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    Toy Story 4
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    4,2
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    641 critiques spectateurs

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    Housecoat
    Housecoat

    124 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2019
    La saga Toy Story est probablement l'une des plus grandes réussites, si ce n'est la réussite qui a participé au bonheur et à la prise de conscience de plusieurs générations d'enfants sur ses 24 années d'existence. Le premier né des légendaires studios Pixar est devenu le joyau immaculé sur lequel brillait toute une succession de films qui apprenaient aux enfants à devenir adultes et aux adultes de ne pas abandonner l'enfant en chacun d'eux. Le phénomène le plus intéressant au sujet de Toy Story est l'évolution du public qu'il a forgé au fil des années comme il a lui-même évolué en 3 films, puisque c'est là son sujet: toute une vie d'enfant vécu sur le long-terme.

    L'annonce d'un quatrième film paraît incongru en partant de là. Le public avait vu la fin qui laissait imaginer un cycle infini et joyeux pour tous les jouets s'étant donné la noble tâche de rendre les enfants heureux afin de les aider à traverser les étapes cruciales de leur vie. Que pouvait-il y avoir à raconter de plus après qu'Andy ait cédé ses jouets à Bonnie ?
    La réponse à cette question est difficile à trouver et la beauté du geste n'en est que plus grande. Car Toy Story 4 démarre en étant conscient de ce cycle et va remettre en question tout ce qui constitue le fondement de ses trois précédentes aventures tout en les mettant une dernière fois à l'épreuve.

    La dure responsabilité de chaque film a été de répondre à la question que le précédent laissait en suspend. Ainsi, Toy Story 2 rappelait à ses personnages que leur vie auprès de l'enfant qu'ils aiment ne sera pas éternel et Toy Story 3 leur faisait vivre la fin de cette vie pour en démarrer une nouvelle. Dans chacun d'eux, nos héros se sont retrouvé à faire le choix entre refuser ou accepter le changement.
    Toy Story 4 démarre de façon complètement inédite et même déstabilisante en plaçant les jouets qui nous ont suivi pour l'amour qu'on leur porte prendre pour la première fois des voies différentes pour eux-même. Les personnages les plus importants sont plus que jamais en quête de repère, ne sachant quoi faire sans reposer sur un autre pilier, désemparés devant des choix aux lourds conséquences et des questions où les réponses ne sont pas évidentes à accepter.

    Woody qui s'était toujours débrouillé envers et contre tout pour maintenir la cohésion de son groupe voit pour la première fois la perspective de ne plus vivre à travers l'amour d'un enfant mais de vivre pour lui-même. Ses retrouvailles avec la Bergère constituent tout l'apport du film par rapport aux précédents. Cette dernière ayant embrassé un mode de vie plus détachée et individualiste mais plus libre et généreux envers n'importe quel enfant croisant sa route dans une vie en constante évolution contrairement au cycle perpétuel du propriétaire unique que Woody a toujours scrupuleusement suivi.
    La possibilité de quitter sa vie avec Andy était évoquée à plusieurs reprises dans la saga mais la réponse avait toujours été évidente, le rendre heureux était tout ce qui comptait, c'est ce pourquoi les jouets existent. La réponse n'a jamais été autre et toutes les autres alternatives n'étaient jamais viables, soient parce qu'elles les éloignaient de leur propriétaire, soit parce qu'elles étaient représentées par des individus moralement belliqueux. Pour la première fois, Woody est confronté à une perspective qu'il serait réellement susceptible de suivre après trois film à refuser l'abandon.

    Le film effleure déjà une question existentielle fondamentale dans sa prémisse avec le personnage de Fourchette. Pour la première fois nous avons l'occasion de voir un jouet prendre vie parce qu'un enfant en avait besoin. Et pour la première fois, nous voyons un jouet renier sa propre existence. Trouver le sens de sa vie a toujours été la plus grande préoccupation des protagonistes, et Toy Story 4 se montre brillant dans tous ses instants clés en opposant quelques fois leurs points de vues avant d'apporter une bonne conclusion pour chacune d'entre-elles sans jamais les trahir, autant pour les héros principaux que secondaires.

    L'idée de représenter nos héros pouvoir s'affranchir de leurs attaches étaient une idée risquée mais Toy Story 4 surprend constamment par la profondeur de ses dilemmes toujours incertains que par la justesse de leurs issues. Si Fourchette doit accepter d'être ce qu'il est et ce pourquoi il a été conçu, Woody peut de son côté se demander si il est possible pour un jouet de vivre sa propre vie avec son grand amour plutôt que d'exister à travers la procuration de son propriétaire, tandis que Gabby Gabby (la meilleure antagoniste de toute la saga) sur l'autre versant veut vivre pour l'enfant qu'elle a toujours aimé. Avoir inversé les objectifs des deux opposés en concluant cette grande histoire sur Woody acceptant la vie qu'il a toujours refusé au bout de trois films est une action incroyablement forte et significative mais qui rend cette quatrième aventure primordiale dans le développement de tout enfant ayant grandi avec les acquis des trois précédentes.

