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septembergirl
607 abonnés
1 069 critiques
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3,5
Publiée le 16 novembre 2013
Un film américain atypique, qui nous délivre, avec tendresse et humour, une tranche de vie, le parcours d’une jeune New-Yorkaise, aussi maladroite qu’attachante. Une comédie dramatique intelligemment construite, aux dialogues fins et pertinents, filmée dans un superbe noire et blanc. Une réalisation poétique, bercée d’une douce musique, qui recèle une vraie richesse de situations et de personnages. Une œuvre légère mais profonde !
Entre New York et Paris, le portrait mélancolique d'une jeune femme moderne et résolument optimiste qui rêve de devenir danseuse. Sur le thème du passage à l'âge adulte, Greta Gerwig a co-écrit ce film émouvant, drôle et délicat, doté d'une magnifique photographie noir et blanc, d’une bande son entrainante et truffé de subtiles références à la Nouvelle Vague. Hormis l’attachement évident au personnage de Frances, on retiendra l’étrange sentiment du risque de passer à côté de sa vie.
Un bijou de finesse, d'intelligence et de modernité, un vrai coup de coeur. Frances Ha est de ces films qui vous portent par toutes les émotions, une héroïne qu'on ne voudrait jamais quitter. Le personnage de Frances, si génialement incarné par Greta Gerwig, symbolise parfaitement le passage délicat de la proche trentaine, celui du tiraillement entre les rêves, les insouciances de petite fille, et "l'obligation" d'avancer (s'installer, construire sa vie professionnelle...) L'une des grandes forces du film est que malgré ses déceptions et sa lente transition vers l'âge adulte, Frances reste un personnage positif et obstiné, refusant de se plier à ce qu'on attend d'elle (ou de quelqu'un de son âge). Ajoutez à ça une photographie en noir et blanc délicate, une galerie de personnages secondaires solides (dont Adam de la série Girls, à laquelle Frances propose une variante cinématographie moins trash mais tout aussi mélancolique), de subtiles références à la Nouvelle vague et une incroyable bande son (Modern Love!), bref cette Frances là, on ne peut qu'adorer l'adorer!
Il faut patienter quelques minutes pour que le charme opère. Et alors, la douce musique de ce film atypique ne vous quittera plus. Dépassant le cadre d'une simple comédie (on rit en fait assez peu), c'est bien de la vie dont parle "Frances Ha", avec intelligence et poésie. Passage à la vie adulte, amitié, amour, choix d'avenir, etc... Et si l'histoire de Frances (Greta Gerwig, irrésistible) se termine de manière plus conventionnelle, le film recèle une vrai richesse de situations et de personnages. Un beau film générationnel !
Il semblerait que l'auteur de Greenberg ait compris les défauts de son film précédent : spleen déjà vu 100 fois sur un adulescent bourgeois à la dérive… Et il nous offre Frances Ha qui si ce n'est pas un chef d'oeuvre reste malgré tout un film profondément aimable et respectable.
On a là quelques tranches de vie d'une femme/fille de 27 ans qui a ce charme fou des filles qui ne correspondent pas forcément aux canons habituels de beauté, mais qui par leur naturel inondent l'écran de leur présence et de leur charme. Du coup c'est un réel plaisir de la suivre dans cette histoire sans réelle trame narrative autre que sa vie. Et ça suffit, pas besoin de plus pour faire un beau film. On n'a pas besoin de se toucher la nouille, d'être moralisateur, juste montrer la vie, ça suffit.
D'autant que le film va enchaîner pendant presque 1h30 les scènes de vies plus vraies les unes que les autres et le film dure juste assez longtemps pour que ce sourire final nous mette la larme à l'oeil. Ce n'est pas trop, juste bien, juste ce qu'il faut.
Et que dire de l'interprétation magique de Gerwig qui inonde l'écran ?
Le film semble malgré tout bien plus long qu'une heure trente, peut-être parce que certaines scènes se ressemblent trop sans être exactement les mêmes. Par contre j'ai beaucoup aimé cette scène où les deux amies ivre se confient sur la fin et cette lettre au matin. Tellement vrai, tellement triste. Le film est emprunt de la douce folie de son personnage principal, mais aussi de l'amertume de la réalité, ce qui en fait un film unique, avec une réelle cohérence visuelle, et réellement prenant.
