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Audace
47 abonnés
40 critiques
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3,5
Publiée le 15 avril 2014
La bande annonce m'intriguait, et par curiosité malgré mon scepticisme, je suis allé voir ce film qui se laisse largement regarder, les acteurs sont bons, un film plutôt original qui peut amener à la réflexion.
Rare sont les films qui osent aborder un sujet aussi délicat dont les hauts fonctionnaires des grandes écoles essaient tant bien que mal à dissimuler certaines affaires aux yeux des médias et des français. Ne vous y méprenez pas mais les grandes écoles, c'est très beau de l'extérieur mais une fois à l'intérieur et que vous commencez à y gratter le vernis, vous vous retrouvez vite avec de la.. Je ne finirais pas cette phrase. Je vous le dis sincèrement par pur expérience personnelle et parmi de nombreux témoignages d'amis ayant intégrés des écoles de commerce à Paris ainsi que Saint-Cyr. Revenons-en au film, il y a certains passages longuets mais le sujet est assez bien maîtrisé. Les jeunes acteurs notamment les trois protagonistes sont pas mal convaincants. Cela m'a fait plaisir de voir un film relatant un tel sujet. La crème de la crème vous permet de vous faufiler dans l'univers sombre du soit-disant prestige des grandes écoles. J'ai plutôt passé un bon moment malgré certaines scènes assez dérangeantes. Si vous voulez en savoir davantage sur la face cachée de ces écoles, allez donc voir ce film! Je vous le redis par pur expérience personnelle il m'ait été donné de voir bien pire.
Le genre de scénario qu'on aime... ou qu'on n'aime pas. Ce qui explique ma note moyenne, vraiment moyenne. Ce qu'on peut aimer : des jeunes acteurs crédibles, un récit original, un esprit caustique, une interprétation profonde d'Alice Isaaz. Ce qu'on peut ne pas aimer : des scènes crues (souvent et trop souvent !), une exploitation somme toute superficielle de ce qui faisait l'originalité du scénario, à savoir les règles du marché appliquées au commerce du sexe. Tant qu'à faire, la démonstration macro-économique aurait pu être davantage poussée ne serait-ce que pour donner un contenu didactique à cette fable. Avec sa morale politiquement incorrecte à la fin : spoiler: "Cette affaire ne sortira pas car personne n'a intérêt à ce qu'elle sorte ! Croyez-vous que si apprenait que le Coca-Cola est cancérigène, cela ferait les affaires de Pepsi ?".
La Crème de la Crème n’est pas un film sur la prostitution estudiantine. La Crème de la Crème n’est pas vraiment un film sur les dérapages en école de commerce. La Crème de la Crème est plutôt un film sur la génération actuelle des tout jeunes actifs ou quasi-jeunes actifs. Motivés par la crise et les théories du pouvoir d’achat, de la loi du plus fort et de la dictature de l’argent, les jeunes d’aujourd’hui, avides de pouvoir, combattent la sinistrose en s’affranchissant de toute morale. En gros, tant que y’a du fric à faire, fonçons tête baissée et l’amour c’est pour les cons. Il faut dire que l’innocence, le manque de réalité et le culot transpirent pendant tout le film [suite en cliquant sur le lien]
Une bonne idées, la loi de marché appliquée aux personnes en fonction de leur attractivité. Les comédiens sont bons et feront parler d'eux. Mais que de misogynie :spoiler: tu es belle et c est ta seule valeur ! . Comme quoi une bonne idée et de bons acteurs ne suffisent pas à faire un bon film. Un résultat plus que moyen
Kim Chapiron, plein d'empathie pour ses personnages, réalise un film proche du documentaire de société sur cette jeunesse dorée sans limite et inconsciente. Malgré une fin convenue, le scénario nous plonge pendant près d'une heure trente (sans temps mort) dans cette ambiance malsaine et sans morale. Ce film nous remémore nos soirées étant jeunes, avec leurs gueules de bois et leurs erreurs que l'on préférerait oublier...
C'est donc cela qu'on qualifie d'avenir du cinéma français ! Il n'y a pourtant rien qui rattrape ce film. Le scénario de Noé Debré qu'on présente comme un petit génie n'est rien d'autre qu'une sorte de dissertation mal digérée. c'est sans doute ce qu'il y a de plus énervant : tout est systématiquement dit et appuyé par le dialogue et rien n'est confié à l'image ou aux situations. Résultat : la mise en scène de Chapiron est assez indigente. Hormis les quelques fêtes qui ont bénéficiées de beaux moyens, le reste ressemble vraiment à un épisode d’Hélène et les garçons (en plus, le fond de l'histoire n'est guère qu'une bleuette entre un bellâtre versaillais et une petit pauvre au charisme d'huitre). Résultat final : les acteurs patauges, tout sonne faux et là jeune héroïne offrait une meilleur interprétation chez Joséphine Ange gardien. C'est dire ! Ha ! la puissance du réseau Canal + ...
