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ChauvelCinema
18 abonnés
579 critiques
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4,5
Publiée le 28 septembre 2013
Après le légèrement décevant "Greenberg", tant "The Squid and the whale" était excellent, j'attendais beaucoup de "Frances Ha" et Noah Baumbach a comblé mes attentes. C'est de nouveau une histoire charmante avec surtout une Greta Gerwig au top, changeant constamment de registre (bonheur, tristesse, joie, déprime, etc.) mais toujours bien cadrée dans son personnage. Elle rayonne sur le film et son réalisateur de petit ami lui offre un véritable écrin, ce noir et blanc qui lui va si bien. C'est frais, drôle et touchant, une vraie réussite, même sur les dialogues, point important de ce genre de films. Bravo !
Un petit film très bavard pas déplaisant, un peu désordonné (comme son héroïne), mais porté par une jeune actrice pleine de charme, au jeu varié et au dynamisme indéniable.
Un gentil petit film touchant, mais qui ne mérite non plus le piédestal sur le lequel on veut le placer. C'est l'histoire de cette JF à la recherche d'elle même, qui arrive à NY et doit y faire sa place. Elle est encore un peu ado , et est "amoureuse" de sa meilleure copine. Cette amitié très forte et la danse sont ses deux passions. Mais ce n'est pas suffisant pour vivre. Sa copine s'éloignera après avoir rencontré l'amour , puis le mariage. Cela est bien filmé , l'image en noir et blanc est agréable. Quelques plans séquence très " nouvelle vague" : la course de Frances dans les rues de Manhattan sur David Bowie , nous rappelle celle du film de Leos Carax "Mauvais sang" , sur Lou Reed ( en moins bien). L'intermède à Paris est bien sûr bourré de clin d'oeil à la nouvelle vague, à Godard et Truffaut ( JP Leaud) du noir et blanc. La scène du retour en famille pour Noel est très chouette, car en quelques plans on centre complètent ce qu'est une ambiance familiale , c'est ce qui la rattache , la maintient, mais en même temps c'est ce qu'elle veut quitter. Le pragmatisme de sa copine Sophie ou la dureté de sa prof de danse sont aussi bien vus et bien transmis, tout en douceur. C'est un film doux, aux propos pourtant assez durs, assez tristes et désabusés. On voit bien que le scénario et les dialogues ont été écrit à deux mains, c'est parfois inégal mais plutôt réussi dans l'ensemble. Un bon petit film indé US , facile à voir et bien rythmé.
Pétillant et revigorant, a l'image de l'actrice principale, Frances Ha est une intelligente, rythmée et poétique histoire qui retrace le parcours semé d'embûches d'une jeune femme qui ne vieillie pas, bloquée dans une lobotomie d'adolescente qui empêche son esprit brillant et artistique de s'exprimer. Lancinent, en manque peut être d'émotivité à cause d'une mise en scène trop distante, le long métrage est une sorte d'anti dépresseurs face à la complaisance de l'être humain devant les méandres de son existence.
Ce film, à mon avis, bénéficie d'un formidable atout mais malheureusement souffre aussi d'un gros défaut. Son atout, et quel atout!, c'est son actrice principale, Greta Gerwig. Elle irradie, elle transmet au film son énergie, son talent, sa grâce. Elle est indéniablement une très grande actrice. Comment se fait-il dans ce cas que ce film ne m'ait pas totalement emballé? A cause de son gros défaut, et ce gros défaut c'est un scénario sans vraie consistance, auquel il manque une structure, un récit, quelque chose qui captive. On a davantage affaire à une suite de saynètes qu'à un récit. C'est très dommage. Avec une actrice comme Greta Gerwig, que ne pourrait-on faire? J'espère que d'autres cinéastes sauront en tirer partie... "Frances Ha", malgré l'aura de son actrice, m'a laissé une impression de frustration, un peu comme si j'étais allé au musée en ayant l'intention d'admirer un chef d'oeuvre de la peinture et qu'en guise de chef d'oeuvre on ne m'en avait montré que l'esquisse!
Une petite "comédie dramatique" sympathique sans plus. "Frances Ha" dépeint les galères d'une danseuse à New York, une ville où la concurrence peut être rude. Même si on peut s'attacher aux divers personnages, l'héroïne en tête, l'histoire est somme toute assez banale. Et on n'en retient pas grand chose, malgré une mise en scène très réussie, notamment en raison d'un noir et blanc de toute beauté.
