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Un visiteur
2,0
Publiée le 30 mai 2014
Quelle chieuse cette Sandra ! Au lieu de pleurnicher toute la journée chez elle tranquillement , elle fait du porte à porte avec les méthodes des témoins de Jehovah , en croisade pour faire l'apologie du "travailler moins , pour gagner moins". Heureusement que de temps en temps un "casse toi pauvre c...." fuse de la part de ses collègues de boulot, autrement j'aurais fini ma nuit dans salle obscure ! Voila la messe est dite et bise à tous sur un seule joue, car même la dessus les Belges sont radins.
Pas trop familiarisé avec l'univers des frères dardenne, j'ai trouvé "deux jours, une nuit" particulièrement réaliste mais également âpre et inconfortable, cette descente dans l'univers de la petite entreprise dans le monde globalisé d'aujourd'hui révèle dans le détail et sans fard la dureté qui y règne et l'individualisme qui s'en dégage. Bonne interprétation de Marion Cotillard et des acteurs en général et une conclusion du film intéressante.
À tant vouloir éviter de sombrer dans le pathos, j'ai trouvé que ce film des Dardenne peinait à susciter l'émotion sur un sujet pourtant assez fort. Acceptons le point de départ improbable d'un vote sur le maintien d'une prime ou le départ d'une salariée en particulier, la répétition des scènes de rencontre avec chaque employé empêché de développer les personnages principaux. Cela n'en reste pas moins un film très intéressant qui donne à Marion Cotillard un premier vrai rôle d'actrice. La relation de couple et certaines histoires secondaires sont également très touchantes. La réalisation des frères Dardenne est conforme à leur habitude. Un bon film mais dont le scénario aurait mérité d'être plus ample.
Je tiens les frères Dardenne comme les plus grands réalisateurs vivants (quelque part entre Woody Allen - qui décline - et Stanley Kubrick - qui est mort). "Le gamin au vélo", "le silence de Lorna", "L'enfant" et "Rosetta" comptent au nombre de mes films préférés. Le genre de films que je conseille à ceux qui me recommandent un film. En leur promettant de leur rembourser le prix de la VOD si'il ne leur plaît pas. A chaque fois le cocktail est le même : la simplicité d'un scénario qui coule de source et se résume en une phrase, des dilemmes moraux aussi radicaux qu'inextricables, le naturalisme du jeu des acteurs filmés dans les décors naturels de la banlieue liégeoise.
Tous ces ingrédients étaient réunis dans "Deux jours, une nuit" : Sandra a un week-end pour convaincre ses 16 collègues de travail de renoncer à leur prime pour lui éviter d'être licenciée.
Las ! ça ne marche pas. Ou, pour être tout à fait honnête, ça marche un chouïa moins bien que les chefs d’œuvre auxquels nous ont habitués les frères Dardenne. A commencer par le titre. Non mais ! C'est quoi ce titre ?! On dirait une comédie romantique de Jason Reitman ! A suivre par Marion Cotillard. Juste pas crédible dans le rôle d'une RMiste dépressive ! Les frères Dardenne auraient dû prendre une inconnue (l'inoubliable Emilie Dequenne dans Rosetta) plutôt qu'une star qui "écrase" le rôle. A continuer par un scénario un peu faiblard car inévitablement répétitif : Sandra rencontre tour à tour ces 16 collègues et leur repose à tous la même question. Leur réponse n'est certes jamais la même. Mais on ne peut pas s'empêcher de compter les points comme à l'Eurovision.
Reste une chute exceptionnelle - dont on ne dira évidemment rien ici. Absolument surprenante. Parfaitement logique. Et extraordinairement émouvante.
