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    La Crème de la Crème
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    3,0
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    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2014
    Un film qui pour une fois montre une jeunesse, la jeunesse d'aujourd'hui en perte de repère et le souhait, désir d'exister à tout prix. Ce film est dérangeant, interpelle. Je le conseille vivement. OUVRONS LES YEUX.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2014
    Pas de scénario, des acteurs minables, une fin ridicule. A la sortie, une comédie française dans la lignée de bien d'autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Les louveteaux de Business School
    Alice Isaaz ! Le mot révélation n'a rarement été aussi adapté pour qualifier une prestation. Presque à elle toute seule, elle porte le troisième film de Kim Chapiron (Sheitan). On peut tout de même garder des réserves sur la future carrière de la jeune prodige étant donné qu'elle est en parallèle à l'affiche de Fiston. (Si vous lisez cette critique plusieurs mois après la présence en salle de "la crème de la crème", désolé pour la référence très certainement actuellement disparue de la circulation). Pour en revenir à l'actrice, sa beauté extrême est très troublante. Et cela s'inscrit entièrement dans l'histoire. Surtout quand son personnage Kelly énumère deux points importants aux filles qu'elle recrute; Un, elles sont belles, deux, elle triment et trimeront toujours. C'est ce sur quoi appuie avec insistance le scénario. Mise en abîme de deux qualités d'héritage. La beauté pour les femmes qui est éphémère face à la construction de carrière masculine. Sorte d'éclairage intéressant sur un cliché misogyne trop entré dans les mœurs. Pour preuve, Kelly commence son boniment par «Je vais te dire deux choses que tu sais déjà». Le film offre un choeur de jeune étudiants (mais pas que) qui se voilent la face.
    Spring Breakers, Bling Ring ou Cedric Klapisch, entre autres, ont déjà bien nourrit le cinéma de la jeunesse décadente. Il y a dans ce film la sensibilité des personnages issues de "L'auberge Espagnole" ou "Le Péril Jeune", la désinhibition de "Jeune & Jolie" et l'entrain des versions américaines. Si dans le fond de l'écriture, l'histoire de Noé Debre manque de singularité, les acteurs apportent l'émotion nécessaire à nous captiver. Les rôles eux sont singuliers dans leur vraisemblance. Le monde que nous raconte "La crème de la crème" est élitiste, le titre ne prend pas en traite. Et c'est d'ailleurs bien tout le propos du film. C'est là où c'est peut-être un tantinet surabondant. Le film fini par trop ce focaliser sur la pseudo lutte des classes sans pour autant la raconter ou être militant, et heureusement. La toute dernière image est plus que prévisible et assez désolante. Non pas dans ce qu'elle dit, mais dans la façon dont elle fait. Ce ralenti interminable coupe de tout le pragmatisme qui donne, par touches, d'excellentes notes d'honnêteté émouvante. Cette ultime scène bien trop longue, appuie l'ambivalence du film qui tangue entre excès et sobriété.
    La ficelle centrale qui est tirée est un peu grosse, mais c'est dérisoire. Quoique les limites de la débauche estudiantine semblent aujourd'hui de plus en plus éloignées. L'excès est tel qu'on en rit de bon cœur, mais le fond de l'histoire est bien vertigineux. Cela créer d'ailleurs un réel malaise. Comme après la fascination que provoque l'imagerie de "Spring Breakers", une fois amusé par la crème de la crème on se retrouve face à un vide effrayant. Surtout de les voir aussi terrifiés de pouvoir être déviés d'un chemin tout tracé.
    «Cela me convient» dit Louis sur le mariage arrangé qui l'attend. Les études, les projets professionnels, l'amour, l'argent sont réduits à la un calcul de productivité et de stratégie. L'école forme à un mode de vie uniformisant. Le discours sur le couple et le mariage en général est d'ailleurs hyper amer tout au long du film. En cela, la fin est plaisante dans le dernier souffle de réjouissance. Si c'est très téléphoné c'est tout de même que les rôles ont superbement transmis le sous texte. L'interprétation d'Alice Issaz ne laisse aucune ambiguïté quant au mensonge de ses premiers dires sur son orientation sexuelle. La conclusion n'en fait pas du tout un pamphlet homophobe, mais un vulgaire manipulation facilitant la prise de distance pour elle. Stratégie simple et efficace qui s'explique aussi dans sa seconde feinte, se faire croire de bonne famille. Elle tente de se fondre dans la masse. L'allocution du directeur de l'école ouvrant le film avait prévenue du chambardement de l’esprit. Elle se croit in-intégrable dans un univers qui n'est pas le sien et s'y éprend, lui se pense au dessus de l'amour mais y fait face. Le voile se lève petit à petit pour une fusion évidente mais maladroitement conclue. Dommage que cette scène qui boucle la boucle, ne s'inscrive pas dans les moments de vie saisissants qu'offrent certains passages.
    La musique notamment chante une joie communicative. Les passages d'"Écoute-Moi Camarade", chanson de Rachid Taha, par exemple. Les prémices de l'exposition des sentiments entre Louis et Kelly aussi. Il tente une première fois de s'ouvrir à elle, en vain. Alors il est perdu dans ses pensées, désarçonné et troublé. Le pas mal assuré et les mains flottantes (cherchant la rencontre réconfortante d'un obstacle) trahissent naturellement mélancolie. La ferveur des soirées ou des parties de ventriglisse sont des effets naturels qui fonctionnent à merveille. Particulièrement pour le se second cas qui propose un travaille sonore intéressant, montée en puissance frémissante. Évidemment que "Les Lacs du Connemara" est un choix de facilité, mais là encore ça fonctionne.
    "La crème de la crème" est une histoire d'amour universelle dans un contexte rocambolesque. La situation est plutôt intéressante dans son regard amusant mais néanmoins grave, tout en restant plutôt objective dans son traitement. Cependant on peut regretter le manque d'habileté, et surtout de profondeur, dans la narration de la relation entre Louis et Kelly. Le film est franchement fascinant dans toute sa première partie consacrée à l'intégration dans l'école (allégorie de la vie et plus particulièrement du monde du travaille). Une fois qu'ils ont fait le tour de leur business, cela devient beaucoup plus anodin. Or mis la réalisation qui captive jusqu'au bout, un peu grâce à la bande-originale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Pauvre tableau de cette "loi du marché", pauvre tableau de la condition humaine.

