4,0
Publiée le 20 février 2016
L'oeuvre la plus achevèe de Xavier Dolan même si "Lawrence Anyways" surpasse "Mommy" a plus d'un titre! Histoire triangulaire entre une mère courageuse, son fils ingèrable et leur voisine aussi discrète que sensible, sur fond de rapports très forts et conflictuels! Le jeune prodige du cinèma d'auteur vise dans ce film une èmotion à fleur de peau, de mèlodrame qui va à l'arrache, en rèinventant dans un choix stylistique le format carrè! Le scènario donne un sentiment d'extraordinaire vitalitè, d'un travail avec les comèdiens au corps à corps, mais en même temps, Dolan construit une histoire qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus! ‎Anne Dorval, Antoine Olivier Pilon (impressionnant) et ‎Suzanne Clèment animent avec une passion dèvorante cette histoire que Dolan a rèalisèe avec un talent immense! Cet argot, cette langue quèbècoise salèe et crèative qui nècessite des sous-titres français, Dolan y tenait parce que plus apte à devenir le vèhicule d'une langue plus riche, plus gènèreuse, plus èmotive, plus vraie! Toutes les langues se valent de toute façon surtout quand elles sont riches et authentiques comme dans "Mommy". Exceptionnellement menè par un rèalisateur de 25 ans qui utilise la musique qu'il aime, ce film souvent dur prend place parmi les rèalisations de grande classe de Dolan : spoiler: "Mommy" contient d'ailleurs plusieurs trouvailles telle la scène du skate-board avec ce changement brusque de format qui s'èlargit pour être plus près des personnages et qui restera dans les annales du 7eme art!
Cinèma de l'âme et du coeur, de l'intelligence et de l'esprit, "Mommy" est un mètrage qui honore le cinèma tout entier, un film rècompensè à juste titre par le Prix du jury au Festival de Cannes...
4,0
Publiée le 8 juin 2015
Il y a sans doute quelques excès et longueurs, certaines scènes à moitié convaincantes... Mais bon, il y a aussi tellement de puissance, d'intensité, d'émotion brut qu'il est difficile de rester insensible à ce « Mommy » assez dévastateur à de nombreux égards. Que ce soit cette dimension à la fois très cruelle et presque délicate d'aborder cette explosive relation mère-fils, cette façon de filmer en définitive très précise et surtout cet hallucinant trio Anne Dorval - Antoine-Olivier Pilon - Suzanne Clément méritant tous les éloges et distinctions, l'œuvre fait souvent l'effet d'un uppercut, avec tout ce que cela implique d'éprouvant, mais aussi de fascinant, comme si ce sujet rebattu nous était raconté pour la première fois tant la vision du jeune québécois a quelque chose d'ébouriffant et même un peu dingue, le tout ponctué d'une bande-originale allant de Céline Dion à Oasis en passant par Lana Del Rey du plus bel effet... Bref, sans être exempte de tout reproche, voilà une œuvre avec beaucoup d'ambition et une personnalité folle, de celles dont on se souvient longtemps après être sorti de la salle : j'étais sévèrement brouillé avec Xavier Dolan après l'indigent « Les Amours imaginaires », voilà nos relations réchauffées au plus haut point. Un immanquable de 2014.
4,0
Publiée le 12 octobre 2014
Acclamé par la critique, ce cinquième long-métrage de Xavier Dolan est forcément inévitable par les temps qui courent où tout le monde crie au génie. Si, à mes yeux, ce mot est trop fort pour qualifier le film et Dolan, "Mommy" n'en est pas moins un film bouleversant et se pose comme le meilleur film de son réalisateur à ce jour. En racontant l'histoire de cette mère seule qui doit s'occuper de son fils impulsif et violent, le réalisateur nous livre un film sensible, plein de justesse et d'émotion où il nous brosse le portrait d'une femme forte. Déclaration d'amour à la figure maternelle de manière générale, "Mommy" contient tout de même quelques longueurs mais qui se font rapidement oublier quand interviennent les moments de grâce dans lesquels l'émotion s'insinue. Écrit avec plus de subtilité qu'il n'est mis en scène, le film ne tombe jamais dans le cliché ou dans la facilité et tient la route de bout en bout grâce à une interprétation remarquable de la part de ses acteurs. Que ce soit Anne Dorval (pleine de charme et de sensibilité), Antoine-Olivier Pilon (à fleur de peau) ou Suzanne Clément (décidément magnifique), chaque acteur semble totalement en osmose avec le sujet du film et à eux trois ils nous livrent une composition bouleversante. C'est d'ailleurs bien à eux que le film doit sa réussite.
