015
L'histoire du sauvetage d'un jeune par l'amour d'une mère. Dolan avait déjà traité le sujet de l'enfance difficile dans "j'ai tué ma mère", film très fort et dur. Ici on retrouve une mère déterminée et qui refuse de baisser les bras dans un film également puissant, élégiaque et tragique. Le tout très stylisé avec ses moments de respiration et de grâce. Et quelle interprétation!!!!!
Grandiose
4,5
Publiée le 14 juillet 2023
Le récit vibrant et déchirant de l’amour inconditionnel d'une mère dépassée face à la folie de son fils, servi par une mise en scène virtuose et interprété par trois grands acteurs, dont Anne Dorval qui crève l’écran. 4,75
4,0
Publiée le 2 septembre 2020
Le choix du format de l’image, audacieux et pertinent, aura beaucoup fait parler mais la justesse formelle de "Mommy" se retrouve dans tous ses aspects. Un très joli film sur la relation entre une mère et son fils au comportement destructeur.
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