Derniers Avis : Deux jours, une nuit - Page 26

excellent film interprété a la perfection par un casting sur mesure. film qui nous renvoie a notre société individuel et capitaliste qui divise, humilie et dérape souvent.

Un peu long et ennuyant. Marion Cotillard répète sans cesse la même phrase qu'à la longue on connaît par cœur... Je ne pense pas que c'était le but mais j'ai joué à l'iPhone tout au long du film :(

Indiscutablement un grand film politique. La mise en scène surprend toujours, et les acteurs (pas seulement la petite débutante Cotillard) sont toujours justes. Enfoncés les discours de Melenchon et Laurent, vive le cinéma visionnaire des frères Dardenne !

A mon sens le meilleur de tous les Dardenne ! Une forme de suspense social innovant, un réalisme puissant... la vie, la vraie... Malgré une légère propension au sur-jeu, Marion Cotillard est crédible en ouvrière et mère de famille. On reste suspendu, au fil de chacune des visites, à la réponse et la réaction des ses collègues de travail. Le rôle de Fabrizio Rongione est parfait également : soutien de sa femme dépressive mais aussi un coach mental qui la persuade autant qu'il essaie lui-même de se persuader qu'elle va réussir. Comme pour Le Gamin au Vélo, malgré la thématique, le soleil rayonne pendant tout le film et la fin est très positive et porteuse d'espoir. A noter également, l'apparition de deux plages musicales apportant leur lot d'émotions. Du grand et du bon cinéma !!!

Dommage que les scenes soient repetitives donc des dialogues repetitifs. Mais a coté de ce petit bémol un TRES bon film social et un tres bon jeu d'acteur ! On retrouve bien l'univers des Dardenne . Je le conseil !

Je ne pensais pas qu'un jour, je ne conseillerais un film des frères Dardenne que du bout des lèvres ! Et pourtant ! Alors, pourquoi ? Pour au moins 3 raisons : tout d'abord, une situation de départ qui, pour toute personne ayant fréquenté le monde du travail dans le privé, ne tient pas la route une seconde. Dans le film, la Direction d'une boite qui ne va pas très bien, s'étant aperçue que le travail pouvait être fait à 16 au lieu de 17, propose un vote à ses employés : si vous acceptez qu'on ne réintègre pas une collègue qui sort de dépression, on vous file une prime de 1000 euros. Si vous souhaitez qu'on la réintègre, pas de prime ! 14 sur 16 votent pour la prime mais le patron accepte qu'il y ait un nouveau vote. Dans la vraie vie, ça ne se passe sûrement pas comme ça. Si prime il y a, elle peut être pour quelqu'un(e) qui accepte de partir et non pour ceux qui restent. Ou bien, on donne le choix : vous gardez votre salaire si vous acceptez le licenciement de votre collègue, ou bien, vous acceptez que votre salaire soit diminué pour que votre collègue soit réembauchée ! De toute façon, le bilan économique du choix donné dans le film ne tient pas la route : le total des primes ne représente même pas une année de salaire et charge d'une personne. La boite n'a donc aucun intérêt à laisser le choix aux employés, donc ... elle ne le propose pas ! Ensuite : Sandra va voir ses collègues les uns après les autres pour les convaincre de changer leur vote. A force, la répétition des scènes est un peu lassante. Enfin, à mon humble avis, Marion Cotillard n'est pas plus convaincante que d'habitude. C'est bien sûr très bien filmé, très bien dirigé mais, finalement, ne sont vraiment intéressantes que les 15 dernières minutes. C'est peu !

Je vais rarement au ciné pour voir des films du "quotidien", je préfère des choses plus gaies. On m'a offert ce film en séance cadeau... je l'ai trouvé excellent, poignant, bouleversant, donc un vrai moment de cinéma! A voir absolument

Pour ce nouveau film, les Dardenne ont décidé de mettre en scène un horrible chantage. Filmé à coup de petits plans-séquences aussi sobres que puissants, le film délivre sa réalité frontalement. A cause du cadre spatio-temporel et des plans-séquences, il n’est pas possible à Sandra de s’échapper ni à nous de détourner le regard. La vérité nue est là, sous nos yeux. J’ai été quelque peu déçu par les plans-séquences, dont je pensais allaient être un peu plus longs mais aucun n’excède plus de trois minutes. Les cadrages sont serrés pour capter les émotions des personnages. Sandra a 48 heures pour mener sa lutte, un périple ensoleillé, entre rires et larmes. Sandra se bat pour redevenir elle-même par tous les moyens. Excluse de la société, elle a le soutien de la famille et a une force de caractère. Pourquoi le spectateur la suit-elle? Parce qu’elle nous représente, nos forces et nos faiblesses. Elle est un modèle de courage et d’abnégation. Elle ressent de l’espoir et de la détresse. Les fautifs ne sont pas ceux qui ont décidé de voter non mais le capitalisme sauvage qui oblige les patrons à supprimer des postes pour économiser des salaires. Le film est rythmique et énergique. Marion Cotillard signe une composition d’une sensibilité brillante, qui nous fait pleurer lorsque, pendant deux secondes, entre sa lutte et ses larmes, elle se libère et rit en augmentant la musique dans la voiture. Et oui, les Dardenne ont cette capacité à émouvoir sans artifices, sans musique ou presque. Critique et analyse entière en lien.