4,5
Publiée le 14 juillet 2023
Le récit vibrant et déchirant de l’amour inconditionnel d'une mère dépassée face à la folie de son fils, servi par une mise en scène virtuose et interprété par trois grands acteurs, dont Anne Dorval qui crève l’écran. 4,75
4,0
Publiée le 5 novembre 2014
Ça y'est. Xavier Dolan,le petit prodige québécois né sous les vivas de Cannes justifie enfin sa flatteuse réputation. 5 longs-métrages en 5 ans à l'âge de 25 ans. Il y avait de quoi se brûler les ailes ou bégayer ses sujets de prédilection. C'est tout l'inverse qui se produit avec "Mommy". Fable sociale sur l'amour plus fort que tout entre une mère et son fils,chronique volcanique,mélodrame volontairement appuyé,comédie libre ayant digéré toutes ses influences. C'est un film qui nous emporte,nous terrasse,nous fait rire et pleurer dans une même scène. Une œuvre qui n'a pas peur d'assumer son sentimentalisme,ses grandes envolées lyriques voire kitschs. Dans la peau d'une mère white trash,à la fois très accessible et contradictoire dans ses émotions,Anne Dorval est époustouflante. Face à elle,le jeune Marc-Antoine Pilon en ersatz de Dolan jeune,colérique et désarmant,protecteur ultime de sa mère. Sans oublier la téméraire et discrète Suzanne Clément en voisine compréhensive à l'extrême. Trio ravageur face aux épreuves de la vie qui avance en rangs soudés,qui élargit littéralement le cadre des possibilités. Oui,la vie est aussi belle que cruelle. Merci Xavier Dolan de nous l'avoir rappelé avec autant de conviction et de talent.
4,0
Publiée le 2 septembre 2015
C est toujours difficile de se mettre dans un film quand on en a entendu dire autant de bien. Ce fut le cas pour Mommy dont j attendais monts et merveilles après qu il est remporté un succès critique quasiment sans réserve. Alors oui Mommy est un très beau film, solaire malgré une ambiance lourde entre cette mère et son fils ingérable. Le film a même certains moments de grâce, je prendrais pour exemple la scènes où le trio principale fait la fête sur une chanson de Céline Dion (dont je suis loin d être un grand fan) et qui est à mon goût une des plus belles scènes du film. Le plus réussi dans ce film selon moi, c est la qualité d écriture des personnages qui offrent du coup des rôles en or aux trois acteurs principaux, c est complet c est profond. En revanche j ai trouvé que le film manquait un peu d émotion pour vraiment me secouer, peut être du au fait que j en attendais un peu plus. Le choix du cadre serré de Dolan s il est parfaitement justifié et se trouve être une excellente idée finit par être gênant selon moi. Ce que je cherche en regardant un film s est m évader respirer et je trouve que ce cadre serré finit par être oppressant et gênant. Alors oui Mommy est un très beau film, mais pas le chef d œuvre auquel je m attendais.
