Derniers Avis : Transcendance - Page 10

Malgré une bonne idée de départ, de saisissants effets visuels et un casting de choix, ce film de science-fiction, première réalisation de Wally Pfister, ne propose qu'un scénario incohérent manquant d'originalité, de rythme, de suspense et de crédibilité.
Intéressant mais pas indispensable.

Rares sont les films qui soient aussi mornes. Rares sont les films d’anticipation qui soient aussi dérisoires. En somme, rares sont les films qui soient aussi dispensables, en dépit du budget colossal y étant alloué. Pourtant, à l’annonce de l’émancipation du second de Christopher Nolan sur bon nombre de ses productions à succès, de même que l’annonce au casting de pointures telles Johnny Depp ou encore Morgan Freeman, tout laissait entrevoir la possibilité de découvrir un film de Science-fiction abordable tout en étant murement réfléchi. Nous sommes bien loin du compte. L’intelligence artificielle étant un thème éculé du cinéma d’anticipation depuis maintenant plus de vingt ans, il fallait bien une maîtrise complète du sujet pour ne pas agacer un public rompu au genre. Cette maîtrise-là, Wally Pfister ne la possède indéniablement pas. Le cinéaste en herbe, qui aura à priori du mal à se relever d’un tel échec critique, nous fait l’honneur d’un film sans la moindre once d’originalité qui fait par ailleurs montre d’une platitude désopilante.

Morne, le produit est diablement morne. On ne parvient dès lors jamais à s’intéresser aux trépidations du couple vedette, formé par un Johnny Depp transparent et une Rebecca Hall amorphe. L’évolution vers un lendemain malsain pour nous autres humains est si mal orchestré, si mal écrit, que l’on passe d’un univers traditionnel à un monde futuriste en n’ayant appris qu’une chose. Comment faire pour narrer une histoire sans âme, qui plus est écrite avec les pieds. Oui, le postulat est sévère, l’humeur maussade, après avoir découvert un long métrage qui prend concrètement le public moyen pour des billes. Il semble par ailleurs que les acteurs ne prennent aucunement plaisir à interpréter des personnages téléguidés par un cinéaste qui confond cinéma de divertissement et niaiseries profitant financièrement à celui qui ose la mettre en scène.

Si le scénario et la chronologie dans la mise en scène sont déplorables, on pensait alors pouvoir se consoler sur une réalisation léchée, une photographie soignée. En effet, si Wally Pfister n’avait aucune expérience sous l’appellation de metteur en scène, il possède tout de même la technicité indéniable du tout bon technicien de cinéma, ayant œuvré pour l’un des cinéastes vedettes de notre nouveau siècle. Là encore, déception tant les images sont fluettes, tant les décors sont impersonnels et tant les CGI sont ratés. En effet, rien ne saute aux yeux comme étant une image forte, spectaculaire. Un comble lorsqu’un film s’affiche dans la catégorie du Blockbuster. Des films sans âme, sans personnalité, il y en a eu et il y en aura encore, mais des comme celui-ci, espérons que non.

A tous les curieux qui pensaient retrouver leur Johnny Depp favori dans une production onéreuse, gros film annuel dans lequel l’acteur essaie incessamment de s’affirmer comme un grand de la profession, vous obtiendrez là la preuve que le bonhomme n’est pas grand-chose sans un metteur en scène digne de ce nom. La star du film est le reflet de la platitude du scénario, de la pâleur de la mise en scène. A sa décharge, le reste du casting est lui aussi à coté de ses pompes, notamment Morgan Freeman, qui lui collectionne les casquettes de seconds rôles dans toutes sortes de productions faciles d’accès. Voilà donc l’exemple même d’un cinéma défectueux, d’un produit préconçu pour décevoir et orienter toujours plus de monde vers le format de la télévision. Je ne parlerais pourtant pas d’une déception, les critiques m’ayant averti préalablement du désastre. 02/20

partant d'une idée intéressante, voilà un film raté.
ou comment mal exploiter une bon scénario.
beaucoup d’invraisemblances jonchent ça et là le cours de l'histoire, les acteurs ne sont pas crédibles et Rebecca hall est sans intérêt ! on ne s'attache en rien aux personnages, froids et dénués d'expression.
mention spéciale à Morgan Freeman toujours impassible.
Johnny Depp n'est pas fait pour ce genre de film, trop farfelu, c'est l'étiquette qu'il s'est collé, pour être pris au sérieux.
et puis c'est quoi cette entité qui contrôle le réseau entier et qui est même pas foutu d'arrêter un virus ??
bon, il n'avait sans doute pas Kaspersky, certes.
au final, c'est pas transcendant tout ça ! je sais, c'est facile.

mon dieux ! que ce film est nul plat vide !!
la musique trop pesante est gonflante ..
plagiat d asterix et panoramix potion magique ..
jvous parle même pas de la morale des 15 dernières minute ... sachant que c est un des pays qui pollue le plus au monde ..
film americano~amerloque ....
je met 1,0 pour les quelques effets spéciaux ...

