anonyme
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4,5
Publiée le 14 février 2016
Quelle merveille d'humanité et d'émotion ! Mommy est au plus profond de l'humain, ce qui donne à ce film une force inouïe. Le format carré, loin d'être un gadget visuel, génère une incroyable intensité dans l'image. Des moments d'une grande poésie. Bref, un grand et beau film !
anonyme
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4,5
Publiée le 17 octobre 2014
Il n'y avait que Xavier Dolan pour se permettre de présenter un film sur les difficultés d'être parent d'un enfant hyperactif. Du haut de ses vingt-cinq ans, Dolan s'est lancé dans ce projet de montrer la quotidienneté de ces rapports mère/fils compliqués, qui demande beaucoup de maturité, sans complexe. Et c'est la recette de ce succès. Alternant entre sa fantaisie poétique mêlant la chaleur des couleurs à des ralentis esthétisants et un réalisme de la situation des humbles et des moyennes gens montrés droit dans les yeux, ni de haut ni mis sur un piédestal, Dolan remporte le morceau dès le premier plan où l'on découvre en plan serré la "Mommy" en question, nimbée de soleil d'automne étendant son linge. Anne Dorval crève l'écran d'entrée, prouvant au passage que, passée la jeunesse éclatante, une femme peut être pétillante et éblouissante de beauté. Elle tient même la dragée haute à son "fils", brillament joué par Antoine-Olivier Pilon, pourtant bourré de charisme et l'incarnation même d"attachiant"... La suite sur :
4,0
Publiée le 3 novembre 2014
Incontestablement son film le plus abouti, Mommy conserve en lui les deux ingrédients principaux du cinéma de Xavier Dolan : Crises de nerfs & Esthétisme. Les trois acteurs principaux sont parfaits (il est d'ailleurs préférable que Dolan reste définitivement derrière la caméra...), la mise en scène et la réalisation sont bien évidemment très soignées, le tout est chargé en émotion forte et empreint d'un grand réalisme. L'intrigue (l'amour d'une mère face à la déviance de son fils), est la même que dans son premier film (J'ai tué ma Mère).
anonyme
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4,0
Publiée le 12 octobre 2014
Quel film canadien de Xavier Dolan aussi délicat que drôle, violent que tendre, délicat qu' abrupt et profond ! Très difficile d'en parler... J'ai adoré les deux personnages que sont la maman "Diane" ou "Die" (Anne Dorval) et l'amie d'en face magnifique Kyla (Suzanne Clément) qui sont incroyables. Pas besoin de paroles, les yeux, le visage, tout s'exprime en elles. La scène de karaoké aussi très touchante. C'est un film rond, une mécanique huilée et des rôles au cordeau. Réel plaisir.... Jamais entendu autant de fois "tabernacle" en l'espace de deux heures. A voir !!**
anonyme
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4,5
Publiée le 26 octobre 2014
J'avoue je suis allée voir ce film avec une certaine appréhension. D'abord certaines critiques négatives puis le fait que ce film était en canadien sous titré je n'étais pas sûre de tenir... j'avais tord... je suis ressortis de la salle bouleversée, il y a des scènes qui m'ont mis les larmes aux yeux d'autres mont fait rire aux éclats quelques unes m'ont même impressionnée. Les acteurs jouent magnifiquement je suis bouleversée j'ai pris une claque monumentale. J'avais lu quelqu'un qui écrivait le réalisateur est jeune et ça se voit.... hé bien moi je dis que Xavier Dolan est un génie j'aime sa facon de filmer de rendre des scène tellement poignantes tellement belles je le remercie de m'avoir fait passer toutes ses émotions j'ai même aimé Céline Dion pendant 2 min tellement la scène était magnifique! Je vais mettre du temps à me remettre je suis contente de ne pas avoir suivi les critiques négative juste mon envie de le voir.
4,5
Publiée le 18 novembre 2014
Mommy est un bijoux...

C'est la théorie des dominos à l'envers, c'est trois belles personnes qui vont s'aider, s'entraider et même s'élever entre elles...
C'est trois acteurs magnifiques, de justesse, de beauté...
C'est un coup de foudre qui réveille tout les sentiments, c'est un vrai beau film...

Xavier Dolan est un enfant précoce du cinéma, à 25 ans Mommy est son 5ème film en temps que réalisateur, mais quel film, il a déjà les yeux d'un grand, son propre style, ses propres images, une touche de grand. S'il continue comme ça Mr Dolan est un futur très grand dont on a pas fini d'entendre parler...

Le format du film est lui aussi a part, un format carré resserré avec des plans et des images magnifiques, un angle de cadrage splendide, un écran qui s’élargit dans les beaux moments, et qui se referme quand tout se complique à nouveau... L'histoire de la vie...