Faussement irrévérencieux et sans surprise, La Crème De La Crème est en partie victime de sa crédibilité. Le mépris et la prétention de ses personnages arrogants déteignent sur le film et Kim Chapiron s’enlise dans un drame sans envergure et juvénile. Malgré un emballage attractif et légèrement sulfureux, La Crème De La Crème ne fait que survoler une tendance déjà défraîchie en exposant l’envers du décors d’une jeunesse plus ou moins dorée, de façon superficielle et attendue. Avec ses précédents film, Kim Chapiron nous avait pourtant habitué à mieux.
Bien que la com du film soit du blabla commercial, car tout est pure fiction, Kim Chapiron aurait pu nous faire passer un bon moment, car il y avait matière à faire un bon film avec un sujet pareil...Mais non, le scénario est plat, et ennuyeux. La crème ne prend pas...Dommage!!
Le film m'a vraiment surpris - pour avoir fréquente ce genre de "grandes écoles" - l'ambiance y est bien retranscrite. L'histoire me parait possible mais c'est surtout sa portée symbolique et la réflexion sur notre société qui est intéressante. La real est stylisée et le casting vraimment bon. La fin me laisse perplexe , mais pour moi "la crème de la crème est un gros coup de coeur.
Un Teen Movie à la française, pas axé sur l’humour à tout-va, même s’il y a des dialogues assez drôles, mais très intéressant en terme de scénario : l’histoire est vraiment originale et j’ai bien aimé le fait que l’ensemble de la vie amoureuse et sexuelle des étudiants soit ramenée à, et expliquée par, des théories économiques. Alors, cela peut paraître simpliste de prime abord mais, moi, j’y ai vu pas mal de vérités. J’aurai néanmoins aimé en (s)avoir un peu plus sur cette génération Y et j’ai été un peu frustré par la durée du film qui ne fait qu’effleurer certaines pistes du scénario. Le film a quelques imperfections mais il y a tout un tas de choses qui en font un film qui marque les esprits en commençant par la bande-son avec quelques scènes marquantes dont celle des étudiants en transe sur le « Le Lac du Connemara » de Michel Sardou. Certains plans comme celui du début pour l’accueil des étudiants dans l’amphithéâtre et celui de la fin que je ne déflorerai pas, tous les deux avec le directeur campé par Pierre-Ange Le Pogam, par ailleurs producteur du film, sortent de l’ordinaire du simple Teen Movie. Comme quoi, « La Crème de la Crème » n’est pas que cela…
Un sujet gonflé pour un traitement gentillet. Peut-on faire n'importe quoi quand on n'est pas n'importe qui ? Jusqu'où est-on prêt à aller pour devenir populaire dans un environnement carnassier et aux codes rigoureusement préétablis ? Ah l'école de commerce, l'école de la vie, l'école des réseaux, l'école des castes, l'école de l'élévation. Un peu l'école des clichés. Que ce qu'en expose le film soit juste ou pas. En tous cas, quelques années qui vont déterminer le reste de la vie d'étudiants dont l'avenir s'écrira ici ou jamais.
Mais n'est-ce pas surtout un film sur l'école de la vie ?
Kim Chapiron habille allègrement son propos et distille des clins d'œil réguliers aux spectateurs mais ne tire jamais au vitriol sur ses personnages ou sur les situations. Bien dommage car les 15 premières minutes distribuent des claques mais jamais Chapiron ne revient à ce niveau. Trop subtil, le Kim ? Du coup ce gentillet sitcom n'ennuie jamais mais ne pose pas de questions non plus. Anti-spectaculaire au possible, l'antithèse des "Lois de l'Attraction" de Roger Avery et du coup l'anti Brett Easton Ellis, Chapiron donne dans le teen movie décomplexé mais pas dans une analyse sociale de la jeunesse des 2K10's. Un manque de férocité prégnant et étonnant de la part du réalisateur de "Dog Pound". On salive en imaginant ce qu'en aurait fait un Kassovitz. Plutôt noir que crémeux.
Néanmoins, les jeunes acteurs sont sublimes, l'alchimie réussie et le casting est parfait jusque dans les moindres détails. On y rit beaucoup, la bande-son est excellente. Et on sort de la salle galvanisé. 3,5/5