    Accepter la possibilité qu'une autre perspective de vie puisse se présenter à soi après toute une existence passé à en suivre une autre et rappeler que l'évolution est parfois nécessaire. C'est par la beauté de ce final que Toy Story 4 se révèle aussi riche que ses prédécesseurs et même, nécessaire pour compléter ce que les trois premiers films avaient amorcés. A la fois la conclusion insoupçonnée mais la conclusion supplémentaire dont nous avions besoin.

    Même si l'une des meilleures sagas de tous les temps est terminée, Pixar continuera à nous émerveiller pour l'infinie et au-delà...
    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    « Toy Story 4 » est en soi une petite merveille dont le charme, l’humour et l’invention font mouche à chaque instant !
    Une idée excellente (de Josh Cooley et Andrew Stanton) à tous points de vue que de projeter ce petit monde presque 10 ans après, pour ce dernier Pixar...
    Que d’émotion face à cette bande de jouets aventureux et facétieux, dont chacun possède une personnalité bien marquée, à travers des signes distinctifs incroyables et des expressions à tomber littéralement, au point d’oublier qu’il s’agit d’un film d’animation !
    C’est là bien la force de ce quatrième opus, tant le caractère de ces personnages irrésistibles est défini pour devenir particulièrement touchant et nous séduire à chaque apparition !
    De Woody à Bo la bergère, on fond complètement rien qu’à percevoir un haussement de sourcil, ou un trouble dans la voix...
    Et que dire de cet accent canadien tellement craquant dans la bouche de ce vaillant et fringant motard moustachu à la sensibilité cachée, dont le seul souvenir de « son enfant » le laisse totalement vulnérable !
    Et si l’on compte et relève toutes les expressions plus drôles les unes que les autres, on est sur un petit nuage, alors que les situations vécues ou même quelquefois imaginées (!) dans l’imagination fertile de certains, sont d’une drôlerie sans nom...
    Toute la problématique de la dépendance à l’être humain, ou à « son enfant » comme le dit chaque jouet, est ici bien abordée quand on la mesure à la liberté d’être et d’agir qui est pour certains un vieux rêve.
    Ici on est aussi confronté au côté affectif que tient le jouet dans la vie de l’enfant, à sa pérennité en tant que tel, aussi bien dans un point de vue psychologique que matériel...
    Toute une réflexion qui a le mérite d’être soulevée pour les petits comme pour les grands !
    Un réel plaisir des yeux et des oreilles à éprouver sans modération, et même tête baissée, au risque de s’en prendre plein la vue au propre comme au figuré...
    Alors en avant toute, sans hésitation !
    Julien R
    Julien R

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Très bien fait mais totalement dispensable...

    La magie n'opère plus, et on a perdu l'essence des premiers pour faire un film où les jouets sont devenus un prétexte à un scénario somme toute bien plat...

    J'en sors déçu, pas que le film soit mauvais en soi mais bon... si quelqu'un ici le place devant n'importe lequel des 3 autres il faut m'expliquer...

    LE gros moins ce sont les personnages... 2 petits nouveaux assez drôles, mais surtout des tas d'anciens qui servent de papier peint tellement on ne sait plus quoi en faire. Même Buzz a un rôle des plus mineurs...

    Donc soyons objectif, ce film, sans être une bouse, se laisse regarder mais est le film de trop. Le $ avant le sens. Dommage de terminer là dessus.
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Lorsque le film débute, après un prologue sous tension, on comprend que le récit reprend la recette habituelle avec le petite Bonnie qui s'apprête à entrer à l'école mais très vite on s'aperçoit que l'équipe Disney/Pixar en a encore sous le pied ! Mais surtout on constate que si Woody est toujours important, les autres de la bande sont un peu en retrait même Buzz l'Eclair est un peu sous-exploité car, au final le personnage principal de cet opus n'est pas celui qu'on croit !... Par contre la trame de l'aventure reste semblable aux précédentes, et si il y a toujours beaucoup d'humour c'est moins prononcé pour plus d'émotion ce qui crée un rythme moins effréné.
    Site : Selenie
    Emmanuel Combe385
    Emmanuel Combe385

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Nouveau personnage Fourchette qui n'a pas grand interet, un Woody malmené et presque oublié, une fin qui ne correspond en rien avec l'esprit des 3 premiers opus, pour certains un chef d'oeuvre pour moi une triste fin. En fait déçu, très déçu.
    Guillaume Rouy
    Guillaume Rouy