A noter qu'il est même arrivé à me faire apprécier une chanson de Céline...
Et que le français québécois peut être très drôle en traduction littérale...
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4,0
Publiée le 21 novembre 2014
Entre (Gloria de Cassavetes) et Erin Brocovitch, très bien. Le rôle de Kyla est surprenant,quel secret à t'elle?
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4,5
Publiée le 30 janvier 2017
Rien à dire, à part que ce film est juste parfait. Le meilleur Dolan de loin, et un des meilleurs films que j'ai vu à e jour. Hyper efficace et ingénieux, Dolan signe un coup de maître. Je le recommande à tous. Les acteurs sont parfaits et très émouvant. Tout simplement un chef-d'œuvre
anonyme
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4,0
Publiée le 26 octobre 2014
Steve est un adolescent compliqué, coléreux, parfois hystérique. Le film débute lorsque sa mère, Diane, vient le chercher alors qu’il se fait virer du centre fermé dans lequel il était placé. La vie commune commence, entre petits boulots et démerde pour Diane, crises d’hystérie, initiatives foireuses et glande pour Steve. L’équilibre semble néanmoins naître lorsque leur voisine, Kyla, entre dans leur vie. Un équilibre à trois, rare au cinéma.

Ce qui frappe dans Mommy, c’est le format de l’image. Xavier Dolan utilise un format original de 1 :1. L’image est donc carrée et resserrée. Le réalisateur prend le parti de remplir le cadre constamment et presque entièrement avec ses acteurs. Le champ laisse peu de place aux décors, aux alentours, qui se retrouvent coincés hors du cadre, dans notre imaginaire. Bien sûr, on sait où l’on est, mais ce n’est pas l’essentiel. Dolan nous met cette histoire passionnelle entre une mère (Diane) et son fils (Steve) en pleine figure. Littéralement car l’image fourmille de gros plans. Quand le moindre objet, élément de décor ou une simple épaule pénètre dans le cadre, il ressert le plan sur le personnage au centre de l’image. Comme une loupe posée sur la pellicule. Dolan nous offre ses personnages, interprétés par des acteurs parfaitement dirigés, et bourrés de détails, du porte-clés fétiche aux ongles peints. Il colle aux acteurs avec sa caméra. Il extirpe d’eux ce qu’il veut, les pousse dans leur sensibilité la plus extrême et la plus fine. Il émane de Mommy une grande force et une sincérité bouleversante, qui proviennent en grande partie du jeu d’Antoine-Olivier Pilon (Steve), instinctif et violent, presque animal. Ses partenaires, Anne Dorval (Diane) et Suzanne Clément (Kyla) sont également admirables et entourent parfaitement le personnage de Steve.

Le temps d’une ou deux séquences, le format de l’image s’élargit, pour nous livrer une bouffée de liberté, parfaitement intercalée dans le scénario. Elle produit son effet, on est bluffé par le changement d’échelle tout comme par la chute de la séquence. Elle permet aussi de voir ce qu’aurait été l’image si Dolan avait tourné dans ce format. Et nous sommes obligés de conclure qu’on n’aurait sûrement pas vu le même film ! Le format carré, encore plus après cet échantillon comparatif, est parfait pour le sujet et la force de Mommy.