4,5
Publiée le 10 octobre 2014
Ce fut une évidence depuis les premières minutes de J'ai tué ma mère : le cinéma de Xavier Dolan ne serait jamais tiède et son exubérance, son absence de complexe et son énergie, en même temps que son art de la manipulation et son goût pour les situations limites n'ont pas cessé depuis son premier film. Mommy est irritant et bouleversant à la fois mais le deuxième qualificatif surpasse largement le premier tant ce grand cri d'amour qui le transperce de bout en bout est sidérant d'intensité émotionnelle. On aura beau chercher : il n'y aucun moment neutre dans le dernier opus du cinéaste canadien. Des montagnes russes à perte de vue dans cette relation entre une mère et son fils, sous la "protection" d'une voisine timide et cathartique, dont les sentiments, pour feutrés qu'ils soient, sont l'une des plus belles choses de Mommy. Le spectateur est secoué comme un prunier par ces incessants changements de ton dûs au côté imprévisible, entre violence et tendresse, de l'adolescent. De l'hystérie à l'euphorie, le tempo se recycle perpétuellement comme une machine à laver qui essore les sens. En parallèle des sublimes interprétations de ce triangle dévastateur, la musique intervient comme un personnage à part entière : de Céline Dion, "trésor national" à Oasis, la B.O oscille au gré des humeurs de ce mélodrame flamboyant souvent touché par la grâce. On en a le souffle coupé, l'expression n'a jamais mérité autant sa signification.
4,5
Publiée le 1 septembre 2015
L'histoire du sauvetage d'un jeune par l'amour d'une mère. Dolan avait déjà traité le sujet de l'enfance difficile dans "j'ai tué ma mère", film très fort et dur. Ici on retrouve une mère déterminée et qui refuse de baisser les bras dans un film également puissant, élégiaque et tragique. Le tout très stylisé avec ses moments de respiration et de grâce. Et quelle interprétation!!!!!
Grandiose
4,0
Publiée le 28 mai 2018
Un très bon film de Xavier Dolan . Un très bon drame intimiste. Une oeuvre très émouvante. Une très belle mise en scène.
4,0
Publiée le 8 octobre 2014
Pour être honnête j'attendais autant que je redoutais Mommy, parce que j'allais enfin savoir si j'aimais ce que faisais Dolan ou pas, parce que pour le moment, même si je n'ai toujours pas vu Laurence Anyways, je n'aime que les amours imaginaires et le reste ne me fait pas palpiter plus que ça... malgré de bonnes idées dans Tom à la ferme.
Et Mommy est sans doute son meilleur film, son plus abouti, avec le plus d'idées et de bonnes idées... Non parce que tu peux le sentir là le gamin qui à 25 ans, c'est-à-dire mon âge qui se dit "ah ben tiens, mon film je vais le faire en 1:1 parce que ça m'éclate". Et franchement, je vais commencer parce qui fâche, mais à part les 10-15 dernières minutes le film est assez merveilleux, il aurait dû s'arrêter lorsque le gamin dit que le feu est vert (pour ceux qui ont vu le film)... On avait là la fin parfaite et il la laisse passer, du coup ben ouais, même si ce qu'il y a après n'est pas nul, même si le dernier plan est beau, laisser passer comme ça la fin parfaite je trouve ça triste et vraiment dommage, ça m'a sorti du film et je n'avais plus envie de l'aimer. On voit là que Dolan n'a pas su comment s'arrêter, le reste est superflus... Les cartons d'introduction disaient le reste... Du coup c'est redondant et pas très intéressant. (et les cartons d'intro je trouvais pas ça génial comme idée non plus).

Mais sinon tout le reste est formidable. Le fait d'utiliser un format carré, un format de portrait où systématiquement il faut bouger la caméra qui bouge pour avoir la personne qui cause dans le champ, il se passe un truc. C'est un peu étouffant, mais ça ne fait que mieux ressortir cette envie de sortir du cadre... Parce qu'il y a des moments où justement le 1:1 ne suffit plus et là c'est grandiose. Le cadrage permet également d'avoir le point de vue de chacun, car chacun est isolé dans le cadre, et finalement on ne juge personne, ni le fils, ni la mère, ni l'avocat, ni les médecins, ni Kyla... C'est juste beau, tendre triste et drôle.