    Si c'est ça, la vie des grandes écoles (et c'est un peu ça, en moins cliché) : c'est triste et déroutant.

    Bof,quelques scènes marrantes mais j'ai pas accroché. Film plutot stressant qu'autre chose et creux
    scarmal
    scarmal

    68 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    Excellent scénario, drôle, fin, profond, très bien mené, avec de très bons dialogues. Servi par un très bon cast très bien dirigé. Super BO. On est pris du début à la fin, on ne s'ennuie pas une seconde et on rit en plus. Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Le film est très drôle en soit.
    le jeu des acteurs est vraiment top mêlant sensibilité et humour.
    Scénario tiré par les cheveux parfois mais bien ficelé!
    SAUF la fin qui nous laisse sur la faim voire la famine!
    benoitG80
    benoitG80

    3 416 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 avril 2014
    "La Crème de la Crème", en voulant pénétrer le milieu des grandes écoles et aborder au passage, la différence des classes sociales, passe à côté de son sujet par un grand manque de crédibilité et de cohérence !
    Déjà, le "club" que ces 3 jeunes veulent mettre en place ne tient pas debout un instant pour de multiples raisons...
    En effet, on voit mal comment la belle, brillante, tenace et intelligente Kelly issue d'une famille modeste mais admise sur dossier dans cette prestigieuse école, donc un parcours difficile à la force du poignet, va pouvoir se saborder de la sorte avec un pareil "projet" alors que pour elle, et elle le sait très bien, les enjeux personnels à l'issue de ses études sont de taille !...
    Pour ses deux autres associés, Dan et Louis, cette image de classe trop importante à leurs yeux qui colle à la peau et qui revient toujours comme un leitmotiv, doit leur interdire simplement tout dérapage ! C'est le bon sens même !
    Et que penser de ces jeunes hommes aisés, futurs loups gagnants aux dents longues, qui ont à faire à ni plus ni moins, un service de prostitution alors que leur prochain statut, devrait évidemment leur attirer plus d'une fille sans souci...
    Quant à appliquer le système de la bourse ou du marché au recrutement et au commerce de jeunes femmes trouvées dans la rue (?) afin de spéculer, on n'y croit vraiment pas une seule seconde...
    De plus, aucune réelle image sur la vie bien ancrée d'une grande école avec tout ce qu'elle sous entend, puisque tous les moments qui nous sont montrés ne sont que temps libre, fêtes, et balades, sans en dire plus pour la suite !...
    C'est d'autant plus dommage que le jeu des comédiens n'est pas mauvais du tout et même assez sincère.
    Certains passages sonnent d'ailleurs assez juste, comme dénoncer des vérités sur la différence des milieux auxquels on appartient, qui nous rattrapent toujours et encore...
    Sauf qu'à ce niveau, on n'apprend absolument rien de bien nouveau et le film enfonce donc des portes ouvertes !
    Maintenant, il reste cette remarque qui se confirme de film en film, à savoir que la femme depuis bon nombre de réalisations récentes, n'a pas son image valorisée et encore moins redorée, c'est même un euphémisme que de le dire...
    À ce propos, la scène sur la valeur marchande de la beauté et de la jeunesse éphémères de la femme, face à la valeur de la réussite sociale grandissante de l'homme donne véritablement la nausée...
    Non, franchement cette histoire très réductrice au scénario bancal, voire impossible passe à côté de son but alors qu'il y avait matière à bâtir un véritable sujet digne d'intérêt, mais cela n'engage que moi bien sûr !
    Un film de Kim Chapiron bien décevant qui à mon sens a mal cerné le public des grandes écoles...
    Bref
    Bref

    23 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Film que je conseil vivement de voir puisque c'est un film qui a un scénario très prenant, un bon humour bien rechercher ainsi que des acteur tout simplement énorme qui savant s'y prendre.
    Ce film peut aussi nous montrer je vais pas dire jusqu'à des idées philosophiques mais un aspect réel du monde vis a vis de la jeunesse et de profiter de la vie tant qu'on est jeune .
    Bref film vraiment a regarder!!!! Allez le voir si ce n'est pas déjà fait !
    cylon86
    cylon86