"Frances Ha" n'est pas un immense film, mais un bon moment de cinéma, intelligent et solidement ancré dans son époque. Son sujet est le passage à l'âge adulte - celui à partir duquel on ne vous passe plus vos lubies d'ado et où l'on s'attend à vous voir faire votre place dans la société. Il fut une époque où ce passage ne posait pas problème: jusqu'à il y a quelques décennies, les jeunes devenaient adultes très tôt et la notion même de "culture adolescente" n'existait pas. Aujourd'hui, on peut avoir 27 ans, l'âge de Frances, et passer encore des après-midi sur le sofa à mater des séries, classer les gens en fonction de leurs goûts musicaux "cool" ou "pas cool", sortir ses histoires de cul à sa meilleure copine, qu'on continue à voir comme son alter ego ("we are the same person")... Et puis, on commence à voir la copine en question se caser pour de bon, on participe à des dîners où les vannes et les attitudes tirées de "Friends" et "Sex and the city" ne sont plus gage de succès mais suscitent des sourires mi-gênés mi-amusés, on découvre que l'argent ne tombe pas du ciel et qu'il en faut pour pouvoir exister dans un certain milieu, on se retrouve à devoir gagner sa place au soleil au milieu d'une concurrence féroce, à comprendre que certains rêves (devenir danseuse) resteront inaccessibles... "Frances Ha" filme ce moment de la vie (qui, encore une fois, est une création récente) avec un regard acéré, des dialogues bien écrits (une grande partie du film se joue sur le langage, qui contribue à "ghettoïser" Frances) et une grâce certaine. Greta Gerwig fait un très bon travail, mais c'est l'ensemble des comédiens, même dans de tout petits rôles, qui surprennent par leur naturel - signe d'un film mûri et d'un réalisateur qui sait ce qu'il veut. Le final a un côté "happy end" moins convaincant - et le spectacle chorégraphié par Frances, soi-disant "novateur" et "bouleversant", ne convaincra personne. Pour autant, "Frances Ha", rythmé de surcroît par une excellente bande originale, est loin d'être un film inutile.
Une comédie à la fois drôle et touchante d'une très grande justesse sur notre société. Des références à la Nouvelle Vague et Woody Allen période Manhattan et Annie Hall n'est pas très loin non plus avec ce New York filmé dans un superbe noir et blanc. Un film délicieux qui vous donnera la pêche! Un grand plaisir pour les oreilles avec une bande son rythmé par le Modern Love de David Bowie. Je vous le recommande chaudement. Comme indiquez sur l'affiche, cette Frances, vous allez adorer l'adorer!
Alors oui le noir et blanc est joli, l'actrice joue bien MAIS qu'est-ce que c'est mal écrit, mal scénarisé, creux. On ne suit rien réellement, tous les sujets sont effleurés, passent à la trappe. C'est un patchwork de tous les films indé branchés qui ne touche jamais la cible jusqu'à cette fin raté à laquelle on ne croit pas...
C'est peut-être un film "pour fille" ... je ne sais pas ... Je n'ai vu aucun intérêt à ce récit bavard. Comme je ne vois pas ce qu'apporte le noir et blanc ... Ce qui est super c'est qu'il faisait frais dans la salle ... et à Aix, ça "tapait" cet après-midi !
N’est pas Woody Allen qui veut. Noah Baumbach à beau filmer New York avec un Noir et Blanc voluptueux dans l’esprit de « Manhattan » et Greta Gerwig à beau avoir un tempérament comique à la Diane Keaton (en plus forcé quand même), « Frances Ha » n’atteint jamais le mordant et la grâce du cinéaste New-Yorkais. La faute à un scénario qui ne dépasse pas l’anecdotique, misant beaucoup trop sur le charme de son actrice, et finalement très conventionnel (le happy-end final qui respecte l’habituel cahier des charges hollywoodien et le cliché de l’« adulescente » auquel se résume un peu trop l’héroïne). Le résultat est une succession de scénettes parfois amusantes, mais qui jamais ne débouchent sur une véritable émotion ou sur un élan romanesque. Bref, un film qui cherche beaucoup à séduire, le fait par moments, mais demeure artificiel.
