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Votre avis sur Quand vient la nuit ?
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Des personnages brisès et incroyablement seuls! Des êtres qui se ferment aux sentiments et qui veulent rèparer leur vie dans les bas-fonds de Brooklyn! Des forces qui vous frappent de tous les côtès, un code à suivre, des règles de vie astreignantes! Et si on enfreint ce code, Bob Saginowski va se mettre à l'oeuvre à la façon d'un Tom Stall! C'est le sujet principal de "The Drop" (2014), sur un scènario de Dennis Lehane qui adapte son propre roman! Ce polar est parfois un peu trop clichè (la mafia tchètchène, la romance, la conclusion...) mais curieusement à la fin on est triste de le quitter, sans doute parce que ce fut le dernier rôle au cinèma du toujours excellent James Gandolfini! Le mystère s'intensifie mais de façon appuyè avec une histoire un peu trop simpliste! Côtè interprètation Tom Hardy et Noomi Rapace sont plausibles mais Matthias Schoenaerts n'est vraiment pas à l'aise en petite frappe! Dommage pour Michaël R. Roskam qui semble marquer le pas depuis "Bullhead" (2011)...
Roub E.
Un polar sombre qui ne glorifie pas ses personnages, qui les montre comme des êtres fatigués, usés par les coups durs d un environnement hostile et de leurs propres mauvais choix. Faisant le choix de prendre le temps d étudier ses personnages, de gratter sous leurs carapaces c est un film anti spectaculaire qui peut donner par moment une légère impression de déjà vu mais qui fait preuve d une vraie personnalité.
“Quand vient la nuit” (2014) est un polar sombre qui plonge dans les bas-fonds de Brooklyn. Tom Hardy incarne Bob, un barman taciturne embarqué malgré lui dans une affaire de mafia, avec une performance impressionnante marquée par son silence et ses gestes maladroits. Le scénario, signé Denis Lehane, distille une tension constante, même si l’intrigue manque parfois de rythme. Le duo entre Hardy et Matthias Schoenaerts apporte un véritable affrontement psychologique qui culmine dans une scène finale intense. Toutefois, malgré ses qualités, le film reste un peu prévisible. Note : 3/5
L'univers de Dennis Lehanne est assez malsain, on peut s'attendre à une histoire assez simple mais qui n'offre aucune complaisance, pas de rémission, pas de retour en arrière, bref peu d'espoir.
Là, encore une fois, le monde qui nous est présent n'est pas très glorieux, on est dans la jungle urbaine avec ses codes, et ses petits magouilles, voir ses grosses magouilles.
On pourrait vite tomber dans l'ennui dans cette histoire, parce qu'à bien y regarder, il ne se passe pas grand chose, mais les personnages sont tous bien travaillés, il faut dire que les trois acteurs principaux sont excellents, mention spéciale bien sur pour Tom Hardy, qui ici, excelle, nous livre une composition simple, et touchante, type qui a l'air de ne pas y toucher, mais on sent, on pressent qu'il en a sous le pied. Et on ne sera pas déçu, pas de fioriture, juste l'efficacité froide et expéditive.
Force de constaté, qu'on s'attache à ce petit monde, on est dans l'empathie quand le personnage trouve ce chien maltraité, et en même temps que lui, on s'y attache, c'est pas grand chose, mais, ici ça fonctionne, et c'est comme cela pour tout le film, c'est pas grand chose, mais cela fonctionne, et c'est ça le principal.
Là, encore une fois, le monde qui nous est présent n'est pas très glorieux, on est dans la jungle urbaine avec ses codes, et ses petits magouilles, voir ses grosses magouilles.
On pourrait vite tomber dans l'ennui dans cette histoire, parce qu'à bien y regarder, il ne se passe pas grand chose, mais les personnages sont tous bien travaillés, il faut dire que les trois acteurs principaux sont excellents, mention spéciale bien sur pour Tom Hardy, qui ici, excelle, nous livre une composition simple, et touchante, type qui a l'air de ne pas y toucher, mais on sent, on pressent qu'il en a sous le pied. Et on ne sera pas déçu, pas de fioriture, juste l'efficacité froide et expéditive.
Force de constaté, qu'on s'attache à ce petit monde, on est dans l'empathie quand le personnage trouve ce chien maltraité, et en même temps que lui, on s'y attache, c'est pas grand chose, mais, ici ça fonctionne, et c'est comme cela pour tout le film, c'est pas grand chose, mais cela fonctionne, et c'est ça le principal.
Un thriller palpitant et haletant qui satisfera petits et grands.
Les acteurs s'en sortent tous très bien, le scénario est prenant, mes twists bien amenés...
Ce film est une réussite.
Les acteurs s'en sortent tous très bien, le scénario est prenant, mes twists bien amenés...
Ce film est une réussite.