    2 519 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Pour son troisième film, Kim Chapiron aborde une nouvelle fois un sujet osé : celui de trois jeunes étudiants dans une école de commerce qui se servent de leur connaissances pour créer un réseau de prostitution. L'univers dans lequel nous plonge le film est aussi effrayant que fascinant et nous montrer ces jeunes arriver à leurs fins sans trop de problèmes montre bien la mentalité qui règne dans un monde où tout se rapporte au sexe et à l'argent. "La crème de la crème", c'est un peu "Le loup de Wall Street" à l'école. Hélas, sur un tel sujet, le réalisateur ne parvient pas vraiment à ses fins et on sent qu'il manque quelque chose au scénario pour vraiment nous accrocher complètement. Mais Chapiron sait y faire avec une caméra et parvient à nous accrocher avec certaines scènes rien qu'avec sa mise en scène comme il nous le prouve avec le plan final. Et pour une fois dans un film français, les jeunes acteurs sont vraiment bons en particulier la jeune et jolie Alice Isaaz qui s'impose ici comme une révélation.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Des acteurs formidables, convaincants, touchants et toujours juste, au service d'une histoire qui se résume intégralement dans la bande annonce. En résulte donc un ennuie profond devant un scénario qui oublie qu'une fois le sujet lancé, il faut le développer et trouver de quoi relancer l'intrigue. Apres le formidable Dog Pound, c'est donc une grosse déception, tant au niveau de l'écriture que de la mise en scène, certes sans fausses notes, mais terriblement plates, à l'image de l'histoire. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Je n'ai pas fait de grande école de management mais Sc Po qui n'en est pas loin et ma première critique est à double tranchant : d'abord, oui, on reconnaît bien dans le film l'ambiance esprit de corps qui règne dans toutes les grandes écoles (cf aussi les écoles d'ingé, surtout les plus prestigieuses) et non, en revanche, les jeunes ne sont pas si cyniques. La pente malheureusement très caricaturale et assez dépassée du film qui consiste à considérer que seuls les enfants issus de milieux dits favorisés (car financièrement favorisés) est désespérante car elle véhicule une contre-vérité : certes les enfants issus de classes sociales aisées réussissent mieux mais surtout ces écoles recrutent de manière très sélective les meilleurs élèves…tous les milieux y sont les bienvenus et toutes ces écoles ou presque ont mis en place un système de bourses. C'est très français de cracher sur ses élites au lieu de se réjouir d'en avoir encore. Enfin, c'est trop facile de taper sur ceux qui réussissent en leur reprochant leurs origines sociales: réussir à entrer dans une grande école, c'est, encore une fois, une question de mérite scolaire et les parents des enfants des milieux défavorisés pourraient motiver leurs enfants à travailler autant que les autres…c'est d'ailleurs le cas de ceux qui s'en sortent bien….j'en ai assez d'entendre mêler l'argent à la réussite scolaire. Les élèves des grandes écoles sont très majoritairement issus des classes moyennes (y compris à HEC dont les concours d'entrée sont particulièrement difficiles). Heureusement, ce film reste d'abord une histoire et pas le vecteur d'une idéologie poussiéreuse ; côté histoire, personnages et rythme, la créativité cinématographique est au rendez-vous, l'émotion aussi. L'association du titre, assez intéressant, au sous-titre, stupidement caricatural, résume bien mon commentaire!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Une fois l’école de commerce intégrée, que peut-on faire, concrètement, pour trouver sa voie ?
    Le film débute sur le cérémonial d’accueil des étudiants fraichement reçus, dont Kelliah fait partie, dans l'une des meilleures écoles de commerce de France.
    Louis, Dan et Jaffar sont, pour leur part, des étudiants plus anciens. Si le premier appartient à un milieu aisé, ce n’est le cas ni pour les deux autres, ni pour Kelliah.
    Or, pour avoir un réseau, et ainsi réussir sa carrière, il faut appartenir à un club, ce qui est inenvisageable quand on ne vient pas du bon milieu. Alors, ces étudiants vont adapter les lois du marché aux relations interétudiants et créer leur propre club, leur propre business.
    J’avais l’appréhension de tomber sur un film facile, alliant blagues potaches, sombrant dans le graveleux, comme déjà vu ailleurs.
    Non, le scenario est très bien structuré et servi par trois comédiens, Thomas Blumenthal (Dan), Alice Isaaz (Kelliah) et Jean-Baptiste Lafarge (Louis) qui devraient nécessairement faire parler d’eux !
    lionelb30
    lionelb30