De plus Dolan utilise toujours aussi bien la musique et le ralenti, j'aime ces quelques petits moments exubérant où ça sera surstylisé (sic), c'est bref, mais c'est beau. Et faut pas croire c'est un film vraiment émouvant, en tous cas c'était quelque chose à voir. Je pense que dans un salon ça ne rendra pas pareil, c'est un film à voir au cinéma (bon c'est une évidence une télé ne remplace pas un écran de cinéma, mais pour Mommy tout particulièrement à cause de ce ratio d'image si particulier).

Et ça me fait plaisir de voir enfin Dolan sortir du film traitant de l'homosexualité, je pense que ça lui fait un bien fou de parler d'autre chose, enfin... Il se libère...

On est passé du coup pas loin du chef d'oeuvre et son prix à Cannes ne fait pas tâche aux côtés de Godard (sans dire que Dolan est aussi talentueux... n'exagérerons rien). En tous cas Mommy est un film puissant, très bien interprété et je me suis même demandé si l'acteur n'avait pas la maladie dont souffre son personnage (d'où l’avantage de prendre un acteur peu ou pas connu... on y croit, alors que si tu prends Bale (ou Shia Labeouf) ben je sais que c'est pas vrai et du coup je sais que c'est du pipeau et ça me sort du film). Poignant.

Je tiens également à dire que ce n'est pas redondant malgré la longue durée du film. Il n'y a pas un moment où tu te dis : "j'ai déjà vu ça", franchement c'est Rain Man, en mieux et sans le côté bienpensant moralisateur.
4,0
Publiée le 8 mai 2021
Xavier Dolan s'attache à un trio explosif dans la banlieue québécoise : une mère immature, un fils adolescent impulsif et violent, et une voisine renfermée qui cherche un échappatoire. Le tout pour un drame intense et difficile. On peut saluer d'emblée l'excellente prestation des acteurs, car leurs personnages étaient hautement détestables sur le papier, et leurs premières apparitions donnaient envie d'enclencher la machine à baffes. Diane apparait au départ comme une mère indigne, irresponsable, et vulgaire. Mais Anne Dorval parvient à la rendre attachante, et à faire transpirer l'amour qu'elle ressent pour un fils très perturbé. Steve est quant à lui un insupportable adolescent, totalement irrespectueux et instable. Mais Antoine Olivier Pilon, au-delà d'interpréter brillamment cet énergumène, va rapidement montrer que derrière cette façade se cache un être malade et sensible. Pour filmer leurs relations, Dolan a opté majoritairement pour un format carré, avec une photographie jaunâtre. Un choix étonnant, voire perturbant au départ, mais qui trouve son sens artistique et narratif sans mal. Ce format d'image permet à la fois de se centrer exclusivement sur les protagonistes, sans diversion, et de s'immerger à fond dans cette ambiance explosive. Les sacrées performances des acteurs étant également mises en valeur par ce procédé. Enfin, soulignons l'étrange temporalité du film. Censé se dérouler dans un Canada fictif post-2015, le scénario souligne cela avec des écrits faisant références aux années 2010. Mais tout le reste (style vestimentaire, musiques, technologie employée par les personnages) fait ouvertement référence au début des années 2000, période d'adolescence de Xavier Dolan. Cette forme de nostalgie pour le réalisateur ajoute un poids étrange à ce drame costaud.