    15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Rares sont les films du Studio Pixar qui déçoivent. Dans le monde de l'animation et du cinéma en general, Pixar est encore un des rares studio a faire preuve de créativité, d'imagination et de pure émerveillement. Ciblées pour les enfants mais plaisantes autant aux adultes, la plupart des oeuvres de Pixar ont atteint le rang mérité de Chef d'Oeuvre. La saga Toy Story - image de marque du studio - fait partie des chefs d'oeuvres de Pixar. Les trois précédents volets, l’orignal bien sur et ses suites, n'ont pas déçu et ont reçu le succès qu'ils méritaient largement.
    Avec Toy Story 4, je vous rassure, vous ne serez nullement déçu. Drôle à maintes reprises, émouvant à d'autres, remplie d'action et de nouveaux personnages, très rigolos pour certains et terrifiants pour d'autres, l'histoire est particulièrement bien écrite, profonde et d'une très grande finesse. L'animation est époustouflante, comme on peut s'y attendre de nos jours;.
    En conclusion : Non seulement les fans de Toy Story ne sont pas déçus mais ils en arriveront à la conclusion qu'une fois de plus Pixar atteint une forme de perfection dans la maîtrise de leurs films. Il n'y a rien à critiquer sur Toy Story 4; Tout est parfait, tout simplement ! Merci, un grand merci à eux !
    Mister-Dore1648
    Mister-Dore1648

    51 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2019
    Après l'énorme déception des Indestructibles 2, je n'attendais pas grand chose de Toy Story 4, malgré que je sois un énorme fan des trois premiers. Pixar n'arrête pas de me décevoir ces dernières années et, comme tout le monde, je pensais que c'était la suite de trop sauf que NON. Le long-métrage évite le piège et je vous assure qu'il ne vous décevra pas. Dès la scène d'introduction, le film nous transmet beaucoup d'émotions et l'animation est parfaite, on a atteint un niveau de réalisme incroyable. En ce qui concerne le scénario, c'est trop bien écrit, y a plein de bonnes idées et il met surtout en avant les caractéristiques d'un jouet et ce qu'un enfant peut éprouver pour celui-ci. Les nouveaux personnages sont très réussis, Fourchette est très bien introduit et exploité, on arrive à avoir de l'empathie pour lui. Les touches humoristiques sont très maîtrisées, c'est le film de la saga qui en contient le plus. Mais malheureusement, à cause de certains défauts, Toy Story 4 est probablement le moins bon de la saga, beaucoup de personnages sont mis au troisième plan,(M. Patate, Trixie, Pile-Poil...), voir inexistants (les martiens, Chuckles). J'ai également été un peu déçu de ne pas avoir eu de nouvelles musiques, y en a une nouvelle au début mais elle est pas très marquante et les paroles sont à peu près les mêmes..Mais celles des anciens films sont très biens utilisées, notamment à la fin pour qu'elle soit marquante. Et à mes yeux, elle est autant parfaite que Toy Story 3, la larme à l’œil est inévitable. spoiler: Dernière point négatif, c'est assez dommage de ne pas avoir eu de vrai antagoniste alors que tout les autres films en avaient un.
    Malgré ces problèmes, Toy Story 4 est une magnifique conclusion des aventures de Woody et de Buzz l'Éclair. J'espère qu'il n'y aura pas de suite mais des séries sur certains personnages sont en préparations (celle de Fourchette...).
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Après la magnifique et tendre conclusion du troisième volet, Pixar décide de sortir un quatrième et dernier opus. Etait-ce nécessaire ? Oui et non. Non car la trilogie se suffit amplement à elle-même, il n'y avait pas besoin de plus. Mais dans un autre sens je dirais oui car Pixar a su nous offrir un très joli quatrième film, en surfant sur les mêmes bases de scénarios que ses anciens. Ce n'est pas le meilleur de la saga, mais il m'a fait retomber dans mon enfance et il a fait revivre une dernière fois tous ces jouets cultes, tout en y ajoutant de nouveaux.
    L'émancipation du jouet, la solidarité et le féminisme par le biais de la bergère sont les principaux thèmes de ce film. Les nouveaux jouets de Bonnie (cette gamine est tellement mignonne !!) repartent pour des péripéties afin de rechercher Fourchette (perso hilarant), nouvelle fabrication et jouet du moment de la petite fille. C'est dynamique, rythmé, très drôle, parlant aussi bien aux enfants qu'aux adultes et dont la scène finale nous fera encore verser de chaudes larmes.
    Quelques regrets tout de même concernant les jouets de bases que l'on ne voit pas autant que je l'aurais espéré, au détriment de Woody et des nouveaux jouets.
    Mais cela reste un super moment d'animation qui nous rendra tous mélancolique !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Le premier volet de la saga Toy Story proposait une aventure à l’intérieur de la maison, et exposait ses jouets aux dangers d’un environnement proche (jardin, voisinage, fast-food) ; le deuxième se lançait dans une expédition hors des frontières connues pour sauver Woody et affronter le terrible Zurg ; le troisième pastichait avec talent La Grande évasion (John Sturges, 1963) en investissant un jardin d’enfants pour mieux s’achever sur l’idée de transmission. Le quatrième volet ose emprunter une voie une fois encore différente, plus méta en quelque sorte : faire évoluer cette idée de transmission, la renverser de façon à libérer les jouets de l’emprise humaine. Ils deviennent les gardiens d’une mémoire, celle de l’enfance et des enfants qui se sont construits avec eux, qu’ils transmettent à leur tour, tels des formateurs, à d’autres jouets.