Frances est une New Yorkaise de 27 ans toujours apprentie de sa compagnie de danse, rêve de devenir chorégraphe, vit toujours en co colocation avec son amie de longue date, et a beaucoup de mal à se caser sentimentalement. On assiste durant une heure trente à sa gentille dégringolade d’ados, ou jeune adulte attardée ; mais heureusement, une maturité tardive va faire jour. Ce film a la grande intelligence de bien capter l’air du temps et les tourments de la génération des trentenaires actuels ; la difficulté à quitter l’adolescence pourtant déjà loin derrière eux, l’angoisse des responsabilités liés à l’âge adulte. On voie cette jeune fille s’éterniser dans une situation précaire pouvant la conduire à une réelle exclusion sociale. Cette analyse est très fine et portée par le personnage très attachant de Frances. Il pose de vraies questions sur les attentes affectives et sociales de toute cette génération. Mais le climat reste toujours très gaie, jamais lourd, juste parfois un peu mélancolique. Le charme de ce film tient surtout à la belle prestation de l’actrice principale et coscénariste, la jeune Greta Gerwig. Son interprétation est physique et ce personnage très attachant nous empoigne littéralement dans ce que l’on pourrait considérer par erreur à une pauvre vie. Loufoque, perdue, très gauche, incasable ; elle est la « Annie Hall » de la décennie. Ce jeune réalisateur New-Yorkais du cinéma indépendant US est un fan de Allen et çà se sent ; les références à « Manhattan » et « Annie Hall » sont claires et assumées. Il se revendique aussi de Truffaut et de la Nouvelle Vague. Son film est aussi assorti de musiques emballantes et dans cet esprit Nouvelle Vague, source de son inspiration, il appelle des musiciens de film français d’époque ; Georges Delerue en tête. La limite de ce film se situe à deux niveaux : peu novateur et quelques baisses de régime dommageables. Cependant ne boudons pas notre plaisir devant ce film au charme fou. Le journal du dimanche : « Impossible de résister au charme maladroit et à la bonne humeur à toute épreuve de cette anti-héroïne (...) Greta Gerwig trimballe sa jolie nonchalance dans une image en noir et blanc élégante, et nous embarque dans son épatante valse des sentiments »
Vraiment très sympathique cette petit chronique new-yorkaise. On y suit les galères professionnelles, amoureuses, et amicales d'une jeune femme de 27 ans, mais le tout baignant dans un humour omniprésent et de bonne humeur communicative. A voir.
Film frais. On pense évidemment à Woody Allen avec ce noir et blanc qui sublime New York. Et l'héroïne est pétillante et maladroitement pleine de charme...
"Rien de tel pour nous rafraichir qu’un petit pas de danse et de joie. Frances Ha n’a pas toujours les pas mais la danse et la joie, elle en a à revendre. Le film de Noah Baumbach est avant tout un portrait. Celui de cette enfant sous ses faux airs d’adultes qui semble ne pas être prête à prendre en main sa vie et ses rêves. Inconsciente encore de ses capacités, elle préfère s’empâter dans les facilités de la vie. Paresseuse non, plutôt opportuniste. Elle ne tient pas à ses relations amoureuses mais s’accroche à ses vœux vains.
La danseuse rêve de spectacles, se bat pour intégrer la troupe alors que c’est le derrière de la scène qui lui est destiné. Mais Frances est encore une petite fille qui veut être une star. Plutôt que de s’adapter à cette vie d’adulte, c’est sa vie qui régresse pour s’accorder au personnage. Plus Frances avance dans le temps, plus son avenir recule. Ce n’est que lorsqu’elle arrivera au point de non retour qu’elle pourra se détacher de son enfance et s’envoler vers un brillant futur."
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Bien qu'un film assez étrange dans son ensemble, un certain charme s'en dégage. Dommage que celui-ci s’adresse à une classe bien précise. Il semble assez évident que l'histoire de Frances plaira définitivement à tous les "hipster/bobo" du monde entier. Noah Baumbach y fait l’apologie d'un style de vie et encourage une certaine liberté, un certain décalage, voire trouble psychologique... Un gros dommage aussi que la danse, qui est censée être la passion de Frances, ne soit pas plus au centre du film. Pour ce qui reste du film, il n'apporte rien de bien nouveau, si ce n'est une bande sonore réussie.
J'aime beaucoup ce film, l'atmosphère qui s'en dégage par le fait qu'il soit filmé en noir et blanc, le jeu de l'actrice principale qui est dans la peau d'une fille originale et "incasable" comme il est dit de nombreuses fois dans le film. Cette héroïne est touchante. Il y a beaucoup d'humour dans ce film.
La candeur est le maître mot de ce long métrage à part. Une introduction innocente et insoucieuse de l’avenir. Au fur et à mesure que la vie avance, que Frances déménage, son entourage mûri et prend des chemins prédestinés. Frances elle, n’avance pas, ne grandit pas. C’est cette position qui fait prendre conscience au spectateur de sa vie et de son parcours. Cela peut être difficile ou positif. Quoi qu’il en soit Frances Ha, sous ses apparences enfantines et une comédie dramatique qui ouvre à la réflexion avec soit. On sourit, mais on est surtout touché. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44