4,5
Publiée le 20 novembre 2014
Pour son cinquième film, Xavier Dolan reprend la thématique déjà au centre du premier d’entre eux, à savoir la relation mère-fils, mais cette fois elle n’est pas contrariée, comme dans le très autobiographique J’ai tué ma mère, par le coming-out du fils mais par ses troubles psychiatriques. L’adolescent qu’incarne la jeune révélation Antoine-Olivier Pilon souffre en effet de névroses comportementales qui en font un être caractériel, tour à tour hilarant et terrifiant. C’est d’ailleurs parce que Dolan ne cherche jamais à juger le personnage qu’il devient un être passionnant à suivre. Le carton en guise d’ouverture, qui nous situe dans une pseudo-anticipation mettant en place une loi autorisant les parents d’enfants instables de les confier à des hôpitaux, n’a pour but que d’amplifier le déni de sa mère envers le caractère explosif de son enfant. Incarnée par Anne Dorval, à contre-emploi puisque les canadiens ont l‘habitude de la voir dans une série pour enfants, cette femme au caractère trempé est elle aussi un personnage à qui l’on s’attache rapidement malgré ses frasques. Le lien qui les unit est à ce point fusionnel que les scènes qui les réunissent sont superbement touchantes. Le troisième personnage, la voisine quadragénaire Kyla, qui nous aide à pénétrer l’intimité de ce cocon familial hors-norme, est bien entendu plus effacé mais que le passé trouble rend tout aussi ambigu. En plus des performances d’acteurs inoubliables, la mise en scène soignée, mais moins formaliste qu’à l’accoutumée, et l’usage minutieux de musiques, connues ou composées, dont fait une nouvelle fois preuve le petit génie québécois permettent à ce drame intimiste d’être un des plus moments de cinéma les plus forts de ces dernières années. L’inventivité avec laquelle est utilisé le format de l’image pour illustrer l’étouffement psychologique des personnages est l’exemple le plus flagrant du talent avec lequel est conçu ce long-métrage mémorable. Le défaut récurrent chez Dolan qu’est d’avoir du mal à tenir jusqu’au bout le rythme de ses films est encore une fois flagrant puisque la conclusion s’étire inutilement après spoiler: l’internement de Steve
qui aurait très bien pu clore la narration. Malgré ce dernier quart d’heure un peu laborieux, on ne peut pas nier que les deux heures précédentes ont su, tout à la fois nous éblouir et nous faire passer du rire aux larmes comme rarement un film aura su le faire.
4,5
Publiée le 29 juin 2016
Long métrage remarqué lors du festival de Cannes de 2014, "Mommy" est une oeuvre sublime tant dans le fond que dans la forme.
On y retrouve l'obsession de Xavier Dolan pour les relations mère/fils compliquées notamment lorsque rejeton souffre, comme ici, de troubles du comportement. L'écriture du scénario est formidable et comprend, sous les nombreuses insultes, des dialogues passionnants.
D'un point de vue formel, Xavier Dolan confirme son statut de Maître de la mise en scène avec un style personnel appuyé, reconnaissable et jouissif que vient soutenir une B.O. de choix. L'importance de l'esthétisme ne nuit heureusement pas à l'intensité émotionnelle véhiculée par cette histoire et ces trois personnages.
Xavier Dolan est devenu un Grand du cinéma et "Mommy" prouve une nouvelle fois ce statut. Bravo.
4,0
Publiée le 17 mai 2023
Vu avec quelques années de retard. Ce film est impressionnant car il réussit à nous entrainer dans un univers fort avec des personnages intenses. On passe du sourire à l'effroi, puis à la détente puis à la peine tout ça avec seulement trois acteurs principaux, tourné limite en huis-clos et une bande son toujours idéale. Un vrai bon moment de cinéma.
4,5
Publiée le 8 février 2020
Je n'avais jamais voulu voir ce film car je ne suis pas un grand fan de Mr Dolan mais mon compagnon l'a vu au cunéma il y a quelques années et il m'en a dit beaucoup de bien et m'a même dit kil en était ressorti traumatisé et qu'il n'avait pas voulu dormir après l'avoir visionné alors je me suis laissé séduire et nous l'avons regardé ensemble et bien je n'ai pas été déçu. C'est prenant, c'est choquant, c'est éprouvant et les acteurs sont juste prodigieux ! Mon chéri avait raison : on ne peut pas sortir indemne de ce genre de moment et franchement c'est un des films les plus chocs que j'ai jamais vu ! Bravo... et merci Mollie !
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