Publiée le 17 novembre 2014 ( par Michel Crotti )
Film noir qui nous plonge dans la pègre de Brooklyn.... peu de paroles notamment de Bob (Tom Hardy) Barman solitaire. On imagine la rencontre d'abord d'un chiot dans une poubelle - petit pitbull qui deviendra Rocco - mais surtout la propriétaire de ladite poubelle : l’intrigante Nadia(Noomi Rapace) vont donner du rebond.... mais non. C'est dont somme toute assez lent ! C'est propre et bien fait .. sans plus. Noomi (Millénium ...souvenez vous est en sous régime) - Hommage au cousin de Bob, Marv (James Gandolfini) disparu depuis pour de vrai.. !!**
Film noir qui nous plonge dans la pègre de Brooklyn.... peu de paroles notamment de Bob (Tom Hardy) Barman solitaire. On imagine la rencontre d'abord d'un chiot dans une poubelle - petit pitbull qui deviendra Rocco - mais surtout la propriétaire de ladite poubelle : l’intrigante Nadia(Noomi Rapace) vont donner du rebond.... mais non. C'est dont somme toute assez lent ! C'est propre et bien fait .. sans plus. Noomi (Millénium ...souvenez vous est en sous régime) - Hommage au cousin de Bob, Marv (James Gandolfini) disparu depuis pour de vrai.. !!**
Un bon film adapté du livre de Lehane. Scénario et réalisation classique et passe-partout. Il reste agréable à regarder nonobstant quelques longueurs.
Assez lent mais c'est ce qui crée l'atmosphère et l'ambiance sombre et particulière de ce thriller presque sans action.
Ce film est trop peu connu ! Un beau casting, un récit faisant monter la tension crescendo, parfaitement rythmé, bref jetez-y un coup d'œil, vous ne serez pas déçu !
Un polar qui vaut pour l'interprétation exceptionnelle de Tom Hardy et des autres acteurs qui l'entourent, une réalisation toute en atmosphère et qui cerne ses personnages et les dévoile en même temps qu'elle entretient leur mystère. Un travail d'orfèvre d'écriture, de mise en scène et d'interprétation qui fait de QUAND VIENT LA NUIT un film à la grâce sans pareil.
Du beau monde autour de ce long métrage : Michaël R. Roskam à la réalisation, Dennis Lehane au scénario et un casting en or avec en tête l'excellent Tom Hardy.
Le résultat ? Du solide bien qu'assez convenu dans l'ensemble. Chacun suit bien sa partition, l'ambiance se met en place et l'intrigue se suit avec plaisir. Pourtant, il lui manque ce qu'il faut d'intensité et d'émotions, de scènes surprenantes et mémorables, ce surplus d'audace et d'ambition qui aurait fait la différence. Car "Quand vient la nuit" se démarque très peu des restes des productions de ce genre.
Un film plus qu'honorable mais dont on été en droit d'attendre plus.
Le résultat ? Du solide bien qu'assez convenu dans l'ensemble. Chacun suit bien sa partition, l'ambiance se met en place et l'intrigue se suit avec plaisir. Pourtant, il lui manque ce qu'il faut d'intensité et d'émotions, de scènes surprenantes et mémorables, ce surplus d'audace et d'ambition qui aurait fait la différence. Car "Quand vient la nuit" se démarque très peu des restes des productions de ce genre.
Un film plus qu'honorable mais dont on été en droit d'attendre plus.
weihnachtsmann
Je suis assez perplexe. Je n'y vois qu'un homme qui prend un chien sous son aile et un bar mal famé qui attire l'argent sale. Le méchant maître mérite sa punition à la fin mais pour le reste ...... c'est convenu et pas palpitant
"You want me to fix it ?"
Tout comme dans Rundskop, du même réalisateur flamand Michaël R. Roskam, l'histoire nous mène sur les pas de mafieux des bas-fonds, pas très fut-fut, pas nécessairement mauvais non plus tant qu'on reste parmi la piétaille.
Si les verts pâturages du Limbourg ont fait place aux rues d'une ville américaine enneigée, si la mafia des hormones a fait place à celle des Tchétchènes, on retrouve la même fascination de Michaël R. Roskam pour les seconds couteaux et c'est finalement ça le plus intéressant.
The Drop nous offre une galerie de personnages décalés et leurs liens, leurs dialogues pétillants de réalisme dans une histoire en apparence surréaliste.
La réalisation est parfaite, saisissant les situations et les personnages dans des couleurs assez peu naturelles (le bar, l'intérieur des voitures, des maisons, la nuit, la neige et sa lumière particulière dans une ville polluée, le forsythia printanier amenant, à la fin, une touche de couleur naturelle) et les interprétations sont parfaites, Tom Hardy en simplet de service spoiler: à la Keyser Söze, jusqu'à la démarche
, Noomi Rapace en serveuse paumée, James Gandolfini en patron de bar dépassé par ses propres combines et Matthias Schoenaerts en looser psychopathe).