Vraiment pas mal ce film qui met en question une certaine philosophie de la conscience humaine. Des bons petits effets speciaux comme on les aime et un scénario bien tenu. Un film à ne pas manquer pour les amateurs de films d'action !

SPOILER:
J'avais placé des espoirs dans ce film. Le casting était fort, la science fiction est mon genre fétiche, et le nom de Nolan qui résonnait laisser penser à quelque chose de bien. Je pense que ma critique sera rapide. Pourquoi ? Parce que ce film est tout simplement vide, et que par conséquent il n'y a pas grand chose à dire.

Les points forts du film sont peu nombreux. La photographie du film est belle, et cela vient sûrement du faite que Wally Pfister est un directeur de la photographie à la base(celui de Christopher Nolan). Autre point fort, les acteurs, ou du moins les rôles principaux,sont bons. En même temps qu'on a Rebecca Hall, Johnny Depp, Paul Bettany, Morgan Freeman, Cillian Murphy et Kate Mara au casting, les acteurs se doivent d'être crédibles. Cependant les figurants sont plutôt mauvais. La musique est quant à elle passable sans non plus être génial. Les décors et les effets spéciaux sont très beaux, je pense que c'est réellement le plus gros point fort du film.

Après le film n'a pas réellement de grosse erreur, mais le film est très vide et inconsistant. Il se veut intelligent, mais au final, il n'aborde rien ou tout du moins il n'y a pas de réel débat ou point de vue. Le film se résume en : Johnny Depp meurt, Johnny se transcende, Johnny Depp s'étend, Johnny Depp monte une industrie avec sa femme, Johnny Depp se duplique et devient puissant, Johnny Depp attire des ennemis et Johnny Depp meurt (encore). Il n'y a rien à en tiré a part « les machines domineront leurs créateurs ». Ce message est digne de Terminator, qui lui se prend moins au sérieux, et se vend comme un divertissement bien foutu. Et Transcendance est, contrairement à Terminator, un film mortellement chiant. A la fois par son rythme mais surtout comme je l'ai dit, par son vide. Car les films lent ça me dérange pas. Her de Spike Jonze fait partit de mon top 15 de mes films préférés. Mais là on a rien à se mettre sous la dent. Aucune thématique ne ressort. Quelques petits trucs par ci par là sont effleurés, comme les nanotechnologies, mais plus comme ressort à de l'action que comme réel sujet. Ce n'est pas forcement une mauvais chose, mais le film n'est pas un blockbuster. Même ces « scènes d'actions » sont courtes (enfin pas autant que Wasabi...), froide et fade. En faite c'est bien le mot le qualifiant de mieux : fade. Il suffit de compter le nombre de plan dans le film qui ne serve à rien dans la narration, ou bien le rythme, ou encore dans la mise scène. J'ai compté jusqu'à cinq fois le nombre de fois qu'on voit Rebecca Hall marcher dans le même couloirs blanc avec un grand néon de lumière blanche sur le côté gauche (oui on l'a vu tellement de fois que je me rappelle de ça). Seuls les quarante dernières minutes arrivent à plus ou moins être intéressante, car il se passe un PEU plus de chose.
Et l'histoire en fait vraiment des tonnes sur le côtés dramatiques et histoires d'amour. Vraiment trop que ça en devient lourd. Transcendance est un film de science fiction et non une romance, le tout dernier plan ; allant jusqu’à représenter l'amour qui règne entre Johnny Depp et Rebecca Hall.
Puis il y a une grosse erreur faite dans le film. La séquence d'introduction est en faite la fin du film. Mais pourquoi, avoir dévoiler la fin dès le début ? Pourquoi dès le début faire comprendre au spectateur que Johnny « Terminator » Depp va perdre et que toutes les technologies vont disparaître ? Déjà que le film n'était pas très intéressant à suivre, mais alors si vous niquez vous même votre propre suspens ; ça n'aide pas. C'est comme une sorte de gros doigts d'honneur au spectateur, du type « dès le début je vous spoile la fin !!!! ». Quelle est l'utilité ?
Une absence de repère temporel, il y a énormément d 'ellipse, empêche aussi de bien suivre les évolutions des personnages. Et on arrive à s'accrocher à aucun. La narration se fixe sur deux personnages : Rebecca Hall, qui est spectatrice, et non réellement actrice, dans ce qui se passe, ce qui nous empêche d'avoir une quelconque compassion pour elle, elle ne fait rien pour. Et sur Johnny Depp qui est complètement froid et déshumanisé, donc complètement, et c'est fait exprès, antipathique. Les seuls personnages auxquels on aurait pu s'accrocher sont les combattants, Kate Mara et Paul Bettany qui sont beaucoup trop absent du film.