    Dit autrement, nos héros mettent des jouets sans foyer au contact d’enfants, ils raccommodent, recousent et, ce faisant, se raccordent à l’essence même de l’imagination qu’incarne ici Fourchette : créer à partir de trois fois rien, en associant ce qui d’ordinaire ne saurait être associé. Nul hasard si l’intrigue principale se déroule dans une fête foraine, que le magasin d’antiquités peuplé de poupées, d’objets et d’accessoires d’un autre temps, par exemple un vieux projecteur de cinéma recouvert de poussières, se donne en théâtre des opérations. Toy Story 4 retrouve le chemin des origines de l’art, quand bien même il tirait sa naissance d’une révolution technologique. La photographie somptueuse, le travail des couleurs et des textures, la musique mélancolique de Randy Newman, tout cela souffle un air suranné qui dissone dans le paysage de l’animation contemporaine.

    Il faut relier cette originalité à la question de la voix, omniprésente dans le long métrage ; la trajectoire suivie par Woody consiste, en effet, à perdre sa voix programmée pour accéder à sa voix intérieure, celle que Buzz croit entendre à tout bout de champ alors qu’il n’en est rien. Cette voix singulière, propre à chacun, qui projette le cowboy loin du sillon qu’il croyait tracé pour lui. Pas de destin ici, mais l’éloge de l’improvisation, du hasard des rencontres qui se font et se défont, à l’image de l’itinérance revendiquée par les forains qui ne seront en ville qu’une poignée d’heures avant d’en changer. Une telle trajectoire, rarement vue dans le divertissement, est prise en charge par le comique de répétition et par le décalage de situations qui résulte d’un brassage culturel : le pilote canadien lutte contre les prouesses revendiquées par son spot télévisé, la bergère a gagné en indépendance au point de perdre un bras sans paraître surprise, les deux figures d’autorité qu’étaient le cowboy et le ranger de l’espace, l’un conservateur, l’autre moderne, assistent au crépuscule de leur monde.

    Toy Story 4 ne constitue donc pas le volet de trop ou de la redite ; au contraire, il ose s’aventurer sur des terres jusque-là inexplorées, au risque de déplaire aux fans en délaissant les figures iconiques de la saga. On ne peut que se réjouir d’un tel vent de fraîcheur, en pensant à ces vers d’Andrée Chedid :
    « Je vais, telle est ma route
    Notre pays est nulle part,
    Et nous, ce peu de souffle dans la main étroite du temps. »
    Megivex _
    Megivex _

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Ce film est juste incroyable. Il retrace tout le chemin que Woody a fait jusque là et met bien en avant les caractéristiques d'un jouet et ce qu'un enfant peut éprouver pour celui-ci. Très fort en émotion pour ceux qui ont vu et qui se souviennent des trois précédents films. La larme à l'oeil est inévitable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Quel désastre. Je suis consternée. Ce film est totalement déprimant, on n’y retrouve plus rien de ce qui faisait la grandeur et l’attrait irrésistible des précédents: la folle imagination d’Andy, le charisme et les petites faiblesses passagères de Woody, la force tranquille de Buzz, l’humour des uns et des autres... tout cela disparaît. Par-dessus tout la loyauté, valeur fondamentale de l’univers de Toy Story, est ici complètement bafouée. Woody était loyal envers son enfant mais d’abord et avant tout envers son clan, c’est ce qui l’avait fait revenir à Sunnyside. Un film qui met en valeur l’amitié virile, et la famille clanique guidée par un leader naturel comme moyen efficace de lutter contre l’individualisme et le totalitarisme, c’était le miracle de Toy Story.

    Mais avec ce n°4 Hollywood nous inflige une fois de plus ses clichés sexistes affligeants qui gâchent tout. La gamine fragile et pleurnicheuse qui ne peut évidemment s’attacher qu’à une poupée ou à sa dinette (quel ennui), la belle méchante horriblement manipulatrice mais à qui il ne faut pas en vouloir car au fond, elle veut juste être aimée (que c’est tordu), et bien sûr la pseudo-aventurière hyper sexy en pantalon moulant qui humilie son homme pour mieux se sentir forte et dont on est censé croire qu’il est amoureux. Le pauvre Woody est « castré » de toute part, spoiler: il a perdu Andy pour Bonnie qui le délaisse, il perd son étoile de Sherif au profit de Jessie, il perd sa boite vocale au profit de Gaby Gaby, et pour finir il perd tous ses amis avec qui il a tant vécu pour une bergère crâneuse et méprisante, et son foyer pour une vie de forain
    . Il est malheureux comme les pierres, et nous aussi. Buzz, lui, en perd son cerveau et n’est plus que l’ombre de lui-même. Le reste du clan est pour ainsi dire inexistant. Tout fout le camp. Quel gâchis. Féminisme castrateur, éloge du déracinement, ambiance glauque et hystérique, vous êtes sûrs de vouloir emmener vos enfants voir ce truc ? Pour ma part je compte oublier ce film au plus vite. Ce n’est que le miroir inversé des trois précédents.

    Je mets malgré tout une étoile pour le travail des animateurs qui ne sont pour rien dans ce scénario sordide.