    440 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Une belle brochette de jeunes comédiens pas mal du tout. Une drole histoire pour ces étudiants soit disant appelle a etre l'elite de la France qui nous tiens jusqu'au bout mais le probleme est qu'il est tres difficile de comprendre ou veut en venir le realisateur a l'image de la derniere scene.
    selenie
    selenie

    6 259 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Troisième long métrage après "Sheitan" (2006) et l'excellent "Dog Pound" (2010) pour Kim Chapiron qui en profite pour créer un 3ème monde dans lequel on pourrait leur trouver un lien commun : une jeune génération paumée... Emmené par un trio d'acteurs nouvelles générations qui pointent tout juste leur nez Chapiron est en plein dedans. Thomas Blumenthal est un ex de "Les Choristes" (2004) de Christophe Barratier, Jean-Baptiste Lafarge a été vu dans "Les Yeux de sa mère" (2010) de Thierry Klifa et l'adorable Alice Isaaz a déjjà été remarqué dans "La Cage Dorée" (2013) de Ruben Alves et "Fiston" (2014) de Pascal Bourdiaux... Très bon casting par ailleurs. Le point de départ est bien vu, à savoir comparer le marché économique au marché du sexe dans le monde étudiant. Hyper cynique et provoc Chapiron plonge donc un trio d'étudiants aussi cons qu'intelligents dans les méandres du business, mettant en pratique ce qu'ils apprennent. Néanmoins l'audace de Chapiron s'érode assez vite, et malheureusement le pamphlet social et trash se transforme bientôt en campus movie de base. Les transgressions son finalement plutôt légères en dépit du délit de proxénétisme et le film n'atteint jamais la férocité qui aurait due être la sienne. On a l'impression déplaisante que le réalisateur n'a pas osé aller au bout des choses. Une tentative qui se termine en petit coup de poing plutôt qu'en uppercut. Sympa, quelques bonnes idées et un joli trio d'acteurs mais c'est aussi une baisse de régime pour Chapiron.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Mais quel film maxibuz ! THX Acteurs de folax, musique génious... Clap clap clap
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