Si je voulais voir de la belle photo en noir et blanc j'irai au musée, si je voulais voir un beau film en noir et blanc je regarderai la vie est belle de Capra. Je ne nie pas la beauté esthétique du noir et blanc, il existe un beau travail de la part du chef opérateur mais ça se limite à ça. Je ne comprends pas la débauche de qualificatif élogieux de la part de la critique. Ce film traite de l'amitié de deux artistes ou pseudo artistes, deux nanas un peu perchées auxquelles les critiques qui vivent dans des lofts ou de jolis appartements parisiens aimeront s'identifier. Pourquoi part elle à Paris ? Juste comme ça... Je crois voir Valérie Bruni Tadeschi jeune, dans son monde paumé. Si vous aimez ce film vous aimez certainement le groupe Brigitte et c'est très cohérent. Elle est perdue dans l'espace qu'elle ne sait pas occuper, elle est perdue dans sa vie, elle ère sans but ni volonté et rebondit sur la vie avec plus ou moins de bonheur... Mais la vie ce n'est pas ça, sauf dans les quartiers bourgeois bohème que je vomis de plus en plus tant ils sont coupés de la réalité... On était dix à cette séance, je peux vous jurer que pas un rire n'a résonné dans la salle, j'y suis allé après lecture des éloges que j'ai pu lire sur le film mais jamais au grand jamais je n'ai assisté à un tel décalage... Les comparaisons avec le Manhattan d'Allen me font doucement rire, Woody a le mérite d'être drôle dans ses textes, il a le mérite de filmer avec amour la grosse pomme, ici la présence du vide est telle que j'avais peur de tomber de mon siège. Au bout de 45 min on assiste à un course dans Chinatown assez belle puis plus rien pendant bien longtemps. Un point positif : la présence de la musique de Georges Delerue et c'est tout. Je pense qu'on a voulu la rendre évanescente, elle est transparente. Ce film est un hymne à l'ennui, une ode à l'oisiveté visuelle, la quintessence du cinéma nombriliste...
c'est d'un ennui mortel, j'ai fini par quitter la salle et je n'étais pas la seule. à éviter vous gagnerez vos pas et votre argent. dommage qu'on ne puisse plus mettre ZERO ETOILE.
Voilà une note que je réserve très rarement. C'était magnifique. Ce film sort totalement des sentiers battus, bouleverse les codes et les étapes du film traditionnel. Certains essaient parfois mais le résultat n'est pas toujours aussi abouti. Il est difficile de décrire une intrigue car il n'y en a pas vraiment; le film ne se comprend ni avec un synopsis, ni avec une bande-annonce, il faut aller le voir. C'est donc rythmé, avec une musique adapté, joyeux, marrant; ça s'enchaine parfaitement, il y a parfois de l'émotion. C'est un film sur l'anticonformisme, sur la façon de se trouver une place dans ce monde. "L'amour" y est par exemple un sujet très présent mais pas de la même façon traditionnelle que l'on voit dans 99% des films. C'est léger et pas moraliste. Ca fait vraiment du bien !
Après Greenberg, tourbillon de sentiment entre deux solitaire à Los Angeles, Noah Baumbach nous propose aujourd'hui une chronique attendrissante en noir & blanc porté par sa compagne à la ville la ravissante Greta Gerwing. Greta nous fait rire, Greta nous fait pleuré et Greta nous distrait. La Frances Ha quel incarne possède des rêves irréaliste et des traquas souvent du au enjeux financier. Elle danse, elles sort beaucoup avec sa meilleur amies la pétillante Sophie (Mickey Summer) et elle apprend doucement surmonté la vie. Pour exploré les affres du passage à l'age adulte avec justesse, le réalisateur à su déniché la femme parfaite : la sienne. Devenu co-scénariste par l'occasion. Un esprit "nouvelle vague" influence majeur du cinémas Baumbach avec Eric Rohmer et François Truffaut cité comme maître de pensé. Au montage, un jeu d’accélération inopinées, l’ellipse savamment placé, des dialogues mélancolique. Résultat une grande légèreté. Conclusion : Une comédienne à suivre de près au doux parfum Woody Allen, Nouvelle Vague : la constellation Greta Gerwing.