    Concernant la VF, J.P. Puymartin et Richard Darbois sont excellents comme d’habitude, mais Jamel Debbouze et Audrey Fleurot sont horripilants au possible. Quand va-t-on comprendre que le doublage nécessite des comédiens de haut vol ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Une suite qui aurait largement pu (du ?) être évitée… Mise à part la qualité des images parfois d'une réalité troublante ( spoiler: la pluie au début ou la 1ère apparition du chat
    ), l'histoire n'est franchement pas à la hauteur des 3 volets précédents. Jessie, Pile-Poil, Zigzag, Rex, Bayonne, Mr et Mme Patate et les 3 extra terrestres sont clairement relégués au second (3ème ?) plan. Buzz surnage, spoiler: mais devient esclave de sa "voix intérieure" pour prendre des décisions
    . Certains personnages comme Bucky et Bunny sont drôles, mais peu marquants. Et la palme revient à ce que devient le personnage de Woody… il a perdu son grain de folie en devenant paternaliste avec Fourchette, et surtout, alors qu'à la fin du 3ème opus Andy dit de lui qu'il est le fidèle parmi les fidèles et qu'il aimera toujours son enfant, spoiler: il quitte tous ses amis avec qui il a vécu tant d'aventures et même failli mourir dans une déchetterie pour les beaux yeux d'une bergère qu'il n'a pas vu depuis 9 ans
    ! Totalement incohérent avec les messages véhiculés sur les 3 premiers films ! Bref, pour moi la saga s'arrête là où elle aurait logiquement dû s'arrêter, au n°3. Ce dernier volet n'était vraiment pas nécessaire.
    Chris46
    Chris46

    515 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    " Toy Story 4 " quatrième volet de la saga " Toy Story " .

    Andy qui a bien grandit et qui va rentrer à l’université a décider de donner ses jouets ( Woody , Buzz and co ... ) à la jeune Bonnie . Cette dernière est très anxieuse quand à elle de rentrer prochainement à la maternelle . Les jouets étant interdit à l’école Bonnie se sent alors vraiment seul pour son premier jour de maternelle . Elle décide alors de fabriquer un jouet avec une veille fourchette en plastique jeter à la poubelle ce qui lui redonne le sourire et lui permet de passer le cap de ce premier jour de maternelle . Fourchette qui s’estime n’être qu’un déchet ne veut pas devenir le nouveau jouet de Bonnie et fait tout pour se faire la malle . Pendant un voyage en camping car il réussit à se sauver . Woody qui sait que Fourchette est très importante pour Bonnie nottament pour se sentir bien à la Maternelle va alors partir dans une nouvelle aventure pour tenter de le retrouver et de le ramener ...

    En 2010 la saga " Toy Story " prenait fin avec un superbe troisième épisode ( " Toy Story 3 " ) qui concluait à merveille la saga . A ce moment là tout le monde pensait assister au dernier volet de la saga . Jusqu’au jour ou les studios Pixar ont annoncer la mise en chantier d’un quatrième volet de quoi rendre sceptique les nombreux fans de la saga sur toute la planète . Pourquoi s’entêter à refaire un nouveau film " Toy Story " vu que la franchise avait une très bonne conclusion ? Mis à part pour se faire un peu plus de fric ( les 3 premiers films ont été des cartons planétaires qui ont rapporter énormément d’argent ) je ne voyait pas l’intérêt . Mais le scénariste des 3 premiers films et de ce 4e opus ( Andrew Stanton ) nous a rappeler que le 3e opus concluait surtout l’histoire de Andy qui a donc grandit et qui ne jouait donc plus avec ses jouets . Mais que les jouets comme Woody eux continuaient leur chemin avec un nouveau propriétaire ( la jeune Bonnie ) et donc que leurs aventures étaient loin d’être terminé ce qui n’est pas faux . On pouvait donc logiquement continuer à raconter des histoires avec eux . D’ailleurs le scénariste Andrew Stanton aurait eu l’idée de ce 4e film pendant la production du 3e film . Avec ce point de vue j’étais déjà un peu plus enclin à voir ce nouvelle opus même si j’avait une appréhension que sa soit l’épisode de trop qui vienne gâcher la saga . Bon alors que vaut ce quatrième film de la saga ? Et ben que c’est un très bon épisode . Cette épisode ne gâche absolument pas la saga comme on pouvait le craindre au départ . Après je ne vais pas mentir ce n’est pas non plus le meilleur film de la franchise . Les épisodes 1 et 3 représente pour moi toujours l’apogée de la saga . Le premier film pour la découverte de cette univers totalement originale à l’époque et l’immense nostalgie qu’il nous fait ressentir aujourd’hui . Le premier film est devenu depuis un classique des films d’animations . Et le troisième film car c’était une épisode tellement prenant et touchant qui marquait la fin d’une époque avec Andy qui avait grandit et qui décidait de se séparer de ses jouets . Mais malgré tout ce quatrième épisode est très honorable et toujour très divertissant . Il a clairement sa place dans la saga . L’histoire est prenante quand Woody va donc partir dans une nouvelle aventure pour retrouver Fourchette un jouet que Bonnie a elle même créer avec une veille fourchette trouver dans une poubelle . Ce dernier qui ne se considère pas comme un jouet mais comme un déchet ne veut absolument pas devenir le jouet de Bonnie et il va tout faire pour se faire la malle . Il va alors profiter d’un voyage en camping car pour se sauver . Woody va alors tout faire pour le ramener et se sera alors pour lui le début d’une nouvelle aventure remplit de nouvelles péripéties où va se mêler habilement humour , action et émotion . L’humour fonctionne toujour très bien avec des séquences bien drôle

    spoiler: ( les séquences avec fourchette qui ne veut pas être un jouet , les scènes avec les peluches de la fête foraine , les moments avec le motard canadien ...)