Puzzle, l'histoire se tend au fur et à mesure que l'on commence à comprendre, en même temps que le personnage principal.
Michaël R. Roskam réussit avec ce film son pari international, réaliser un film noir un cran au-dessus du déjà très bon Rundskop.
Tout comme dans Rundskop, du même réalisateur flamand Michaël R. Roskam, l'histoire nous mène sur les pas de mafieux des bas-fonds, pas très fut-fut, pas nécessairement mauvais non plus tant qu'on reste parmi la piétaille.
Si les verts pâturages du Limbourg ont fait place aux rues d'une ville américaine enneigée, si la mafia des hormones a fait place à celle des Tchétchènes, on retrouve la même fascination de Michaël R. Roskam pour les seconds couteaux et c'est finalement ça le plus intéressant.
The Drop nous offre une galerie de personnages décalés et leurs liens, leurs dialogues pétillants de réalisme dans une histoire en apparence surréaliste.
La réalisation est parfaite, saisissant les situations et les personnages dans des couleurs assez peu naturelles (le bar, l'intérieur des voitures, des maisons, la nuit, la neige et sa lumière particulière dans une ville polluée, le forsythia printanier amenant, à la fin, une touche de couleur naturelle) et les interprétations sont parfaites, Tom Hardy en simplet de service spoiler: à la Keyser Söze, jusqu'à la démarche
, Noomi Rapace en serveuse paumée, James Gandolfini en patron de bar dépassé par ses propres combines et Matthias Schoenaerts en looser psychopathe).
Puzzle, l'histoire se tend au fur et à mesure que l'on commence à comprendre, en même temps que le personnage principal.
Michaël R. Roskam réussit avec ce film son pari international, réaliser un film noir un cran au-dessus du déjà très bon Rundskop.
Tom Hardy en pleine forme dans un rôle assez pépère, Naomie Rapace très en beauté, ça c'est pour les bons points. Pour le reste là où on attendait une bonne histoire de gangster bien pêchue, on a qu'une vague affaire de braquage, de racket de trahison, de vengeance… on ne sait plus trop tellement ça devient confus et la fluidité narrative peu évidente
soniadidierkmurgia
« Quand vient la nuit » est le deuxième film de Michaël R. Roskam, le jeune réalisateur belge propulsé très rapidement à Hollywood après que « Bullhead » (2011), son polar rural sur fond de trafic d’hormones se soit vu récompensé dans de nombreux festivals, récoltant au passage une nomination pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il adapte donc un roman de Dennis Lehane, l’écrivain natif de Boston qui a déjà vu les plus grands comme Clint Eastwood (« Mystic River en 2003) ou Martin Scorsese (« Shutter Island » en 2010) se pencher sur son œuvre. C’est l’écrivain lui-même qui écrit le scénario et ce n’est peut-être pas un hasard si « Quand vient la nuit » est avec « Gone baby gone » de Ben Affleck, lui aussi enfant de Boston, le film qui rend le mieux compte de l’atmosphère particulière de la ville qui constitue le lieu d’ancrage des romans de Dennis Lehane. Le système de blanchiment de l’argent sale très particulier qui sévit à Boston met sous pression les tenanciers de bar désignés au hasard et le plus souvent au dernier moment pour éviter toute localisation. Bob Saginowski (Ton Hardy) et son cousin Marv (James Gandolfini), issus de la communauté irlandaise de Boston, gèrent un de ces « drop bars ». Bob est un taiseux plutôt rationnel qui accepte avec sagesse d’être sous la coupe de son cousin plus âgé qui il y a encore dix ans était propriétaire de son établissement avant que des problèmes financiers ne l’obligent à devenir gérant sous l’autorité de la mafia tchétchène. Le braquage de leur recette d’un soir sonne le début de leurs ennuis, faisant remonter à la surface les remugles du passé. Filmant de manière très modeste pour laisser toute leur place aux acteurs, Michaël R.Roskam s’évertue durant les deux premiers tiers du film à rendre l’ambiance du quartier où évoluent les deux cousins à travers les mœurs de la communauté irlandaise encore bien vivaces. Entre temps Bob a fait la connaissance d’une jeune femme (Noami Rapace) aux prises avec un mystérieux petit malfrat (Matthias Schoenaerts). De proche en proche, l’intrigue se construit, dévoilant son lot de surprises fort bienvenues. Les acteurs tous très justes, contribuent au vérisme de la peinture humaine et sociale que Roskam étale patiemment et avec dextérité sur la toile tout en n’oubliant jamais que le spectateur est venu voir un thriller. Un travail d’une remarquable efficacité qui voit malheureusement James Gandolfini y tenir son dernier rôle à l’écran avant de disparaître trop tôt, âgé de 52 ans. Une vraie réussite qui apparente un peu Michaël R. Roskam à un James Gray départi d’une bonne part de son emphase romantique.
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