Après Transcendance n'est pas une daube, il ne réussit juste pas ces objectifs. En se prenant trop sérieux, il, si j'ose dire une magnifique réplique de Skyfall, « pète plus haut que son cul ». Pourtant je pense qu'on tient un réalisateur avec des capacités, j'espère qu'il ne restera pas sur un échec et qu'il pourra avoir une deuxième chance.

Un film dans lequel nous pouvons enfin et rarement voir johnny DEEP sans le moindre maquillage au visage :-) Dans l’ensemble ce film a comme un aire déjà vu, Morgan freeman tien son rôle comme toujours à la perfection.

Intéressant. Un nouveau point de vue sur le sujet des dérives de l'intelligence artificielle, sans robot de fer ou de plastique. Dans une ambiance assez lourde et noire, nous voyons la mise en place progressive de ces dérives. Dans cette fable fantastique et futuriste, de belles idées, de belles images et une bonne interprétation (mise en scène moins glorieuse que le jeu)
On ressent quelques lenteurs au 2/3 du film, et je regrette qu'on commence par la fin...
La noirceur du film laisse un goût d'étrangeté

Comme beaucoup de grosses productions américaines actuelles, ce film démarre bien et retombe comme un flan. Pire il devient complètement incompréhensible voire incohérent, à la limite de la comédie. Dommage car l'histoire avait du potentiel mais la prestation médiocre de Rebecca Hall et une impression de film brouillon (après 30 minutes jusqu'à la fin) finissent de nous décevoir!

Bon je n'ai jamais été fan du concept de l'IA. Seulement on peut toujours en faire quelque chose d'intéressant. Et au vu du casting, j'ai été curieux pour ce film. Mais force est de constaté que c'est pas terrible. Pas les acteurs bien entendu, mais... ça prend pas. Le rythme est mauvais, on arrive pas à rentrer dans le film.

Grand fan de science fiction, je retrouve là la noblesse du style SF, où le message doit être fort, amené à la réflexion. Même si le thème est un classique, il sait explorer de nouvelles branches du sujet, il amène sa pierre à l'édifice.

Même si la SF est trop souvent vendu à grand coup de FX pour le grand publique, Transcendance est écrit par des fans de SF pour des fans de SF.
La réalisation, le rythme du film collent parfaitement au code genre.
Quand à Johnny Depp, son jeu d'acteur est adapté au film, déconcertant par sa froideur (ce qui a trompé certain dans leurs critiques)... il a su se mettre au service du film, bravo!

4 étoiles pour les fans de SF, 2 étoiles pour les fans de FX pop corn.

Une histoire assez dérangeante, glauque et originale avec en prime une très belle histoire d'amour et une dénonciation des dangers de la technologie et ces limites vis à vis de l'être humain (un scénario qui nous présente la frontière entre l'intelligence, conscience, de l'Homme et celles, artificielles des machines, comme étant plus floues et ambigues que jamais; voir paradoxalement, comme n'ayant jamais été aussi proches selon l'interprétation du spectateur). Amateur de science-fiction c'est une perle rare. On pardonne les quelques trucs grossiers aisément spoiler: (la sorte d'happy end à l'américaine)
tant le thème abordé est ambitieux tout en étant assez bien expliqué et aucunement rébarbatif. Car en plus la distribution, la photographie, les effets spéciaux, et tout ce qui s'en suit, fait plus que de tenir la route derrière.

Très décevant, et pourtant l'idée même si elle rappelle quelque chose, était bonne. Des incohérences en veux tu en voilà. Plus on avance, plus on s'ennuie et le scénario vire à la série B. Même Johnny Depp ne parvient pas à rehausser le niveau. Mais que fait là ce petit groupe de mercenaires pour sauver la planète du Cyber K.O?
Allez, on passe à autre chose!

Je ne comprend pas les critiques négatives des spectateurs vis à vis de ce film. Ne le regardez pas pour voir une révolution dans le genre. Bien au contraire.

Ce film traite des choses les plus élémentaires et primitives qui soient : l'être, les sentiments et émotions.