    . Même si j’ai la sensation que le film est peut être un peu moins drôle que les précédents mais c'est minime . Le film est également très touchant nottament sur le destin de plusieurs personnages que Woody va rencontrer au cour de son aventure

    spoiler: comme la poupée qui a passer sa vie dans un magasin d’antiquité et qui rêve d’avoir un propriétaire qui viennent l’acheter mais qui a très peu de chance car elle est vielle et défectueuse .


    Le film reprend quelques thèmes plus ou moins traiter dans les autres opus comme fourchette qui ne veut pas être un jouet qui n’est pas s’en rappeler Buzz dans le premier film qui ne voulait pas être un jouet non plus . On pouvait donc craindre de la redite et du réchauffer mais c’est traiter totalement différemment qu’on a pas cette sensation de redite . Les personnages de Buzz et de fourchette ne sont pas du tout les mêmes . Buzz était un jouet mais qui n’acceptait pas ce statut la et qui rêvait d’être bien plus à savoir un cosmonaute de l’espace . Le personnage de Fourchette lui n’est pas un jouet à la base c'est une fourchette jeter à la poubelle qui va être transformé en jouet et qui n’accepte pas cette nouvelle transformation . On a donc deux situations totalement différente . La on nous montre comment un objet va se comporter et réagir quand il va devenir un jouet alors que ce n’était pas sa fonction à la base et c’est une idée intéressante qui va donner des situations assez drôle d’ailleurs . Au cour de son aventure Woody va se retrouver dans une fête foraine. J’aime beaucoup ce changement de décors . Visuellement sa donne quelque chose de merveilleux et de très sympathique et qui nous dépayse pas mal par rapport à ce qu’on avait vu dans les trois premiers films .
    Même si le film est globalement très bon il est quand même décevant sur un certain point c’est sur l’exploitation des anciens personnages comme Buzz L’éclaire , Rex le dinosaure , Mr et Mme Patate , Jessie , Zigzag , le cochon tirelire , Les martiens etc... qui sont tous clairement mis au second plan dans ce nouvelle épisode et qu’on ne voit quasiment pas au cour du film . C’est franchement décevant . On a plus vraiment ce côté bande comme dans les 3 films précédents car le film est beaucoup axer sur Woody . Alors oui Woody a toujour été le personnage principal de la saga mais les personnages secondaires étaient également tous très présent également et avaient tous leurs rôles à jouer dans l’histoire . Ici ce n’est plus vraiment le cas . Bon heureusement cette semi-absence des anciens personnages est compenser par l’arrivée d’une pléiade de nouveaux personnages très sympathique et drôle ( Fourchette , les peluches de la fête Foraine , Les pantins du magasin d’antiquité , Le motard canadien ...) que Woody va rencontrer au cour de son aventure . Woody va même retrouver la Bergère qui est totalement renouvelé dans ce film en devenant une femme d’action libre et totalement indépendante . Elle devient un personnage beaucoup plus important que dans les autres opus ( Bon je soupçonne les studios Holywoodiens de continuer leur action féministe en mettant absolument le plus de femme possible au premier plan . C’est la nouvelle mode à Holywood en ce moment ) . La Bergère devient clairement le second rôle du film à la place de Buzz L’éclaire . Sa me chagrine vraiment que Buzz n’est pas plus de présence à l’écran même si on le voit ici et la . D’ailleurs j’aurai aimer comme dans les 3 autres films qu’il se remette en mode cosmonaute sa me fait toujour autant rire . Mais non pas la c’est dommage car sa fait partit des moments comiques phare de la saga qu’on attend à chaque film . Dans le 1 il se prenait pour un vrai cosmonaute . Dans le 2 il était confronter à son double qui lui se prenait pour un vrai cosmonaute et dans le 3 ils avaient remis ses fonction à zéro avec le mode reset et il se prenait de nouveau pour un cosmonaute en mode espagnol en plus c’était tordant . Et dans ce 4e opus rien de tout ça on a le droit à un Buzz normal tout le long du film ce qui enlève un peu de touche comique au film c’est dommage . Le film contient également moins de clins d’œil à d’autre films du cinéma comme c’était le cas dans les autres opus qui s’amusaient à parodié quelques films connu comme " Star Wars " ou " Jurassic Park " ce qui était très sympa et amusant .
    L’animation du film est juste splendide et donne vie à merveille à l’univers des jouets . Sur ce point la les Studios Pixar ne nous ont jamais déçu . Même les films les moins bons du Studio ont toujours bénéficier d’une animation et d’un visuel très réussit . C’est dingue de voir comment l’animation a évoluer depuis le premier opus qui était sortit en 1995 il y a près de 25 ans déjà . A l’époque l’animation était révolutionnaire . C’était une claque de voir un film totalement en image de synthèse . Puis 4 ans plus tard quand est sortit le second opus les techniques d’animations avait évoluer et visuellement le film était encore plus réussit . Entre le 2 et le 3e opus il c’était écouler une dizaine d’année et la encore les techniques d’animations avaient encore beaucoup évoluer ce qui avait donner lieu à une animation vraiment splendide . Et ben avec ce 4e volet qui est donc sortit plus de 9 ans après le 3e on monte encore clairement d’un cran . L’animation est vraiment splendide . Rien que la première scène sous la pluie donne le ton . Toutes les séquences on l’on voit la fête foraine nottament quand elle est illuminé la nuit sont visuellement splendide . Je pense que visuellement c’est le film le plus réussit des 4 opus .
    Le doublage est encore une fois niquel . Les acteurs doublent toujour merveilleusement bien les personnages animés .
    Le film se termine sur une scène très touchante