Qu’on adhère ou pas au sujet, la forme laisse sans voix, nous scotche au siège, et finalement nous laisse abasourdi quand le générique de fin surgit.
4,0
Publiée le 3 novembre 2017
Ce drame surprend par son traitement. Les acteurs font le métier de bien belle manière car l'histoire est vraiment dure, voire violente. Le style aussi, apporté par Dolan, a toute son importance, jouant avec le ratio de l'image et les nombreuses séquences musicales. J'y ai malheureusement trouvé quelques longueurs, certains choix de personnages pas toujours crédibles. Tout cela est compensé par une écriture soignée et quelques scènes parfaitement maîtrisées. Certaines relèvent presque du génie. A voir sûrement pour ce traitement original.
4,5
Publiée le 30 octobre 2014
Mommy est un concentré d'émotions brutes. Un film qui vous assène un coup de poing dans le ventre; vous cherchez votre souffle; vous vibrez ; vous tremblez d'excitation, de peur, d'empathie et d'amour pour ces deux personnages, une mère et son fils, qui s'aiment et se déchirent. Le fils est sur-excité, bipolaire et violent. Mais c'est aussi une crème avec une sensibilité atrophiée qui lui fait vivre toutes les émotions humaines à la puissance 10. Quelle claque pour le spectateur !... Mommy est un film imprévisible qui nous guide sur des chemins de traverse et ne nous laisse pas indemnes. On ne sait pas où on va, mais on y va à 100 à l'heure. Les nerfs des spectateurs sont soumis à rude épreuve. Comme un grand huit dans le noir ! Alors, si ce film n'est pas assez intello pour une Palme d'Or, il mérite beaucoup mieux : la palme de l'humanité, une humanité brute, sèche et amère, porteuse du plus beau des trésors, l'Amour... Inutile de dire que l'interprétation est sublime. L'accent canadien est un enchantement et les sous-titres nous aident à ne pas décrocher de ce trop-plein d'émotions. Seul le format d'image, réduit à quasi un timbre poste, rend perplexe; mais réflexion faite, il participe à l'esprit du film. Il indispose et nous rend inconfortables. Réduits au rôle de voyeur dans l'intimité d'une famille peu ordinaire.... Merci à nos cousins canadiens pour ce joli cadeau. Ce sont des images qu'on oublie pas...
4,5
Publiée le 7 décembre 2014
Bardé de lourdeurs, d'évidences, de clichés et de clinquant, "Mommy" est malgré tout un grand film par la manière énergique, vivante dont Xavier Dolan se permet de tout se réapproprier. Dès lors, sa jeunesse n'a rien à voir avec un quelconque génie précoce, mais avec un plaisir et un besoin vital de filmer qu'on ne ressent plus tellement dans nos salles.
4,0
Publiée le 16 décembre 2014
Si Xavier Dolan était français, son compte en banque serait assurément au LCL. Pendant longtemps, "Plus, plus, un p'tit peu plus" était tout à fait applicable à ces films, remarquables tant par leurs élans inventifs que par le côté pénible de la célèbre maxime "le trop est l'ennemi du bien". A 25 ans, Mommy est son cinquième long métrage, ce qui relève de l'exploit et mérite d'être souligné. Le dernier sorti en salle, Tom à la Ferme, avait surpris par la sobriété de sa mise en scène mais compensait avec la lourdeur du scénario. Mommy, de son côté, a connu un accueil dithyrambique de la presse spécialisée et a longtemps été le favori de la dernière Palme d'Or, pour finalement repartir avec le Prix du Jury. L'histoire se concentre autour d'un adolescent hyper-actif sujet aux pulsions violentes, qui retourne vivre chez sa mère après un séjour en centre de détention pour jeunes. Aucune trace du père, les deux protagonistes sont seuls, à l'étroit dans leur vie et sans aucune marge de manœuvre, manquant de moyens et de ressources pour changer de vie. Le cadre en 1/1 souligne bien cette carence de liberté et ce sentiment d'étouffement des personnages. Un vent de fraicheur arrivera par le biais de la sublime Suzanne Clément, qui joue à mon avis le rôle le plus intéressant du film, celui de la voisine tue dans son mutisme, que l'on sent porter un fardeau dont elle refuse de parler, et qui garde sa dignité et sa droiture en toute circonstance. Ce film est avant tout la réussite de ses acteurs, dont les performances sont phénoménales. Ce sont eux qui portent l'histoire, et non l'inverse. On a vraiment l'impression de voir un documentaire tant le réalisme est prégnant. Il y a une vraie force qui anime ce film, un sentiment de malêtre propre à notre société. Mommy est assurément le meilleur film de Dolan, le plus abouti, et j'espère qu'il présage une suite de carrière sur cette lancée.
4,5
Publiée le 18 mars 2017
Le prodige québécois Xavier Dolan nous livre en 2014 un film à fleur de peau qui se verra primé à Cannes et mettra surtout en lumière un trio de comédiens remarquables. L'histoire est simple et la réalisation dans un format d'image particulier resserre clairement l'attention sur les visages des protagonistes et de par le fait sur toute l'émotion qui s'en fait ressentir. On est immédiatement touché par cette mère solitaire et dépassée par l'attitude de son fils hyperactif et violent. L'amour est là mais l'issue tragique de cette relation destructrice semble inévitable avant l'intervention aussi délicate qu'inattendue d'une troisième âme brisée. Et cette connivence entre ces trois là apparait comme une évidence et fait renaître l'espoir au sein d'une famille aux abois. C'est franchement très beau, très bien filmé et le réalisateur nous réserve quelques moments assez aériens notamment à la faveur d'une bande son travaillée et chargée d'émotion. On alterne entre rire et larmes et surtout on y croit grâce à des comédiens particulièrement impliqués dont ressort clairement Antoine Olivier Pilon, en état de grâce et criant de vérité. Un vrai beau film, chargé d'émotion et qui donne clairement à réfléchir, un petit coup de maître pour le jeune réalisateur surdoué qu'est Dolan.
4,5
Publiée le 12 septembre 2014
J'ai vu un film... en avant-première qui m'a littéralement scotché à mon siège... J'ai été subjugué par cette histoire si émouvante portée par des comédiens exceptionnels et un réalisateur d'un talent rare... Les choix de l'image, des cadrages, et de la perception des personnages au plus près de leurs émotions m'a littéralement catapulté dans un univers où l'amour, la normalité et la folie se côtoient de manière successives... la BO donne une énergie folle à ce film qui déborde de force et de puissance émotionnelle. Les acteurs sont fabuleux et donnent tout à leurs personnages... Anne Dorval, Suzanne Clément, Antoine-Olivier Pilon occupent chaque plan que le réalisateur met à leur disposition. Xavier Dolan est vraiment un maître de la camera, de la lumière et du rythme... Il joue avec nos émotions et notre sensibilité. Bravo et je souhaite à ce film difficile de rencontrer le succès public qu'il mérite.
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