Attention Spoiler !

spoiler: Dès le départ, le film nous met dans une ambiance de doute. Le personnage de Johnny DEPP est rapidement "transcendé", sa mémoire est téléchargée, ou copiée pour reprendre certains terme du film. Cependant son personnage meurt physiquement. Peut on encore alors parler du même individu ? S'il ne s'agit que d'une copie, il ne peut s'agir de la même personne ? Les 3/4 de ce film nous ce doute amer. Qu'est ce qui définit un individu ? Johny DEPP acquiert via la transcendance un pouvoir quasi illimité pour faire évoluer les humains, la planète et tous ses êtres vivants vers un monde plus juste, sain. Cependant, le monde serait alors "connecté". Chaque individu aurait son rôle à jouer mais ne sera plus du tout pris comme individu. Le reste de la population a donc peur, et refuse ce changement. Les personnages annexes viennent à semer le doute sur Jonhy DEPP à sa femme, qui ne sait plus alors que penser. Est ce toujours son mari ? Lui qui ne voulait absolument pas changer le monde, pourquoi fait il cela maintenant ? Est ce vraiment son mari ? Où a t elle juste créer une intelligence supérieure qui est en train de suplanter l'espèce humaine ? La fin du film est tragique en soi. Jusque dans les dernières minutes, on ne sait si la machine, si Will, est réellement Will. Son être, le plus profond qui soit, était éperdument amoureuse de sa femme et aurait tout fait pour elle, l'ensemble de ses désirs... jusqu'à en changer le monde. La machine Will va jusqu'à se "suicider" en soigner délibérement sa femme, tout en sachant qu'il s'implantera le virus qu'elle contient. Tout cela pour lui rapeller qu'il n'y a qu'une chose qui importe à ses yeux : l'amour que lui porte sa femme. Le doute n'est alors plus possible. Un individu est définit par ses sentiments, et émotions qu'il est à même de ressentir selon son expérience. Un des personnages de l'histoire précise ce cas de figure : la machine est incapable de se mettre en danger car elle n'aime pas réellement la femme de Will (la machine n'est qu'une copie selon lui). Or, Will soigne délibérement sa femme tout en sachant que cela lui sera mortel. Will n'est pas une machine. Il a simplement transcendé les limites du corps et de l'esprit, tout en conservant son humanité, il est prêt à se tuer pour le bonheur de sa femme, pour lui apporter une dernière preuve de son amour. Nul ne sert de vivre, de changer la face du monde sans sa femme à ses cotés. L'humanité qui, dans sa plus grande aptitude à survivre et à avoir peur de l'inconnu, a préféré détruire cette évolution plutôt que de l'accompagner.


Film à voir !!

La philosophie de ce film est réellement inquiétante car elle reprend directement le discours et les objectifs transhumanistes. Télécharger l'esprit humain sur une machine : ce sont des recherches effectivement menées par ceux-ci. Les très riches bavent d'envie face à cette perspective de pseudo immortalité, sans réflexion réelle. Aussi absurdes dans leurs "réflexions" de fond que dangereux dans les actions en perspective.

J'ai assisté à la conférence d'un transhumaniste l'an dernier. Quand je lui ai posé des questions élémentaires sur les implications et conséquences, il n'a su que répondre. Parce qu'ils sont aveuglés par la volonté d'immortalité et de toute puissance, ils ne réfléchissent ni aux implications, ni aux conséquences, ils ne savent même pas réellement ce qu'ils font, au final. Science sans conscience.

J'invite à chacun à réellement se poser la question, ne pas se laisser séduire par les promesses absurdes : qui vous prouvera que l'"esprit" téléchargé sera vraiment "vous", qu'il aura vraiment une conscience? D'ailleurs, encore faudrait-il déjà savoir en quoi elle consiste. Nul n'y est parvenu, et on prétendrait la transférer sur une machine ?

Au moins, le film a un peu de bonne foi en admettant que nul ne peut savoir si une machine peut être consciente. La réponse est alors creuse : "et vous, pouvez vous me prouver que vous êtes conscient". Facile de faire passer la pilule auprès de ceux qui réfléchissent le moins.
De plus, des dérives en termes de manipulation des esprits ressortent un peu également.

Il ressort en tout cas que, comme d'habitude, ces sujets sont peu réfléchis sur le fond et qu'un se contente d'un discours fascinant, effrayant et finalement rassurant pour favoriser l'acceptation. La manipulation des esprits et la mécanisation de l'humain passent vite sous le tapis. On prépare le public via le cinéma, une démarche récurrente.