S'il y a bien un film à ne pas aller voir c'est celui là ! Ce film se veut être touchant, que néni ! Même Transformers est d une qualité cinématographique bien plus élaborée et nous fait plus vibrer !
Une Cotillard qui pleurniche et se lamente sur son sort 1h30 durant, on croirait voir un reportage de faits de société au journal de TF1 interminable ! La redondance du scenario nous ennuie tellement profondément qu elle finit par nous plonger dans une pseudo déprime ! Et dire qu il était en compétition au festival de Cannes !!! A part les pseudos artistes intellos perchés qui nous ont fait croire que c'était un bon film en le proposant en compétition, qui a de bonnes raisons d'aller le voir?

Deux jours une nuit
Un film dont on entend beaucoup parler, notamment pour la palme d or à Cannes.
Malheureusement, la promesse s arrête là. Le film n est ni beau ni réellement intéressant. De nombreux films sur le même thème ont fait beaucoup mieux. La réalisation est convenue, endormie comme son héroïne sans jamais se réveiller ni se révéler.
Une bonne scène sur un terrain de foot. Le reste est beaucoup trop simpliste.
A force de vouloir épurer le sujet, les frères Dardenne l ont simplifier. Dommage.
Pour ceux qui connaissent l univers ouvrier, les ressources humaines : fuyez cette caricature dont ni la forme, ni le fond n arrivera à vous captiver.

L'histoire n'est pas mal mais ça traine en longueur. Écouter Marion Cotillard répéter toujours la même chose, et la voir avaler des cachets et des litres d'eau finit par lasser. Sinon, le sujet est intéressant.

Film très décevant eu égard à la critique dithyrambique de la presse. Scénario répétitif (on a tout vu dans la bande annonce). Même les acteurs plutôt convaincants ne parviennent pas à rehausser le niveau de platitude du scénario. Le film qui se veut réaliste est par ailleurs assez peu vraisemblable (le coup du vote réorganisé une deuxième fois). Les réactions des personnages secondaires: les salariés de Solival, sont presque toutes identiques: "je veux bien que tu reprennes le travail mais tu comprends j'ai aussi besoin de ma prime". Aucun rebondissement. Pauvre, plat, et misérabiliste. Je ne parle jamais au cinéma et ne supporte pas les gens qui parlent, mais là, je n'ai pas pu m'empêcher de converser avec mon amie, sans parler du film.

Chacun son style . Mais celui ci est pas pour moi ... 8 fois la même scène . Des scènes non réaliste . Oui c est assez bien joue . Mais bon c est long long long . On peu dormir 20 minutes on a rien raté du film .

Un film qui est une caricature de À à Z, scénario creux, acteurs pathétiques. Une approche sociale qui sonne faux, on passe 1h30 à se demander ce que l'on fait ici.

Ah les Dardenne... C'est cool avec eux, je sais déjà que je vais me faire un bon film, que je vais en prendre plein la gueule en émotion! Une fois de plus, ça se vérifie ici avec une Marion Cotillard bluffante, moi je lui file la palme haut la main! Quelle authenticité! Elle est littéralement dans son personnage, pas un moment on ne doute de son malaise ce qui n'est pas chose facile avec les rôles de personnages perturbés.... J'avoue avoir eu quelques doutes vu le scénario: peur de la répétition de cette scène où Marion balance son speech à la porte de tous ses collègues et pourtant, on n'a pas une seconde cette impression grâce à elle. Chaque situation se distingue de l'autre. C'est tout le talent des Dardenne que j'ai retrouvé dans ce film... Personne ne sait filmer l'humain, celui que l'on est et que l'on connaît tous comme eux alors ça va parler à tous ceux qui aiment les films authentiques, et ça va barber ceux qui n'ont pas envie de s'attarder sur la misère du monde, n'ont pas envie d'ouvrir les yeux, ceux qui tournent la tête quand ils croisent le malheur dans les rues chaque jours, ceux qui préfèrent éviter d'y penser et fuient la réalité du monde.... La mise en scène est très soft mais accentue justement ce côté réaliste... Comment ne pas s'identifier et se poser la question de la décision que l'on prendrait nous pour cette collègue que l'on pas vu depuis des lustres parce qu'elle déprimait??? J'ai eu peur pour elle, pour moi aussi! peur d'être ravagé par le résultat du vote qui m'aurait fait prendre conscience qu'il n'y a plus d'espoir dans ce monde devenu plus individualiste que jamais, où la solidarité n'existe plus... Pour ne rien révéler, je dirai juste que comme d'habitude avec les Frangins Belges, il y de l'Espoir dans la triste réalité où nous vivons....
Bonne claque!