De par son postulat de départ et son dispositif, ce nouveau conte social des Frères Dardenne, beaucoup plus explicite qu’à leur habitude, prend le risque de l’édifiant (la violence hypocrite et barbare du monde du travail) et du programmatique (la répétition de la même scène, la logique de l’accumulation des points). Et, de fait, le début du film fait craindre le pire : la succession de sketchs attendus, le jeu minimaliste et un peu amorphe de la star… Et puis, au détour d’une scène qui dérape vers le mélodrame poignant (le collègue qui s’effondre en larmes), le film sort du matérialisme documentaire et lorgne avec bonheur vers le romanesque. Dans ce registre, il faut bien reconnaître que Marion Cotillard est - une fois n'est pas coutume - absolument formidable. Au-delà de la justesse des dialogues et de l’émotion tenue qui ne nous lâchera plus jusqu’à la fin, cette histoire d’une persuasion (ou d’une résistance tranquille) sait aussi se faire voyage intérieur, à travers les lâcher-prises d’une héroïne sur le fil de la dépression. Et c’est sans doute là, le véritable cœur palpitant du film, sa raison d’être : on y retrouve l’énergie obsessionnelle des plus beaux personnages des Dardenne, énergie toujours au bord de verser dans son épuisement morbide. C’est là l’étrange pointillisme existentiel d’une œuvre qui repose beaucoup sur cette réversibilité des puissances de mort et de vie où la volonté d’en sortir n’est jamais loin de celle d’en finir. On peut préférer l’approche plus secrète et abyssale de « Rosetta » ou de l’immense « Silence de Lorna », mais on ne peut nier le talent des deux frangins pour retrouver l’émotion du romanesque au sein du naturalisme le plus mat.
Certainement le film le plus abouti, le plus beau, le plus touchant et le plus fort des frères Dardenne. Sublimé par une mise en scène géniale et une Marion Cotillard éblouissante, "Deux jours, une nuit" est un voyage, une plongée dans ce monde complexe du quotidien contemporain chère aux réalisateurs belges. Un chef d'oeuvre monumentale !
Un film salué par de nombreuses critiques... Peut être que je ne connais pas encore assez bien le style des deux frères Dardenne mais je dois l'avouer je me suis ennuyé 1h30 du film laissant donc peu de temps a l'émerveillement auquel je m'attendais.. en bref.. Faire un résumé de ce film c'est tout simplement le spoiler tellement l'intrigue est plate, répétitive et sans rebondissement... Dommage
1h30 mortellement emmerdante inouï qu'on puisse écrire ou tourner un film aussi nul!!!! Il faut vraiment aimer les films creux pour y trouver ou y inventer une interprétation quelconque ou vivre dans le pays des bisounours peut être!!!😝
long, ennuyeux, répétitif, plat,. les mêmes mots qui reviennent continuellement en boucle: le vote, les 1000 euros, je comprends c'est important, il n'est pas là, je repasserai, les cachets...
Pfff, j'ai abandonné au bout de 40 mn, et qu'est-ce que j'étais bien en sortant...
Un film s'étirant sur prés 1h35 enchainant les mêmes scènes et les mêmes dialogues pour une quête complétement irréaliste. Marion Cotillard est sans nuance aucune, toujours en larmes, et exaspère le spectateur au lieu de provoquer sa pitié... De plus l'absence de bande originale n'arrange rien à la platitude de ce "documentaire". Pourquoi tant de critiques positives? A éviter de toute urgence.
Marion Cottillard joue bien, le sujet est intéressant et le film pas trop larmoyant, mais je me suis parfois ennuyé, le film restant sur les mêmes rails du début à la fin.
Film très épuré (comme d'habitude chez les Dardenne) qui demande que le sujet soit fort pour rester accroché. Et c'est le cas, un sujet très fort, dans lequel il est très facile de se mettre dans la peau des personnages et se demander ce que l'on ferait à leur place. Quelques scènes très émouvantes qui mettent au bord des larmes (voir plus sur ce terrain de foot). Cependant le schéma est un peu répétitif, et un brin de musique ou une mise en scène un peu moins académique aurait aidé à être plus emballé. Mais ce n'est pas le style des 2 frères, et l'on sait à quoi s'attendre.