    spoiler: qui nous montre Woody quitter son groupe de jouet et en particulier son ami Buzz et s’émanciper du monde des jouets pour aller explorer le monde en compagnie de son amie la bergère . Après l’épisode 3 qui mettait donc un point final à l’histoire de Andy avec les jouets ce 4ème opus et en particulier cette scène met donc ce coup ci un terme à l’aventure de Woody dans le monde des jouets .


    Pour résumer " Toy Story 4 " est un quatrième volet réussit malgré un ou deux points négatifs à la fois drôle , prenant , divertissant et touchant .
    charles adrien M.
    charles adrien M.

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2020
    Comment exprimer ma déception... Woody est obsédé durant tout le film, il est déprimant au possible, il finit même par ce parjurer sur la fin... Je n'ai dirai pas plus . Buzz est juste idiot dans ce film... La bergère est un personnage mal écrit. Cependant le film est beau.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    Je ne sais pas vous, mais moi mon réflexe face à l’annonce de ce « Toy Story 4 » ce fut un « encore ? » plus que blasé. Bah oui quoi ! A quoi bon vouloir poursuivre encore et encore cette saga alors que l’épisode 3 – qui déjà pour moi tirait un peu la langue – avait su se poser comme une conclusion satisfaisante ? …Oui bon, OK, je sais : tout comme vous j’ai déjà la réponse à cette question. L’argent. Pixar est une grosse machine qui doit rassurer régulièrement ses actionnaires, et pour cela, le studio à la lampe n’a pas hésité depuis quelques années à adopter une politique quasiment assumée : celle qui consiste, pour obtenir le financement de projets plus créatifs et audacieux comme « Vice-Versa » ou « Coco », à s’autoriser régulièrement l’exploitation de « franchises » déjà installées comme, ces derniers temps, « Monstres et Cie », « Cars » ou bien encore les « Indestructibles ». Alors c’est vrai que même si ces suites n’ont jamais vraiment abouti à de réels chefs d’œuvre, d’un autre côté il faut bien reconnaître qu’elles ont malgré tout (presque) toujours conduit à des résultats bien ouvragés, réfléchis et la plupart du temps respectueux des œuvres dont elles se voulaient les continuatrices. D’ailleurs c’est uniquement parce que j’avais ce constat en tête que je me suis risqué à cet énième « Toy Story », mais au fond de moi – je vous l’avoue – j’avais peur. J’avais peur que, ce coup-ci, ce soit l’épisode de trop et – franchement – la première demi-heure a failli me donner raison. Encore Woody et ses amis. Encore ce message à base de « nia-nia-nia-AndyBonnie-a-besoin-de-ses-jouets… » Encore cette musique guimauve et cette foutue chanson « Je suis ton meilleur ami » ! Naaaaaaaaaan ! Mais par pitié ! Stoooooop ! Arrêtez ! Voilà justement tout ce que je déteste avec ces suites de trop ! Ce sont ces suites qui en viennent à t’user de l’œuvre originale tellement elles tirent tout le temps sur la même corde ! Surtout qu’à bien y réfléchir, « Toy Story » n’est pas forcément la « franchise » la plus intéressante de l’univers Pixar. Il ne faut pas oublier qu’à la base, les gars de Lasseter s’étaient lancés dans ce projet parce que – dans la continuité de leur démo technique « Tin Toy » – ils s’étaient quand même bien rendus compte que des jouets, à cette époque, ça posait moins de souci à animer que les humains. Alors du coup ils s’étaient mis à broder toute une histoire autour de ça, écrite comme il a pu par feu-Joe « Petit grille-pain courageux » Ranft, et qui a donc abouti à ce schéma narratif plus ou moins tenable à base d’amitié indéfectible. Parce que oui, si je précise tout ça, c’est parce que cette énième suite, à tirer une nouvelle fois sur la même corde, m’a clairement conduit à me questionner grandement sur le propos que trimballe depuis quatre opus cette histoire de jouets. Mais où est-ce qu’ils veulent en venir au juste avec leur histoire de rapport enfant-jouet ? Autant pour les deux premiers épisodes c’est plutôt clair, autant là on arrive dans une sorte de rapport malaisant où on ne sait plus trop de quoi on parle. Voilà maintenant que les jouets sont assimilés à des parents et que sont questionnés à travers eux toutes les questions liées à l’éducation et à la dépendance affective. Alors pourquoi pas, mais il y a vraiment des moments où la métaphore se défile totalement et où on ne sait plus trop ce qu’on cherche à nous raconter. ( spoiler: Moi je pense notamment à cette histoire de jouets perdus. Qu’est-ce qu’on cherche à me dire quand on fait l’apologie des jouets perdus qui passent d’enfants en enfants ? Qu’est-ce qu’on cherche à me raconter avec ce personnage chelou de Gabby Gabby qui aborde plein de thématiques différentes sans qu’une cohérence globale se dessine vraiment au final ?)
    Émotionnellement, ce film fut pour moi un véritable bourbier tant il avait l’air de lui-même se mélanger les pinceaux dans la manière d’illustrer ce qu’il avait à dire. Il y a un côté décousu assez criant dans cette quatrième déclinaison de « Toy Story », mais qui s’explique sûrement par la fragilité de sa base qui n’avait pas été pensée pour un tel développement… Et pourtant, malgré cet agacement réel que j’ai à l’égard de ce film, je me retrouve quand même à lui mettre une note plutôt convenable au final. Bah oui, parce que ça a beau être parfois bancal, chez « Pixar » on a malgré tout un sacré savoir-faire qui permet de donner de l’allure même aux structures les plus anodines. Tout tient en fait en une multitude de détails qui, tous réunis, finissent par former un agrégat plaisant et agréable à regarder. Détails visuels d’abord. Pixar reste le champion toute catégorie pour composer des décors magnifiques et riches de signification. Même chose pour les différentes créatures qui peuplent ce monde. Mention spéciale d’ailleurs à ce magasin d’antiquité qui, au fur et à mesure des minutes, devient un véritable palais des merveilles riche en espaces iconiques et en moments d’aventure et vie mémorables. Pris isolément, un pantin désarticulé, un chat joueur ou bien encore une gentille mamie ne suffisent pas à charmer, mais combinés tous ensemble ils donnent une identité forte à un univers attractif et cohérent. Détails d’écriture ensuite. Moi j’ai trouvé la myriade de personnages secondaires assez craquants. Mon petit coup de cœur va à Duke Kaboom. Il résume à lui seul la force de cet opus sur ce point là. Pas trop présent, mais chaque apparition est un petit moment de fraicheur parce qu’il pose chaque élément qui le caractérise très rapidement et de manière assez amusante, si bien qu’à chaque récurrence du personnage il devient possible de construire un petit arc narratif vraiment distrayant. Sa présence, associée à celle d’autres personnages comme le duo Bunny et Ducky, comme Bo et toute sa troupe, comme Gabby et ses sbires, ou bien encore comme le groupe de jouets restés dans le camping-car, tous fonctionnant plus ou moins selon le même schéma, parvient à donner de la densité et du dynamisme à ce film qui structurellement n’en avait pourtant pas. Et tout ça fonctionne parce qu’il y a un dernier lot de détails qui vient consolider le tout : il s’agit des détails de mise en scène. Là aussi c’est très fragmenté, mais il y a une pelletée de bonnes idées ça et là. Ça passe de simples jeux habiles de contre-plongées dans un couffin à des jeux de rupture savamment menés pour créer de l’effet comique (notamment quand Bunny et Ducky évoquent leurs différents plans pour récupérer les clefs de mamie). Ainsi, par tout cet agrégat savant de savoirs-faires, les équipes de Josh Cooley sont parvenues à me faire passer une pilule pourtant globalement amère. D’ailleurs, j’aurais peut-être pu aller plus haut dans mon plaisir et dans ma notation si, régulièrement, ce « Toy Story 4 » n’avait pas eu pour obligation de revenir à son histoire principale confuse, nian-nian et douteuse. En somme – à faire le bilan – il n’est pas honteux ce « Toy Story 4 » – loin de là – et je pense qu’il saura distraire et satisfaire les moins exigeants d’entre nous ; notamment ceux qui espèrent juste passer un moment de détente avec leurs gamins. Malgré tout, de mon côté, je ne peux m’empêcher de craindre l’avenir en regardant ce film. Après tout « Toy Story 3 » semblait déjà vouloir se poser comme une conclusion et malgré tout, chez Pixar, ils nous quand même remis le couvert pour une nouvelle conclusion. Jusqu’où iront-ils ? Tout a déjà été dit, mais visiblement ce n’est pas ça qui les arrête. Donc qu’en diront-ils encore ? Espérons en tout cas que Pixar, au sein de l’empire Disney, saura résister autant que possible à l’appel du côté obscur de la force. Car parfois, à trop vouloir tirer sur la corde, elle finit par rompre… Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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